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Sujet : Témoignage de ma grand-mère sur la 2nd GM

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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Roustan2 Roustan2
MP
Niveau 7
17 février 2016 à 07:30:36

Je préfère avoir vécu en France il y a 70 ans qu'aujourd'hui en Syrie !

titi9523 titi9523
MP
Niveau 9
17 février 2016 à 13:22:22

Le 16 février 2016 à 17:09:49 Lenine-DECCCP a écrit :

Le 16 février 2016 à 15:55:09 titi9523 a écrit :

Le 10 février 2016 à 16:47:29 Lenine-DECCCP a écrit :

Le 09 février 2016 à 20:11:23 Code_Geass a écrit :
Mon grand-père a tué pas mal de Japonais, on a encore quelques équipements militaires japonais en bon état. Superbe qualité, les Japonais savent vraiment fabriquer.

Mon grand père a du matos allemand et russe dans sa cave en Russie

dont la Mg-42 par exemple

Interressant, qu'a-t-il récupéré d'autre comme souvenir ?

Merci à tous pour les récits !

Christophe

des drapeaux soviétiques en grande taille pour le planter sur un objectif,une MP-40,et par ailleurs il a trouvé un MP-34 d'un SS allemand,une G41,il a par exemple reussi a garder une Sturmgewehr 44,quelques grenades allemands,une PZB 39 antichar,une g43,une SVT-40,PPSH 41,PPD40,PPS-43,des grenades russes,une tokarev,un Mosin 1895,et une maxim 1910,une panzerfaust sans charge,une karabiner 98 Kurz,un luger

il a aussi par ailleurs trouvé une Sauer M38,la plus part ont été acheté,comme la PZB et la Sauer a d'autres soldats qui ramassaient des armes,le reste c'est lui meme qu'il les a pris,il a aussi beaucoup de munitions de toutes sortes,passant d'une roquette de panzerchreck a des balles des luger.

il a reussi a avoir une autorisation de collectionner ces armes precieusement,et les a placés dans la cave,dont certains sous vitrine.

il a aussi d'autres trucs,mais je pourrais pas tout citer,il dois y'avoir des choses que j'ai du oublier.

Waou. Très très impressionnant. Merci pour ta reponse.

