Si la team de développement se montre pour le moment extrêmement prudente quant aux infos distillées (le jeu n'arrivant au mieux qu'en 2018), nous avons tout de même eu droit à un rappel comme quoi le jeu ne sera pas une adaptation d'un film existant ou même du «Spidey movie» à venir. On y incarnera au contraire un Peter Parker original de 23 ans aussi élastique que ses prédécesseurs, ce qu'il ne manquera pas de mettre en avant dans un New York en open world à l'image de ce qu'on trouvait dans les derniers jeux de Beenox Studios. Insomniac ne nous a encore rien dit sur ce qu'on pourra y faire bien qu'on imagine aisément que l'aventure se composera d'une multitude de quêtes annexes qu'on espère variées, à l'inverse de ce qu'on trouvait justement dans les productions Beenox.

Les développeurs n'ont également pas souhaité précisé si le jeu comportera une romance. Tout juste nous ont-ils glissé le nom du méchant vu dans la démo autrement dit Mister Negative. On a enfin eu la confirmation que le jeu comprendra vilains classiques (dont Wilson Fisk, alias The Kingpin, entraperçu dans la démo) et nouveaux venus pour une aventure dont Sunset Overdrive a été l'une des influences au cours du développement. Enfin, info plus anecdotique, le titre comportera un cycle jour/nuit et gérera différentes conditions météo bien qu'on ne sache pas si cela sera pris en compte lors de certaines missions.

Pour le reste, autant dire que nous n'avons que la séquence de gameplay à se mettre sous la dent, certes sublimée par la 4K de la PS4 Pro, mais que tout le net a d'ores et déjà analysé frame par frame. De mon côté, je dois tout de même dire que celle-ci m'a fortement convaincu autant dans l'approche permettant d’appréhender une scène par le biais de l'infiltration (mise en exergue grâce aux gadgets du costume) ou l'action pure et dure renvoyant au système FreeFlow des Batman Arkham. Sur ce point, pas de grandes surprises, les esquives classieuses combinées aux coups spéciaux permettant de passer gracieusement d'un ennemi à l'autre ou au contraire d'user de l’environnement pour balancer caisses et autres objets à la figure des ennemis, comme c'était déjà le cas dans les Spider-Man des québécois.

Pourtant, là où le Spidey d'Insomniac Games se détache du lot, c'est bel et bien dans cette incroyable mise en scène renforçant l'impact de la séquence synonyme d'une époustouflante scène de Parkour aérien entre les immeubles de New-York. Si l'apport de la QTE est ici indéniable (au diable les interminables et fatigantes discussions sur leur apport véritable), cette course-poursuite entre Spidey et un hélicoptère fou donne bien le ton de l’aventure proposée par l'équipe américaine qui sera plus que jamais placée sous le signe du grand spectacle. S'il faudra ronger son frein avant de pouvoir ne serait-ce qu'effleurer une démo jouable, on se prend déjà à rêver d'un Spider-Man aussi définitif qu'un Batman : Arkham City autant dans le fond que dans la forme.