Dès la séquence d'introduction, on se retrouve plongé dans l'athmosphère mélancolique du jeu : la musique nous charme, le mystérieux cavalier nous intrigue, les décors nous fascinent ; le temps est comme suspendu... Puis, lorsque vient la prise en main du héros et que l'on comprend comment monter à cheval, on reste muet devant la somptuosité du décor. La possibilité de gestion de la caméra ne fait que renforcer cette impression de beauté et de poésie. La jouabilité n'est certes pas du calibre d'un "Prince of Persia" ou d'un "God of War", mais celle-ci prend tout son sens lorsque l'on se retrouve devant (ou "sur") un colosse où l'emerveillement l'emporte sur la peur. Chaque colosse à abattre nous donne des frissons de joie ! Ce jeu est superbe, empreint de poésie et me donne personellement mon lot de bonheur. Evidemment ce jeu ne peut pas plaire à tout le monde mais il agit sur les deux extrêmes : le jeu est soit raté pour certains, soit un chef-d'oeuvre pour d'autres. Dont moi !

J'ai jamais vu un jeu dégageant une telle atmosphère, les 16 combats épiques font éprouver une admiration sans cesse. Je dois dire qu'on a un sentiment à la fois amer et de fierté lorsqu'on abat l'une de ces bêtes mythologiques.
MAIS... la difficulté est très peu élevée, et ce même dans le mode hard. 4 heures suffisent pour le premier mode, rajoutez-en 2 pour le hard. Durée de vie trop courte. Trop peu de colosses, 2 armes seulement...
De nombreux bugs... des paysages qui déphasent, des montagnes qui deviennent un précipice sans fond, des contrastes qui ne cessent de sauter et j'en passe... Un seul conseil, débarquez du colosse lorsque vous le tuez, vous éviterez ainsi des changements de tons de couleurs à chaque quart de seconde.
Dommage que ces problèmes gâchent un moment de pure admiration envers une simple image.

Tout à fait sublime. Une expérience émotionnelle vraiment adulte, obsédante, épique et déchirante. Les chevauchées solitaires à travers les paysages désolés à la recherche des colosses ne font qu'accentuer l'impact et l'ampleur des batailles. La musique est incroyablement puissante. Le jeu défie également l'habituelle "célébration de la victoire" qui suit la plupart des combats de boss dans les jeux vidéo, choisissant plutôt de construire subtilement un sentiment de culpabilité et d'effroi face à ce que vous faites, pour finalement aboutir à ce qui est probablement la meilleure fin de l'histoire des jeux vidéo. Ceux qui ont critiqué la fin le font généralement parce qu'ils ne comprennent pas ou n'apprécient pas sa signification subtile (pour cela, il faut être familier avec Ico). C'est une expérience adulte, il n'y a pas de gratification rapide ou bon marché ici. C'est une expérience artistiquement audacieuse et d'une beauté absolue.

Excellent remake du jeu légendaire, Shadow of the Colossus.
Bluepoint ont prouvé tout leur savoir faire et respect de l'oeuvre originale ici.
Se battre contre des colosses gigantesques, avec pour chacun une manière différente de les battre, un point faible en particulier.
Histoire enivrante et onirique.
Le jeu parfait, encore plus parfait sur ps4.

