Putain le mec il a remballer ma joie a une vitesse

Mais non, mais non, j'ai dit que tu verrais

Héhé! Enfin de retour! Je vais ce soir, vous sortir une suite, et ce sera à vous de me dire si elle est de qualité, ou non!

Bon, j'aurai peut être perdu la main, en tout cas je n'espère pas, j'espère que l'attente n'a pas été trop longue (:noel:), et que cette lecture vous plaira!

Pendant les vacances, une petite masse d'idées à germé dans ma tête, ce qui fait que je pourrais sortir du contenu plus développé, du moins c'est ce que je pense!

Sans plus tarder, voici la suite tant attendue (ou pas, qui sait )

Chapitre 18 : Interrogatoire forcé?

Amélie venait de débarquer. Seulement, au vu de son sourire... Je ne saurais dire si c'était un bien ou un mal.

Le général Rostélio me jeta un regard rempli de pitié. Dans son expression, on sentait presque qu'il éprouvait de la peur à ma place. En fait, c'est lui qui était figé. Pourtant... N'était-il pas quasiment l'égal d'Amélie?

Cette fois, la peur ne me submergea pas instantanément. En fait, C'est comme si elle possédait un "pouvoir", celui d’inquiéter les personnes aux alentours, même ceux qui y étaient habitués. Un vent de soulagement me traversa.

Il fut de courte durée. La vague malsaine d'Amélie me frappa de plein fouet. Bien plus violente que d'habitude. Elle n'épargnait personne, même les gardes postés devant la salle. Ils avaient le poil hérissé, la nuque courbée, comme écrasés, écrasés par une force qui les dépassait. Mais c'était le moindre de mes soucis. A ce moment précis, un frisson me parcourut. Mais pas simplement l'échine, tout mon corps, tout mon être. Chaque parcelle de mon esprit se retrouvait paralysé par cette aura maléfique.

-Non, Amélie! Même si il est peut-être coupable, il ne faut p...

-TAIS TOI! JE T'AI DIT QUE JE M'EN OCCUPAIS, ALORS TU DÉGAGE!

Son regard était vide, vide de toute volonté. On sentait que lui-même n'avait plus la force de lutter.

Mon esprit était secoué de spasmes, j'avais l'impression qu'il voulait quitter mon corps, s'enfuir, s'enfuir aussi loin que le vent l'emporterait, assez loin pour ne plus jamais ressentir cette sensation.

Je ne me sentais pas pris au piège, je me sentais déjà mort. L'ambiance avait radicalement changé, la température à baissé.

J'étais déjà dans la morgue...

Le général Rostélio sortit. Même si il semblait bien moins affecté que tous, l'atmosphère morbide ne le laissait pas insensible, loin de là...

La dernière chose que je vis avant qu'il ferme la porte, fut son œil droit. Son œil qui me criait toute la douleur que j'allais ressentir, que peut être lui-même avait déjà ressentie.

Elle ne me posa même pas de question, sentiment de chute, arrivée dans la Mattaria.

Instantanément, nous étions enfermés dans une pièce grise, avec une luminosité pour le moins agréable. Deux fauteuils confortables ainsi qu'une moquette apparurent.

Son expression changea du tout au tout. Tout comme l'ambiance d'ailleurs. Je me sentais maintenant couvé, comme si une mère me prenait dans ses bras pour me réconforter. Une mère... Non. Ce n'est pas le moment.

-Bon! Je nous ai enfermé dans une boite! Tout ce qui se passe dans une salle d'interrogatoire est enregistré, c'est pourquoi j'ai du procéder à ce petit... manège.

-Petit manège? Petit? J'ai cru que j'allais mourir! Je ne sais pas comment tu fais ça, mais... Pas sur moi!

-Déjà, tu ne me donnes pas d'ordres. Ensuite, tu me remercies. A l'extérieur de cette boite se déroule un hologramme, aussi réel que possible, qui mime ton interrogatoire forcé. Donc on peut discuter ici en toute tranquillité. Que ce soit bien clair, quand on sortira, tu ressentira la même chose que lorsque je suis entrée dans la salle. Le temps que le faux interrogatoire se finisse, tu vas me raconter les détails de ta mission! Allez!

J'étais soulagé. Ce n'était qu'une mise en scène. Qui était pour le moins incroyable, et le mot était faible.
Je lui racontai tout dans les moindres détails. Un sourire s'affichait sur sa tête au fur et à mesure de son récit, grandissant. Chaque mot semblait lui apporter un plaisir malsain, comme quelqu'un qui se délecte de la souffrance et du malheur des autres...
A la fin du récit, son visage affichait un sourire démoniaque. Son expression décrivait toute l’excitation, mais aussi toute la joie que lui procurait mon aventure. C'était une face presque enfantine, que l'on pourrait pourtant comparer à celle de la Mort elle même.