Roustan2 Roustan2
MP
Niveau 7
18 février 2016 à 17:29:00

Le grand cirque, suite
En juin 1944, la présence de l'aviation alliée dans le ciel devint quasi-permanente.
Les flocons gris de la dca allemande persistaient souvent dans le ciel . Nous étions familiarisés avec les "voix" des différents canons répartis autour de Versailles.
Des moments tragiques ont marqué ma mémoire, comme ce bel après-midi où nous avons aperçu des formations de bombardiers approchant par l'ouest à haute altitude. On ne distinguait que de petites croix brillantes, par groupes de 14 quadrimoteurs( boxs) qui se succèdaient à quelques minutes d'intervalle. Parfois, des vides dans leur formation serrée donnaient à penser que quelques-uns avaient été abattus.
L'un des appareils avait perdu de l'altitude. Il était en feu et laissait échapper une traînée jaune et noire qui devint gigantesque. Nous nous demandions ce qu'attendait l'équipage pour l'évacuer . Enfin, une petite corolle blanche apparut à l'arrière . Nous n'avons pas eu le temps de nous réjouir: Presqu'aussitôt, elle s'enflamma et disparut en un instant ! Nous étions catastrophés...
Une deuxième corolle s'ouvrit, aussi près de l'avion. "Tu as ouvert ton parachute trop tôt", criai-je. Et en effet, elle disparut également dans une flamme fugace.
L'appareil continua de voler durant près d'une minute, puis laissa tomber ses bombes, qui explosèrent dans un bois proche de Versailles. Le largage a-t-il été actionné par un membre survivant de l'équipage, et pourquoi ne l'avait-il pas fait plus tôt ? Peut-être parce qu'il survolait une zone habitée ? Quelques secondes plus tard, l'avion se brisa en morceaux qui dégringolèrent.
Un barrage de dca se dressa un peu plus loin, devant la formation. De toute évidence, les avions ne pourraient pas le traverser sans dommages. Pourtant, les pilotes ne déviaient pas de leur route. J'admirai leur courage !
Un autre avion ne tarda pas à être touché . J'ai pensé naïvement: La guerre est perdue !
Tous ceux qui se trouvaient au sud de la région parisienne à ce moment là ont pu assister à cette tragédie.
J'ai toujours dans les oreilles le ronflement sinistre des moteurs d'un "Libérator" coupé en deux que nous avons vu tomber en tournoyant . Aucun parachute. Je demandai bêtement à mon père: Mais pourquoi ils ne sautent pas ? Ce à quoi il me répondit d'un ton consterné: " Ils ne peuvent peut-être pas !" L'appareil s'est écrasé dans le bois de Vélizy. Quelques jours plus tard, nous sommes allés voir ce qu'il en restait: Peu de chose. Ses bombes qu'il avait encore dans sa soute avaient creusé un profond cratère. Il était encore gardé par une sentinelle allemande. Un camarade de mon frère qui habitait à proximité était arrivé sur les lieux avant même les allemands et avait récupéré les papiers de l'un des membres de l'équipage. Après la libération, il a pris contact avec la famille, qui l'a invité aux USA.
Une autre fois, j'ai vu un quadrimoteur désemparé au dessus des bois de Meudon. Il a laissé s'échapper successivement au cours de sa descente rapide plusieurs parachutes. J'ai retrouvé récemment, (grâce à internet), une dame qui habitait à l'époque une maison voisine du point d'atterrissage de l'un des hommes qui avait touché le sol sain et sauf, Elle m'a appris qu'il avait été aussitôt récupéré par des résistants qui l'avaient habillé en civil et conduit prestement à Paris, peu avant que des patrouilles allemandes n'arrivent sur les lieux à sa recherche. Les autres ont été tués; avant ou après avoir atteint le sol, elle n'a pu me le dire.
Quelques jours plus tard, au mois de juillet, au cours d'un après-midi jusque là tranquille, un chasseur a fait soudain irruption à basse altitude au dessus de la ville, provoquant aussitôt une réaction violente de la dca. Je tenais compagnie à mon père qui bricolait à l'extérieur. Des éclats d'obus commencèrent à tomber. On les entendait ricocher sur les toits ou traverser le feuillage des arbres. Je crois même que l'un d'eux a traversé la queue du coq, car je l'ai vu sursauter. Sans cesser ses occupations, mon père me dit: "Va te mettre à l'abri."; ce que je fis sans me presser. Je n'avais fait que quelques pas quand j'ai entendu à moins d'un mètre de mon oreille le chuintement d'un éclat d'obus qui s'est fiché en terre.
.L'avion s'est éloigné , et mon père l'a vu s'abattre au loin quelques instants après !

A suivre...

