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News business eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais
Profil de oliveroidubocal,  Jeuxvideo.com
oliveroidubocal - Rédaction jeuxvideo.com

Plus que dans toute autre discipline, la composante eSport des courses automobile est en train de prendre une part non négligeable du paysage. Pilotes virtuels au départ sur le tarmac, pilotes réels au commandes d’un simulateur, avec des marques et écuries qui recrutent désormais dans les deux clans. Faisons le bilan d’un microcosme en pleine modernisation.

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Sommaire

  • Le simracing en avance sur son temps
  • Les coureurs eSport en soutien des pilotes réels
  • Fanatec révolutionne le championnat GT
  • Les avantages du Simracing sur le réel
  • En conclusion

Le simracing en avance sur son temps

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Le phénomène n’est pas nouveau, il est simplement en train de s’accélérer. Voilà des années que la licence Gran Turismo a lancé son système de recrutement en collaboration avec Nissan, la GT Academy. Un tremplin qui a vu naître quelques pilotes de renom comme Lucas Ordoñez, ou Jann Mardenborough, et qui ne représente qu’une toute petite partie de ces joueurs qui, parce qu’ils en ont les moyens financiers ou sont recrutés par des écuries avant-gardistes, passent ensuite derrière le volant d’une vraie voiture sur le circuit. Gran Turismo était un précurseur en la matière, mais aujourd'hui le phénomène est beaucoup plus fréquent, bon nombre d'écuries cherchant dans le viviers de coureurs virtuels leurs futurs pilotes.

Et c'est bien normal, la pratique du simracing développant bon nombre des qualités qui sont ensuite nécessaires en course réelle : la précision, les réflexes, l’endurance, la gestion de la pression, la stratégie et les réglages. Et parce que le nombre de joueurs est autrement plus étendu que celui des pilotes, les chances de trouver ces qualités chez les simracers sont hautement plus élevées. Alors bien sûr, bien jouer à Assetto Corsa, Gran Turismo ou iRacing n’est absolument pas une garantie que l’on soit taillé pour rentrer dans une voiture préparée, mais les exemples de conversion réussies se multiplient.

Les coureurs eSport en soutien des pilotes réels

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Prenons l’exemple Ferrari qui vient justement de recruter le jeune Giovanni De Salvo, vainqueur d’un concours organisé conjointement par la Scuderia et Kunos Simulazioni, aux commandes du jeu Assetto Corsa. Pour le coup, le simracer n’est pas engagé pour tenir un véritable volant, bien qu’il garde ce rêve en tête, mais pour rejoindre l’équipe eSport composée de David Tonizza, champion du monde de F1 2019, et Brandon Leigh champion en 2018 et 2020. Et il ne faut pas croire que l’écurie prenne cette équipe spécialisée dans le virtuel à la légère, leeur conditions de travail étant celles de véritables pilotes comme nous le confirme Brandon Leigh :

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Avant tout, il faut garder un rythme normal. Se lever tôt, s’occuper de soi, se préparer pour la journée comme pôur aller au travail. Ensuite nous rejoignons les bureaux de Ferrari à Maranello, pour profiter des équipements et travailler le physique, le mental. Ensuite nous parlons stratégie, analysons les données que nous avons, comparons nos résultats en fonction des différents réglages et options, particulièrement avant un évènement. Ensuite nous pratiquons en simulateur pendant au moins 5 heures, souvent plus.”

Et si ces trois pilotes, que nous avons rencontrés ce weekend lors de la manche française du championnat GT, sont avant tout là pour réaliser des performances en eSport, leur rôle au sein de la Scuderia touche désormais le monde réel du doigt comme nous le rappelle David Tonizza :

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Etonnamment, nous ne sommes pas là ce week-end pour courir nous-même mais pour épauler le pilote de GT3 qui doit faire une épreuve d’une heure sur Assetto Corsa lors du Fanatec GT World Challenge. Epreuve qui peut rapporter des points bien réels pour le championnat. Les pilotes de course sont plutôt rapides en jeu, mais ils sont plus encore s’ils apprennent les particularités de chaque jeu, ainsi que certains petits secrets typiques des simulations de course. S’ils veulent viser les points, les pilotes réels ont besoin de connaître ces secrets.”