-Eh bien quelle aventure! Me répondit-elle. Je vois que j'ai bien fait de te recruter! Même si je vois que tu as eu quelques lacunes, puisque tu te trouves ici... Enfin, ce n'est pas grave, n'oublions pas que tu n'as que 16 ans! Ton courage m'épate! Enfin... J'ai commis mon premier assassinat à 9 ans pour ma part! Tu sais ce qu'on va faire? Je vais détailler les points de ton plan qui me semblent importants, et je vais les commenter!

On dirait qu'elle prenait cela pour un jeu. Ça me dégoutait... Non, elle ne me dégoutait pas,ce qui me dégoutait, c'était de repenser à ce que j'avais fait...

-Alors! Déjà, la collecte d'info était très bonne, même si je crois avoir compris qu'il y eu une petite partie de chance, faire passer ton manque de connaissances en avant pour en découvrir plus était très astucieux! Ensuite, le plan en lui-même, il était excellent. Sen seul défaut est, tu t'en doutes, le fait que les soldats t'aient facilement aperçus. Pour résoudre ce problème, tu aurais pu porter un ballotin afin qu'ils se trompent sur ta taille. Après, te servir des bêtes était simplement génial. Tu ne le sais surement pas, mais tous ceux qui ne sont pas liés à la guerre peuvent se faire retirer le module de combat des puces, sur demande, afin qu'on ne puisse les attaquer dans une Mattaria. Ce qui veut dire que si tu avait décidé de l'assassiner de cette façon, tu te serait heurté à un problème, car les dignitaires se font retirer leurs modules de combat. En utilisant les bêtes, tu as contourné ce problème. Ton intuition à sauvé ta mission, et je t'en félicite. En résumé, tout ce que tu as fait était bien, mais pense plus à soigner les détails, car c'est eux qui peuvent te perdre!

Au fur et à mesure de son analyse, mon esprit s'était suspendu à ses lèvres. Je me rendis bien compte qu'elle n'était pas très poussée, mais une faible admiration naquit de mon esprit envers cette femme. Non... Pas pour elle... impossible...

Rien de ce que je n'essayais ne ralentissait ce sentiment. L'admiration était en train de monter. Son esprit critique, sa puissance, sa vivacité d'esprit... Tout ces petits riens qui formaient un tout...

Je ne devais pas... Non! Je ne pouvais pas admirer une telle personne! Surtout pas...

-Ensuite, je vois que tu m'as parlé du système de puissance de l'armée. Cependant, celui que tu m'as décrit est l'ancien système, utilisé lors des grands conflits. Étant donné que nous traversons une période calme, nous sommes passé à un système plus compliqué. Un général de classe 0 pourra être aussi puissant qu'un général de classe 9, seulement, sa force n'a pas été prouvée au cours de missions, c'est pourquoi il possède toujours la classe 0. pour la suite, c'est plus compliqué... Je t'en parlerais plus tard, d'accord? Notre temps va être écoulé! Attention, la sortie risque d'être... violente. Ah oui, et n'oublie, tu es traumatisé! Quand à cet Arthur, je vais aller m'en occuper...

Au fond, ça ne me posait pas de problèmes... Quoique... Je ne voulais pas être couvé! Et encore moins être craint, mais plutôt respecté! Apprécié! Surtout pas, il ne fallait pas...

La vague malsaine ma frappa telle une faux. Elle scia mon esprit en deux. Son visage avait repris une expression sadique, mais plus satisfaite. A travers ses yeux, je pouvais lire la torture qu'elle avait fait subir à mon image, en dehors de ce cube gris...

J'essayais d'arborer une expression fière, tout de suite balayée par une autre vague de malheur...

Elle tourna les talons, sûrement se dirigeant vers Arthur. Il fallait que j'empêche... Sinon ma vie serait un calvaire au palais...

-Non! Ne fais pas ça! ARRÊTE!

Elle s'était figée, l'espace d'un instant, son aura maléfique s'était dispersée. Elle tourna sa tête vers moi, les yeux remplis de stupeur...

Elle reprit vite ses esprits. Cette scène ne dura qu'une demi-seconde, j'avais pourtant pu lire la consternation qui occupait son esprit.

Étais-ce réellement moi qui l'avait stoppée ainsi?

-Très bien, répondit-elle. Seulement, c'est la dernière fois que tu me donnes un ordre. Cette règle ne souffrira d'aucune exception. J'espère avoir été assez claire.

Je l'avais stoppée. Seul, à l'aide de paroles...