Roustan2 Roustan2
MP
Niveau 7
21 février 2016 à 13:09:20

La libération de Versailles:
Le 6 juin, dès le matin, nous avons su que le débarquement tant attendu venait d'avoir lieu.
En voyant le ciel chargé de rouleaux de nuages bas, je me suis dit: "ils" ont bien mal choisi leur jour !
Durant toute la semaine suivante, nous nous sommes interrogés sur les chances de succès; nous avions en tête le précédent de Dieppe de 1942, qui avait tourné au fiasco.
Puis nous avons trouvé le temps long...
A la fin du mois de juillet, Versailles a été traversée par toutes sortes de véhicules se dirigeant vers Paris, dans lesquels on pouvait voir des allemands affalés de fatigue. Leurs voitures-civiles- étaient camouflées sur les côtés par des branchages, le toit portant un drapeau blanc et parfois aussi, pour faire bonne mesure, une croix-rouge.
Les nouvelles du "front" étaient vagues. Mais nous n'avons jamais douté de notre libération. Le 12 aôut, le bruit courut que les allemands avaient abandonné le camp de Satory. La jeunesse de Versailles, et à sa suite mon frère et moi, s'y rendit pour piller ses dépôts militaires. Il ne restait plus grand chose lorsque nous sommes arrivés sur les lieux. Nous nous sommes emparés de...skis (Je suppose qu'ils avaient été fabriqués dans l'ouest de la France pour le front russe ) ainsi que de grands rouleaux de papier destinés au tirage de plans. Nous avons eu un moment de frayeur quand un plaisantin a crié: "Voilà les SS !" Nous décampâmes avec notre butin dans la remorque de notre vélo.
Le 23 août, on apprit, je ne sais comment, que les alliés avaient atteint Rambouillet.
Nous ne fûmes donc pas surpris le lendemain d'entendre des tirs
Dans le courant de l'après-midi, je remarquai un coup de canon en direction de l'est. C'était un canon allemand qui avait arrêté un char de pointe de Leclerc remontant de Jouy-en-Josas.
Vers 17 heures, un avion léger d'observation venant de l'ouest survola Versailles à une altitude d'environ 350 mètres. Ses ailes portaient des bandes sombres caractéristiques de l'aviation US. Des tirs d'armes individuelles se déclenchèrent à son passage, puis une mitrailleuse qu'il venait par malchance, de survoler tira sur lui une rafale.L'avion vira aussitôt à droite pour aller se poser en catastrophe sur l'avenue de Paris,( particulièrement large). Des civils se portèrent au secours du pilote, mais il ne survécut pas.
La nuit venue, des points lumineux nous survolèrent dans le ciel . C'étaient des salves d'obus tirés par les canons de Leclerc positionnés au pont de Sèvres qui s'en prenaient à une batterie allemande implantée à Bougival.
A 22 h, nous avons entendu la radio ( l'électricité n'a pas cessé de fonctionner) annoncer la libération de Paris, ce qui nous a laissé sceptiques. Je suis allé me coucher, pas trop rassuré.
A mon réveil, j'entendis un bruit inhabituel venant du boulevard proche. J'ai compris bien plus tard que c'étaient des chars; tandis qu'un civil porteur d'un brassard tricolore remontait la rue , un pistolet à la main. Je dois dire qu'il m'a paru un peu frimeur.
Ma soeur me proposa de nous rendre en ville. Je croyais assister à une grande activité militaire. En fait, nous n,'avons vu que des camions vides bien rangés devant la préfecture, à peine gardés. Des impacts de la veille marquaient la façade de la mairie; quelques carcasses de voitures incendiées gisaient çà et là.
Une colonne de prisonniers allemands passa rue georges Clémenceau. Puis des femmes aux habits déchirés, qui étaient conduites sans ménagement . Ma soeur, à qui je demandai ce qu'on leur reprochait, me répondit laconiquement: "Elles sont allées avec des allemands". Je ne compris que bien plus tard ce qu'elle voulait dire...
Bien entendu, presque toutes les fenêtres étaient pavoisées de drapeaux français et alliés que chacun avait confectionnés à l'avance. Je n'ai jamais connu depuis une telle liesse populaire.
La fête se prolongea le soir, mais j'étais trop fatigué pour y participer. J'appris le lendemain qu'au même moment, des avions allemands étaient venus lâcher des bombes sur Paris.
A suivre...

Roustan2 Roustan2
MP
Niveau 7
23 février 2016 à 07:55:36

Septembre 1944
Quelques jours après la Libération, une belle voiture V 8 est entrée dans la cour de notre demeure familiale . C'était notre oncle A, qui nous avait quitté 4 ans plus tôt pour rejoindre je ne sais trop comment le Maroc. Il nous revenait colonel, depuis la Bretagne où il avait été parachuté( près de Bourbriac) le mois précédent dans le cadre de l'opération "Aloès" pour prendre le commandement des FFI de la Bretagne. Il avait du mérite car, âgé de 50 ans, c'était son premier saut. Il était accompagné de Victor, son chauffeur et radio, dont l' écusson "troupes de choc" qu'il portait à l'épaule m'impressionnait. Tonton nous raconta qu'il avait été largué à si basse altitude que l'ouverture de son parachute s'était produite juste avant de toucher le sol . Et de fait, il boitait . Dans son avion se trouvait Maurice Schumann; ainsi que deux sacs contenant 1 million de francs en billets ; 1 seul fut retrouvé au sol...
Tonton installa dans le grenier...un poste émetteur contenu dans une petite valise usagée. Victor se mit à taper en morse des messages mystérieux à destination de Londres ( tonton avait intégré l'équipe du B.C.R.A et je crois qu'il était l'adjoint du colonel Passy). Pendant les absences de Victor, ce poste de radio nous fascinait, mon frère et moi. Nous avons eu l'idée, un jour, de l'allumer et de taper les lettres S O S. (mais je crois qu'il manquait le quartz )...
Je me demande toujours quelle pouvait bien être la nature des renseignements échangés par notre oncle, étant donné que les allemands étaient loin maintenant ?

ArcticMonkeys34 ArcticMonkeys34
MP
Niveau 5
01 mars 2016 à 15:15:49

Merci beaucoup pour ce récit passionnant

Roustan2 Roustan2
MP
Niveau 7
01 mars 2016 à 17:26:45

De rien ! J'ai encore 1 ou 2 anecdotes.

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