Deuxième partie, le temps de la joie et de la déchéance.

Plusieurs années après le recul rapide du mouvement de violence né des pensées anarchique du prêtre, Chérie-Belle était devenue une prêtresse reconnue dans la nation tout entière et officiait souvent à la capitale. Alors qu’elle songeait à son amour d’enfance avec qui elle pourrait fonder une famille heureuse, le prêtre que tous croyaient retiré au plus profond de hautes montagnes où l’on disait l’été permanent, réapparu en pleine cérémonie du vingt-et-unième jour du mois de Hjem et poignarda Chérie-Belle au ventre.
Très vite arrêté malgré la panique grandissante sur la place du temple, l’hérétique se suicida avec l’arme du crime. Les meilleurs médecins dépêchés au plus vite réussirent à sauver leur prêtresse adorée, mais le verdict était rude : elle ne pouvait plus donner la vie. Comble de l’horreur pour une adepte du culte du foyer, elle sombra dans la mélancolie. Alors que sa famille s’attristait de la voir aussi vide, un jeune homme au charme si particulier qu’on eut dit qu’il n’était humain se présenta à elle et déclara qu’il pouvait lui donner un enfant et même deux si elle le désirait du plus profond de son cœur.

Le jeune homme n’était qu’autre que Hjem lui-même, descendu sur Terre pour remercier celle qui ramena son culte à son état juste, en la sauvant de la dépression. Elle eu bientôt deux enfants comme il l’avait annoncé et afficha une joie jamais vu auparavant. Elle rayonnait tant que Hjem décida de rester à ses côtés quelques années pour élever leurs enfants mi-dieu mi-homme.
Alors qu’il s’apprêtait à remonter vers le monde des dieux, un terrible craquement effraya toute chose vivante aux alentours… Jorden avait tout découvert, et comptait bien agir en représailles.

« Tu as voulus braver les lois établies par les dieux. Lois de la charte que tu as signée de ton propre sang ! Tu es intervenus dans la vie des Hommes, donné naissance à une espèce hybride qui ne devait exister dans ce monde.
Je ne peux te tuer, mais ceux que tu aimes tellement paieront à ta place. »

Après avoir calmement dit ces mots en regardant froidement son camarade, il disparu. Hjem parti à son tour et se mit à poursuivre le dieu de terre dans le but de le convaincre de lui pardonner. Ses suppliques furent inefficaces et Jorden prononça la sentence sur la place de la capitale.
« Chérie-Belle ne se nourrira que de la chaire de ses semblables, qu’ils soient morts ou encore en vie. Ses enfants pourriront mais ne seront jamais entièrement morts, ile tueront les autres pour étendre leur race. »
Et c’est ainsi que goules et zombies vinrent à la vie sur Terre, nés de l’amour et de la colère des dieux et des Hommes.

Pour moi, il y a StSalomon et le reste. L'écriture est top (à part deuxou trois lourdeur), l'histoire captivante et original ! Pourtant je hais out ce qui touche aux pays arabes mais le récit de cette révolution m'a clouée.
StSalomon >>> All

J'aime les gens qui donne leur avis quand on ne leur demande pas ...

Le 24 juillet 2015 à 09:04:08 --crazymarty-- a écrit :
J'aime les gens qui donne leur avis quand on ne leur demande pas ...

Et on t'a demandé ton avis à toi ? C'est pas parce que j'ai pas commenté ton texte que tu dois rager hein..
Je pense que ca doit interressé StSalomon de savoir ce que les autres ont pensé de son texte. Quand un txt me plait je le dis.

J'ai rien posté, je suis l'organisateur, mais c'est pas grave, on t'en veut pas ...

Autant pour moi alors. Mes excuses.
Mais je comprends pas trop ta réflexion comme quoi on peut pas commenter et donner son avis sur les textes...c'est un forum non ?

C'est surtout que c'est pas très sympa - et respectueux- pour ceux qui n'ont pas encore posté leurs textes...
Puis il va y avoir tout une semaine de vote qui suit...

