Hall de l'entreprise d'Enzo

CH : Ici Charlie Hebdo qui vous parle depuis le hall de l'entreprise de Monsieur Enzo. La tension est à son comble. Nous sommes face à une situation de crise. Et on retrouve également tous les acteurs clés au coeur de la tempête. Je vous propose en attendant le bilan du Conseil un reportage exclusif qui dévoilera le résumé détaillé de l'affaire dont nous vous parlons. Alors ne changez pas de chaîne, restez avec nous, nous avons l'intention de vous en mettre plein la vue !

Salle de réunion de l'entreprise d'Enzo

Adam : Tu vas prendre la direction de l'entreprise ?

Lesly : Oui, ce poste me revient.

Charles : Non je regrette, Lucie et moi ne sommes pas de cet avis.

Lucie : Nous t'exposerons notre point de vue quand la réunion sera terminée.

Lesly : Je te remercie mais je pense que ce ne sera pas nécessaire. En revanche, il y a une chose que j'apprécierai, c'est que tu me rendes ma chaise pour que je préside le comité.

Lucie : Je suis bien sur cette chaise. Alors j'y reste.

Lesly : Lucie... Je peux savoir ce que tu fais ici ? Tu ne travailles même plus pour ton père...

Charles : Si, elle est de retour figure-toi ! Je lui ai dis de reprendre sa place.

Lesly : Et pourtant... On peut pas fraîchement dire que tu étais une employée dévouée ! Il suffit de compter le nombre de fois où tu as quitté et repris tes fonctions, par piston, dans cette entreprise !

Lucie :

Lesly : Mais bon ! Je vais me débrouiller pour te trouver un autre poste, quelque part, s'il le faut ! C'est important de s'aider dans notre équipe et je peux te donner un petit coup de main ! Ma belle-fille...

Lucie :

Lesly : Bonjour Bob.

Bob Lemom : Bonjour...

Lesly : Davis...

Davis : Bonjour.

Lesly : Nicolas...

Nicolas : Bonjour.

Lesly : Adam...

Adam : Bonjour...

Lesly : En tant que présidente du Conseil d'administration, j'ai vraiment hâte d'entendre exprimer vos opinions et vos remarques.

Adam : Hum... Madame la Présidente, vous permettez ?

Lesly : Oui ?

Adam : ... Je suis entrain d'examiner cette fameuse affaire Caplan et je dois dire que c'est... très intéressant comme cas de figure !

Lesly : Oui... Très intéressant, tu l'as dit ! Etant dans sa situation, j'ai le droit de remplacer mon époux alors je vous conseille vivement d'y jeter un oeil ! Je vous ai fait des photocopies. Euh Bob ? Vous voulez bien les distribuer ? Merci...

Lucie :

Charles chuchote à l'oreille de Lucie...

Charles : On trouvera bien une faille quelque part.

Lucie : Je vais contacter Léa.

Charles Lesly, si ton objectif est d'avoir plus de responsabilités, on peut certainement t'assigner d'autres tâches qui te conviendront.

Bob : Je soutiens entièrement cette démarche.

Davis : Vous aviez eu de bonnes idées concernant le projet au Japon. Charles et Lucie pourraient vous confier la direction de ce projet la...

Lesly : Donc ce que vous êtes entrain de me dire si je comprends bien c'est que vous voulez me mettre sur la touche... ... QUE LES CHOSES SOIENT CLAIRES, C'EST MOI QUI DÉCIDE ET VOUS NE ME TRAITEREZ PAS COMME UNE SUBALTERNE !!!!!

Nicolas :

Adam :

Charles :

Lucie :

Lesly : Cette réunion a été organisée afin d'assurer aux membres du Conseil d'administration et aux actionnaires que cette entreprise continuera à prospérer en l'absence d'Enzo et sous ma direction, ce sera le cas, je vous le garantis. Lors de notre conférence de presse, j'ai l'intention de faire passer le message.

Charles : Bon maintenant ça suffit Lesly, du calme ! Ta présence ici ne nous aide pas. Au contraire, elle nous fait que perturber.

Lesly : Excuse-moi mais il me semble que c'est toi qui m'a dit et répéter qu'il était important de former une équipe soudée, c'est pour ça que je suis la aujourd'hui. Et très franchement, je pense que c'est surtout Lucie et toi qui me déstabilisez en cherchant tout le temps le conflit !!!

Lucie : Messieurs, s'il vous plaît, pourriez vous nous laisser seuls une minute ? Charles et moi aimerions parler à Lesly.

Lesly : Bien...

Adam, Davis, Nicolas et Bob Lemom sortent dans le couloir.

Lesly : Adam ?

Adam :

Lesly : Tu sors ? Tu ne restes pas aux côtés de Lucie et Charles ?

Adam : Non, je ne préfère pas. Vous êtes parti pour vous battre comme des chiffonniers et j'ai un nouveau costume.

Lesly :

Lucie : Non mais pour qui tu te prends ?

En sortant dans le couloir, TF1 intercepte Nicolas.

TF1 : Monsieur Nicolas, pour le 20H te TF1, pouvez-vous nous dire ce qui se passe dans la salle de réunion ?

Nicolas : Pas de commentaires.

CH : Monsieur Nicolas... Pour le magasine Charlie Hebdo, pourrie-vous nous dire quand va démarrer la conférence ? ça fait des heures que nous sommes la. C'est bientôt fini ?

Nicolas : A mon avis, remballez votre matériel. Il va leur falloir un moment pour se mettre d'accord.

CH : Il est hors de question de remballez les gars. ça se passe très mal apparemment dans cette salle. ça a l'air de chauffer. J'appelle des renforts pour qu'ils rappliquent rapidement.

Salle de réunion

Lesly : Eh bien je suis Madame Enzo ! Mais... Etant donné que tu vas continuer à travailler ici, tu peux être moins formelle, je pense à partir d'aujourd'hui, tu pourrai m'appeler "patronne ?"

Lucie : Tu joues les femmes de pouvoirs mais tu cours au désastre Lesly...

Lesly : Ecoute Lucie. Sache que j'ai réellement l'intention de faire tout ce qu'il faut pour cette entreprise.

Lucie : Ah oui ??? Et c'est comme ça que tu comptes t'y prendre ? En agissante de manière déloyale et en imposant tes caprices ?

Lesly : Non mais je rêve la... C'est toi qui me dit ça ?? Je crois qu'il n'y a pas si longtemps, je t'ai entendue dire que tu ne voulais plus jamais entendre parler de ton père... ni de son entreprise ! Et maintenant qu'Enzo a disparu, tu es la tel un rapace ! Tout ce que tu veux c'est être la à excercer ton pouvoir un peu partout et tu joues la rôle dévoué qui vient apporter à son secours... Je trouve ça honteux. Et moi je suis la pour éviter que des personnes comme toi... des étrangers... ne vienne gâcher les projets de développement de l'entreprise. Tu n'es même pas au courant de nos projets...

Lucie : Oh arrête ce ne sont que des détails, j'ai besoin que de quelques jours pour assimiler tout ces détails !!

Lesly : En tout cas, détails ou non moi je suis au courant de tout. L'entreprise a besoin d'une personne qui soit suffisamment forte et intelligente pour avoir si gravir les échelons et accéder au pouvoir et cette personne c'est moi !

Charles : On ne peut pas te laisser prendre la direction, tu n'en es pas capable, ça nuirait forcément à l'entreprise. Il s'agit de diriger une société INTERNATIONALE je te le rappelle. Tu n'as pas du tout la carrure d'un PDG.

Lesly : Mais je le suis pourtant !

Léa entre dans la salle de réunion.

Lucie : Léa ! Nous comptons sur vous pour engager une action en justice, il faut à tout prix l'empêcher de nuire.

Léa : Lucie je...

Lesly : Je suis désolée il faudra vous trouver quelqu'un d'autre, elle ne pourra rien faire...

Lucie : Pour quelles raisons ??

Léa :

Lesly : Parce qu'elle travaille pour moi !

Lucie :

Charles :

Lesly : Léa est le conseiller juridique de l'entreprise tu le sais non ? Et étant donné que c'est moi qui dirige, elle travaille pour moi !

Charles : Dis-moi que c'est faux, que ce n'est pas légale.

Léa : C'est légale, si. Plusieurs précédents ont été recensés. Il y a l'affaire Caplan par exemple qui a fait jurisprudence et bien que ce genre d'action fait exemple rare, elle est tout à fait dans son droit. Si elle le souhaite, elle est parfaitement autorisée à reprendre la société.

Lesly : Vous l'aurez compris, aucun de vous deux ne pourra faire appel au service de Léa, il faudra aller voir ailleurs.

Lucie : Très bien, alors je demanderai à Camille, l'assistante de Mehdi. Je suis persuadée qu'elle acceptera de nous défendre dans une affaire aussi importante que celle-ci !

Lesly : Comme tu voudra. Pendant que vous serez entrain de gaspiller votre argent, votre temps et toute votre énergie à essayer de vous débarrasser de moi, je serai présente. Et je voterai pour qu'Enzo conserve une majorité de contrôle et je vous garantis QUE CETTE SOCIÉTÉ NE METTRA PAS LA CLÉ SOUS LA PORTE TANT QUE JE POURRAI FAIRE QUELQUE CHOSE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Léa :

Lucie :

Lesly : ALORS MAINTENANT RÉFLÉCHISSEZ BIEN C'EST A VOUS DE FAIRE UN CHOIX. OU VOUS ÊTES AVEC MOI, ou vous êtes contre moi.

Dans les couloirs de l'entreprise

Adam : Vous avez fait fort en rachetant Protection de la Nature et toutes les parts qu'ils y avaient chez nous. Moi aussi j'ai acheté quelque chose à Julie par vente à adjudication.

Davis : Si on m'avait dit que ça deviendrait aussi compliqué, je m'en serai passé.

Nicolas : Les journalistes s'impatientent, du nouveau ?

Bob : Toujours pas.

Adam : Je peux vous parler Nicolas ?

Nicolas : Ouai bien sûr...

Adam : Comment réagissez-vous à tout ça ?

Nicolas : Je suis sous le choc !

Adam : Ah oui ?

Nicolas : Pas vous ?

Adam : Quoi moi ? Je peux vous dire que je suis sous le choc. J'ai du mal à imaginer que Lesly se soit réveillée ce matin et qu'elle se soit subitement souvenue de l'affaire Caplan qui a fait jurisprudence...

Nicolas : Il n'y a pas plus redoutable qu'une femme en colère. Elle est très remontée contre Enzo, Lucie et Charles. On peut comprendre qu'elle le soit quand on voit le mal qu'ils lui ont fait.

Adam : Peut-être... Mais ce que je crois... c'est que quelqu'un lui a donné l'information.

Nicolas : Tout le monde sait qu'il n'y a pas de meilleurs moyens de se dédouaner que de faire poser les soupçons sur un autre. Avouez que c'est vous qui lui avez parlé de l'affaire Caplan...

Adam : ... Vous êtes un magnifique men..

Lesly sort de la salle de réunion en compagnie de Charles, Léa et Lucie.

Lesly : JE VOUS DEMANDE A TOUTES ET TOUS VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAÎT. Voila où on en est. Les journalistes nous attendant dans le hall pour notre conférence de presse. Et j'ose espérer que nous sommes tous sur la même longueur d'ondes.

Adam :

Nicolas :

Lesly : Tâchez de faire bonne figure ! Et de sourire... C'est le moment d'annoncer que le bateau a changé de capitaine.

Adam :

Nicolas :

Léa :

Charles :

Lucie :

Hall de l'entreprise

France 2 : Toujours pas de nouveau ?

CH : Toujours rien. Je ne sais pas ce qui me retient de monter la haut, de défoncer la porte et de leur tirer les vers du nez.

L'ascenseur s'ouvre et les membres du Conseil sortent accompagnés de la PDG.

Lesly prends la parole pour la conférence de presse.

Lesly : Mesdames et Messieurs bonsoirs. Je suis Lesly. Excusez-nous de vous avoir fait attendre. C'est un grand honneur que nos meilleurs journalistes soient réunis ici pour notre conférence de presse.

CH : Je vous demande pardon ? Nous on veut voir le patron !!