Sauf que... Son ordre... Il n'était même plus sous forme de question. Son ton avait été aussi froid que de la glace, un froid proche du zéro absolu. Non, il était tout simplement indescriptible...

C'était bel et bien la dernière fois que je lui donnais un ordre...

Mon sang ne fit qu'un tour, je devais prendre une expression choquée, choquée par tout le mal que j'étais censé avoir subi. Je quittai la pièce, le regard vide. Je me suis forcé à repenser à l'accident, à cet accident... C'était le seul moyen, sinon jamais je n'aurais été convainquant... Mon cœur saignait de ce souvenir, douloureux, enfoui sous mes souvenirs joyeux.

Mes amis m'attendaient à la sortie, ils avaient l'air de s'en faire pour moi.

-Alors? Me dit Bilel. Qu'est-ce qu'i...

Sa phrase fut coupée à la vue de mon visage. C'était exactement l'effet escompté. Je me sentais comme Amélie, aussi fort qu'elle! Manipuler, battre, gagner! C'est ce qui me guiderait à partir d'aujourd'hui...

Ils me raccompagnèrent jusqu'à ma chambre. Sur le chemin, nous croisâmes Arthur. A la vue de mon visage, sa face s'emplit d'un large sourire. Oh celui là... Je lui ferai payer moi-même...

Une fois dans mon lit, je me décidai à m'entraîner seul dans une Mattaria, mu par une volonté nouvelle, qui était née avec l'étincelle d'admir... Non, simplement MA volonté, c'était tout, ça devait être tout!

Il était deux heures de l'après-midi. Après deux heures d'entrainement, je reçus un message d'Amélie.

L'entraînement reprenait... Ainsi qu'une future mission...

Sweet

j'ai pas lu

Le 24 août 2017 à 01:38:31 RajayaL a écrit :
j'ai pas lu

t'inquiètes moi non plus

Suite !!

Le 24 août 2017 à 01:34:45 Slomega a écrit :
Sweet

Le 24 août 2017 à 03:09:27 SorbetdeMangue a écrit :
Suite !!

Le 24 août 2017 à 11:25:16 bilelshb a écrit :
À quand la suite ?

Ca devrait être bientôt, dans la journée en tout cas

Tropppp cooooollll le retour de topiiiitoooooooo
Iheegfudgfjfg
Swwweeeettt

Sweet

Une suite? Tu la voulais? Non? Bon ben... tant pis alors, je la ferais une autre fois...

Tu m'as cru? Je sais que non

Bon, va falloir que j'arrête de vous faire des blagues...Bonne lecture!

Chapitre 19 : Un monde sans limites

Je marchais dans les couloirs à une vitesse folle, au début sous les yeux des passants, et aucun n'y prêtait attention. En fait, ils étaient habitués à la précipitation des autres, a leur précipitation aussi d'ailleurs.

Le flot de personne décroissait, jusqu'à devenir complètement nul à mon entrée dans l'aile désaffectée du palais. Ici, tout n'était que silence et vide. Le temps semblait arrêté, tant bien par l'absence de personnes que par l'ambiance qui régnait. En fait, ce qui me dérangeait était le fait que l'aile était complètement nettoyée, bien que complètement inhabitée et désaffectée. Ici, le vide n'était pas un petit rien, comblé par les poussières volantes, les meubles rappelant une vie antique et oubliée par tous. Le vide, à cet endroit précis formait un tout. Autant dans le champ de vision que dans l'esprit. Toutes les pensées étaient comme aspirées par le vide ambiant, un vide tel qu'il vous aspirait, comme cherchant à vous intégrer en lui.

Seulement, un ombre vint perturber ce vide. Derrière moi. Bien entendu, ce sentiment n'avait duré qu'un dixième de seconde, mais dans ce vide omniprésent, chaque détail comptait. Et celui-ci m'avait intrigué au plus haut point.

Je continuai à avancer, désormais sur les gardes. Si on me suivait, je me devais d'être prudent. Plus que d'habitude.

Le vide était tellement intense, je ne m'en était jamais rendu compte. Mais aujourd'hui, mon esprit était calme, apaisé. Chaque pas était un coup asséné sur un tambour. Rien n'avait l'air de me suivre, et pourtant, l'impression désagréable continuait de me titiller. Aucun bruit ne provenait de derrière moi, pourtant j'avais toujours l'impression de voir cette ombre.

Je décidai tout de même de me diriger vers la salle secrète. Une fois devant la porte, je jetai des rapides coups d’œil sur les cotés. Personne. J'avais rêvé, voila tout. Aujourd'hui, ce n'était pas de l'appréhension qui m'envahissait au fur et à mesure de ma progression, mais bel et bien de l'impatience. Comme si cet interrogatoire avait tout changé. Comme si cette admiration avait tout changé...