Ok ok, je comprends mieux là ! Sinon tu sais pk le topic n'est plus épinglé ?

Non, et je serais curieux de le savoir ... Doit y avoir une raison valable...
Je vais demander l'épingle quand tous auront participé pour la seconde partie du concours (les votes).

Les gars epinglent les glaces de user mais pas le concours d'écriture, rare bonne initiative sur ce forum...

Demande au modo, j'ai la flemme...

Fait

Ou pas...

Voilà qui est mieux .

Rêves d'une nuit d'été

Couché dans l'herbe par une nuit étoilé, l'enfant regardait les étoiles. La lune brillait d'une lumière plus vive, plus enflammée que toutes les autres. Il pouvait presque sentir sa chaleur et sa vie. Il en était prisonnier, ne pouvait la quitter du regard, ne pouvait penser à autre chose qu'à elle.

Il cligna. Quelque chose changea. Il ne sentait plus l'herbe douce sur sa peau, mais le froid mordant de la glace. La brise fraîche du crépuscule avait laissé la place au vent hurlant. La nuit avait cédé la place à une pâle lumière. Il était au pôle nord. Ou au pôle sud, il n'avait jamais compris la différence. Seul la lune étrangement brillante dans le ciel lui était familier. Il héla un ours blanc qui passait par la. Il avait besoin d'aide, il avait voyagé d'une nuit dans l'herbe à une journée glaciale, il était loin de chez lui et devait rentrer vite, car :

"Maman va s'inquiéter".

L'animal, heureux d'avoir un visiteur, pris l'enfant sur ses épaules. Ils se dirigeaient vers la lune, toujours vers la lune. Au jour, avec ses colonies d'empereurs et ses steppes blanches éternelles, succéda la nuit et ses esprits dansants dans le ciel. Les aurores boréales s'amusaient d'une valse endiablée qui durerait jusqu'au jour nouveau, les étoiles et les étendues désertiques pour seules spectateurs. Pourquoi la lune restait-elle visible de jour comme de nuit? L'enfant s'en fichait bien, il était bien content d'avoir une si magnifique spectatrice.

L'ours abandonna son nouvel ami au sommet d'une montagne et demanda l'aide des aurores. Que l'enfant se couche, dirent-ils, les esprits allaient l'aider. Il s'allongea et ferma les yeux. Il sentait la danse autour de lui devenir plus folle, plus virevoltante, plus magique. Il fut emporté.

Une lumière. Pas celle du ciel, plutôt celle d'une lampe. Papa avait dû le trouver et le ramener au lit. Il baissa les yeux sur ses pieds. Tiens, non, ce n'était pas sa chambre. Il était debout dans un hall richement décoré. Une moquette rouge sur laquelle il aurait pu dormir et des chandeliers d'or décoraient les lieux. Il n'était plus un petit enfant, mais un adulte a présent. Habillé d'un costume blanc, un pantalon de costume noir et des chaussures qui arboraient ces deux couleurs. Un peu comme papa pour aller travailler, en plus rigolo.

Des gens habillés aussi richement passait en le saluant respectueusement. Qui étaient-ils? L'enfant devenu grand n'en avait aucune idée. Mais saluer en faisant la courbette n'était rien de trop compliqué.

Un colosse habillé comme lui jouait une musique douce au piano. Il lui rappelait son copain ours. Le géant lui fit un clin d’œil. C'était l'ours. L'enfant devenu grand se fraya un chemin parmi les nombreux convives jusqu'au piano. Les grands discours étaient bien inutiles avec lui.

"Maman va s'inquiéter"

Le colosse savait déjà. Il l'emmena dans un long couloir qui n'avait pas de fin. De part et d'autre, accroché aux murs, des tableaux. Grands, petits, bizarres, bariolés, colorés ou minimalistes. Des tableaux à n'en plus finir, des mondes étranges se peignaient devant lui, mais aucun ne l’intéressait en cet instant. Seul une petite peinture attira son attention.