Lesly : Je vous informe que désormais, je suis la patronne de cette entreprise et que nous avons les meilleurs atouts pour réussir.

A SUIVRE

Lesly : Pendant que mon mari pourra enfin profiter d'un repos bien mérité, c'est moi qui dirigerait l'entreprise.

TF1 : Vous savez où est actuellement Monsieur Enzo ? Il paraît qu'une enquête pour disparition vient d'être ouverte...

Lesly : ... Anne Claire Coudray... Si mon mari avait disparu, nous l'aurions su, moi la première !

CH : Est-ce que votre nomination est le fruit d'un vote unanime du Conseil parce que ça ressemble beaucoup à un passage en force... ?

Lesly : Eh bien je me félicite d'avoir eu le soutien de tout mon Conseil ainsi que de la propre fille d'Enzo.

TF1 : On peut entendre d'autres membres du Conseil ?

Lesly : Oui avec plaisir oui... Qui commence ?

Adam : Euh... Ecoutez... Tout ce que je peux dire, c'est que le Conseil est très soudé.

CH : Lucie ? N'ayez pas peur du micro, allez-y dîtes-nous ce que vous pensez du fait que Lesly remplace votre père...

Charles : Il y a encore quelques petits détails à régler alors merci d'être venu, nous vous tiendrons informé de la suite des événements. Merci à tous !

Lesly : Charles et Lucie, à l'avenir vous me soumettrez les commentaires que vous comptez faire à la presse.

Léa : Lucie, Charles, je serai extrêmement vigilante.

Charles : Merci Léa.

Nicolas rentre chez lui en sifflotant, accompagné de Lesly

Nicolas : Lesly... Tu as été absolument éblouissante !

Lesly : Jamais je ne me suis sentie aussi forte !! Pour la première fois de ma vie j'ai eu l'impression d'être le maître du jeu et tout ça mon chère grâce à toi !!!

Lesly embrasse Nicolas sur la bouche.

Julie entre dans son appartement sans prévenir et les aperçoit.

Julie :

Lesly : !! Euhhh....

Nicolas :

Julie : Euh... La porte était ouverte. Je vous laisse tous les deux.

Nicolas : Non non non te sauve pas Julie. J'avais oublié notre rendez-vous. On a eu une journée chargée.

Lesly : Oui très chargée.

Julie : ah...

Nicolas : ça ne te dérange pas de...

Lesly : Non pas du tout ! Je vous laisse ! Passez une bonne soirée...

Nicolas : Merci.

Julie : Que dois-je en conclure ?

Nicolas : Tu es jalouse ??

Julie : Tu veux rire ?? Choquée plutôt ! Et choquée je suis gentille, c'est peu dire. C'est une femme mariée !

Nicolas : C'est un peu plus compliqué tu vois ?

Julie : Ah d'accord. Bref, j'ai besoin d'argent.

Nicolas : Ahhh... Bien sûr.... Tu veux que je te dise ? Tu ne pouvais pas mieux tomber. Tu te souviens ? Je t'avais dis que j'avais peut-être une mission à te confier.

Julie : Oui... tu ne pouvais pas encore m'en parler...

Nicolas : J'attendais le moment propice, j'attendais que les choses se précisent. Eh bien ce soir, c'est fait.

Hall de l'entreprise

Charles : Il faut qu'on parle.

Adam : Je me suis demandé quand on aurait une discussion toi et moi.

Charles : Tu montes dans l'ascenseur avec moi ?

Adam : Si tu veux.

Charles : Nous devons convaincre Lesly de renoncer à ce poste.

Adam : Quand tu dis nous, tu parles de moi, toi et Lucie ?

Charles : Quand tu étais la, PDG, tu savais que c'était compliqué de gérer une entreprise de cette importance. Alors Lesly qui n'a aucune expérience... Je sais que tu voulais faire le maximum pour cette entreprise alors le moment est venu de nous montrer que ce n'était pas du vent. Prouve-le en agissant. Tout ce que tu as à faire, c'est de persuader Lesly qu'elle n'est pas faites pour assurer cette charge.

Adam : Tu peux être très persuasif quand tu veux. Et tu m'as rappelé deux choses, que je suis un homme nouveau et aussi que je suis lié à cette entreprise. Alors d'accord, je vais aller voir Lesly. Je réussirai surement à la raisonner.

A SUIVRE

Mais que fout Enzo?

Lesly entre dans le restaurant de Carla et Geoffrey.

Carla : Et voila ! Par ici votre table, je vous en prie, asseyez-vous !

Lesly : Merci. Euh... Je vais prendre une bouteille de votre vin blanc, le plus chère.

Carla : Ahaha... Est-ce que je peux savoir ce qu'on fête ?

Lesly : Oh ! Ma promotion. Je suis désormais à la tête de la société de mon mari.

Carla : ... Oh alors... ça...

Lesly : Tenez regardez, ils en parlent au journal télévisé.

Carla : ... Eh bien bravo ! Mes félicitations Lesly.

Lesly : C'est gentil.

Carla : Je vais demander à notre chef qu'il vous prépare un repas exceptionnel et un dessert à la hauteur de l'occasion. Si vous avez besoin de quoi que ce soit faîtes-moi signe, n'hésitez pas. Je viendrai tout de suite prendre votre commande.

Lesly : Merci.

Carla : Voici la meilleur bouteille de la réserve privée de votre mari Lesly.

Lesly : Ouah... En fait je crois que ce qui serait sympa ce serait plutôt d'offrir un verre à tout le monde.

Carla :

Lesly : Vous mettrez ça sur le compte de la société, AUJOURD'HUI C'EST MON ENTREPRISE QUI PAYE LA NOTE.

Carla : Très bien Lesly...

Hall de l'entreprise d'Enzo

Lucie pense à son père. Elle voudrait qu'on le retrouve le plus rapidement possible. Aujourd'hui, Enzo est fortement demandé à Auxerre. Sa présence pour rétablir les choses est indispensable parce qu'il n'y a que son retour qui peut stopper Lesly.

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Restaurant de Carla et Geoffrey

Lesly appelle sa secrétaire.

Lesly : Oui bonjour, passez moi le responsable de la sécurité de l'entreprise... Merci... Oui bonjour, c'est la patronne. Veuillez stopper immédiatement les recherches de mon mari. Je suis persuadé qu'il est parti en vacance. Il aimerait à mon avis ne pas être dérangé.

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Bureau de Nicolas

Nicolas : On trinque ?

Julie : Nous porterons un toast à mon nouveau travail quand je saurai exactement en quoi il consiste.

Nicolas : Tout le monde se pose la question : où est passé Enzo ? Nous allons leur donner la réponse.

Julie : ...

A SUIVRE

Villa d'Enzo

Sécurité : Excusez moi madame...

Lesly : Oui ?

Sécurité : J'ai cru comprendre que vous vouliez arrêter les recherches de Monsieur Enzo ? Cela signifie-t-il que vous avez retrouvé Enzo ?

Lesly : Non j'ai pris cette décision parce que j'ai réalisée que Monsieur Enzo reviendra quand il sera prêt et pas avant donc c'est inutile de perdre notre temps à vouloir absolument le rechercher.

Sécurité : Je ne pense pas que ce soit une perte de temps madame.

Lesly :

Sécurité : Je peux voir ça avec Charles si vous préférez...

Lesly : Je ne suis pas sûr de bien comprendre... Lorsque vous n'êtes pas d'accord avec ce que je vous demande de faire, vous préférez ignorez mes ordres et voir avec Charles ??

Sécurité : Non ce n'est pas ce que..

Lesly : VOUS SAVEZ QUOI ?? Je pense que notre collaboration ne fonctionnera pas. Je suis navrée mais je pense que je vais devoir me passer de vous.

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Adam et Ludivine déjeunent ensemble au restaurant de Carla et Geoffrey

Adam : Allez je file, il faut que j'aille voir Lesly avant qu'elle prenne son rôle de présidente trop au sérieux.

Ludivine : Tu es conscient que tout ça pourra te retomber dessus ? On ne peut pas dire que tu sois le meilleur ami de Lesly ces derniers temps... Ce sont les affaires d'Enzo, tu ne veux pas le laisser gérer tout ça quand il reviendra ?

Adam : Sauf que personne ne sait quand il réapparaîtra. Et je ne veux pas que Lesly ou qui que ce soit nuise au bon fonctionnement de l'entreprise.

Ludivine : Mais ce n'est plus ton problème.

Adam : Eh bien on possède une grosse part des actions de l'entreprise, ça fera un joli petit capital pour le futur de nos enfants. Je ne veux pas que Lesly gâche tout.

J'avais oublié de vous l'informer mais Adam a décidé de partager 50/50 ses parts de l'entreprise avec sa femme Ludivine.

Ludivine : Mais je ne pense pas que ce sera l'argument que tu lui donnera. Je dis ça je dis rien.

Adam : Ah oui ?

Ludivine : Hm !

Adam : Non je pense surtout que je vais lui faire part de mes inquiétudes, lui dire que je la sens en danger.

Ludivine : A mon avis, je pense qu'elle veut que tu lui montres encore plus d'intérêts, je me trompe ?

Adam : Et moi je te dirai plutôt qu'elle a loupé le coche et elle le sait. Attends... Rassure-moi, t'es pas inquiète quand même ?

Ludivine : Quoi, pour Lesly et toi ?? Non ! Non bien sûr que non...

Adam : D'accord on est bien d'accord ? J'ai pas du tout la tête d'une personne qui... j'ai pas la tête de quelqu'un qui s'apprête à gâcher une très très belle histoire ?

Ludivine : Non.

Adam : Ok. Et t'as pas l'impression que mes lèvres ont besoin d'un baiser ??

Ludivine : Si !

Adam : Laisse-moi faire. Allez à tout à l'heure.

Ludivine :

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Toujours au restaurant, Julie discute avec Nicolas

Nicolas : Dis donc, elles ont pas l'air très confortable tes chaussures ! Tu sais que tu risques de marcher beaucoup aujourd'hui ?

Julie : Je risque de marcher si j'accepte de partir à la recherche d'Enzo pour toi. Tu sais... J'arrive pas à comprendre pourquoi tu t'obstines à ce que je le ramène... ça n'explique pas pourquoi ça t'empêcherai de continuer ce que tu as commencé avec son épouse.

Nicolas : Ne me dis pas que tu es jalouse ! Et qui a dit que je voulais que tu le ramènes ?

Julie : Ah... Alors sa femme n'est pas l'objectif principal, n'est ce pas ? Non... Toi tu vises l'entreprise qu'elle dirige pendant l'absence de son mari.

Nicolas : Chut.

Julie : Je suppose qu'elle y arrivera grâce à tes instructions et à tes précieux conseils que tu lui donnera. N'est ce pas ? Et donc ce que tu veux, c'est pouvoir gouverner dans l'ombre.

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Adam arrive à la villa d'Enzo.

Lesly : Tiens tiens, bonjour !

Adam : Tu as une minute ?

Lesly : Pas vraiment... Je m'apprêtais à partir au bureau.

Adam : C'est justement de ça que je voulais te parler. Du coup que tu prépares.

Lesly : Tu es venu en ami pour me donner un petit conseil ?

Adam : Aucun de mes conseils ne pourra te permettre de réussir à présider un conglomérat international. N'importe qui d'autre te dirait que c'est un pari impossible. Je te le dis en tant qu'ami.

Lesly : Parce que Charles et Lucie te prennent pour un pantin ?

Adam : Même si je serai flatté de devenir leur pantin, non Lesly, je te dis ça parce que je m'inquiète pour toi. A mon avis, tu vas te perdre dans tout ça.

Lesly : Oh... C'est vraiment adorable de t'inquiéter pour moi, je suis étonnée ! Tu te précipites pour venir jusqu'ici par pur bonté de coeur seulement pour me dire que tu t'inquiètes pour moi...

Adam :

Lesly : Pour aucun autre motif... Rien à voir bien sûr avec tout ces millions d'euros qu'il y a en jeu ni même le pouvoir que j'exerce au sein de l'entreprise, celui que tu as toujours voulu avoir et que tu rêverai de me voler...

Adam :

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Julie : Alors... J'aimerai en savoir un petit peu plus sur le plan que tu prépares.