Alors oui je sais, je vais me faire engueuler, oui je sais je vais passer pour un gros barbare incapable d'apprécier la poésie du soft, mais sérieusement moi SOTC je l'ai trouvé nul parce que oui graphiquement il est beau, oui se balader dans une gigantesque contrée en se la pétant zorro sur son fidèle cheval ça a la classe, mais personnellement passer 10 heures (au moins) sur les 15 heures de jeu que propose ce soft (ce que je trouve très léger) à rien faire si ce n'est enfoncer mon joystick pour que le cheval avance eh bien moi ça m'ennuie profondément et une fois qu'on a trouve le colosse qu'on ne me parle pas de cette pseudo-relation vantée par le testeur il suffit dans au moins 75 pour cent des cas de passer derrière le colosse, de marteler la touche R1 pour escalader le géant et ensuite le bouton carré pour lui enfoncer son épée dans le point faible qui de toute manière se trouve toujours au-dessus de la tête, sur le sommet du crâne.
Et après c'est reparti pour une chevauchée archi-longue et sans aucune difficulté puisque votre épée indique toujours clairement là où il faut aller. Je trouve donc ce soft ennuyeux et sans intérêt mais je lui mets 8 points pour ses graphismes même si je pense que faire un beau jeu mais vide ne suffit pas pour moi, encore une fois on va me ressortir l'excuse bidon que tout le monde connait : tout ça c'est parce que t'es pas capable de ressentir la poésie du jeu, mais pour moi vouloir faire un titre avec une ambiance unique et magistrale n'est en aucun cas quelque chose de répréhensible, c'est même plutôt louable mais cela ne me suffit pas et je pense qu'un jeu ne doit pas se contenter de nous servir un bel univers mais bel et bien de nous divertir, de nous faire rêver, si sur ce dernier point SOTC réussit, il n'est absolument pas divertissant et plonge même dans un ennui profond.

Graphisme : 20/20 pour la ps2. Jouabilité : 12/20 Pour monter sur le cheval très laborieux, mais enfin très moyens pour le reste aussi. Ambiance : 15/20 un mixe parfait entre Conan le barbare, le Seigneur des Anneaux et un leger soupçon d'OTOGI pour le fantastique (xbox, tout est gigantesque, quand j'y ai joué pour la première fois, ma premiere phrase fut "waouah", je m'attendais à une histoire magnifique...ouie c'est là que ça se complique. Histoire : 5/20, intérêt : 2/20, une succession de boss, tous plus faibles les uns que les autres, trouver comment montée, c'est gagné ! Comment peut-on mettre 19/20 à un jeu avec un intérêt inexistant, c'est un mini jeu, un test de la puissance de la console. Une bonne petite expérience sans plus, n'incitons pas les devellopeurs à renouveler ce genre de jeu inintérressant, parce que le graphisme est beau ! J'ai mis 9 parceque malgré tout je me suis bien amusé les 5 premiers boss.

19/20 pour ça ?

Non, ce jeu ne mérite pas une telle note. A vrai dire, je ne comprends pas comment cela puisse être le cas. Oui, quand je l'ai commencé, j'ai tout de suite été stupéfait par de tels graphismes, par des sons permettant une totale immersion. Je me disais, à ce moment, que j'avais fait un excellent choix qu'avait été celui de le choisir. Cette impression grandit quand je vis cet énorme colosse, debout devant moi. Mais, une fois ce terrible combat terminé, je compris avec désappointement que tout le jeu se résumais uniquement à ça. Oui, des paysages tristement similaires, tristement vides. Des plaines ayant pour seul objectif de rallonger la durée de vie du jeu. J'essaye d'aller cherche plus loin que ça, d'étendre mes sens... Malgré toute ma bonne volonté, je ne peux que constater avec entière objectivité l'affligeante réalité qui se présente à moi et revient sans cesse barrer ma route. Celle d'un jeu répétitif, vide, avec toujours cette petite impression que celui-ci est inachevé. Parce que, avec une telle ambiance, de tels graphismes, on ne peut que se dire cela. Mais pourquoi, bon sang, ces plaines ne sont-elles pas un peu plus habillées ? Pourquoi les seuls ennemis que l'on affronte dans ce jeu sont des colosses qui, malgré de distinctes différences, résultent finalement à procéder, à chaque fois, de manière similaire ? Pourquoi la mystérieuse voix du début du jeu dit-elle à chaque fois la même phrase, rendant ce scénario tristement inexistant. Je pourrais continuer longtemps comme ça mais vais finalement terminer ce bref opinion avec une ultime question : Comment peut-on mettre 19/20 à un jeu aussi vide ?