Elle représentait une étendue d'herbe. Son chez lui.

Il toucha le tableau et fut emporté.

Il sentait l'herbe, il sentait la fraîcheur du vent. L'enfant était chez lui. Il ouvrit les yeux. Ah non, ça ne ressemblait pas à son chez-lui. Il ne connaissait pas de forêt dont les arbres s'étendaient si haut que leurs sommets en devenaient invisible, si serré qu'on ne pouvait percevoir a plus de vingt pas et recouvert d'un léger brouillard humide propice aux apparitions. L'herbe lui montait jusqu'aux cuisses, pas que l'herbe était très grande non, il était simplement redevenu un enfant. Il aurait dû observer le tableau un peu mieux. Alors, il marcha, il devait faire vite avant que l'on ne remarque sa disparition à la maison. Il entendait chanter, alors il laissa son ouïe le guider.

C'était une jeune fille, panier sous le bras et démarche assurée. Elle rappelait un étrange quelque chose à l'enfant, mais il ne voyait pas quoi. Pourrait-elle l'aider s'enquit-il? Il aimait ce voyage, mais il lui fallait rentrer à la maison. Elle ne savait que faire, mais un corbeau, a la belle voix et réputée pour sa sagesse pourrait sans doute l'aiguiller dans la bonne direction. Il n'avait qu'à la suivre, l'arbre était sur son chemin.

L'arbre était aussi haut et imposant que les autres. Comment la jeune fille pouvait le reconnaître d'entre tous? Il l'ignorait. Mais il savait enfin d’où il la connaissait.

Qu'elle emmène le chasseur avec elle lui dit l'enfant, le loup l'avait bien eu, il avait pris la place de la grand-mère. Mais un adulte saurait comment la sauver.

Elle devint aussi rouge que son capuchon, l'enfant la quitta d'un clin d’œil et trouva le sage. Il chassa le renard qui faisait sa cour à l'oiseau et conseilla le corbeau de poser le fromage sur la branche avant de parler. Heureux, le roi aux plumes noirs lui promit un vœu, il l'accomplirait.

"J'aimerais rentrer. Maman va s'inquiéter".

Le corbeau vint à sa rencontre au sol. Doucement, l'enfant monta sur le dos de son bienfaiteur qui s'envola, la forêt tournoyait au-dessous de lui, les arbres gigantesques se réduisant a des points minuscules. Enfin il s'endormit.

Une cacophonie le réveilla. Plus exactement, sa propre cacophonie. Il avait une guitare dans la main et criait très fort dans un micro. Une musique loin de ce qu'il écoutait d'habitude, trop fort, trop agressif... Mais quelque part il aimait bien. Il n'était pas chez lui, mais il reconnu plus facilement les lieux. Un concert. Dont il était le chanteur. Des bottes noires, un pantalon façon camouflage et une veste en cuir ouverte sans rien en-dessous était tout ce qui l'habillait. De même pour ses compagnons de scène. Étrange, bruyant voire cacophonique, il s'amusait tout de même.

C'était le milieu de la nuit, les seules lumières venaient du concert et de la lune, son compagnon.

La chanson s'arrêta. Il remarqua avec frayeur qu'il ne savait pas ce qu'il devait chanter ni ce qu'il venait de chanter. Les secondes s'étiraient et le public devenaient impatients. L'enfant re-devenu grand dit donc la seule chose qui lui passait par la tête.

"Maman va s'inquiéter".

Un spectateur au visage d'oiseau lui lança une bouteille d'eau. Il la prit sur la tête. Il ferma les yeux de surprise et se sentit tomber, tomber sans s’arrêter, tomber pour une éternité.

Sa taille avait encore changé, il avait repris une nouvelle fois sa forme habituelle. Mais ses mouvements étaient étrange. Ralentis, très léger et tellement rigolo. Il regarda le ciel. Ou était-elle? Il regarda sous ses pieds. La lune était sous ses pieds. Il marchait dessus. Elle lui rappelait la banquise, en plus gris et moins humide. Mais il aimait bien le calme parfait qui l'entourait.