Nicolas : C'est le même depuis le début. Acheter bas pour revendre haut.

Julie : Je vois. Surtout que le cours des actions de l'entreprise d'Enzo risque de baisser avec une personne aussi inexpérimentée que Lesly à la tête de la société.

Nicolas : Je vais en acheter un maximum et lorsqu'Enzo reviendra, les prix remonteront.

Julie : Et si Lesly et toi collaborez vous aurez la main mise sur les intérêts de l'entreprise. Ensuite, vous pourrez organiser la revente des actions tous les deux. En supposant bien sûr que tu arrives à rester en très bon terme avec elle...

Nicolas : ça ne posera pas de problème.

Julie : Je me doute, pas pour quelqu'un comme toi.

Nicolas : Ecoute, je vais te donner l'opportunité de ramasser une grosse somme d'argent en collaborant avec moi. ça sera aussi pour toi l'occasion de revenir dans la partie. Tu crois que je ne sais pas à quel point ça t'a manqué ? Ton ex-mari le mafieux australien... quand il saura que tu as gagné énormément d'argent, il sera vert de jalousie.

Julie : Tu me connais bien toi n'est ce pas ? ... Mais... Ce n'est pas suffisant. Je veux des actions moi aussi. Et je veux une place au prochain Conseil d'administration.

Nicolas : Ah... Je crois que je peux arranger ça. Je te donne la carte de mon espion. Je lui ai demandé de chercher Enzo dès l'instant où il a disparu. Il dit être sur une piste. Il est possible qu'il faille aller chercher à Chicago. Le plein de mon jet est fait, il est prêt à décoller.

Julie : Alors je le suis moi aussi.

Nicolas : Julie... Je compte vraiment sur toi.

Julie : Je vais le trouver. Te fais pas de soucis.

A SUIVRE

Adam : Lesly, je tiens beaucoup à toi. Tu restera importante à mes yeux. Tu es celle qui m'a aidé à changer de vie.

Lesly : On s'est mutuellement aidé tu ne crois pas ? C'est moi qui t'ai mis sur le chemin sur lequel tu te trouves aujourd'hui. Tu t'es marié, tu construis une vie de famille... Dieu sait que le Adam d'avant n'en serai jamais arrivé la mais tu sais quoi ? On est quitte aujourd'hui parce que la Lesly d'avant n'aurait jamais pu interrompre une réunion d'entreprise et revendiquer ses droits comme je l'ai fait. Et c'est quelque chose que j'ai appris de toi, savoir relever des défis même quand ça nous tourne le dos. Mais attention, ce n'est pas uniquement à toi que je dois ma métamorphose...

Adam : Je suis sûr que non.

Lesly : Parce qu'Enzo y est pour beaucoup aussi. Tous les deux vous avez quelques petits points communs. Vous aimez imposer vos règles, faire ce que vous voulez, vous osez tout, j'ai beaucoup appris de vous deux.

Adam : Et nous t'avons tous les deux blessé.

Lesly : Ah je vois. Tu veux me faire passer pour une victime et dire aux gens qu'on m'a blessé, qu'on m'a humilié et tu veux écrire une chronique de la femme bafouée... et je ne te laisserai pas faire. Je suis enfin une femme heureuse qui peut s'épanouir.

Adam : Je doute qu'Enzo voit les choses comme toi.

Lesly : Tu crois ? Je ne suis pas d'accord avec toi. Je crois qu'Enzo serait vraiment fier de moi s'il savait ce que j'ai fait. S'il savait, il ne serait pas contre.

Adam : Il y a pleins de personnes qui sont contre.

Lesly : Qui ? Toi bien sûr, Lucie, Charles..

Adam : Non ça va au delà. Le comité, les banques, le CAC 40. Ils vont se débrouiller pour te faire couler Lesly et je peux te dire qu'ils seront sans pitié.

Lesly : QU'EST CE QUE CA ME FAIT ?? JE PEUX ÊTRE SANS PITIÉ MOI AUSSI SI C'EST COMME CA QUE CA MARCHE. Encore une chose que j'ai apprise de toi.

Adam :

Lesly : ALORS TE FATIGUE PAS A PRENDRE UN AIR CONDESCENDANT AVEC MOI OU A JOUER LES HYPOCRITES.

Adam :

Lesly : Ohhhh... ça y est.... Je crois que le vrai Adam revient... Et il n'est pas content !!!

Adam :

Lesly : ça fait rien. Tu peux te lâcher tu sais ! Tu as le droit de redevenir toi-même quand tu es avec moi. J'imagine que ça doit être pesant à la longue de devoir de contenir et de jouer les Don Juan avec ta femme qui attends un enfant.

Adam : Où as-tu entendu que Ludivine était enceinte ?

Lesly : Je... Je ne voulais pas dire ça.

Adam : Mais pourtant tu l'as dis. ça veut dire que quelqu'un t'a mis en tête que Ludivine était enceinte. Quelqu'un qui veut peut-être t'énervé, te manipuler.

Lesly : Alors ça c'est vraiment très intéressant !!! Peut-être que quand Ludivine a fait tomber son sac de course avec son fameux test de grossesse à l'intérieur juste sous mes yeux c'était finalement fait exprès ! Je suis surprise qu'elle s'abaisse à ça...

Adam : Elle ne savait pas encore le résultat du test.

Lesly : Il est positif ?

Adam : Non.

Lesly : Alors qu'on soit d'accord Adam, ça ne me pose aucun problème que tu ais voulu te marier avec cette Ludivine. FAÎTES TOUS LES BÉBÉS QUE VOUS VOULEZ MAIS tu devrai peut-être en garder un sous le coude au cas où tu voudrai kidnapper les autres.

Adam : Aucune amertume alors ?

Lesly : Je n'ai jamais pensé à l'un de vous deux lorsque j'ai pris ma décision pour l'entreprise !!!!

Adam : C'était vraiment ta décision ? Ou c'était celle d'un autre ? Quelqu'un qui te pousse à faire tout ça...

Lesly : OH MAIS C'EST TELLEMENT INSULTANT CE QUE TU DIS !!!

Adam : Affaire Caplan de 1963 cette histoire est tombée du ciel !! T'es sûr qu'on ne te l'a pas raconté ????????

Lesly :

Adam : Tous les actionnaires ont le droit de savoir si une personne tire les ficelles.

Lesly : Tu sais que c'est amusant ? C'est drôle de voir comme tu as changé d'air que tu prends alors que je me rappelle que lorsque tu dirigeais l'entreprise d'Enzo il y avait tout le temps des alliances secrètes, des rendez-vous secrets et j'en passe... Et la tout à coup, tu joues le petit employé modeste qui prône à tout prix la transparence...

Adam : La personne qui te protège se moque de toi Lesly.

Lesly :

Adam : C'est Nicolas ? Il a une idée derrière la tête... Sa méthode est d'intervenir auprès des gens et des entreprises lorsqu'il les sent vulnérables.

Lesly : Comme avec la tienne. Ou celle de Théo... d'Enzo... Tous les grands joueurs de cette ville obtiennent ce qu'ils veulent en répondant présent lorsqu'une opportunité s'offre à eux. Je ne t'en veux pas de l'avoir fait et je suis sûr que tu t'en fiches que toi tu m'en veuilles. Je dois protéger mes propres intérêts Adam maintenant je vais appeler la sécurité pour qu'ils se débarrassent de toi.

Adam : Tu disais qu'Enzo serait fier des décisions que tu prends.

Lesly : Je pense qu'il le sera.

Adam : Est-ce que c'est lui qui a orchestré tout ça ? Sa disparition faisait parti du plan ?

Lesly : Personne n'essaye de me manipuler et je ne me laisserai plus jamais bernée par qui que ce soit.

Adam : Quand les choses tourneront mal, ne m'appelle pas.

a suivre

Julie est aux Etats-Unis. Elle cherche toujours Enzo sous les instructions de Nicolas. Elle espère ne pas faire ça pour rien et que Nicolas lui sera redevable. De son côté, Nicolas collabore également avec son espion privé. Il souhaite retrouver Enzo au plus vite. Quelqu'un frappe à sa porte.

Nicolas : ENTREZ !!! ... Quelle surprise ! Bonjour Lesly ! Comment vas-tu aujourd'hui ?? Ohhh... Tu as l'air remonté, qu'est ce qu'il y a ?

Lesly : Tu n'es pas au courant ? D'après un article en ligne, je suis une cruche arriviste qui a causé la chute des actions de l'entreprise d'Enzo. Alors je suis censée m'éclipser et reprendre le rôle de la jolie femme étouffée.

Nicolas : Tu es très belle c'est vrai. Mais tu n'es pas ce qu'ils disent.

Lesly : Ils prétendent que je n'ai aucun droit de prendre le contrôle de l'entreprise de mon mari.

Nicolas : Oh ! Mais Enzo t'as cédé sa place à la minute où il est parti... Et il t'avait nommé à la tête d'un projet Japonnais.

Lesly : Oui je sais bien tout ça ! Et tu le sais toi aussi mais pas les autres ! Le public, les amis d'Enzo, la presse, personne ne veut écouter ce que j'ai à dire.

Nicolas : Et bien fais-toi entendre. Bats-toi pour obtenir le respect que tu mérites.

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Charles retrouve Léa au restaurant.

Charles : Salut. Pourquoi tu m'as appelé ?

Léa : Je voulais simplement avoir une petite conversation privée avec toi et bien sûr on ne parlera surtout pas de la meilleur façon d'éjecter Lesly du trône.

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A Los Angeles, sur les quais, Enzo retourne dans le même bar.

Enzo : Une bière s'il vous plaît, je l'emporte dans ma chambre.

Barman : La chambre pour laquelle vous n'avez rien payé ? Je ne crois pas non. Allongez l'argent où vous allez vous trouver une chambre ailleurs.

Au comptoir, une femme les observe discuter.

Enzo : J'ai pas d'argent sur moi. Est-ce que vous me mettez à la porte ?

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Charles : Tu sais Léa, tu avais raison l'autre jour. Tu es l'avocate de la société et la conseillère d'Enzo, tu travailles donc pour Lesly. Alors toute conversation qu'on pourrait avoir toi et moi au sujet de son éviction risquerait de te faire renvoyer.

Léa : Oui c'est pour ça qu'on parle seulement du menu ou de mes nouvelles chaussures. Je n'ai pas mentionnée une seule fois Lesly. Ecoute, Enzo n'a jamais voulu que Lesly dirige l'entreprise, le contrat de mariage qu'il m'a fait rédigé en est la preuve.

Charles : Le contrat qu'elle a très certainement fait brûlé...

Léa : Oui ! C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle a perdue mon soutien. Mes papiers ne finissent pas en feu de joie.

Charles : Et maintenant elle se sert de ce précédent juridique pour justifier sa prise de contrôle !

Léa : Oh pitié ce n'est pas crédible !!! Elle n'est pas devenue experte en droit en quelques jours ! Et elle n'a pas trouvé l'affaire Caplan dans une bibliothèque ! Non quelqu'un lui en a parlé.

Charles : Elle trouve toujours quelqu'un pour voler à son secours. Alors on doit trouver de qui il s'agit et ce qu'il ou elle veut.

Léa : Très bien, de mon côté, j'ai trouvé quelques affaires qui font jurisprudence. Celles-ci permettent de séparer les finances professionnelles et personnelles. C'est peu mais c'est un début.

Charles : Et si cette information se retrouvait entre les mains de mes avocats, ils pourraient l'utiliser contre Lesly...

Léa : On ne fait que parler du temps qu'il fait... Mais... Tu devrai donner ce papier à ton équipe juridique. Ils s'en serviront pour convaincre le juge d'émettre une injonction le temps que celui-ci étudie le dossier de près. En attendant, ça empêchera Lesly de s'asseoir sur le trône d'Enzo pour quelques temps.

Charles : Une solution provisoire ne suffit pas. Quand j'en aurai fini avec elle je veux être sûr qu'elle n'aura plus sa place dans l'entreprise.

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Lesly : Les médias n'arrêtent pas de m'attaquer depuis la conférence de presse. Si tu lisais ce qu'ils disent sur Internet... Je suis un sujet de moquerie pour eux.