Guidé par les escaliers de pierre sombres, j'avançais en direction de la salle mystérieuse. Le temps s'étirait, s'accélérait, se rembobinait. Chaque pas durait une éternité tout de suite rattrapée par l'accélération soudaine de mon esprit. Tous mes sens semblaient perturbés, chaque pas me coutait cher, tellement cher. Un coup sur une marche, un coup trois marches devant.

-Léo? Tu te dépêches on a un entraînement à venir.

Ce son paraissait si lointain, et pourtant il me vrilla les tympans.

L'instant, cet instant, je l'ai vu et revu. Mon pied qui loupe la marche, tellement lentement... Comment ai-je pu ne pas me rattraper? cette scène se répétait, encore et encore... Mon corps roulait dans les escaliers, complètement désarticulé, comme si chaque parcelle n'était plus liée aux subséquentes.

Amélie, en face de moi... Qui disparaît...

Tout de suite, je vais mieux. Mon corps est endolori, mais plus aucune sensation louche ne venait le perturber. A sa sortie, Amélie regardait derrière moi avec un air victorieux. Un homme, recouvert de noir de la tête au pied, se tenait à cinq marches de moi. Comment avais-je pu ne pas le voir? Je me relève, l'esprit encore embué de ce qui venait de se passer.

-Léo! Tu descends, et tu m'attends! Je crois que je viens d’attraper un espion!

Son sourire sadique me fit comprendre que ce dernier souffrirait. Plus qu'aucune créature vivante n'avait jamais souffert.

Ce dernier était figé. Tout son corps semblait comme statufié. La seule chose que l'on pouvait voir était ses yeux. Et on se noyait dans la détresse qui y régnait.

Elle remonta, en emportant avec elle son trophée. J'étais resté assis sur les marches. Qu'a-t-il bien pu se passer? Pourquoi tout ceci m'était arrivé?

Un tas de questions se bousculaient dans ma tête, mais aucune ne trouvait de réponse... Dans mon ignorance, je décidai de descendre dans la salle de téléportation.

Après quelques minutes d'attente, Amélie revint, un sourire aux lèvres.

-Beau travail Léo! C'était un espion d'Almérina! Ils avaient profité du passage du dignitaire pour l'envoyer, et il t'a suivi car il lui semblait que tu te démarquais... En tout cas, il faut croire qu'il cherchait ce qu'il y a dans cette salle.

-Mais... J'avais l'impression d'être... drogué? C'était extrêmement désagréable, pour ne pas dire horrible...

-C'est normal. En fait, Almérina à développé une spécialité dans le domaine de la puce. On l'appelle "la scarification". Le principe est simple: les soldats envoient à leur vis-à-vis une quantité énorme d'information à une vitesse extrêmement élevée. Le problème, c'est que la puce est directement reliée au cerveau, hors, la puce ne peut pas gérer ce flot d'informations, et délègue donc une partie du travail au cerveau. Celui-ci travaille autant qu'il peut, cependant, il finit par surcharger, et s'abimer seul. Cette technique perturbe tous les sens, car le cerveau alloue des zones dédiées aux sens pour gérer les informations. Le problème, c'est qu'un transfert de données se fait avec l'accord des deux personnes concernées, mais pas dans ce cas. Nous n'avons jamais compris pourquoi, donc on ne réussit pas à l'utiliser. Le talent nécessaire pour utiliser cette "compétence" est jugée à un général de rang 7, en ne prenant en compte que la force de l'utilisateur. Tu n'aurais donc rien pu faire face à lui, et nous avons capturé un atout de l'ennemi aujourd'hui, et c'est en partie grâce à toi!

Ses mots me fascinaient. Je savais bien que ce n'était pas normal, que de simples mots ne pouvaient pas provoquer de tels changements dans ma manière de percevoir sa personne... Mais c'était plus fort que moi...

-Ah! Euh... ben, de rien alors! Content d'avoir pu être utile!

Donc il existe des sortes de compétences spéciales liées aux puces? Chaque jour, mon univers s'élargissait. J'en apprenais plus, je devenais quelqu'un d'autre...

-Bon! On va commencer l'entraînement! Aujourd'hui, tu vas te battre contre moi! Enfin... Pas exactement!

Me battre contre elle? Mais elle était beaucoup trop forte! Nous fûmes projetés dans une Mattaria. Instantanément, elle me fixa, et des centaines de couteaux me foncèrent dessus. Je décidai de créer un dôme de fer, sur des ressorts pliés grâces à des caches. Une fois les dagues stoppées par mon bouclier de fortune, je fis enlever les caches à l'aide de poids, et le dôme sauta en l'air, en direction d'Amélie grâce a la force différente des ressorts que j'avais fait apparaître. Le dôme fut instantanément balayé par un bras géant, qui n'était pas là seulement une demi seconde plus tôt. J'en eus le souffle coupé. Une telle construction m'aurait pris au minimum une demi heure, et encore j'étais optimiste...