Il perçu un mouvement du coin de l’œil, l'ours était là, l'enfant courut vers lui et monta sur son dos. Il fallait faire vite lui dit l'ours, avant que sa mère ne s'inquiète. Il s’élança, ses mouvements étaient vifs et puissants. Sa course rapide. Un gouffre l'arrêta. Trop grand pour que l'animal ne la traverse.

Le corbeau apparu dans un tourbillon et prit son cavalier pour l'emmener par-delà, ses ailes gracieuses ignorant l'obstacle, son vol royal seulement accompagné du silence religieux qui régnait. Il déposa l'enfant à l'entrée d'une caverne, un véritable dédale qu'il devait manœuvrer. Il se perdit vite, les multiples embranchements lui faisaient perdre sa tête. Il ne savait plus ou aller.

Un chant, une mélodie qu'il avait déjà entendue. Il se dirigeait à l'oreille vers la voix. Le labyrinthe devint un chemin évident a suivre. L'absence de lumière ne le gênait plus, il suivait simplement les murs d'une main et se rapprochait de la voix. Un raie de lumière, la sortie. Le petit chaperon rouge lui fit un clin d’œil avant que l'enfant n'aille vers la sortie.

Il la voyait enfin. Encore plus belle que tout ce qu'il s'imaginait. La terre, brillante et vivante comme il l'aimait. Non loin de lui se trouvait un étrange personnage. Il avait le visage blanc, un habit blanc et ample qui faisait un peu clown et ne parlait pas. C'était Pierrot évidemment, l'habitant de la lune. L'enfant lui expliqua.

"Maman va s'inquiéter."

Pierrot le prit par la main et les deux flottèrent au-dessus du sol, ils voletèrent jusqu'à un lit. Un lit d'enfant au milieu de la plaine lunaire. Son lit a lui. Il se coucha dedans. Le lit prit son envol, il tourna, toujours plus vite. Il aperçu l'ours, le corbeau, le petit chaperon rouge et Pierrot lui faire un salut de la main. L'enfant leur cria ses remerciements.

Il ouvrit les yeux. Cette fois pas de doute, il était chez lui. Dans son lit. Il se leva, c'était le petit matin, Il retrouva sa maman. Elle le prit dans ses bras. Ouf, elle ne s'était pas inquiété.

Un avis sur ce site svp ? http://gigacadeau.com/joueur.php?p=rokma81 Merci !

Un voyage ténébreux ...

Il nous arrive bien souvent de prendre nos rêve pour la réalité , et parfois même de prendre la réalité pour un rêve . Quoiqu'il en soit , la réalité et le rêve sont deux voyages vécus par la conscience, et ayant pour seule différence la durée de l'aventure vécue ...