Nicolas : C'est normal, tu es une cible facile ! Tu n'as jamais dirigée de société valant des milliards. Il fallait t'y attendre ! Tu fera face.

Lesly : Oui... Tu arrives à rester calme et rationnel alors que je suis à deux doigts de craquer. J'ai envie d'étrangler tout ces blogueurs et la moitié des habitants de cette ville MAIS MON DIEU QUEL CULOT ILS ONT DE M'ATTAQUER COMME CA !!!!

Nicolas : Ma chère tu as réussi à parler à un homme qui est sorti du coma juste à temps pour apprendre que personne ne pensait que Nicolas's Company survivrait à son absence. Mais je suis la, et ma société se porte bien. Il ne s'agit pas de toi. Le problème c'est que l'opinion publique identifie l'entreprise d'Enzo à l'image d'Enzo. Il est temps, impose toi, montre leur ce que tu vaux. Tu es futée, déterminée et tu as de l'instinct.

Lesly : Je sais que je peux y arriver Nicolas, j'ai seulement besoin qu'on me laisse une chance de le prouver à tout le monde !!

Nicolas : Rien de plus facile. Tous ces blogueurs, ces pseudos-journalistes ne sont pas créatifs. Ils ont besoin qu'on leur mâche l'information. Tu dois faire des communiqués, explique leur toi-même tes projets pour l'entreprise.

Lesly : J'ai tellement à faire ces jours-ci que je n'ai même pas pu envoyer ne serait-ce qu'un mémo.

Nicolas : Tu as de l'ambition ?

Lesly : Oui évidemment.

Nicolas : Tu veux le pouvoir ?

Lesly : Je l'ai mérité.

Nicolas : Quels sont tes projets pour l'avenir ?

Lesly : Oh et bien mon but est de voir Adam, Lucie et Charles à genoux en s'excusant parce qu'ils ont eu tord à mon sujet et je veux aussi qu'Enzo me supplie de le pardonner pour s'être fichue de moi, c'est parfait comme communiqué...

Nicolas : Oui en effet, la vengeance est une bonne motivation. Mais il te faudra plus que ça.

Lesly : Oui les domaines dans lesquels je suis experte sont les cosmétiques, la santé et la beauté.

Nicolas : Excellent. Commence par la. Trouve une idée originale, tu n'as aucune limite, c'est toi qui décide.

Lesly :

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Théo, ennemi juré d'Enzo, lit le journal et l'article qui parle de Lesly. Il possède lui aussi des petites actions de l'entreprise mais il n'est pas membre du Conseil d'administration. Son but maintenant est d'avoir encore un peu plus d'actions. Il souhaite une plus grosse part de l'entreprise de son ennemi. Sa stratégie est simple, il va tenter d'acheter des actions pendant que le cours sera le plus bas possible.

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Enzo : Je me suis battu dehors... J'ai perdu tout mon argent. Laissez-moi une semaine et je toucherai ma paye !

Barman : Non. Pas d'argent, pas de chambre.

Enzo : Mais si je travail, j'aurai bientôt de quoi vous payer !

Barman : Vous lisez les journaux ? C'est la crise ces temps-ci alors débrouillez-vous. Faîtes-vous des amis ou graissez la patte aux bonnes personnes.

Enzo : Bah je veux bien mais j'ai pas un sous...

Barman : C'est pas mon problème !

La femme qui les observe s'installe à côté d'Enzo.

Femme : Et oui ! Il a raison... Vous avez besoin d'amis vous savez ?

A SUIVRE

Nicolas cause avec son espion par téléphone.

Nicolas : Ils l'ont identifié sur la photo ? Ils en sont sûr ? On s'en contentera pour l'instant. Ah j'ai un autre appel, recontactez-moi dans une heure. Ah... Allo Julie ? Alors tu t'amuses bien ?

Julie : Ah oui comme une folle... Je viens juste de passer la frontière de l'Utah si tu veux savoir, conformément à tes instructions.

Nicolas : Tu es de mauvaise humeur, qu'est ce qu'il y a tu as des ennuis sur la route ?

Julie : Oh tu as entendu les légères notes d'ironie rancunes dans ma voix ? Parce que je traverse le pays en voiture pendant que tu donnes les ordres hein ?

Nicolas : Qu'est ce que tu racontes... Tu n'es pas enthousiaste à l'idée de battre Enzo à son propre jeu ? J'ai cru que t'apprécierai.

Julie : Arrête de penser que tu sais ce que je veux. Je crois que ça vaut mieux.

Nicolas : D'accord. Mon équipe d'enquêteur dit qu'apparemment les pistes mènent à un petit café dans le centre d'une ville... Je t'envoi l'adresse, appelle moi quand tu y sera cette nuit !

Julie : Cette nuit ?? Tu veux que j'y aille cette nuit ?? Mais enfin je conduis depuis l'aube...

Nicolas : Si tu es trop fatiguée, tu peux t'arrêter pour ce soir mais je te préviens il faudra que tu repartes très tôt demain matin.

Julie : Je cours le risque de me faire devancer. Tu sais quoi ? Je trouve que tu apprécies un peu trop le fait de me donner des ordres à tout bout de champ. Est-ce que tu te venges ?

Nicolas : Alors, tu vas arrêter la pour ce soir ?

Julie : Et dormir dans un motel miteux ? Oh que non.

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Théo sait que l'entreprise d'Enzo est une SARL (Société à Responsabilité Limité). Avec ce statut juridique, il a l'opportunité d'acheter des actions. Il est persuadé qu'Enzo finira par revenir donc c'est maintenant qu'il faut en acheter.

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Léa : Ecoute, j'ai les mains liées tu comprends ? Et je suis coincée avec l'actuelle Madame Enzo comme cliente alors rends-moi service je t'en prie. Tu dois absolument faire en sorte que tes avocats me mettent une raclée au tribunal et que Lesly quitte l'entreprise.

Charles : Ce ne sera pas facile. Tu fais peur quand tu plaides. Mais je peux te promettre qu'ils feront de leur mieux pour t'écraser.

Léa : Bien !

Charles : Tu sais, j'apprécie beaucoup tout ce que tu fais pour l'entreprise d'Enzo...

Léa : Oui mais je suis quand même furieuse qu'il soit parti comme ça.

Charles : Moi aussi, j'espère qu'il rentrera bientôt et qu'il s'occupera de Lesly, ça nous éviterait d'aller au tribunal.

Léa : Tu as du nouveau ?

Charles : Non rien pour l'instant. Mais je n'abandonnerai pas.

Léa : Tu es un homme très dévoué. Enzo saura-t-il être reconnaissant ?

Charles : Oui à sa façon peut-être... Enzo est ce qu'il est.

Léa : Je vois en tout cas je suis désolée qu'il te cause autant de soucis et que Lesly empire les choses. Je devrai y aller, il ne faut surtout pas qu'on nous voit ensemble.

Charles : Oui et merci encore.

Léa : Oh mais pourquoi ?

Lesly arrive.

Lesly : Qu'est ce que vous faîtes ??

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Enzo : C'est un bar...

Femme : J'avais remarquée.

Enzo : Vous ne buvez pas ?

Femme : Si... De l'eau gazeuse !

Enzo : Ah ! Vous venez dans ce bar pour de l'eau gazeuse... ?

Femme : J'aime cet endroit. On ne vient pas ici uniquement pour l'alcool vous savez.

Enzo : Oh...

Femme : Vous n'êtes pas du coin ?

Enzo : Non.

Femme : Vous venez d'où ?

Enzo :

Femme : ça vous manque ?

Enzo :

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Lesly : Qu'est ce que vous faîtes tous les deux ??

Léa : Je discutais juste avec Charles.

Charles : Oui à moins que tu veuilles en plus nous interdire de nous parler.

Lesly : Léa, j'aimerai vous voir tout à l'heure.

Léa : Bien sûr, quand ?

Lesly : Je vous préviendrai, pour l'instant, je veux parler seule à seule avec Charles.

Léa : D'accord, très bien j'attends votre appel.

Charles : Vas-y Lesly assieds-toi. Alors... Tu as lu la presse aujourd'hui ? Les actions chutent à cause de toi.

Lesly : Eh bien... Enzo représente la marque alors je dirai que c'est plutôt dû à son départ qu'à mon arrivé.

Charles : Je t'en prie... Si c'était moi ou Lucie au poste de PDG, l'entreprise se porterait beaucoup mieux.

Lesly : ça tu n'en sais rien du tout !!!

Charles : Mais bien sûr que si je le sais. J'ai remplacé Enzo plusieurs fois. Lucie aussi et dans l'ensemble, nos partenaires se sont toujours montré d'un grand soutien.

Lesly : Ne t'en fais, je vais vite arranger ça. Je vais les rassurer.

Charles : Et comment est-ce que tu comptes t'y prendre ?? En les impressionnant avec tes talents de porte-parole ?

Lesly : Une fois que j'aurai montré aux gens ce dont je suis capable, la confiance dans le marché reviendra rapidement !

Charles : Attends... "ce dont tu es capable" ? C'est à dire ? Tu vas leur montrer comment tu as le sens des affaires comme tu fais dans la finesse ?

Lesly : On a déjà de très bonnes bases avec nos nouveaux projets qu'on a développé au Japon cette année. Alors c'est simple ! Il nous suffit d'élargir ce marché.

Charles : Mais enfin de quoi est-ce que tu parles ?

Lesly : On accélère la production pour entrer sur le marché américain dès que possible ! Pendant que Théo s'amuse avec Cosmétique Entreprise et Protection de la Nature, on se développe et on s'empare du marché !!

Charles : C'est ça ton plan ? Non mais tu te fiches de moi la ???? C'est hors de question !!

A SUIVRE

Nicolas, devant son ordinateur, remarque la chute libre des actions de l'entreprise d'Enzo. Il achète des actions sans s'emballer, parce qu'il sait que le prix continuera de chuter.

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Charles : Alors laisse-moi résumer. Tu veux mettre en vente des produits qui n'existent pas encore ? On oublie le développement, on abandonne les tests, ça revient à vendre au client des boîtes vides avec un beau sourire.

Lesly : Mais non voyons, je pensais accélérer le développement et les tests aussi évidemment !!

Charles : Tu es une remplaçante. Tu gardes la place d'Enzo au chaud, jamais il aurait voulu que tu modifies son budget ou ses lignes de produits.

Lesly : Je crois qu'au fond tu as surtout très peur que je fasse mieux que toi.

Charles : Le cours des actions de l'entreprise est entrain de sombrer à cause de toi alors ce n'est pas le moment de faire ton cirque, on doit maintenir le statut quo et montrer au public et au marché que tout va finir par s'équilibrer.

Lesly : La vie était beaucoup plus simple quand j'étais ta copine... J'ai pas raison ? Quand tout tournait autour de notre fille, de nos disputes... Maintenant je suis ton égale, enfin... pas vraiment, je suis ta patronne et ça t'énerve.

Charles : Je vois d'accord... Alors écoute, on est entre nous je t'en prie, dis moi pourquoi le pouvoir t'intéresse ? Quelle est ta motivation ?

Lesly : On doit aller de l'avant ou on va se retrouver à la traîne c'est comme ça que ça marche dans le monde des affaires ! Et je le fais aussi pour Farah, je veux qu'elle sache que sa maman était une grande dame, je veux honorer sa mémoire et qu'elle soit fière de moi de la où elle nous regarde.

Charles : C'est n'importe quoi. Si tu fais ça c'est uniquement pour toi, ça n'a rien à voir avec Farah. Et elle le sait de la où elle est.

Lesly : Oh non je t'interdis de dire ça. C'est une très mauvaise idée ! J'EN AI PLUS QU'ASSEZ DE CE CHANTAGE ÉMOTIONNEL TU LE FAIS PAR SEXISME, TU NE FERAI PAS CA SI J’ÉTAIS UN HOMME.

Charles : Tu es prête à sacrifier tout tes amis et ton mari pour avoir ne serait-ce qu'un peu de pouvoir ? Crois-moi ça n'en vaut pas la peine, je te jure que tu ne restera pas au pouvoir très longtemps.

Lesly : En fait, tu m'as toujours sous-estimée.