-Belle réaction! Bon, alors tu te souvient quand je t'ai parlé du classement des généraux de classe 0 à 9? Alors Je vais maintenant te parler de celui des classes au dessus! Seul problème pour toi, tu devras en même temps repousser mes attaques, et à chaque fois que tu mourras, je recommencerais de puis le début. Tu as compris l'exercice?

-Oui! Je suis prêt!

Les dernières fois, j'avais réussi à tenir du début à la fin de l'entraînement sans mourir une seule fois. Si elle posait cette condition, c'était donc qu'elle ne comptait pas tout me divulguer la première fois...

Instantanément, une dizaine d'Amélie apparurent... quoi? Toutes me toisaient, d'un regard vide.

Comment cela pouvait-il être réel? Oh, mais elle m'avait enfermé dans une boite lors de l'interrogatoire... Est-ce que c'était une situation similaire?

Les dix Amélie me bondirent dessus. J'eus à peine le temps de faire apparaitre les ressorts sous mes chaussures qu'un coup violent m'envoya deux mètres plus loin, au sol. En frottant contre la pierre, je m'étais éraflé tout le côté gauche, aussi bien que mon bras que mon flanc, et mon bras droit ne répondait plus. C'est celui que j'avais utilisé pour parer, et il semblait qu'il était cassé.

Une grosse tache violette était apparue au niveau de mon biceps droit, qui ne voulait rien faire, quoi que j'essaie...

Une douce vague remonta de ce bras. Au début, elle était semblable à une piqure. Très rapidement, la douleur se transforma en un tonnerre. La violence du choc m'avait empêché de ressentir la douleur de suite, mais elle était bel et bien là, cinglante, violente, déchirante.

-Alors! Déjà, il faut savoir que chaque général doit se spécialiser dans...

Je jetai un regard vers la vrai Amélie, qui avait commencé son explication. Mon crâne explosa sous le coup d'une barre de fer. Le coup avait été tellement rapide que je n'avais rien vu venir. Retour à la case départ...

Au moins, j'étais débarrassé de la douleur au bras...

L'entrainement continua. Plusieurs fois je mourus bien avant que le premier mot ne soit prononcé, et à chaque fois Amélie me regardait avec un air de bienveillance à la sortie de la Mattaria, tout de suite remplacé par une expression bien plus dure lorsqu'on y entrait.

Visuellement, ses clones étaient identiques à la générale, cependant, on sentait dans leur démarche une chose non naturelle, et ça me dérangeait...

A la fin des trois heures d'entrainement, je ne savais même pas dans quoi les généraux devaient se spécialiser. A chaque fois, l'attaque était lancée instantanément, et ma réaction était lente, trop lente pour pouvoir survivre.

J'étais exténué mentalement. En trois heures, je suis mort exactement 154 fois. Je les avait comptées, dénombrées, jusqu'à ce que mon esprit accepte la fatalité de la défaite, trop écrasante pour souffrir à une exception...

-Bon! L'entraînement est terminé pour aujourd'hui! Ah, attends! Je t'avais bien parlé de la mission?

-Tu l'as seulement mentionnée...

Je me demandais qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir me demander... Encore assassiner un dirigeant d'une autre contrée? Une mission plus simple et plus personnelle?

-Bon! Alors je vais faire simple, je veux que tu assassines Marlos et Dinoma! Dans deux semaines, une coupure de courant sera effectuée à l'occasion de la fête nationale! A ce moment, la protection dans le palais disparaitra, si ça peut t'aider... De toute façon, tu auras sûrement du mal à les assassiner de tes propres mains, puisque ce sont des généraux de classe 12... Je suis bien trop occupée pour m'en charger, et ça me paraît être l'occasion idéale de prouver ton bon vouloir! Vu que ce n'est pas simple, tu pourras me demander n'importe quoi, en tant que matériel. Tout le reste, c'est à toi de t'en charger!

-Mais... Classe 12? Je vaux à peine un Major! Je...

-C'est ton problème! Je t'ai déjà dit qu'on ne discutait pas les ordres! Allez, maintenant, tu sors! Tu as deux semaines!

J'étais consterné, abattu, dépité. Je me sentais trahi. Elle me posait une mission impossible. Pourquoi? Pour se débarrasser de moi? Non, elle l'aurait fait purement et simplement... Elle croyait vraiment que je pouvais le faire? Et seulement avec de l'aide matérielle?

Je quittai la salle, la mort dans l'âme.