10/20
Pourquoi? pour un petit detail qui m'a gaché tout le jeu, m'a fait quasiment bruler la manette et la console qui va avec, un detail qui m'a fait arreter le jeu pour ne plus jamais y toucher:
Le.Putain.De.Temps.Mis.Pour.Se.Relever
Contre Cenobia (#14) on se tape un petit parcours de piliers a faire casser par le boss. Pas moyen de grimper aux corniches une fois detruites les arches (5 ou 6eme pilier) sans se faire tamponner par le connard de colosse. Et à partir de là c'est mort: impossible de se relever avant d'être de nouveau piétiné. Quel crétin a foutu un delai pareil à cet handicapé de Wander, sérieux?

Comment un jeu aussi vide et composé d'une simple succession de boss peut-il défrayer la chronique à ce point et s'inscrire dans les hauts sommets du panthéon vidéoludique ? Difficile de répondre à cette question avant d'avoir essayé cette petite perle rare. Malgré les limitations techniques de la PS2 engendrant un framerate capricieux et un gameplay pas toujours aussi précis qu'on le voudrait, notamment à cheval, SOTC est une douce poésie aux parfums épiques réguliers et au final bouleversant. Un peu court et assez facile une fois le pad bien en main, il se dévore d'une traite tant il est difficile de s'arrêter en route. Répétitif mais jamais linéaire, beau à se damner et d'une crédibilité renversante, ce SOTC n'a rien d'une ombre, mais tout du colosse lorsqu'il s'agit de s'imposer comme un véritable monument du jeu d'aventure.

Il existe certains jeux qui justifient à eux seuls notre passion pour le jeu video. Shadow of the Colossus fait partie de ces jeux qui nous incitent au voyage (réel ou imaginaire). C'est une oeuvre qui nous coupe le souffle du début à la fin. Doté d'une réalisation dantesque et d'un univers magique on ne peut que tomber sous le charme de Shadow of the Colossus. Plus qu'un chef d'oeuvre, une légende.

Comment définir Shadow of the Colossus ? En y jouant pour la première fois on est tout d’abord surpris par la cinématique d’introduction alliant de beaux graphismes, une musique extraordinaire et une ambiance mélancolique que l’on retrouvera tout au long du jeu. Car au-delà d’être un jeu, SOTC est aussi une aventure, une expérience qui plaira ou non. Le sentiment de solitude qui nous envahit lorsque l’on parcourt les immenses plaines sur le dos de notre cheval contraste grandement avec les rencontres des colosses, géants de pierres que l’on doit terrasser. On se sent comme une fourmi vulnérable aux aléas de la nature. Concernant les aspects du jeu à proprement parlé, les graphismes et effets de lumières sont beaux mais la jouabilité un peu limite au niveau de certains déplacements. La durée de vie est faible et le jeu plutôt répétitif, outre l’ambiance plutôt attractive, c’est cet aspect qui pourrait en faire décrocher plus d’un. La bande son est magnifique, une des meilleures jamais entendu ! Pour finir, le scénario reste basique et n’est qu’un prétexte pour nous dévoiler les autres forces du jeu. En conclusion, SOTC a, selon moi, des défauts, mais il reste un jeu auquel il faut jouer ne serait-ce que pour l’expérience hors du commun qu’il offre au joueur.

Ce jeu ne mérite vraiment pas sa note ! Ok on a ici un jeu original avec des graphismes et un univers epoustouflant, mais ça s'arrête là. Les musiques sont bien mais elles n'ont rien de sensationnel et j'ai déjà vu beaucoup mieux. Voilà et l'émotion dans tout ça ? Nul, rien du tout, j'ai tué 16 colosses pour voir la fin et je n'ai pas éprouvé un seul frisson. OK certains colosses sont plaisants mais ça devient très répétitif, le scénario est complètement absent avant la fin et la fin ne ratrappe pas ce vide. En gros, si vous aimez les jeux d'actions plateforme (et oui, ce jeu est un véritable jeu de plateforme car grimpé sur les colosses pour trouver le point faible s'avère être un véritable calver), un peu originaux, ce jeu pourra vous plaire mais si vous recherchez comme moi, un scénario inoubliable et provoquant l'émotion passer votre chemin.

