En effet, les revenus enregistrés sur la période du 1er janvier au 31 mars s'élèvent à 30,5 millions de dollars, ce qui constitue plus du double de ceux réalisés sur la même période l'année dernière (13,9 millions). Côté bénéfices, Paradox a dévoilé une augmentation de 270 % de ces derniers, qui s'élèvent à 16,1 millions, contre 4,3 l'année dernière.

Pourtant, ces derniers n'ont publié qu'un seul jeu au cours du trimestre, Surviving Mars, ce qui signifie que les revenus sont également venus des autres titres comme Stellaris, Europa Universalis IV ou encore Cities Skylines, qui se sont tous dotés d'extensions sur cette période.

Paradox note également que le tout début d'année a été marqué par les soldes d'hiver sur Steam, ce qui constitue habituellement une période faste en termes de revenus. Alors qu'il va bientôt laisser sa place à Ebba Ljungerud, le PDG de l'entreprise, Fredrik Wester, a annoncé être extrêmement satisfait de ces résultats :

Les conversions sous la forme d'un achat de jeu ne sont pas pour nous une destination finale, c'est plutôt le début de notre voyage commun. Cela signifie que chaque nouveau jeu peut être considéré comme une base sur laquelle nous continuons à construire ensemble, avec notre communauté. Par exemple, nous pouvons voir que pour plusieurs de nos jeux, la rentabilité et le nombre de joueurs augmentent régulièrement au fil du temps (dans certains cas, sur plusieurs années), ce qui signifie que la période de lancement reste importante pour Paradox, mais pas autant qu'il y a quelques années (...) Hearts of Iron IV : Waking the Tiger s'est très bien vendue, même si beaucoup de joueurs fidèles avaient déjà l'extension.

De son côté, le dernier dlc d'Europa Universalis IV, Rule Britannia a même établi un nouveau record de fréquentation sur le jeu.

Fin, juillet, le PDG actuel laissera sa place à Ljungerud, récemment élu, qui aura la lourde tâche de maintenir cette dynamique.