Je m'appel Thomas Menuisier , je suis menuisier , et hier c'était mon anniversaire ! J'ai passé un merveilleux moment avec ma famille et les gateaux étaient délicieux . Certes cela m'avait demandé une certaine organistion , qui fut au final dûment récompensé .Ce fut une trés belle journée , qui me laissera pleins de bon souvenir. Je me souviens encore du vendeur de glace qui vendait des glace , ou encore du moment où on avait mis de la cocaine dans le biberon du bébé ... ce fut trés festif ! Si je précise celà , c'est parce qu'aujourd'hui tout ces souvenirs semblent appartenir à une autre réalité , à un autre monde ...
Je m'appel toujours Thomas , et la réalité que je vivait hier semble avoir totalement disparu ! Je ne sais absolument pas où je suis , ici tout est tellement différent de ce que j'avais vu auparavant . Suis-je dans un rêve , ou serait-ce justement le réveil d'un rêve ? Quoi qu'il en soit , je devais en connaitre davantage sur ce nouveau monde ...
Ici tout semblait obscure et ténébreux . Le panorama laissait penser que je me situais au milieu d'un long tunnel sans fin . Le terrain était de nature terreuse , et semblait avoir été terraformé récemment . La chaleur était insoutenable , et devait certainement atteindre les 40 degrés . J’espérais vraiment me être dans un rêve.
Au loin , de l'autre côté du tunnel , on entendais des grondement tel ceux d'un volcans . C'était mystérieux et terrifiant . L'obscurité de l'endroit où je me trouvais ne me laissait pas percevoir les détails et le relief du paysage . Je marchais alors désépérement et bêtement vers cette lumière lointaine , dans l'espoir d'y découvrir un endroit plus Gay .
Soudain ,j'apercu à mes pieds une bougie éclairé par cette lumière lointaine . Alors , avec une pointe de ruse, je fis des mouvement rapide de mâchoire en serrant les dents pour provoquer des étincelles tel que l'on pourrait faire avec des silex . C'était l'unique moyen pour réussi à allumer la bougie et espérer m'en sortir ...
Aprés quelques années de tentative , je finis par réussir à allumer la bougie qui me laissa découvrir la véritable identité de ce monde . Un seul mot suffisait pour qualifié ce monde : TENEBRES ! J'étais horrifié par ce monde térrifiant ! Même les enfers ne pourrait pas rivaliser avec cet endroit ! Les murs ,boueux, étaient spammés de poster de Justin Bieber ! Partout où je regardais je voyais Justin Biber . Même en fermant les yeux je continuer de voir Justien Bieber , des mini posters était accrochés à l'intérieure de mes paupières !!! Ne pouvant pas supporter le choc je perdis connaissance ...
Quelques minute plus tard je fis réveillé par un tremblement d'une rare violence . Les bruits de grondements s'étaient amplifié et le terrain semblait se déformer . Le milieu semblait propice à une catastrophe !!! En levant la tête comme pour supplier les dieux , j'aperçu un troupeau de marsouins affolées s'envoler vers la source lumineuse . Et c'est alors que je compris le secret de cette endroit . Les marsouins qui volaient, cette chaleur insupportable , et ces affiches de Justin Bieber sur les murs ... il n'y avait plus de doutes : j'étais DANS L'ANUS DE MON CHAT !!!! Ceci expliquait donc tout ces mystères ... les grondements sonores , la terraformation du milieu , etc ...
Il n'y avait aucun doute , je devait réussir à m'échapper de son anus si je ne voulais pas subir la vague noir qui allait déferler . Ca commencait à sentir mauvais pour moi ...

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Voilà , en attendant vos avis , j'y ai mis du coeur ...

Voilà ma participation (mon pseudo principal est "Tithon", j'ai été ban tempo pour un motif douteux, j'utilise ce pseudo en attendant la réctification).
Voilà je sais pas trop ce que vaut mon texte à vrai dire je l'ai écris sans trop réfléchir, je me suis laisser aller à mon inspi sans me prendre la tête à faire par exemple des description monumentesques et je ne sais trop quoi penser du résultat c'est pour ça que je serais curieux d'avoir des avis . à lire de préférence le soir (je trouve que l'ambiance s'y colle mieux ) Bonne lecture!

Un rêve si réel

Allongé dans l’herbe, au beau milieu d’une prairie, je contemplais rêveusement la magnifique nuit étoilée qui s’offrait à moi. Je viens de la ville, là-bas le ciel nocturne se résume bien souvent à une grosse nappe noire à travers laquelle on n’y voit presque rien, sauf peut-être notre bonne vieille lune, la pollution lumineuse aussi présente soit-elle ne peut empêcher le satellite naturel de la terre de s’afficher fièrement aux regards des hommes.
Parfois la lune me fait penser aux femmes, celles qui, fières de leurs apparences, prennent un malin plaisir à exhiber leurs corps de rêves aux hommes, tout en leur rappelant subtilement qu’ils ne pourront jamais les atteindre, jamais le toucher. Mais il arrive que certains hommes, que la vue de ces femmes a rendus fou, parviennent après des efforts considérables à atteindre ce qui se voulait inatteignable. Alors ces femmes ont dans un sens perdu un pari avec elles-mêmes, puisqu’elles s’étaient promis de juste s’afficher aux regards des hommes et de les faire rêver, mais voilà qu’elles sont tombées sous leurs charmes !