Avant tout, il faut dire que Ico n'était pas poétique : il y avait à la rigueur un côté bucolique, toujours accompagné d'une menace, une angoisse sous-jacente permanente. SotC mise sur le grandiose et le spectaculaire : le monde est absolument gigantesque, de même que les colosses. Il découle une atmosphère oppressante, dûe au gigantisme de tout l'environnement et du héros. La solitude y est aussi pour quelque chose : mais, mis à part le cheval et la fille morte, la seule compagnie du héros sont les lézards, les rares tortues et les quelques oiseaux éparpillés par ci par là. Vous pourrez aussi cueillir des fruits ou arracher la queue des lézards, super. Je ne sais pas comment on peut appeller cela un rpg ; il s'agit d'un jeu d'aventure, point, c'est tout. Il y a en outre, quelques légers problèmes au niveau de la caméra, mais ce n'est rien par rapport à la pauvreté du jeu ; les environnements sont aussi vides que l'est le scénario, ce n'est pas peu dire. Soyons plus précis : il s'agit presque du mode "boss rush" d'un jeu d'aventure car le jeu se résume à cela : trouver le colosse et bourriner sur X pour faire avancer le cheval, arriver devant lui et résoudre l'énigme qui permet de le vaincre, le vaincre, trouver le colosse suivant, etc. On enchaîne les colosses les uns après les autres et voilà. Je tiens à ajouter que ces colosses sont extrêmement impressionnants ; les architectures le sont aussi, de par leur originalité et, je le répète, leur immensité. Un jeu froid et spectaculaire dont l'ambiance est assurément dérangeante. Mais est-ce réellement suffisant ? Je mets 10/20, une note moyenne pour les bons côtés du jeu ; mais à ce prix-là, j'attendais beaucoup mieux de la part de l'équipe d'Ico, un jeu que j'avais beaucoup aimé malgré sa très courte durée de vie.

Commençons par les points forts : SOTC est un bon jeu de par son ambiance. En effet, on ressent le déséspoir de Wanda (le héros) à chaque instant du jeu ! Et puis, cette vidéo lorsque l'on bat un colosse, ou on voit ce "monument" s'écrouler au ralenti, on est content mais on peut pas s'empêcher d'être un peu triste en voyant ce qui reste finalement, un être vivant mourir. Techniquement, le jeu est très bon, les graphismes sont excellents et les effets de lumières, bien que parfois, trop éblouissants sont très bons. La bande son est géniale, la jouabilité aussi. Passons aux défauts : la durée de vie, 16 colosses assez simple à battre, une fois qu'on est dessus, il suffit de planter son épée aux endroits adéquats, cepandant trouver la façon de leur monter dessus ne sera pas toujours chose facile. Ensuite, le plus gros défaut du jeu : sa répétitivité ! On tue un colosse, on retoutrne au temple ou commence le jeu et une voix mystérieuse nous donne notre prochain "contrat". Bref, Shadow Of The Colossus a beau être envoûtant, joli, il n'en reste pas moins très ennuyeux. A tester avant tout achat !

Oui le jeu est joli, oui c'est original de tuer des colosses. Par contre, ça devient vraiment ennuyeux de parcourir la carte de part en part pour atteindre le suivant colosse sans avoir rien d'autre à faire que de cliquer frénétiquement sur sa manette pour faire avancer son cheval le plus vite possible. Cheval qui, d'ailleurs, n'est pas particulièrement maniable même si ses mouvements sont vraiment bien reproduits. Je trouve donc que ces phases de déplacements sont d'un profond ennui. Alors évidemment on peut s'amuser à chercher des fruits et des lézards sur la route, mais franchement ces déplacements sont pénibles et dénués d'intérêt. Le jeu dans son ensemble reste cependant plaisant : le concept est original, le graphisme est soigné ainsi que la bande-son. En revanche, réussir à battre le dernier colosse tient de l'exploit ! A chaque chute il faudra regrimper le long du colosse pendant 5 minutes, ce qui est, encore une fois, une phase complètement inutile, ça ne sert à rien à part peut-être énerver le joueur. Bref, au bout de 2 heures de tentatives acharnées, j'ai préféré rendre le jeu plutôt que de casser la console. Je n'ai pas vu la fin, dommage, il paraît que ça vaut le coup...