Fanatec révolutionne le championnat GT

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais
eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamaiseSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamaiseSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Car c’est bien là la grande nouveauté de ce championnat GT3 : incorporer une dose de virtuel obligatoire, comptant dans le résultat final. Ici, au Castellet, les 6 heures de course d’endurance avec en général 3 pilotes par équipe, sont précédées par une heure de course virtuelle, sur la version numérisée du circuit Paul Ricard. Une innovation portée à bouts de bras par l’organisateur SRO et par l’équipementier Fanatec qui, et c’est encore une première, affiche sa marque sur tous les bâtiments, tous les véhicules, partout. Un investissement particulièrement conséquent que Thomas Jackermeier, PDG de la société Allemande Endor propriétaire de la marque Fanatec, justifie à notre micro :

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Comment pourrait-il en être autrement. Nous créons depuis des années des ponts entre le monde réel et le monde virtuel. Les coureurs s'entraînent quotidiennement sur notre matériel et de toute évidence, la génération actuelle de simracers sera très prochainement au volant de vraies voitures. Nous sommes donc à notre place ici, au cœur d’un championnat qui réunit ces deux mondes. Aujourd’hui, la SRO a validé ce concept pour l’Europe, mais demain l’Asie, l’Australie et nous l'espérons les Etats Unis suivront.

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Fanatec reste donc un fournisseur pour le simracing mais ses activités s’ouvrent au conducteurs du monde réel comme nous le rappelle Thomas Jackermeier.

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Nous avons établi de nombreux partenariats par le passé avec des écuries et des marques pour proposer aux simracers des roues de volants proches de ce que l’on trouve dans la réalité. Ce type d’opérations continue bien sûr, mais nous allons désormais plus loin avec la production d’une roue de volant pour BMW, compatible à la fois avec les bases motorisées de Fanatec, mais aussi avec la dernière BMW M4 GT3. Que ce soit clair, nous ne parlons pas d’une réplique, mais d’un produit original, créé par Fanatec pour BMW, et qui se décroche de la voiture pour se connecter au simulateur. Le pont entre le monde réel et virtuel est franchi.’’

Les avantages du Simracing sur le réel

Fanatec n’est évidemment pas le seul fabricant à agir pour ouvrir la frontière entre réel et virtuel. On pense évidemment à Thrustmaster et sa récente production issue du monde la F1, mais aussi aux fabricants même de simulateurs comme le périgourdin JCL qui, après des années à proposer des cockpits en kit pour simracer, développe désormais principalement son activité autour des systèmes complets pour l'entraînement des pilotes. Ses simulateurs, une fois équipés de vérins et configurés, atteignent des sommes assez folles de l’ordre de 50 000€, mais trouvent preneurs auprès de pilote en mal d’entrainement.

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

La raison est simple, la plupart des pilotes n’ont pas de circuit sous la main et n’ont que très peu de possibilités de s'entraîner sur un tracé avant une course. Bien sûr, les grosses écuries peuvent se permettre de faire courir leur pilote plusieurs fois par semaine, mais les écuries de taille moyenne, les indépendants, les semi-pros et amateurs, n’ont pas cette chance. Déjà, les circuits ne sont pas à disposition et multiplient souvent les événements avec peu de temps libre pour les essais, ensuite les pilotes n’ont souvent pas les moyens de s’offrir un accès sécurisé à un circuit donné, avec leur voiture à disposition et leur équipe technique autour. Le simulateur leur donne l’occasion d’apprendre les courbes, les trajectoires, les points de freinage, et réduit considérablement le temps d’apprentissage en conditions réelles.

eSport : La frontière en simracing et course réelle plus fine que jamais

Enfin, il est des configurations ou l'entraînement est simplement impossible en amont de la compétition, comme par exemple en rallye. C’est pourquoi JCL a récemment annoncé son simulateur 2 places, un modèle qui donne aux pilotes de rallye un outil de travail totalement inédit. En effet, sur un double cockpit, le pilote peut travailler avec un copilote. De quoi développer la relation, la communication entre les deux sportifs, la méthode de travail, tout en donnant à chacun la possibilité d’améliorer ses propres compétences. Une occasion exceptionnelle tant pour les équipages confirmés que pour la formation des jeunes pilotes. Surtout que les résultats sont bien là, le travail sur simulateur étant aujourd’hui suffisamment proche de la réalité pour l’apprentissage du circuit, de l’environnement, de la plupart des réactions du véhicule, des réflexes à adopter en fonction des différentes situations.

En conclusion

La simulation automobile ne remplace pas la course réelle, mais elle trouve sa place à ses côtés. Que ce soit par le biais des compétitions de simracing, où nombre de pilotes virtuels se font plaisir, par le tremplin qu’elles représentent pour les meilleurs d’entre eux, ou par l'entraînement des pilotes réels qui y trouve de nouvelles ressources, les ponts en course réelle et simracing n’ont jamais été aussi nombreux. Désormais, avec l’initiative de Fanatec et de son championnat GT mêlant habilement les deux mondes autour d’une même compétition, une barrière supplémentaire vient d’être franchie. Ce que la crise du Covid a accéléré semble donc être la base solide d’un futur, où sport et esport pourront cohabiter naturellement dans l'esprit des coureurs comme dans celui des spectateurs.

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Commentaires
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Micmic38 Micmic38
MP
Niveau 1
le 08 juin 2021 à 10:01

Excellent article, très détaillé, très belle analyse et photos aussi.

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