Par analogie, la lune est pareille à ces femmes, puisqu’elle s’est affiché pendant des millions d’années aux hommes -cette fois dans le sens général non plus dans le sens masculin- et voilà maintenant dix ans que l’homme a marché sur la lune, donc la lune a aussi perdu son pari avec elle-même.

Je me souviens de cette soirée d’été où pour la première fois un homme foulait le sol lunaire, j’avais quatorze ans et je me trouvais non loin d’ici, à un ou deux kilomètres dans un café dont j’ai oublié le nom. Je venais déjà passer mes vacances ici avec mes parents, en pleine campagne. Ils avaient un ami qui y possédait une ferme. Ainsi après chaque année passée à travailler au cœur de l’agitation de la ville, ils venaient se ressourcer ici.
Je trouvais ça étrange, la plupart de mes copains de classes partaient en vacances près de la mer, et pourtant une fois quitté le foyer familial j’ai continué à venir ici de moi-même, je loge toujours dans la ferme de leur ami.

Voilà pourquoi je suis ici, profitant de l’air doux de cette nuit d’été. Je contemple le ciel, j’en ai toujours été passionné, j’aurais aimé faire un métier en rapport avec l’astrologie, mais cela nécessitait de faire de grandes études et je ne m’en sentais pas capable, je suis devenu fonctionnaire et mon métier n’a rien de passionnant.
Astronome, voilà le métier que j’aurais aimé faire ! Explorer les étoiles, les planètes, aussi lointaines soient-elles ! Mais je sais que ça n’est jamais qu’un rêve, selon les hommes qui nous ont jadis permis d’aller sur la lune, nous ne pourrons jamais sortir de notre système solaire, en fait, il nous sera probablement impossible d’aller plus loin que la planète Mars.
Je trouve cette déclaration difficile à admettre, ainsi donc l’homme est condamné à rester sur sa planète natale ?

Pourtant j’aime continuer à rêver, il y’a dans notre univers des milliards de galaxies abritant chacune des milliards d’étoiles, chaque étoile est peut-être un soleil autour duquel gravitent plusieurs planètes ? Peut-être aussi que sur ces planètes habitent des êtres intelligent ?
Et puis tout cet espace vide entre les étoiles, qu’y-a-t-il ? Des astéroïdes ? Des planètes fantômes ? Autre chose ?
J’étais tellement absorbé par mes pensées que je sursautai lorsque j’entendis derrière moi un bruit étrange, je me redressai et me retournai vivement, une chèvre solitaire se tenait là, elle avançait vers moi d’un pas pressé et semblait nerveuse, était-ce elle qui avait provoqué ce bruit ? Il me semblait au contraire que la chèvre avait-été aussi surpris que moi.
Plutôt que de lever pour en chercher la véritable source, je restai assis, grattant le menton de la chèvre pour la calmer, j’étais trop flemmard pour me lever, après tout j’étais en vacances !

Mais à peine m’étais-je retourné qu’un nouveau bruit me parvint aux oreilles, cette fois je me relevai d’un coup brusque et fit volte-face, et je la découvris, la véritable source de ce vacarme métallique. Devant moi, à une dizaine de mètres se dressait un vaisseau spatial tout droit sorti des films de sciences fictions, il avait une forme qui faisait penser à une clochette retournée sur son bord plat et émettait des lumières à la manière d’un disco-bar.
Je restais planté là, devenais-je fou ? Était-ce une hallucination ? J’étais incapable de faire le moindre pas vers ce vaisseau tant j’étais subjugué.
Soudain, le vacarme cessa, les lumières s’arrêtèrent de clignoter et une porte coulissante s’ouvrit,
Une étrange créature sorti du vaisseau, je ne puis décrire ce que je ressentais, de la peur mélangé avec de l’admiration, l’être était bien de forme humanoïde, en fait il ressemblait à une femme, sauf que sa peau était bleutée et ses cheveux avaient plutôt une apparence d’algues marines tirés vers l’arrière.