Charles : Non peut-être que c'est toi qui t'as toujours sous-estimée. Je pense que toute ta vie tu as eu peur de décevoir les gens et je suppose que c'est parce que ton père t'a abandonnée.

Lesly : Attends, pourquoi tu parles de lui maintenant ?

Charles : Tu t'es dit que tu n'étais pas assez bien pour lui alors depuis tu veux prouver à tout le monde ce que tu vaux PARFAIT je comprends.

Lesly : Ohhhh merci de faire preuve d'autant de compassion...

Charles : Mais tu ne dois pas t'imposer et agir comme si tu en savais plus que n'importe qui, ça ne t'apportera aucun respect. Et tant que tu n'en prendra pas conscience, on ne te prendra pas au sérieux.

Lesly : Merci de me rappeler à quel point tu peux te montrer arrogant et même présomptueux je dirai. Ce ne sont pas vraiment les qualités d'un bon patron. Maintenant j'en suis sûr, il vaut mieux que ça soit moi qui prenne les reines de l'entreprise...

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Femme : Au fait, vous n'avez pas dit d'où vous venez...

Enzo : Et alors ? Aucune importance.

Femme : Bon... Je vous posais seulement la question parce que j'ai cru comprendre que vous cherchiez un toit et de l'aide.

Enzo : Je ne suis pas intéressé.

Femme : D'accord.

Enzo : Barman, donnez moi quelque chose de fort.

Barman : Vous avez pas un rond mais vous vous payez à boire !

Enzo : Ouai.

Barman : Vous la connaissez ?

Enzo : Elle a proposé de m'aider mais j'ai refusé.

Barman : C'était votre seule chance de trouver un toit mon vieux.

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Charles retrouve Léa à la cafétéria.

Charles : Lesly est complètement hors de contrôle, elle a la folie des grandeurs elle est persuadée qu'elle va sauver l'entreprise mais c'est elle le problème ! On s'en sortait très bien sans elle jusque la et elle débarque et elle voudrait qu'on accepte tous ses plans ridicules.

Léa : Et si tu me laisses parler, je te dirai qu'elle a demandée à l'équipe de sécurité de ne plus chercher Enzo.

Charles : Attends, quoi ???

Léa : Oui, je les ai appelé pour savoir s'ils avaient du nouveau et ils m'ont dit que Lesly leur avait ordonné d'arrêter les recherches.

Charles : MAIS ELLE NE PEUT PAS FAIRE CA !

Léa : Et si elle l'a fait ! Apparemment, elle ne veut pas qu'on le retrouve.

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Lesly tombe nez-à-nez avec Théo au restaurant.

Lesly : Je peux m'asseoir ?

Théo : Oui bien sûr... Dure journée ?

Lesly : Ahhh à ton avis, tout le monde pense que les actions ont chuté à cause de moi et personne ne reproche à Enzo d'avoir abandonné son entreprise et sa femme...

Théo : Lesly, je sais reconnaître une vengeance quand j'en vois une. Jusqu'où tu comptes aller ?

Lesly : Pour l'entreprise ? Je suis prête à aller jusqu'au bout pourquoi, qu'est ce que tu ferai toi ?

Théo : Pour contrarier Enzo ? Oh je pourrai faire bien pire tu peux me croire...

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Julie rappelle Nicolas.

Nicolas : Julie... Tu es arrivée où je t'ai dis ? Tu traînes un peu non ??

Julie : Non je ne traîne pas, je conduis vite mais prudemment, nuance. Et oui je suis bien arrivée.

Nicolas : Tu as des informations sur notre ami ?

Julie : J'ai même beaucoup mieux que ça. Je crois que j'ai enfin trouvée où ce chère Enzo se cache. J'ai été faire un tour dans ce café dont tu me parlais et j'ai un peu discutée avec tout le monde. J'ai parlé aux habitués, aux serveurs, et tu sais quoi ? Je sais très bien joué les femmes modestes et aimables quand il le faut.

Nicolas : Je n'en doute pas une seconde.

Julie : Enfin ils m'ont confirmé qu'Enzo était venu dans ce café et il se serait fait des amis et aurait participé à une soirée spaghetti pour un dîner de charité.

Nicolas : Attends laisse moi quelques secondes, j'essai d'imaginer la scène.

Julie : Apparemment, il s'est montré charmant et très courtois et une fois la soirée terminée ils l'ont fait monté dans un bus pour Las Vegas où il devait séjourner quelques temps.

Nicolas : Bravo tu es douée, tu mènes l'enquête comme une pro. Mon équipe, elle n'a rien pu apprendre des habitants.

Julie : J'espère que ma rémunération sera à la hauteur de mon travail.

Nicolas : Alors, tu pars à Vegas ?

Julie : Non, pas tant que je n'aurai pas reçu un virement sur mon compte en banque. Parce que ça coûte chère de se faire des amis et d'obtenir des informations, il faut leur payer un verre, un dîner, j'ai eu beaucoup de dépenses !

Nicolas : Continue, ne t"inquiète pas je m'occupe de tout.

Julie : Bien, excellent choix. Ravie d'avoir pu discuter.

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Femme : Bonsoir et bonne chance !

Enzo : Euh excusez-moi... Est-ce que vous auriez un endroit ou m'accueillir cette nuit ?

Femme : Oui en effet. Je vous y emmène ?

Enzo : Mais je n'ai pas d'argent...

Femme : ... Oui je sais mais ce n'est pas un problème. Je dirige un foyer d'accueil, avec mes soeurs.

Enzo : Avec vos soeurs ? Donc vous travaillez en famille ?

Femme : Désolée, j'aurai du être plus claire avec vous, je suis nonne.

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Charles rappelle l'équipe de sécurité et les embauche pour retrouver Enzo.

Charles : Comment elle a pu faire ça, ils n'ont plus la moindre piste à suivre.

Léa : Elle a essayée de tirer parti de la situation du mieux qu'elle pouvait.

Charles : Je te jure, si Enzo est en danger et qu'elle nous empêche de le retrouver, elle le regrettera.

Léa : Enzo peut prendre soin de lui et se sortir de n'importe quelle situation. Seulement elle n'aurait pas du tout annuler, je ne pensais pas qu'elle irait jusque la.

Charles : Moi non plus !! Avant, je savais toujours à quoi elle pensait. Ce n'est plus la même femme, elle a changée, je ne la comprends plus du tout. Il faut absolument tenir Lesly à l'écart de l'entreprise d'Enzo et de tous ses amis. Qu'est ce qu'on peut faire alors ?

Léa : Eh bien tu sais en fait, ce n'est pas impossible.

Charles : Tu as une idée ? Quelque chose dont tu n'as pas parlé ?

Léa : C'est délicat parce que c'est la mère de ta fille que l'Oiseau Bleu a tué. Mais il y a déjà eu des cas où on a déjà utilisé l'instabilité mentale. Elle a parfois servit d'argument pour couper court aux revendications d'une épouse sur les biens de son mari.

Charles :

Léa : Et étant donné le passé de Lesly, notamment le fait qu'elle a déjà été internée en hôpital psychiatrique, ça pourrait fonctionner si tu es prêt à aller jusque la.

Charles :

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Lesly se présente dans le bureau de Nicolas.

Nicolas : Oh.... Qu'est ce que ma porte a fait pour t'énerver ?

Lesly : Non mais si tu avais entendu Charles me faire la morale !!!! D'après lui, je n'ai pas le droit de gérer l'entreprise

Nicolas : Ahhh... C'est l'amertume qui parle ! Il veut sauver l'entreprise d'Enzo tout seul pour qu'Enzo puisse le féliciter quand il rentrera à la maison !

Lesly : Oui je sais. Mais si tu savais comme il peut m'énerver !!! Il est furieux, il va essayer de saper mon autorité, il va s'opposer à chacune de mes décisions et il l'équipe va le soutenir, les employés lui sont fidèles, ils l'écoutent si jamais...

Nicolas : Ne le laisse pas parler. Il faut museler Charles et en profiter pour faire passer un message aux employés. C'est ce que je fais tout le temps.

Lesly : Comment ?

Nicolas : Avec une lettre de renvoie. Tu veux avoir la paix ? Vire-le.

Lesly :

A SUIVRE

A la cafétéria

Adam : Notre site web "Clic et Vendu" commence à décoller mais on est loin compte. C'est pas le moment de s'endormir.

Michael : ça ira mieux quand vous trouverez plus de détaillants...

Adam : ça y est c'est fait...

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Au téléphone

Julie : J'ai même pas eu le temps de dormir. En fait, je suis allée directement au dépôt de bus pour vérifier l'endroit où s'est rendu Enzo. Je peux déjà te dire qu'il est venu jusqu'ici.

Nicolas : Et où il est maintenant ?

Julie : Je sais pas trop, je fais des allers retours sur la rue principale et pour l'instant personne ne l'a vu rôder.

Nicolas : Alors j'en déduis que tu n'as pas fait toute la rue principale.

Julie : Et qu'est ce qui te fait dire ça ?

Nicolas : D'après ce qu'on m'a dit une caméra de sécurité a repéré quelqu'un qui ressemble à Enzo dans un casino au sud de Las Vegas sur le boulevard.

Julie : Est-ce que t'en es sûr ?

Nicolas : Jette un coup d'oeil sur ton téléphone, je t'ai envoyé une image de la vidéo en question.

Julie : On dirait Enzo sur une table de black-jack, tu sais quoi ? Je vais aller vérifier l'info avec grand plaisir.

Nicolas : HEY HEY !! Tu es supposée rechercher Enzo, pas aller jouer au black-jack.

Julie : Comment dire... Je peux faire les deux, l'un empêche pas l'autre.

Nicolas : Non Julie.

Julie : Je vois pas pourquoi je pourrai pas joindre l'utile à l'agréable, l'essentiel étant que le travail soit fait. Le reste n'a aucune importance alors il faut que je te laisse, j'ai du boulot.

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Enzo : Je tiens à vous remercier pour m'avoir laissé dormir au dispensaire.

Femme : Oh vos remerciements ne sont pas nécessaires, en revanche, j'aimerai savoir comment vous vous appelez, enfin si vous êtes d'accord pour me le dire, pas d'obligations...

Enzo : ...

Femme : Ou alors je peux continuer à vous appeler Monsieur X !

Enzo : Et bien... Appelez-moi... Christian.

Femme : Christian... ça va je devrai m'en souvenir étant donné mon parcours.

Enzo : Oui.

Femme : Bref, dîtes-moi.

Enzo : Oui ?

Femme : D'où êtes-vous ?

Enzo : Oh je n'en sais rien, peu importe.

Femme : Hmm... Vous savez, nombreux sont ceux qui viennent ici dans les bars dans l'espoir d'oublier qui ils sont ou qui ils ont été. Est-ce que la police est après vous ?

Enzo : Non, ce n'est pas pour ça que je suis la.

Femme : Pourquoi alors ?

Enzo : En fait, je ne sais pas. Vous croyez pas qu'on devrait plutôt se concentrer sur.. vous savez sur le moment présent, profiter de cet instant ?

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Lesly convoque une équipe de journalistes pour organiser une interview dans la villa d'Enzo. Elle passe en direct sur l'édition matinale.

Charles l'aperçoit à la télévision ainsi que Nicolas.

Lesly : En tant qu'actuelle dirigeante de l'entreprise de Monsieur Enzo, je me fais un plaisir de vous annoncer que nous allons non seulement étendre mais aussi allonger le lancement de la gamme de nos produits de cosmétiques.

Nicolas :

Journaliste : C'est une excellente nouvelle.

Lesly : En l'absence de mon mari, c'est moi qui suis responsable de maintenir le cap et de m'assurer de la croissance de l'entreprise.

Charles :

Journaliste : ça ne vous inquiète pas de constater que les actions de l'entreprise déclinent ?

Lesly : A vrai dire, je m'attendais à ce que l'absence d'Enzo provoque cette réaction sur le marché, c'était prévisible. Mais je suis certaine que les investisseurs vont vite réaliser que l'entreprise a toujours les reins solides sous ma coupe. Il y a aucune raison de s'inquiéter.

Nicolas : *Tu ne sais pas à quel point tu te trompes ma belle.*

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Femme : Bien Christian, je vous invite.

