Avant Gray Matter, je dois dire que je n'ai jamais vraiment fait de jeu d'aventure old-school en point&click. Mais en lisant le test de JV.com, et en voyant l'engouement autour de ce jeu, je me suis dis "Pourquoi pas ?", j'ai donc téléchargé la démo sur 360. Conquis par l'ambiance, mais assez rebuté par la prise en main (Point&click sur console, hmmm...), j'ai quand même passé le pas et l'ai acheté sur PC. Et franchement, je ne le regrette pas une seconde, le jeu est vraiment prenant. Le scénario - LE point fort du jeu - est très intéressant, et la narration est vraiment d'excellente facture, de fait qu'on a beaucoup de mal à décrocher d'une session de jeu.
Comme dit justement dans le test, les plans fixes sont très jolis, quoiqu'un peu statiques et vides. La musique est vraiment sympa, notamment lors des cinématiques, et enfin pour moi le petit point faible du jeu est sa linéarité vraiment gênante à certains moment : Ne pas pouvoir passer un chapitre tant que l'on pas effectué une action anodine est assez frustrant !

Tout ca pour dire, un jeu qui plairait surement aux néophyte du genre comme moi, pour peu qu'on se plonge dans l'univers sombre et envoutant de Gray Matter !

Ce jeu d'aventure point&clic est prometteur les premières heures mais devient vite lassant et sans saveur.
Graphiquement, on a droit au stricte minimum avec des personnages ultra rigides et pas très bien modélisés. Les décors sont tout juste acceptables. Seuls les passages "cut-scene" sont dotés d'un graphisme intéressant. Niveau bande-son, les musiques sont magnifiques (notamment celle de David, tellement mélancolique) mais malheureusement très peu nombreuses et par conséquent vite barbantes. Dans tout ça, seul l'histoire est intéressante, bien que légèrement prévisible. Au niveau gameplay, c'est vraiment désagréable. Le personnage se manie comme un tracteur et les interactions avec les objets sont nulles. Au niveau des énigmes, pfff et bien il y en a très peu voir aucune d'intéressante en fait. Certes la durée de vie est longue mais longue car on fait sans cesse des aller-retour entre chaque tableau. En soit ce n'est pas si gênant sauf que chaque fois que l'on change de tableau, on a droit à un temps de chargement. Et je peux vous dire ayant fini le jeu qu'on passe beaucoup de temps au total avec ce temps de chargement. Enfin un dernier mot sur les 'tours de magie' qui sont juste ridiculement mis en scène. C'est pitoyable tellement c'est mauvais, il n'y a strictement aucun plaisir.
Bref au total, presque tout est mauvais sauf l'histoire qui est intéressante.

Je trouve ce Point & Click plus que déplorable, il n'est pas du tout à la hauteur de mes attentes malgré tout le bien qui lui fait écho. On a plus l'impression de jouer à un jeu d'objets cachés avec une résolution d’énigmes qui manque de cohérence plutôt qu'à un vrai jeu d'aventure et de réflexion.
Lors des interactions, l'héroïne devient très vite soulante quand il faut décrire les objets et ce n'est pas son accent américain qui arrange les choses... Pareil pour la bande sonore qui se résume à un seul et long morceau passé en boucle et donne envie de couper le son. Le plus gros défaut de ce jeu est sans aucun doute le déplacement. Quand elle ne bug pas, l'héroïne se déplace avec une rigidité extrême à l'image d'un automate téléguidé. Je ne parle même pas des tours de magie ridicules indignes d'un tel jeu. Le scénario ne m'a plus du tout captivé face à un game play aussi navrant.

Nimbé d'occulte et de magie, l'excellent scénario nous proposera comme à chaque fois dans ce type de jeu de résoudre de multiples énigmes. Toujours logiques, vous devrez certes vous creuser la tête pour les résoudres, mais surement pas passer en revue l'intégralité de votre inventaire et des lieux pour trouver les combinaisons incompréhensibles que l'on retrouve dans certains jeux (comme "échelle de corde + écureuil mystique = grappin" dans So Blonde)... On prend un plaisir immense à avancer grâce à ses petites cellules grise, comme dirait Poirot, et non pas grâce à du temps perdu à tourner en rond. L'histoire, pleine de suspens et de rebondissements vous tiendra en haleine pendant les 8-10 heures de jeu: Gray Matter est un de ces rares jeux ou la fin nous laisse ce goût amer synonyme de fin d'une belle aventure, comme après un bon bouquin.
Les rares défauts sont d'ordre technique. La 3D incrustée sur les sublimes décors 2D fait peine à voir, et il y a 1 ou 2 moments dans l'intégralité du jeu ou je me suis demandé quoi faire pour finir par trouver un script pas très fin dans son déclanchement. Mais tout cela est en prime rattrapé par une bande originale sublime, dont un excellent titre des Scarlet Furies, un doublage VO à se damner, parfait en tout point, avec les accents exacts suivant l'origine des protagonistes, un véritable cours d'anglais et de prononciation. En bref le meilleur Point'n'click auquel j'ai joué depuis 15 ans... A essayer absolument.

Ce jeu est super ! L’histoire est très alléchante, les lieux dans l’ambiance gothique sont vraiment beaux, et la musique colle bien au jeu. Je pensais que le point and click allait m’énerver mais pas du tout .Un jeu fabuleux, que je conseille vivement si vous aimez l’ambiance gothique et les énigmes !