Puis la créature s’avança un petit peu, je pu distinguer sa tenue moulante vert pâle, pas de toute, c’était une femme ! Une extraterrestre peut-être mais une extraterrestre femme ! Il ne m’a pas été donné de voir beaucoup de corps de femmes dans ma vie, disons que j’étais très peu à l’aise avec elles, à mon grand regret. Mais celui que j’avais devant moi, bien que moulé dans une combinaison, me paraissait magnifique. Je distinguais ses formes, ses seins ronds, ses fesses rebondies, ses jambes musclés,… Sur le moment je me senti honteux de fantasmer sur cet être, il n’était pas humain et pourtant sa vue m’avait excité comme jamais, je mourrais d’envie de m’en approcher, voire de la toucher…
Elle ne semblait pas m’avoir remarqué, elle avait dégainé une sorte de serpe et tranchait des plantes autour d’elle pour les mettre dans une sorte de sachet plastique. Puis elle remarqua la chèvre et la contempla avec étonnement, alors, sans hésiter elle la souleva, et malgré les protestations de l’animal, la transporta jusque dans son vaisseau.

Elle y resta un moment, j’ai craint qu’elle n’en ressorte plus mais après quelques instant sa tête réapparu dans l’encadrement dans l’ouverture, et là, elle m’aperçut.
Je rougis instantanément lorsqu’elle posa ses yeux sombres sur moi, je me sentis si ridicule, j’étais là à l’observer en secret depuis qu’elle était arrivé, sans rien dire.
Et pourtant elle me sourit, bon Dieu qu’elle était belle ! Elle bondit de son vaisseau avec la grâce d’une danseuse et fit quelques bonds vers moi, faisant au passage remuer délicatement ses belles formes, ce qui fit exploser une nouvelle fois mes sens.
Elle sembla vouloir me parler, mais un son étrange rappelant un court-circuit sorti de sa bouche, puis voyant que je ne la comprenais pas, elle me fit de grands signes, je compris qu’elle voulait que je monte dans son vaisseau.
Mon cœur s’emballa à cette idée, je ne pensais plus de manière sensée, juste l’idée de quitter cette terre avec elle me fit oublier tout le reste.
Alors je la suivis dans son engin, elle m’aida à gravir la marche et ce fut le premier contact avec elle, sa main était froide mais pas comme celle d’un mort, elle était plutôt fraiche en réalité, le contact avec sa peau m’apparut comme très agréable et j’aurais souhaité qu’il ne cesse jamais.
Puis la porte coulissante se referma derrière moi, j’examinai rapidement la pièce dans laquelle je me trouvais. Les murs étaient recouvert d’une sorte de carrelage blanc, il y’avait partout des machines, et des engrenages complexes.

Elle me fit une nouvelle fois signe de la suivre, nous gravîmes une petite échelle pour arriver à l’étage supérieur du vaisseau, l’endroit était moins large mais plus aménagé, il y’avait des couchettes, des sphères dans une matière étrange qui semblaient faire office de fauteuil, et un grand hublot que je n’avais pas remarqué de l’extérieur.
Elle parla dans son étrange langage, et un être semblable à elle se leva d’une des sphères blanches dans laquelle il était allongé, instinctivement je ressenti une pointe de jalousie en le découvrant, moi qui pensais être seul avec la créature merveilleuse que j’avais rencontré. Puis l’autre être s’approcha de moi et je découvris qu’il s’agissait aussi d’une femme, elle avait un très beau visage elle aussi, et des formes encore plus généreuses, sa peau à elle était verte et non pas bleue, tandis que sa tenue était violette.
J’ignorais si c’était le charme de la première rencontre, mais malgré la beauté évidente de cette seconde femelle extraterrestre, je gardais une préférence pour la première.
Cette dernière parla à nouveau, puis d’une petite pression sur les épaules à laquelle je ne résistai pas, me fit m’asseoir sur une sphère-fauteuil.
Les deux êtres se dirigèrent ensuite vers le hublot, là se trouvait aussi une petite table avec plein de commandes, elles touchèrent quelques-unes d’entre-elle et le vaisseau, dans un nouveau vacarme, décolla du sol.