Dès mon retour dans le palais, ma puce m'afficha une dizaine d'appels manqués et des messages de Bilel, Lucas et Yuuskyy. Je décidai d'ouvrir le dernier message vocal, qui venait de Bilel.

La première chose qui me frappa fut le ton employé. Froid. Pas beaucoup, mais assez pour être ressenti...

-Léo, rejoins nous à 21 heures dans le réfectoire, aux places habituelles. Il faut qu'on parle. De toi et... De la générale Amélie.

La première chose qui me frappa l'esprit fut le fait qu'une épée de Damoclès planait désormais au dessus de leurs têtes...

Je demande la suite

Le 25 août 2017 à 12:51:08 -Dolche- a écrit :
Je demande la suite

Bientôt

ce bide mon dieu

Le 25 août 2017 à 18:00:42 MiniTopIto a écrit :
ce bide mon dieu

Le 25 août 2017 à 18:07:49 Slomega a écrit :

Le 25 août 2017 à 18:00:42 MiniTopIto a écrit :
ce bide mon dieu

pas de chance, pas de suite

J'ai tout lu

Le 25 août 2017 à 18:20:26 DyLKyL a écrit :
J'ai tout lu

T'as fait vite!
SpoilAfficherMasquerje vais faire une suite, je m'y met bientôt, j'ai encore fait une blague de merde

Bon! Du coup je m'y suis mis un peu tard!

Mais je m'y met sans plus tarder! Je ne sais pas quand la partie 1 finira, mais je pense que ça ne va plus tarder!

A la fin, je vous ferai plusieurs sondages, sur strawpoll (ou autre), pour avoir différentes informations quand à la fic, l'écriture, et l'avenir!

Sans plus tarder, mesdames et messieurs, la suite!

Chapitre 20 : Rédemption

J'étais en panique. Si ils avaient découvert ce secret, Amélie ne tarderait sûrement pas à le savoir, et ils seraient en danger. J'espère que je m'en faisais pour rien, mais des secrets à propos d'Amélie et moi, il n'y en avais pas des milliers...

Il était seulement 20h, j'avais donc une heure pour me préparer à cette rencontre, en plus de devoir gérer cette nouvelle mission... qui semblait quelque peu impossible. Et pourtant, je ne pense pas qu'elle était si... imprudente. Jamais elle n'aurait confié une mission important à un subordonné si celle-ci n'était pas importante. Seulement... si je la ratais, je n'avais quasiment aucun doute sur ce qui arriverait à mes amis, à leurs familles... et même à moi.

La première chose que je devais faire était de récolter des informations sur ces généraux. Ce serait une partie délicate, car je devais être prudent, sans quoi tout pourrait tomber à l'eau. Amélie ne m'avait pas fourni de détails, et ne comptait probablement pas m'en dire plus, sinon elle l'aurait déjà fait.

Je suis donc allé voir mon entraîneur, situé au salon de détente du palais. Il y était seul, et rien n'indiquait qu'il attendait qui que ce soit.

-Bonsoir général Youness! J'aimerais vous poser des questions, je peux?

-Tiens! Salut Léo! Oui bien entendu, je dois t'avouer que je m’ennuyais un peu, alors ça m'arrange d'avoir de la compagnie! Qu'est-ce que tu voudrais savoir?

-Eh bien en fait, j'aimerais en savoir plus sur le système des généraux et sur les généraux puissants, car j'aspire à en devenir un! Aussi fort que vous! Rajoutais-je afin de faire bonne impression... et comme si j'ignorais qu'il n'était au fond pas si puissant comme général.

-Ahahah! Tu sais, je ne suis pas si fort que ça en fait! Le système de généraux...

Il ne me raconta au début que des choses que je savait, ce qui n'était pas très intéressant. Cependant, au fur et à mesure de la conversation, il commençait à y avoir des choses que je ne connaissais pas.

