Une claque, tout simplement.

Ori and the Blind Forest emprunte à beaucoup de genre pour au final devenir un jeu unique.
Commençons par son histoire, maîtrisée de bout en bout. Une narration minimaliste et une histoire plutôt classique, peut-être seulement une page A4 de dialogues mis bout à bout (un peu comme Celeste même si ce dernier était un peu plus bavard) mais tout se fait par le regard, la mise en scène... C'est juste magnifique et c'est très rare qu'un jeu arrive à ce point à me retourner les tripes.
La bande son est également magnifique, le thème est repris et mixé à toutes les sauces selon l'ambiance et c'est particulièrement réussi.

Le level design est également parfait, c'est même une leçon pour ceux qui souhaitent un jour s'y lancer et le jeu a un côté Metroïdvania qui n'est pas pour nous déplaire. En outre, les nouvelles mécaniques n'apportent pas seulement un "truc" pour progresser mais permettent de repenser complètement le gameplay, qui se renouvelle donc au fur et à mesure de notre partie.
Comptez une dizaine d'heure pour le finir en prenant son temps et en se perdant un peu à chercher des bonus, peut-être 15h pour le 100%.

J'aurais pu lui mettre 19 ou même 20, mais certaines phases de jeu sont assez fastidieuses. Le jeu a un fort côté Die and Retry. Hélas, certaines scènes sont parfois gâchées par le fait qu'il est impossible de réussir du premier coup : visibilité trop aléatoire, hit-box de notre perso parfois aux fraises et il arrive, dans la précipitation, de ne pas savoir ce qui est une plate-forme ou le décors. C'est réellement dommage car les quelques scènes épiques perdent un peu de leur superbe.

Malgré un léger côté frustrant (j'insiste tout de même sur le côté "léger"), Ori and The Blind Forest devrait vous séduire. Attention, sans être insurmontable, le jeu est exigeant et vous demande une certaine adresse manette en main.

Ca faisait un moment que j'entendais parler de ce jeu, et pour cause il est sorti en 2015 ! Mieux vaut tard que jamais pour s'y mettre.

Les portages sur Switch font souvent peur à cause de ses performances limitées qui ont détruit beaucoup de bon jeu (The Outer Worlds pour ne citer que lui...)

Ori s'en tire remarquablement bien de ce côté là. Certes le jeu est moins gourmand mais ils en ont profité pour l'embellir au passage et le résultat est là.

Le Gameplay est très plaisant et devient même grisant quand on commence à maîtriser les différentes techniques du jeu. Ca va vite, c'est fluide et réactif. Certes on fait beaucoup d'aller et retour pour trouver de nouveaux endroits à mesure qu'on évolue dans le jeu et que ceux-ci nous sont accesibles. Ca peut-être parfois un peu fatiguant.

En revanche le level design est assez dingue. Certains passages vous demanderont des dizaines d'essai avant d'arriver à les passer. Ca faisait longtemps qu'un jeu (en apparence simple qui plus est) m'avait autant mis au défi. Chaque niveau est une surpise et demande de revoir sa façon de jouer (notamment quand les développeurs décident de jouer avec la gravité !)

Sans parler de la musique, de l'aspect graphique soigné et varié et du récit simple et poétique (la narration fait penser à un Haïku, il dit beaucoup avec peu de mots)

J'ai mis le temps à me décider de jouer à Ori et je ne regrette pas d'avoir passé le pas. Un magnifique surprise !

Jouez-y si vous avez une Switch, le portage est parfait : ça tourne super bien, les animations ont même été amélioré, les couleurs sont parfaites, assurément le plus beau jeu 2D de la console

Après Hollow Knight, voici ma nouvelle déception alors que j'attendais ce jeu avec impatience. C'est bien beau de soigner la direction artistique mais il serait bon de ne pas fourvoyer le gameplay qui est ici beaucoup trop sensible et aléatoire. La hitbox du perso est insupportable et on se voit mourir des dizaines et des dizaines de fois par incompréhension ou mauvaise visibilité. De plus, certaines phases clés du jeu (quand on doit s'échapper alors que les éléments se déchaînent) sont loupées car elles ne laissent aucune chance au joueur de la réussir de manière instinctive du premier coup. Je ne suis pas contre le Die & Retry, j'adore Cuphead, mais dans un jeu avec une histoire et une ambiance pareilles, c'est juste DÉBILE car ça enlève toute immersion. À force de recommencer encore et encore certains passages, on sort de l'ambiance du jeu. Tout comme dans Hollow Knight.
Donc non, désolé, ce n'est pas parce que le jeu est beau et que les musiques sont belles que ce jeu mérite autant de notes délirantes. Le plaisir de jeu est beaucoup occulté par un gameplay lourdingue et des passages à la difficulté abusive. 12, et c'est bien payé.

Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai pas fait ce jeu sur les autres supports. Je ne parlerais donc ici que de la version Switch, sans tenter de faire des comparaisons hasardeuses avec les versions Xbox One et PC.

Ori fait partie de ces quelques jeux dont un simple coup d’œil suffit pour dire qu'il s'agit d'un grand jeu. Artistiquement comme musicalement, c'est de l'art à l'état pur (à cet égard, on pourrait le comparer à Trine). Le petit personnage que l'on incarne est très agile, ce qui le rend très plaisant à manipuler. Attention toutefois : le gameplay mise davantage sur les déplacements que sur les combats. Ces derniers sont corrects, entendons-nous bien, mais ce n'est pas là où réside l'intérêt du jeu.

C'est un "metroidvania" avec un challenge assez relevé, sans pour autant être abusif. Vous allez mourir. Souvent. Mais ce n'est pas très grave car vous pouvez sauvegarder quand vous le voulez, à condition d'avoir un point de magie à dépenser pour créer un emplacement de sauvegarde. J'ai terminé le jeu en 8H (pas à 100%), je pense que c'est une bonne moyenne en sachant que je ne me suis jamais ennuyé. Si je voulais vraiment pinailler, je dirais que certains passages très spécifiques où il faut rebondir sur certains tirs ennemis, peuvent vraiment être pénibles pour peu que l'ennemi ne tire pas forcément au bon moment, provoquant ainsi votre mort. Mais très honnêtement c'est un détail et ça ne nuit pas à l'expérience générale. Certains diront peut-être que je n'anticipe pas assez, ce qui est possible.

Par rapport aux autres supports, je ne sais pas, mais le jeu fonctionne très bien sur Switch. Je n'ai jamais eu de "bug", et je n'ai pas le souvenir d'avoir eu des ralentissements (mais j'ai peut-être pas fait attention). Comme précisé dans le test, les joy-cons ne sont peut-être pas idéales pour jouer à Ori. Au début du jeu ça pose pas de problème, mais il est vrai que certains passages, demandant beaucoup de précisions, sont probablement plus faciles avec une manette pro.

En tout cas, pour 20 euros, n'hésitez pas. C'est évidemment un très bon jeu (mais sachez néanmoins qu'il existe une démo pour vous en convaincre).

Beau sans être exceptionnel, histoire assez ennuyeuse et musique agaçante mais surtout jouabilité et difficulté horripilantes qui en font un jeu à déconseiller absolument aux plus jeunes et aux joueurs occasionnels.

Jeu à l'univers enchanteur, l'on s'attache au petit personnage de fantôme. La carte et la progression sont plutôt bien fléchés mais... pour ma part j'ai trouvé la jouabilité trop exigeante et cela a fini par me décourager en stoppant ma progression.. dommage !

Un de ce genre de jeux. exécuter a merveille, L'art du jeu laisse sa marque ainsi que le gameplay challenging a certains moments me font que encore plus apprécier le jeu de sa qualité exceptionnels.

Ce jeux est vraiment bien. On est vraiment dans une bonne ambiance que le jeu essaie d'apporter lors du gameplay et c'est la raison pour laquelle je le note ainsi. Les contrôles et graphismes sont également assez bien réalisés

Commandes hasardeuses, level design frustrant, ennemi qui oneshoot alors qu'on a une barre de vie (?). Jouez en facile sinon la poésie vendue c'est du pipo et vous n'aurez qu'un super meat boy moderne.

https://booksbookmarks.wordpress.com/2020/12/29/ori-and-the-blind-forest-2016/

J’ai acheté ce jeu presque en même temps que Planet Alpha que j’ai terminé très vite, et ohlala, avec celui-ci, j’ai pris mon temps. Mais QUEL COUP DE COEUR. Je n’avais encore jamais pleuré durant un jeu vidéo ni me suis autant impliquée je dois avouer que j’en ressors profondément marquée. Il m’a fallu du temps pour rassembler mes mots et faire un avis, car il fallait que je fasse mon deuil post-Ori. Une fois fini, je ne savais définitivement plus quoi faire, quoi lire, à quoi jouer. J’étais perdue. Pour vous dire, je l’ai tellement aimé que c’en est devenu mon jeu préféré en un instant. Il a détrôné tous les jeux auxquels j’ai pu jouer auparavant (bon je n’en ai pas joué à beaucoup donc bon..) mais en tout cas, il restera gravé dans ma mémoire encore un bon bout de temps.