En quelques secondes, nous avions quitté l’atmosphère terrienne, nous étions dans l’espace ! Ainsi le vaisseau survola rapidement la lune, puis se dirigea vers Mars, nous y furent en quelques minutes. J’étais tout simplement médusé par ce que je voyais du hublot, était-ce réel ? Nous survolâmes aussi Jupiter et Saturne, puis le vaisseau prit une direction complètement différente et je devinai que nous quittions le système solaire.
L’engin prit encore de la vitesse et bientôt je vis, toujours par le grand hublot, les étoiles défilées à grande vitesse, la créature se retourna vers moi et me sourit encore, je ne savais plus où donner de la tête, regarder son sourire ou par le hublot ? Les deux étaient passionnants.
Puis le vaisseau sembla s’arrêter, et j’aperçus par le hublot une sorte de station spatiale, avant qu’une grille ne se ferme devant celui.
Complètement secoué, je me frotta les yeux, puis je remarquai la chèvre juste à côté de moi, ainsi que le sachet contentant les plantes prélevés par l’être dans la prairie.
Le second être saisit celui-ci, et disparut dans l’échelle par laquelle j’étais arrivé, nous laissant à trois, moi, la chèvre et la belle créature.

Celle-ci, toujours en arborant un sourire rassurant s’approcha de la chèvre et lui arracha une touffe de poils qu’elle posa sur une sorte de commode.
Puis elle s’approcha dans moi, me fixant dans les yeux, je sentis mon cœur vaciller quand elle posa ses mains fraîches sur mes joues, puis elle les retira en m’arrachant à mon tour un poil de barbe, peut-être pensait-elle que je ne m’en était pas rendu compte ?
Puis elle se mit à toucher mes vêtements, je faillis m’évanouir quand je m’aperçus qu’elle me déshabillait, mais je ne réagis pas, elle faisait ça avec délicatesse et chaque instant où ses mains touchaient ma peau étaient magiques.
Je me retrouvais nu comme un ver devant elle. J’étais très gêné, j’aurais voulu me calmer mais l’excitation était trop forte, pourtant elle ne sembla pas troublé par mon érection, elle examina mon corps, allant jusqu’à le tâter de part en part, voir à le sentir, quand elle arriva à la hauteur de ma ceinture, j’étais à deux doigt de jouir.
En tâtant mes organes reproducteurs elle sembla satisfaite, puis me regardant une dernière fois dans les yeux, elle saisit mon sexe de ses mains et en quelques mouvements souples elle me fit jouir.
La sensation fut bien plus longue et intense que lorsque je faisais ça moi-même, j’en étais essoufflé lorsqu’elle fut terminé. La créature préleva un peu du liquide visqueux qui avait jaillit de mon sexe à l’aide d’une sorte de seringue, puis paraissant satisfaite, remonta à la hauteur de mon visage, me souffla quelque chose dans sa langue, puis je perdis connaissance.

Quand j’ouvris les yeux, j’étais allongé dans la prairie de la veille, il faisait déjà jour.
J’explorai les alentours, j’étais seul. Mon imagination m’avait-t-elle joué des tours ?
Cela me paraissait évident, puis j’aperçus la chèvre, ainsi que certaines plantes qui avaient été tranchés à ras de leurs racines.
Avais-je rêvé ?

Bonne chance a tout les participants et bonne initiative un topic comme ça ! ;D