-... Tu sais, les généraux forment des quatuors entre eux. Ils sont fixes et ne changent jamais, enfin, quasiment. Mais je ne peux pas t'en dire plus sur les raisons, malheureusement, en tant que soldat tu n'as pas le droit d'en savoir plus... Si ça ne tenait qu'à moi, je te raconterai, mais moi-même j'en sais très peu, et je ne veux pas risquer les fers! Alors, tu me parlais des généraux puissants? Dans notre royaume, nous ne possèdons que seize généraux de classe 10 ou plus, c'est te dire la puissance qu'il faut posséder! Alors, les généraux les plus puissants forment un seul et même quatuor, il est donc l'atout de notre pays. Il est composé des généraux Amélie, qui est elle la plus puissante, il y a aussi Rostélio, ainsi que René et Tundra. Amélie à vingt-six ans, et elle est déjà en passe de recevoir la classe 15, je pense que ce n'est plus qu'une question de temps, et pourtant ce n'est pas anodin! Ensuite, il y à Rostélio, qui lui à environ trente-cinq ans... Il est le plus calme du groupe, mais aussi le plus vieux. René et Tundra sont amis d'enfance, même si René à vingt-quatre ans et que Tundra en a seulement dix-neuf. Les deux n'avaient pas de parents, ils se sont rencontrés dans un refuge pour orphelins et sont comme des frères. Ils sont entrés dans l'armée en même temps, Lorsque René avait dix ans et Tundra seulement cinq. Tundra a accédé au titre de général à seulement huit ans après avoir écrasé ses adversaires lors du tournoi de promotion de fin d'année. Il a ensuite lui-même entraîné René qui est devenu général l'année d'après. En fait, René est moins puissant que les trois autres du groupe, seulement, étant donné qu'il faisait partie du quatuor, le grade 14 lui a été accordé. Il reste tout de même extrêmement puissant et ne démérite pas de son titre. Le plus impressionnant est Tundra. Il a gravi les échelons à une vitesse ahurissante et a aidé René à les obtenir avec lui. Personne ne sait d'où ils viennent, mais tous savent très bien qui ils sont! Ce quatuor possède un nom bien spécial: c'est la Sostra. Personne ne sait pourquoi ce nom, mais c'est eux qui l'ont choisi.

-Ce quatuor est la principale défense du royaume donc? Mais, en cas d'attaque, si ils sont absents, qui défendra le royaume d'une attaque extrêmement puissante?

-Eh bien... Il y a un quatuor de classe 10, je vais te passer l'explication car ils sont vieux, et ne méritent probablement plus le grade 10 au vu de leurs performances dernières... Les deux autres groupes sont constitués de généraux de classes 11 et 12. Les deux leaders de ces groupes sont Marlos et Dinoma, et ils cherchent à s'accaparer des grades supérieurs. Les deux sont en mauvais termes, étant donné que les places sont cher payées et extrêmement compliquées à obtenir... Ils envient la Sostra, et semblent prêts à faire beaucoup de choses pour les rattraper... Peut-être même des choses dangereuses pour le royaume. Rien n'a jamais été prouvé, donc ça ne reste que des rumeurs...

Tout le reste de la discussion était inintéressant. Tout ce qu'il disait, je le savais déjà, puisqu'il décrivait le système en dessous des généraux et le moyen de grimper de grade. Seulement, j'avais déjà une information très intéressante. Les deux généraux qui étaient ma cible ne s'entendaient pas. Je ne sais pas à quel degré ils se détestent, mais il faudrait que je le découvre pour l'utiliser à mon avantage.

-... Bon! Il va être 21 heures, et je vais aller manger! J'espère que tu as bien écouté! En tout cas, merci d'être venu, c'est toujours sympathique d'en apprendre à des jeunes passionnés. A demain pour l'entraînement!

-Merci à vous! A demain!

J'étais satisfait de cette discussion. Une idée commençait à germer dans mon esprit, même si la mission me paraissait toujours aussi impossible, j'avais maintenant l'impression d'avoir avancé.

20 heures 57. Je serais un peu en retard, mais pas grave. J'allais devoir gérer beaucoup de choses, et ça me prendrait du temps. Le temps. Je devrais le gérer correctement si je voulais me sortir de cette situation périlleuse, ce sera là que tout se jouera. Le temps, pire ennemi qui deviendra mon allié.

Je suis enfin arrivé. Cinq minutes de retard. Ça ira. Je rejoins mes amis, le sourire aux lèvres.

-Hey! Alors comment ça va? Vous vouliez me parler d'un truc?

Leurs visages n'étaient pas aussi accueillants que d'habitude, même si on voyait bien qu'ils s'efforçaient un peu d'afficher une expression grave. Bilel prit la parole.

-En fait... On te trouvais bizarre ces derniers temps tu sais... Ne pas pouvoir sortir le soir, tu restes en haut du classement, ce qui n'est pas une mauvaise chose, mais on a l'impression que tu contrôles ta progression... Comme si tu t’efforçais à rester en dessous de ton niveau...

-Euh... vous êtes bizarres...

J'étais de moins en moins serein, même si je sais que l'expression de mon visage ne changeait pas. J'allais devoir intervenir sous peu, car Amélie mangeait à la table juste derrière, et au moindre faux pas ce serait la fin.

-Laisse moi finir. Du coup, on se demandait ce que tu faisais de tes soirées quand tu étais seul. Le premier truc qui nous intriguait était que tu te déplaçais dans le palais et que ton signal disparaissait. Alors on a demandé à Lucas de te suivre, mais...