Enzo : Non non non c'est hors de question. J'ai peut-être pas beaucoup d'argent mais j'en ai quand même suffisamment pour vous offrir votre tasse de café. Surtout quand il s'agit d'une femme qui m'a aidé à trouver un endroit où passé la nuit ainsi que des vêtements propres.

Femme : ça me va. Quel est votre programme ?

Enzo : Chercher du travail en tant que docker.

Femme : Ah oui c'est votre métier ?

Enzo : ça et je sais faire d'autre chose...

Femme : Et s'il n'y a pas de travail sur le port ?

Enzo : Alors je continuerai ma route.

A SUIVRE

Au téléphone

Nicolas : Alors qu'est ce que t'as trouvé ?

Julie : J'ai vu le croupier qui m'a confirmé que c'était bien Enzo qui jouait au black-jack à sa table.

Nicolas : C'est tout ce que tu as ?

Julie : Non à la table il y avait aussi deux dockers qui travaillent au port de Los Angeles, Enzo leur a demandé s'ils pouvaient l'emmener et le déposer la-bas. Alors j'y vais de ce pas.

Nicolas : Non inutile de perdre ton temps à Los Angeles. D'après mes contacts, la dernière fois que l'on a vu sa trace, c'était à Texan. Je voudrai que tu te rendes en Arizona.

Julie : Tu veux que je fasse toute cette route pour un renseignement hypothétique ???? alors qu'il n'y a aucune précision ????

Nicolas : Julie, je te paye pour retrouver Enzo où qu'il soit et pour le garder à bonne distance de la France. Jusqu'à maintenant mon équipe ne s'est pas trompé.

Julie : Désolée mais je pense que mes renseignements sont plus fiables.

Nicolas : Ah oui vraiment ? Dis-moi tu as laissé combien de pourboire au croupier ?

Julie : Quelques jetons rien de plus...

Nicolas : C'est bien ce que je pensais il t'a dit ce que tu voulais entendre.

Julie : Les gens n'ont pas de secrets pour moi et tu peux me croire ce gars la n'avait aucune raison de me mentir.

Nicolas : Ecoute, ça m'est égal, l'équipe que je paye une fortune pour trouver Enzo me dit qu'il est en Arizona. C'EST CLAIR ?? PUISQUE C'EST MOI QUI FINANCE LA RECHERCHE JE TE DEMANDERAI DE RESPECTER MON SOUHAIT ET D'Y ALLER.

Julie : Si tu m'as embauché c'est pour que je retrouve Enzo et c'est exactement ce que j'ai l'intention de faire alors laisse, je m'occupe de tout et je vais à Los Angeles. A plus tard !

Nicolas appelle ensuite Lesly.

Nicolas : Bonjour Lesly.

Lesly : Tu as vu mon interview ??

Nicolas : J'aurai jamais raté ça.

Lesly : Alors j'étais comment ???

Nicolas : Je t'ai trouvée solide, totalement crédible. Tu étais parfaite.

Lesly :

Nicolas : De plus, en accélérant la sortie de la nouvelle gamme de cosmétique, tu montres ta confiance dans le produit et que tu es la chef.

Lesly : C'est vrai ??? Pourtant je tremblais, j'étais morte de peur !

Nicolas : ça ne se voyait pas du tout.

Lesly : Eh bien à vrai dire, les membres du Conseil d'administration sont beaucoup moins enthousiastes que toi, ça n'arrête pas, Bob et Davis me harcèlent depuis ce matin.

Nicolas : Tu arrivera à les calmer. Ainsi que Charles, Lucie et tout ceux qui oseront se mettre en travers de ton chemin.

Lesly : Nicolas, merci. C'est très gentil de m'encourager. Je te rappellerai plus tard.

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Adam retrouve sa femme au restaurant de Carla et Geoffrey. Et il ignore que sa femme lui offre un cadeau d'une valeur inestimable. En ouvrant la boîte, il découvre un test de grossesse avec marqué dessus "enceinte".

Ludivine : On va bientôt avoir un bébé !

Adam : On va avoir un bébé !!!

Ludivine : Oui c'est ça !!

Adam : On va avoir un bébé on va avoir un... bébé !!!

Lesly les intercepte dans le restaurant.

Ludivine : Lesly est ici.

Adam : Lesly ??

Lesly : Euh je suis la parce que j'attends un plat à emporter et j'ai entendue la nouvelle ! Toutes mes félicitations.

Adam : Merci.

Lesly :

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Femme : Alors Christian, comment ça se passe votre recherche d'emplois ?

Enzo : J'ai rien trouvé.

Femme : Oui c'est ce que je craignais. Alors je suis passée ici pour discuter tranquillement avec mon vieil ami Jack. C'est le barman et il est d'accord pour vous mettre à l'essai plus tard dans la journée.

Enzo : C'est très gentil merci.

Femme : ça peut devenir régulier si vous êtes efficace.

Jack : Je vais vous donner votre chance, on verra si ça fonctionne.

Enzo : Très bien. Je vous remercie. Vous, vous avez mérité un bon café.

Femme : Oh ! Non, peut-être plus tard. Il faut que je m'en aille. Je vous laisse tous les deux pour faire connaissance. Au revoir.

Enzo : Au revoir merci beaucoup.

Femme : De rien ! Au revoir Jack !

Jack : Cette femme est un ange pour beaucoup de monde.

Enzo : C'est vrai c'est une femme formidable.

Jack : En plus elle demande jamais rien en retour.

Enzo : Oui je sais. Elle est très gentille, très généreuse.

Jack : Eh ben c'est pas mon cas. Alors ne m'apportez pas d'embrouilles.

Enzo : Aucun risque. Tout ce que j'espère c'est gagner un peu d'argent et faire du mieux que je peux. Merci.

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Au téléphone

Nicolas : Alors ? Ton tuyau a fini par payer ??

Julie : Non pas encore. Mais quelqu'un m'a conseillée de passer dans un bar très fréquenté par les travailleurs locaux alors..

Nicolas : Je préférerai que tu ailles en Arizona !

Julie : Ecoute, si Enzo est venu ici un habitué du bar pourra me dire exactement où il est parti.

Nicolas : Alors ça j'en doute.

Julie : JE TE RAPPELLE TOUT A L'HEURE !

En raccrochant, Julie voit un homme sortir du bar, il s'agit de Jack. Bingo ! Elle a trouvé l'endroit où se cache Enzo. Elle entre à l'intérieur du bar sans le savoir. Enzo est assis dans le coin du bar devant une table et un verre. Elle se dirige vers le serveur.

Julie : Cet homme vous dit quelque chose ?

Serveur : Non désolé.

Julie : Vous pouvez regarder s'il vous plaît c'est très important, je vous signale que cet homme est Monsieur Enzo.

Serveur : Oui ça y est ça me revient. Monsieur Enzo était la avec Bill Gates ils ont commandé quelques bières et du poulet grillé.

Julie : C'est pas une plaisanterie je suis sérieuse !

Serveur : Sérieusement madame, si quelqu'un comme lui était venu, on parlerait que de ça ici.

Julie : Je vois !

Julie rappelle Nicolas.

Nicolas : Alors ça c'est du rapide ! Tu as de bonnes nouvelles ?

Julie : Non pour l'instant rien du tout mais je compte me renseigner un peu plus.

Nicolas : Non s'il te plaît, arrête de gaspiller mon temps et mon argent et va en Arizona.

Julie : Tu as gagné ! Très bien alors en route pour l'Arizona !!!

Enzo se lève et sort du bar.

A SUIVRE

Lol ca me fait exactement penser à ca https://www.youtube.com/watch?v=vlMAiNyjCkk

Julie : Une femme qui ressemble à Samantha ?? Est-ce que tu l'as vu ??? Est-ce qu'elle était ici ? Tu lui as parlé ?? Je veux dire pourquoi est-ce que cette femme s'amuse à se faire passer pour ma fille ?

Matthieu : J'aimerai que tu me parles de Los Angeles.

Julie : Qu'est ce que tu crois que j'ai fait à Los Angeles ?? Dis-moi.

Matthieu : Je n'en sais rien... Mais y a pleins d'actrices la-bas, à faire n'importe quel travail...

Julie : Tu crois que j'ai engagé une actrice pour jouer un fantôme ??? Tu crois que j'ai aligné un groupe de fille et que je leur ai dis "vous devez avoir les yeux les plus doux qui aient jamais existé, le plus beau sourire de la terre et les longs cheveux soyeux que votre mère inconsolable aimait follement brossé !!!" TU PENSES QUE JE SUIS CAPABLE DE FAIRE CA ??? Tu m'as déjà accusé d'avoir orchestré cette mascarade une première fois mais la question reste la même : POURQUOI ??? POURQUOI JE FERAI UNE CHOSE PAREILLE ??

Matthieu : Je n'ai pas la réponse. Seulement... Tu n'as pas non plus de réponses quand à tes rendez-vous à Los Angeles.

Julie : La mort de ma fille est une blessure qui ne pourra jamais guérir. Est-ce que tu peux comprendre ça ? C'est une douleur constante et quand j'ai enfin l'impression d'avoir appris à vivre avec tu ouvres cette blessure à nouveau et tu VERSES DU SEL !!!

Julie s'en va.

Lola : Matthieu... Il faut qu'on appelle la police.

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Lesly : J'ai communiqué à ce journaliste des idées, des chiffres précis, un plan de redressement. Comment est-ce qu'il peut me traiter de bimbo ??? Bon sang ! Et bien évidemment, tout le monde va croire à ces salades.

Nicolas : Lesly, c'est un marathon, pas un sprint.

Lesly : Et je viens tout juste de marcher sur une aiguille de 20 cm de long à cause de toi et de ton idée et de ton ami !!!

Nicolas : C'est lui qui t'a porté un coup bas, ça nuit à son image, pas à la tienne !

Lesly : Nicolas... Je ne suis pas stupide quoi qu'on puisse lire dans cet article. Et en réalité, je pensais avoir réalisé une bonne interview. J'ai eu le sentiment d'avoir été comprise et vraiment écoutée. Mais... Quand on voit le résultat, c'est comme si nous avions été dans deux interviews différentes. Et aucun autre de ces articles a un ton aussi mordant... autrement je ne lui aurai jamais parlé...

Nicolas :

Lesly : J'ai tendance à penser que c'est un peu étrange quand sa plume se transforme soudainement quand il écrit sur moi...

Nicolas : Tu penses que quelqu'un l'a incité à être aussi cinglant ?

Lesly : J'en suis sûr. Reste à savoir comment je vais me sortir de ce mauvais pas.

Nicolas : Et bien tu peux te cacher au fond d'un trou comme tout le monde s'y attends ou tu peux monter au créneau. A toi de voir.

Lesly : Je vais clairement monter au créneau. On en a pas fini.

Nicolas :

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Brice : J'ai besoin d'un autre verre.

Léa : Pas avant que vous nous parliez de Dylan.

Brice : Je vous ai tout dit ! Ce type était cinglé. Un soir il a trop bu et il s'est vanté d'avoir tué sa copine après leur rupture. Il a maquillé ça en suicide en se faisant passé pour un homosexuel. Et il a tout filmé. Il m'a même proposé de me montrer la vidéo. Qui fait ce genre de choses ??? J'ai besoin de ce verre.

Léa : Dylan vous a avoué un meurtre et vous n'avez pas prévenu la police ?

Brice : Il aurait su que ça venait de moi !! J'aurai été le suivant et il aurait fait encore passé ça pour un suicide !

Paul : Ah alors tu avais peur !!

Brice : Evidemment que j'avais peur !! Je suis resté dans ses bonnes grâces. Je l'ai prévenu quand vous m'avez appelé.

Paul : Donc c'est toi qui l'informais. Tu lui as dis que j'allais parlé à Greg quand j'enquêtais sur lui.

Brice : Et je le regrette tous les jours. Je pensais pas qu'il recommencerait.

Paul : A faire quoi ? Vous pensez qu'il a tué ce Greg ?

Brice : A votre avis ??? Après ça comment vous vouliez que j'ai envie de parler ??

Léa : Mon dieu... Que savez-vous d'autres sur Dylan et Madeleine ?