Avec Gray Matter, Jane Jensen revient et confirme plus que jamais sa maîtrise du genre. La qualité picturale du jeu est saisissante, et apparait pour ainsi dire comme un sans faute dans le domaine. Cette qualité artistique se trouve accompagnée par une musique qui renforce le suspense, et épaissit une atmosphère mystérieuse et prenante. Le scénario est subtil, et sait captiver l'attention. En somme, ce jeu plein de qualités justifie sans difficultés son achat. L'aspect un peu linéaire n'est pas spécialement dérangeant. Par contre, je retire quelques point en raison des animations que je trouve assez poussives, et dont la technique semble accuser le poids des années.

Un bon vieux point&click, il m'a vraiment envoûté avec son ambiance qui me rappel les pointures du genre, un scenar qui tient la route et des énigmes vraiment sympas. Pour tous ceux qui aiment se creuser un peu la tête dans une ambiance british, foncez!
Seul ennui : l'animation des persos a au moins deux trains de retard sur ce qui se fait actuellement, ça flingue un peu l'immersion dans le jeu, mais passer ce détail et vous avez là un véritable roman à dévorer pendant les froides nuits d'hiver..

Excellente surprise que ce Gray Matter! Une ambiance et un scénario prenant: c'est bien simple une fois commencé je n'ai rien fait d'autre sur mon PC ^^. Des personnages attachants et cohérents dans l'ensemble, une enquête plutôt bien amenée et quelques énigmes un peu retorses parfois mais rien d'insurmontable ou d'illogique. Les écrans sont beaux, seules les animations pêchent un peu sans être atroces non plus ;) Point spécial pour la musique de Robert Holmes et des Scarlet Furies. Durée de vie: entre 15 et 20 heures.
Un Jeu d'aventure digne de ce nom comme on n'en voit que trop peu de nos jours.

Pour moi, ce qui justifie cette note c'est l'intrigue, très bon scénario avec des énigmes qui ne sont pas en contradiction avec l'histoire, chaque personnage se tient et la qualité des graphismes et de la bande sonore aussi. Je suis en revanche déçue par la lenteur des mouvements des personnages et donc ralenti le jeu. En tous les cas, cela pourrait faire un bon thriller au Cinéma ;-))

Une valeur sûre côté point&click.
La direction artistique à fait un boulot fantastique, sans parler des musiques que l'on peut écouter pendant 12h sans s'en lasser.
L'anglais est approchable, mais un bon niveau est conseillé.
L'intrigue est vraiment prenante, je me suis achété, suite à ce jeu, les 3 grabriel knight.

Parce qu'en plus de beaux visuels, de bonnes musiques, d'un scenario solide (bien que parfois un peu brouillon, avec une conclusion si surprenante qu'elle necessite de voir le jeu sous un autre jour) le jeu innove dans son gameplay par petite touche (bonus scenario, courbe de progression, gameplay sur le montage des tours de magie/recherche du d. styles). C'est du très très bon malgré l'absence de revisionnage des cinématiques, de petites fleches sur des écrans qui sont en réalités plus vastes que ce que l'on voit

Ho mais que c'est beau. Oubliez les mass effect ou les starcraft, si vous voulez voir un vrai beau jeux, regardez Gray Matter. L'histoire est touchante, les musiques de Robert Holmes (ha Robert Holmes) sont à pleurer, les tableaux sont des œuvres d'arts et le résultat est le meilleur point & click depuis longtemps.

Un point & click pris en occas'.
J'aime le cadre de l'aventure(Oxford et ses environs), les personnages, la musique, les énigmes, les tours de magie tout ça... Dommage qu'il ne se demarque pas plus que ça des autres point & click (surement à cause de la trame principale,un chouilla lourde et prévisible)

En ces temps de disette pour le Point'n'Click il est toujours enthousiasmant de jouer à des jeux comme Gray Matter. Disons le tout de suite, il ne s'agit pas du jeu de l'année : les énigmes bien qu'originales dans leur résolution, sont assez faciles et le scénario un peu fouilli. Toutefois Gray Matter a une petite touche poétique et mystique vraiment attrayante et qui fait tout le charme du jeu. Tout d'abord, les tableaux sous forme de clair/obscur sont d'une grande beauté et traduisent également le paradoxe des deux personnages que vous serez amenés à jouer, lesquels au fil de l'intrigue développent une profondeur qui s'éloigne des clichés du genre. Le jeu propose également un théâtre original, celui de la ville d'Oxford ! Si le scénario est très fouilli dans la construction, la trame de fond reste délicieusement mélancolique. Le doublage "so british" et la bande sonore à tomber (mention spéciale au Safe in Arms des Scarlett Furies) finissent de vous plonger dans cette aventure de toute beauté. Une belle (et bonne) surprise !

Comme tous les fans de Gabriel Knight, j'attendais Gray Matter avec impatience et enthousiasme. Or, malgré de nombreux aspects positifs, j'avoue avoir été finalement assez déçu. Gray Matter séduit par sa patte graphique plaisante, ses personnages charismatiques et attachants, et la relative fluidité de sa progression. Cependant, malgré un départ prometteur, le scénario se révèle bancal, prévisible, monotone quand il aborde le quotidien, et caricatural dans ses délires paranormaux. Seul le deuil est abordé de manière touchante, presque poétique, mais cela ne sauve pas l'ensemble. C'est ensuite un jeu très facile, dont la durée de vie est artificiellement gonflée par les nombreux déplacements et actions secondaires nécessaires pour faire avancer l'histoire. Les dialogues sont relativement pauvres, la psychologie des personnages, sommaire. Une expérience qui reste plaisante, mais après toutes années d'attente, face au générique de fin, la phrase qui m'est venue en tête, c'était : "tout ça pour ça ?"