-Bilel. Stop. N'en dis pas plus, j'ai compris.

L'expression de mon visage avait radicalement changée. Je devais stopper les révélations, car nous n'étions pas seuls.

-Écoutez, il faut que vous changiez votre expression de visage. Je vous expliquerai tout, mais pas ici. On n'en parle plus tant qu'on est pas sorti ce soir. D'accord?

-Mais... Dit Yuuskyy.

-Non, c'est très important. Peut être plus que ce que vous vous imaginez.

On lisait dans leurs yeux beaucoup de choses. Je me rend compte que je lis beaucoup dans les yeux des gens. Depuis peu de temps. Et je pouvais deviner leur état mental rien que par le regard. Je ne sais pas comment ça se fait, mais c'était perturbant. Je voyais dans leurs yeux l'interrogation, l'impatience, la méfiance mais aussi de la peur. En très faible quantité, mais j'avais du leur faire peur. Ce n'était pas plus mal, étant donné que la peur pousse à la prudence.

Le repas se finit dans une atmosphère chaleureuse, bien qu'un peu tendue. Cette discussion n'avait nullement entamé notre amitié, et ça me réjouissait.

Une fois sortis du palais, nous sommes allés dans le bar de la mère de Bilel. Celui dans lequel nous avions bu un verre quelques jours plus tôt, qui nous avait donné de la force. Peut-être pas pour les bonnes actions...

Nous nous étions installés à la même table que d'habitude, et nous avons commandé des boissons qui n'excitaient pas les sentiments, car la situation ne s'y prêtait pas. J'engageai la discussion.

-Alors, maintenant, c'est tout de même moins dangereux. Alors, vous avez fait quoi exactement.

Aucun reproche n'était présent dans mon ton. J'avais été bizarre, et ils avaient vérifié. Probablement car ils étaient inquiets, c'est pourquoi je ne pouvais pas leur en vouloir. Lucas prit la parole.

-Eh bien en fait, je t'ai suivi... J'ai des talents de voleurs, mais pas seulement. Quand j'étais gamin, des grands voulaient m'enseigner comment me battre contre des gens plus forts que moi, afin que je fasse le sale boulot à leur place... Ils m'ont donc appris beaucoup, surtout comment suivre quelqu'un, attendre qu'il baisse sa garde pour le tuer... A la fin de mon court entraînement, ils se sont fait arrêter. Je n'avais pas appris grand chose, mais je savais au moins prendre des gens en filature, et je savais où viser une personne pour la tuer, lors d'un combat dans une Mattaria... Donc je t'ai vu aller dans l'aile désaffectée, et j'ai aussi vu quelqu'un te suivre. J'ai décidé de ne pas agir, pour voir où ça mènerait... Et là, je t'ai vu t'effondrer, j'ai vu la générale Amélie t'aider, te donner des ordres, comme si elle te connaissait... On a besoin d'explication Léo, comprend nous!

-Je suis d'accord avec vous. Seulement, tout ce que je vais vous dire, vous ne devrez jamais, et j'insiste bien, jamais en reparler. Même entre vous. Je ne sais pas si je mérite encore votre confiance, mais je ne veux pas qu'il vous arrive des problèmes par ma faute.

J'ai donc décidé de leur raconter ce qui s'était passé, du moment du repas où elle m'a emmené, jusqu'à aujourd'hui. En omettant les missions qu'elles m'avait confié. J'aurai du leur dire, mais je n'ai pas pu. Je ne pouvais pas. Car je n'assumais pas. J'essayais de me cacher la vérité, car la regarder en face ne ferait que rajouter des obstacles jusqu'à mon retour sur Terre.

Yuuskyy fut celle qui réagit la première à cette histoire. Bien qu'ils en étaient tous bouche bée, ils voulaient m'aider, ça se voyait.

-Donc, si on comprend bien, tu es sous la coupe de cette psychopathe? Et nous dans cette histoire, on est ses otages? Elle veut t'envoyer sur Terre, mais pourquoi toi? Sûrement parce que tu connais bien la planète...

La porte d'entrée du bar s'ouvrit dans un grand fracas., sept hommes venaient d'entrer, la face animée d'un sourire animal, agressif, l'air de chercher du regard. Le regard de l'homme au centre s'arrêta sur notre groupe.

C'était Arthur.

-Tiens, Léo! Quelle coïncidence! Justement, on te cherchait! J'ai un message d'une personne importante pour toi!

Sensation de chute.

Je me retrouvais seul face aux sept hommes qui étaient entrés dans le bar, mais pas longtemps, car mes amis m'avaient rejoint.

Des couteaux apparurent en l'air. le combat était engagé.

Mon coeur saigne de ce bide, je ne puis le supporter!