Brice : Ils étaient en couple. Ils faisaient des trucs de couples. Ils ont fait un voyage aux chutes du Niagara et Dylan est revenu super tendu. Il avait son petit sourire, celui qui annonçait qu'il allait péter les plombs. Ensuite, elle a rompu et on a commencé à compter les morts. Je peux y aller maintenant ?

Léa : D'accord, on reste en contact... Est-ce ça va aller Paul ?

Paul : Mon ami a voulu garder un souvenir... Il a tué quelqu'un qu'il avait aimé, et il a tout filmé. Dylan était pas seulement brisé, il était dérangé.

Léa : Paul, cette vidéo est peut-être la clé de votre liberté définitive.

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Jennifer est chargé de récupérer toutes les affaires personnelles de Dylan. C'était une de ses meilleurs amis. Dans les affaires personnelles de Dylan, il y a une boule à neige représentant les chutes du Niagara.

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Charles rend visite à Lesly.

Lesly : Charles, qu'est ce que tu veux ?

Charles : Comment est-ce que tu as pu mettre fin aux recherches d'Enzo ?

Lesly : Ce sont mes employés...

Charles : Non, ils l'étaient mais tu les as virés. Maintenant ce sont les miens. Et ils ont repris les recherches mais grâce à toi la piste d'Enzo s'est évanouie.

Lesly : Enzo est une grande personne figure-toi et il ne se soucie absolument pas de ce qui l'entoure. Ni de toi, ni de moi, ni de son entreprise. Et chaque jour qui passe en est une preuve supplémentaire. Maintenant, contrairement à ce que tout le monde peut dire, CE N'EST PAS MA FAUTE.

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Léa : En tout cas, vous avez un sacré tempérament !

Paul : Attendez... Ce que j'ai fait, vous avez cru que c'était vrai ?

Léa : ça ne l'était pas ?

Paul : Non !

Léa : Vous êtes très convaincant dans l'homme poussé à bout, j'ai failli faire une crise cardiaque.

Paul : Noooon, la crise cardiaque était pour Brice, pas pour vous ! Je l'aurai pas touché. Même s'il m'a vraiment énervé, ça c'était pas du cinéma... Désolé.

Léa : Non ! Non... Ne le soyez pas, vous étiez remonté prêt à vous battre, je ne suis pas sûr qu'on atteigne ce stade.

Paul : Eh bien nous y sommes. Et je vais me battre. Brice n'a plus de raison d'avoir peur maintenant. Au moins il va pouvoir témoigner et dire que Dylan était dangereux. Mais si la vidéo du meurtre existe...

Léa : Il faut qu'on la trouve.

Paul : Elle peut-être sur n'importe quel support... DVD, carte mémoire, clé USB... Où est-ce qu'on cherche ?

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Matthieu : Chérie, on était d'accord, on ne peut pas aller trouver la police.

Lola : Matthieu, je sais qu'on restera vague et que ce sera bizarre, mais on peut leur faire comprendre que quelqu'un nous harcèle.

Matthieu : On ne peut pas dire que Tom Tom et Nana est au courant de l'existence du compte bancaire secret et illégal de ma mère en Suisse ! Elle terminerait en prison.

Lola : Il doit bien y avoir un moyen de faire part à la police de tout les cadeaux effrayants qu'on reçoit et de la carte que cette femme a laissé tombé faisant référence à ton enfance !!!

Matthieu : Je vais parler à ma mère. Je sais qu'elle ne nous dit pas tout et je vais découvrir ce qu'elle nous cache.

Lola : C'est pas vrai...

Matthieu : D'accord ?

Matthieu se rapproche de sa mère dans la cafétéria et remarque qu'elle effectue des recherches sur Enzo.

Matthieu : Pourquoi est-ce que tu recherches Enzo ?

Secrètement, Lola appelle l'Inspecteur Angelo.

Lola : Allo Angelo ? C'est Lola, la femme de Matthieu. Est-ce que vous avez un peu de temps à m'accorder ? C'est très important. Non non on ne peut pas se voir au poste. Notre entretien devra rester entre vous et moi.

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Charles : Je suis au courant de ce qu'Enzo a fait mais je parle des décisions que tu as prises concernant l'équipe de sécurité et le personnel...

Lesly : MON équipe de sécurité, MON personnel, MON mari, MA villa et MON entreprise. Tu n'y changera rien, peu importe le nombre de journalistes à qui tu paiera des pots de vins.

Charles : Je peux savoir de quoi tu parles ??

Lesly : Tu n'as pas lu l'article du jour ?

Charles : Si je l'ai lu.

Lesly : Est-ce que tu as parlé au journaliste en douce ? Est-ce que tu m'as démoli auprès de lui ou alors tu lui as glissé quelques billets pour qu'il change son article en torchon ???

Charles : Tu entends ce que tu dis ?? Tu m'accuses de corrompre des journalistes. Comme si tout le monde était responsable sauf toi !

Lesly : Charles, cet article m'a véritablement calomnié !

Charles : Je n'y ai pas lu tant de mensonges moi. Enzo t'a épousé sur un coup de tête, tu te montres assoiffée de pouvoir depuis ce jour la et maintenant tu transformes l'entreprise d'Enzo en terrain de jeu telle une gamine pourri gâtée.

Lesly : Pourri gâtée ?

Charles : Une petite fille capricieuse et je commence à en avoir assez.

Lesly : Oh bien... Dans ce cas c'est parfait, tu n'aura plus à la supporter très longtemps.

Charles : Pourquoi ? Tu comptes démissionner de ton poste ?

Lesly : Non, c'est toi qui part. La petite fille capricieuse vient de te renvoyer.

A SUIVRE

Angelo rejoint Lola au bar.

Angelo : Bonjour !

Lola : Bonjour. Désolée, je sais que vous avez beaucoup de travail...

Angelo : Non, pas de soucis, vous avez dit que c'était important.

Lola : ça l'est. Simplement, je ne suis pas très sûr de comment...

Angelo : D'accord, d'accord, détendez-vous. Vous voulez bien qu'on s'assoit ?

Lola : Oui euh...

Angelo : Bon, pour commencer, vous allez d'abord me dire ce qui vous as fait si peur. Ensuite, on reprendra tout depuis le début, d'accord ?

Lola : Eh bien... Ma famille fait l'objet d'un harcèlement et c'est en relation avec le passé de Matthieu en Australie.

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Matthieu : Pourquoi tu essaies de me fuir ??

Julie : Je ne suis pas du tout entrain d'essayer de te fuir.

Matthieu : Alors pourquoi est-ce que tu lis ces articles sur Enzo ???

Julie : Matthieu, tout le monde lit la moindre information sur Enzo depuis sa disparition... Non mais sérieusement, je ne peux même plus tranquillement aller sur Internet sans que mon fils me soupçonne ?

Matthieu : Je me méfie de toi à cause de ton comportement et de la façon dont tu t'es empressée de sortir d'ici.

Julie : C'est simplement parce que je quitte la ville. Je repars pour Los Angeles pour continuer à chercher du travail.

Matthieu : Et tu pars pour combien de temps ?

Julie : Aucune idée. Au fond, la seule raison pour laquelle je t'informe de mon départ, c'est pour qu'au cas où ce Tom Tom et Nana se manifesterait à nouveau, tu ne t'empresses pas de conclure rapidement et qui plus est sans aucune objectivité, que je suis responsable de ce harcèlement incessant.

Matthieu : Je compte bien faire toute la lumière sur cette situation.

Julie : Et à ce propos, si quelque chose venait à se passer, si tu recevais un message étrange où si tu apercevais cette femme qui ose prétendre être mon enfant, je voudrai bien être prévenue !

Matthieu : Oh ouiiii tu le saura...

Julie : Au revoir Matthieu.

Matthieu : Bon voyage maman.

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Au bar de Los Angeles

Femme : Christian, merci de m'offrir ce délicieux repas.

Enzo : Ce n'est qu'un hamburger !

Femme : Certes, mais il est excellent.

Enzo : Content que vous l'appréciez. Maintenant que vous m'avez trouvé du travail, c'est la moindre des choses que je vous invite à dîner !

Femme : Il paraît que vous avez fait du bon boulot !

Enzo : Comment vous le savez ? Vous êtes au courant de tout ce qui se passe ici...

Femme : J'essaie.

Enzo : Ah oui ? Alors vous devez surement savoir qu'on m'a proposé de faire plus d'heures...

Femme : Oh, vous allez accepter ?

Enzo : Oh oui, je compte rester ici... avec vous !

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Charles : Tu ne peux pas me renvoyer.

Lesly : Tu n'es qu'un employé et je veux que tu t'en ailles.

Charles : Alors... C'est parce que j'ai dis "aucun commentaire" à ce journaliste au lieu de vanter tes mérites ?? Ou bien parce que j'ai ré-engagé l'équipe de sécurité de cette villa pour retrouver Enzo disparu ?

Lesly : C'est parce que tu passes TOUT TON TEMPS A ME METTRE DES BÂTONS DANS LES ROUES CHARLES ! JE N'AI PLUS L'INTENTION DE ME LAISSER FAIRE ALORS AU REVOIR !!!

Charles : Et tu crois pouvoir partir comme ça ? Nous n'avons pas fini.

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Angelo : Elle vous envoie des emails... Elle vous fait des cadeaux effrayants... Quel nom vous m'avez dit qu'elle se donnait ?

Lola : Tom Tom et Nana.

Angelo : Tom Tom et Nana... Et ça serait en référence au passé de Matthieu...

Lola : C'est ça.

Angelo : Mais vous avez dit que ce harcèlement venait de plusieurs individus c'est bien ça ?

Lola : Oui quelque soit cette personne, elle a engagé des acteurs et des messagers et quand on arrive à les interroger, on se retrouve face à des imposteurs.

Angelo : D'accord. Et qu'est ce qui fait que vous vous êtes décidée à m'appeler ?

Lola : Eh bien aujourd'hui, les choses se sont aggravées. Cette femme a fait tombée un paquet de cigarette avec une carte juste devant moi. Voila la carte.

Angelo : Il y a deux numéros dessus, vous avez essayé de les appeler ?

Lola : Oui mais ils ne sont plus attribués. Mais le plus perturbant dans tout ça, c'est que quand je l'ai décrite à Matthieu, il m'a dit que la description correspondait à sa soeur.

Angelo : A sa soeur ??

Lola : Oui.

Angelo : Qui a été tuée ?

Lola : Oui, il y a des années de ça.

Angelo : C'était Samantha, c'est ça ?

Lola : Oui. Je veux dire, vous vous rendez compte de ce que Matthieu a du ressentir ?

Angelo : Oui, j'imagine. Pourquoi est-ce que Matthieu n'est pas venu m'en parler ?

Lola : Eh bien...

BIP BIP BIP

Lola : Oui allo ?

Matthieu : Salut, où es-tu passée ?

Lola : Je suis avec l'Inspecteur Angelo.

Matthieu : Lola, je t'avais pourtant demandé de ne pas en parler aux autorités.

Lola : Ecoute, ça serait bien si tu pouvais venir nous rejoindre, mais si tu ne viens pas je continuerai toute seule.

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Lucie est très inquiète de ne pas avoir de nouvelle de son père.

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Femme : Eh bien Christian, je suis ravie que vous restiez encore à Los Angeles pour quelques temps.

Enzo : Vous êtes vraiment gentille. C'est bon d'avoir une amie. Même si son attention est souvent détournée par quelque chose !

Femme : Oh désolée... Déformation professionnelle. Regardez ce pauvre homme au comptoir.

Enzo : Vous vous faîtes du souci pour lui ?

Femme : Il semble aussi perdu que vous quand je vous ai vu pour la première fois. Vous voulez bien m'excuser ? Le devoir m'appelle.

Enzo : Je vous en prie.

La bonne soeur s'approche du monsieur, seul au comptoir.

Femme : Bonjour ! Dîtes-moi, ça n'a pas l'air d'être la grande forme. Vous avez besoin d'une oreille amicale...

Homme : Allez-vous en !

Femme : Ecoutez, je... Je pourrai me contenter de m'en aller mais je peux peut-être vous aider !

Homme : VOUS AVEZ PAS COMPRIS LE MESSAGE ???

L'homme pousse la femme.

Femme : Attendez mais enfin !!