Dès les premières minutes, on ne peut s’empêcher d’être embarqué dans la cinématique d’introduction. Je ne m’attendais pas à une telle émotion dans l’histoire, les dessins, la bande son… J’ai été envoûtée et n’ai pas pu empêcher les grosses larmes couler le long de mes joues pour finir dans un gros chagrin qui m’a mise en PLS dès le départ (j’exagère à peine ahah). Mon copain m’a d’ailleurs regardée bizarrement. Dès que j’ai constaté l’état dans lequel me mettait ce jeu, j’ai de suite eu cette pensée « je veux jouer à ce jeu jusqu’au bout, m’appliquer et passer le plus de temps que possible dans cette épopée pour le moins poétique et émouvante ». A titre d’indicateur, j’y ai effectivement passé un peu plus de 20h, y suis morte environ 1200 fois mais ai tout réussi à 100% au final. Certes, c’est un temps énorme, les gamers qui j’y ai vu jouer y ont passé à peine 5h et sont morts moins de 200 fois mais pour une première utilisation, je suis quand même fière de moi et j’ai pu pas mal le saigner et me faire autant que possible au jeu et aux touches.

Pour ce qui est du gameplay et des décors, je les trouve tout simplement magnifiques, à l’image de l’intrigue du jeu. Les couleurs sont renversantes et l’univers dépeint est ma foi très original et on sent la recherche. Ori est attachant dès les tout premiers instants du jeu et est très attendrissant. Le halo de lumière qui se détache de lui quand il se déplace est magique ! Ce que je trouve ludique et aide à ne pas nous perdre, est le fait que plus on découvre d’endroits et on passe de niveaux, plus Ori devient fort et débloque de nouvelles fonctionnalités, compétences et cela permet de ne pas nous perdre aux nouvelles actions correspondant à de nouvelles touches qui s’ajoutent au fur du jeu.

Un point sur lequel j’ai été extrêmement surprise et ébahie est la grandeur de la carte, plus on avance dans le jeu, plus elle s’agrandit et à la fin elle en devient si immense qu’on peut finir par s’y perdre. Chaque lieu est différent, aucun ne se ressemble, les méchants y sont aussi variés et j’ai tant adoré explorer toutes ces contrées nouvelles assorties parfois de cinématiques aussi belles qu’atroces parfois (on en parle de Kuro ? la cinématique qui retrace son histoire m’a plongée dans un chagrin intense).

Plus l’histoire avance, plus les fils se resserrent et tout fait sens, et à la fin, on en ressort avec une joie couplée à un vide intense (car oui, j’ai aussi beaucoup pleuré à la fin) et on a vraiment envie d’en savoir plus !

Au niveau de la bande son, c’est elle qui perfectionne le jeu et le rend mémorable. J’ai encore la musique dans la tête des jours après y avoir joué. Gareth Coker a réalisé l’entièrement de cette bande son et je ne peux m’empêcher d’être bluffée. On a des airs épiques à la Gladiator (parfois) et peut-être celtiques mais en tous les cas, j’ai été plus que charmée. C’est un compositeur que je vais continuer à suivre ! La musique est émotionnelle, poétique, et on ne peut rester indemne face aux différentes tonalités.

En tous les cas, je pense avoir fait le tour et je ne peux que vous engager à vous plonger dans cet univers saisissant. C’est un jeu à découvrir directement sans trop se faire spoiler sinon la surprise y est gâchée. Je souhaite remercier de tout mon coeur la chaîne de Alex Bouquine en prada pour sa vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=Lw_KIH0Mpbo&t=401s) (qui m’a fait découvrir Ori je viens d’ailleurs d’acheter le 2 et cela fait deux jours que je me garde le plaisir de commencer ahah, je veux pas pleurer encore un coup xD). Si je devais vous conseiller en trois mots de commencer ce jeu, ce serait : renversant, émouvant, casse-tête (car en effet, étant une mauviette, j’ai joué au niveau « Facile » pour commencer et c’était parfois beaucoup trop difficile, mais PAS insurmontable (j’ai triché parfois en regardant des gameplays pour choper leurs techniques de réussite aha).

Sublime juste 1 points en moins pour l'introduction qui ne peut pas être passé quand on recommence le jeu et pour le manque d'aide même minim quelle que fois presque vitale même si internet comble quelques unes de ces lacunes... si non un magnifique jeu qui avale les heures du joueurs.

Rien que la version demo m'a accroché dès les premières minutes de jeu. J'ai adoré l'univefs et les graphismes. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas été conquis si rapidement par un jeu.