L’année fiscale 2017 a pris fin en mars dernier. Il est temps pour les éditeurs de tout bord de faire le bilan d’une année 2016-17 marquée par la sortie du PlayStation VR et de la PlayStation 4 Pro. C’est désormais au tour d’EA de présenter ses résultats et FY17 (Fiscal Year 2017) fut un excellent cru. L’éditeur américain le prouve chiffres à l’appui.
2017 : L’année fiscale du digital
Le catalogue 2016-17 d’Electronic Arts fut à la hauteur des attentes des joueurs malgré quelques déceptions critiques (Mirror's Edge Catalyst, Mass Effect Andromeda) et financières (Titanfall 2). La sortie de Battlefield 1 marqua le retour en grâce des FPS dits "historiques" avec 19 millions de soldats virtuels entassés dans ses tranchées, soit 50 % de plus que Battlefield 4 à période équivalente. Et la branche sport d’EA reste une valeur sûre. FIFA 17 rameute dans ses stades pas moins de 21 millions de joueurs. La stratégie Online de l’éditeur est payante et permet à EA de conserver jalousement ses joueurs avec des mises à jours régulières et du contenu additionnel.
L'exercice 2017 a été une année charnière pour Electronic Arts, définie par des jeux révolutionnaires et des services en ligne qui ont délivré plus de fun et connecté plus de joueurs avec leurs amis. - Andrew Wilson (CEO d’EA)
Le dématérialisé est au cœur de la stratégie d’Electonic Arts. Avec sa plate-forme de distribution Origin, une approche multijoueur omniprésente et un suivi assidu de ses jeux (màj, DLC…), le numérique prend de l’ampleur et les 3.034 milliards engrangés par ce secteur corroborent cette montée en puissance (+20% en FY2017), soit 61% des profits de l’éditeur sur l’année fiscale 2017.
Nous avons généré des ventes nettes et des flux de trésorerie opérationnels records au cours de l'exercice 2017, grâce à notre transition continue vers le numérique ainsi que notre succès croissant sur les services en ligne. - Blake Jorgensen (Chief Financial Officer d’EA).
Et les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seules, Electronic Arts se targue d’être le premier éditeur indépendant sur PlayStation 4 et Xbox One en occident au cours de l’année fiscale 2017. Cette déclaration basée sur des sources internes d’EA et des estimations n’est aucunement vérifiable, mais témoigne de la confiance de l’éditeur et de sa main mise partielle sur l’industrie du jeu vidéo.
FY18 : Une année fiscale dans la continuité
La politique d’Electonics Arts pour les mois à venir est dans la continuité de celle entamée en 2017 et qui a permis à EA d’occuper le marché avec des titres de qualité encore joués des mois après leur sortie. Toucher un nombre grandissant de joueurs et les garder captifs, voici la stratégie de l’éditeur. Le dématérialisé s’impose sur PC, consoles et mobiles et offre des opportunités sans précédent pour les professionnels du marché. Il n’aura jamais été aussi aisé de mettre à jour un titre, de l’enrichir… et donc de regrouper des brebis qui ont une fâcheuse tendance à s’égarer.
Au cours de l'exercice 2018, nous sommes focalisés sur l'innovation avec de nouvelles expériences extraordinaires dans notre portefeuille, le développement de notre réseau mondial et notre capacité à toucher toujours plus de joueurs à travers de nouvelles plates-formes et façons de jouer.- Andrew Wilson (CEO)
L’E3 2017 sera un excellent baromètre pour juger de l’avenir d’Electronic Arts ; la seule division sport étant assurée de faire des étincelles encore et toujours avec ses franchises Fifa, Madden, NHL...
Source : Bilan fiscal 2017 d'Electronic Arts
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