Enzo bondit.

Enzo : Je vous interdis de la toucher.

Homme : Mêlez-vous de vos affaires !

Enzo : Vous devez des excuses à cette femme.

Homme : Pour qui vous vous prenez ?

Enzo : Vous n'avez pas envie de le savoir.

A SUIVRE

Lesly : Tu n'es même pas fichu de respecter ma décision, de laisser tomber et de quitter ma villa !

Charles : Il y a pas mal de choses que je ne respecte plus chez toi. Surtout depuis que tu te prends pour la reine de l'univers et que tu essaies de diriger tout et tout le monde.

Lesly : Tu veux que je te dise ? Peut-être que si je n'avais ne serait-ce qu'un peu de soutien DE TA PART OU DE N'IMPORTE QUI D'AUTRE JE N'AURAI PAS BESOIN DE COMPTER UNIQUEMENT SUR MOI CHARLES !!!!!

Charles : Je fais ce que je peux pour te venir en aide.

Lesly : COMMENT ???? EN ME RABAISSANT VOLONTAIREMENT DANS LA PRESSE PAR EXEMPLE ???

Charles : Aucun commentaire n'est pas une insulte.

Lesly : Oh mais tu aurai pu me complimenter sur le fait que je travaillais dure et que je me consacre entièrement à cette entreprise ET A LA VIE DANS CETTE VILLA !!!!!!

Charles : Parce que c'est la vérité ? Depuis qu'Enzo a disparu Lesly, la seule chose à laquelle tu t'intéresses, c'est à ton statut de Madame Enzo.

Lesly : C'est complètement faux.

Charles : QUAND ON VOIT COMMENT TU AGIS, C'EST A SE DEMANDER SI TU TIENS VRAIMENT A CE QUE TON MARI REVIENNE A LA MAISON !

Lesly : J'étais bouleversée quand Enzo a disparu.

Charles : Pourquoi tu affirmes ne pas avoir signé de contrat de mariage alors qu'on sait tous que tu en as eu un... Et tu peux me dire pourquoi tu as fait arrêter les recherches pour le retrouver ???

Lesly : Eh bien je te rappelle que c'est quand même Enzo qui est parti sans me prévenir...

Charles : Est-il au moins parti de son plein gré ? Tu es sûr que tu ne l'as pas aidé ?? Que tu n'as pas fait en sorte qu'il disparaisse vraiment ?

Lesly : Qu'est ce que c'est censé vouloir dire ???

Charles : Est-ce que tu t'es débarrassée de lui ?

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Homme : C'est vous qui feriez mieux de foutre le camp !

Enzo : Vous allez sortir d'ici d'accord ?

Femme : Ecoutez, la violence ne résout rien.

L'homme tente de lancer un violent coup de poing dans la tête d'Enzo mais ce dernier esquive en se baissant. Enzo a de très bon réflexe, il lui prend le bras dans le dos et le jette sur le trottoir à l'extérieur du bar.

Enzo : NE T'AVISE PLUS JAMAIS DE REMETTRE LES PIEDS ICI !!!! PLUS JAMAIS !!!!!!!

---

Lesly : J'avoue Charles. Tu as deviné ! J'ai fait tomber Enzo de son cheval ! Je l'ai éliminée et je suis allée jeter son corps dans le lac Michigan avant que quelqu'un ne s'en rende compte !!! Oh et j'allais oublié le moment où j'ai crié WOUHOHOOOO !!! TOUT AY A MOI MAINTENANT !!! RIEN QU'A MOI !!!

Charles : C'est bon d'accord, peut-être que je me suis laissé un peu emporter.

Lesly : Non tu crois ???

Charles : Mais j'ai besoin que tu me dises s'il y a quelque chose que je devrai savoir.

Lesly : Je te l'ai dis Charles, je n'ai pas la moindre idée d'où est Enzo ! Je ne sais rien de plus sur sa disparition parce que je n'ai rien à voir avec tout ça !!! D'accord ?? Comment tu peux penser une chose pareille ???

Charles : Parce que je suis en colère !! Je n'arrive plus du tout à te comprendre Lesly.

Lesly : Je suis toujours la même.

Charles : Tu en es sûr ? Parce que je ne reconnais plus rien de la femme que j'ai aimé.

Lesly : Très bien Charles, puisque tu le prends sur ce ton, fais-moi le plaisir de débarrassé ton bureau !

Charles : Alors tu es vraiment sérieuse ?

Lesly : Oui ! Tu ne veux pas que je touche à l'entreprise d'Enzo et moi désormais je ne veux plus que tu y travailles.

Charles : D'accord. Mais sache que j'ai bien l'intention de me battre contre tout ce que tu es entrain de faire. Et crois-moi je mettrai bientôt un terme à tout ça.

Lesly : Mais je t'en prie... Essai...

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Enzo : Désolé que cet homme vous ait importuné.

Femme : J'aurai préféré qu'il se calme. Mais je vous remercie beaucoup d'avoir prie ma défense.

Barman : Heureusement que je n'ai pas eu à me servir de ma batte de baseball, ça aurait mal fini.

Enzo : ça va votre bras ?

Femme : Oui. Je vais bien. Je dois retourner à la mission.

Barman : Une seconde. Eh Ted ! Vérifie que ce gars sur le parking est bien parti. Vous ne voulez pas un thé ou autre chose ?

Femme : Non vraiment je vais bien... Il faut que je rentre parce que je m'inquiète, j'ai du travail en attente.

Enzo : Ecoutez, par sécurité je vais vous accompagner. Je viens avec vous ma soeur.

Femme : Non non vraiment, ce n'est pas la peine, je vais bien.

Enzo : Allons, vous n'allez pas être la deuxième personne à me tenir tête ce soir !!!

Femme : Bon d'accord !

Enzo : D'accord ?

Femme : Dans ce cas j'accepte.

Enzo : Je préfère ça.

Femme : Volontiers.

Barman : Si vous repassez nous voir un de ces jours, je ne manquerai pas de vous offrir un verre.

Enzo : C'est sympa de votre part, merci je reviendrai.

En sortant du bar, Enzo ressent comme une crampe au coeur.

A SUIVRE

Matthieu décide de rejoindre sa femme et l'Inspecteur Angelo.

Lola : Coucou !

Matthieu : Coucou.

Lola : Tu n'es pas fâché contre moi ?

Matthieu : Non je ne t'en veux pas. Tu as eu peur de ce qui s'est passé aujourd'hui, je comprends que tu ais fait appel à lui.

Lola : Je ne lui ai pas parlé du compte bancaire de ta mère ni de l'intrusion dans sa chambre.

Matthieu : Merci. C'est gentil.

Lola : Je n'ai pas envie qu'on l'envoie en prison, je veux simplement découvrir qui nous inflige ça.

Matthieu : Oui, il pourra peut-être nous aider, allons lui parler... Bonjour !

Angelo : Bonjour...

Matthieu : Comment ça va ? Merci, j'apprécie ce que vous faîtes.

Angelo : Je vous en prie. Vous allez bien ?

Matthieu : Oui je vais bien merci.

Angelo : Bien. Asseyez-vous. Alors, si je comprends bien, vous subissez ce harcèlement depuis quelques temps...

Matthieu : Oui...

Lola : Oui, trop longtemps.

Matthieu : Oui.

Angelo : Pourquoi vous ne m'en avez pas parlé plutôt ? En tout cas, depuis l'Australie, Kévin aurait très bien pu payer quelqu'un pour faire le sale boulot à sa place.

Matthieu : Je ne pense pas que ce soit lui.

Angelo : Vous vous appuyez sur quoi Matthieu ?

Matthieu : Sur le fait que cette persécution est cruelle et malveillante, c'est bien le style de mon père mais il n'agit jamais sans raison. Il n'a aucun avantage à nous torturer de la sorte.

Angelo : Bon, d'accord. Mais qui alors ?

Lola : Peut-être quelqu'un de sa famille ou quelqu'un qui travaille avec eux ou quelqu'un qui en voudrait personnellement à Matthieu...

Matthieu : Oui, c'est le genre de chose que Cyprien était capable. Et qui sait à quelle genre de personne il était associé avant d'être tué.

Angelo : Peut-être qu'une des personnes avec qui il était associé cherche désormais à se venger !

Lola : Oui et c'est pour cette raison que nous devons arrêter ça avant que cette personne ne s'en prenne à nos enfants. Beaucoup trop d'incidents dans la famille de Matthieu ont fini dans la violence.

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Lesly se remet à voler comme dans le passé. Sans s'en rendre compte, elle vole des objets. Sa cleptomanie reprend le dessus.

Elle appelle Nicolas.

Nicolas : Oui Lesly ?

Lesly : Nicolas, il faut que je te voie, il y a un nouveau rebondissement.

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Charles rend visite à Lucie.

Lucie : Tu fais une drôle de tête, ça va ?

Charles : J'étais avec Lesly.

Lucie : Qu'est ce qu'elle a encore fait ??

Charles : Elle m'a renvoyé.

Lucie : Quoi ???? Cette fille est cinglée !!!

Charles : Je te le fais pas dire !

Lucie : Mais pourquoi voudrait-elle que tu partes ?? Tu es le seul et le meilleur atout dont elle dispose au travail ! Mais qu'est ce qu'elle fait ? Pourquoi elle essaye de tout détruire ??

Charles : Je ne lui laisserai pas cette chance. Il va falloir l'attaquer publiquement et légalement.

Lucie : Je sais mais ce ne sera pas aussi facile que ça. Jusqu'où tu es prêt à aller ?

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Jimmy, le fils de Clara, tuée par l'Oiseau Bleu, est de retour à Auxerre. Heureux, Théo propose de l'héberger chez lui. Jimmy accepte. Il est adulte maintenant. Il va chercher du travail.

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Après avoir accompagné la bonne soeur à la mission, Enzo retourne au bar pour s'offrir la bière gratuite qu'il a mérité en expulsant l'homme. Mais sa douleur au coeur est encore présente.

Julie est arrivée à Los Angeles et retourne dans le bar et découvre Enzo, barbu, habillé pauvrement, assis au comptoir entrain de souffrir d'une douleur au coeur.

Julie : Est-ce que ça va ???

Enzo :

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Angelo : Je vais contacter les autorités australiennes pour m'assurer que Kévin est toujours sous les verrous.

Matthieu : D'accord, merci.

Angelo : Je vous en prie.

Angelo : Je vais également m'assurer de mettre la main sur les détails concernant le passé de Cyprien, je veux simplement savoir ce qu'il faisait et qui il fréquentait avant d'être tué.

Matthieu : Oui c'est une bonne idée.

Angelo : Si vous avez du nouveau ou s'il venait à se passer quoi que ce soit tenez-moi au courant. D'accord ?

Lola : Oui bien entendu merci beaucoup.

Matthieu : Oui d'accord, merci pour ce que vous faîtes.

Angelo : Je vous en prie. Au revoir.

Lola : Je suis désolée, il fallait que je lui demande de nous aider.

Matthieu : T'inquiète pas mon amour, tu as fait le bon choix, d'accord ? Et maintenant quoi qu'il arrive nous l'affronterons ensemble. Je t'aime.

Lola : Moi aussi.

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Charles : C'est Léa qui me l'a suggéré.

Lucie : Attends une seconde... Je croyais que Léa était l'avocate de Lesly...

Charles : C'est avant tout l'avocate d'Enzo et c'est pour cette raison qu'elle m'en a parlé. En revanche, j'ai besoin que tu me jures de garder le secret.

Lucie : D'accord, considère que j'ai juré ! Quelle est ton idée ?

Charles : Utiliser l'instabilité de Lesly contre elle.

Lucie : Charles... C'est...

Charles : Ouai je sais.

Lucie : Tu vas le faire ?

Charles : Je ne voulais pas, mais je n'ai pas vraiment le choix. Et toi alors ? Est-ce que tu serai prête à aller aussi loin ?

Lucie : Oui. D'une manière ou d'une autre, il est temps de mettre fin à ce règne de terreur.

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Lesly : J'ai renvoyé Charles !!!

Nicolas : C'est une bonne chose.

Lesly : Vraiment ?? Tu crois ????

Nicolas : Tu dois apprendre à t'affirmer Lesly, même si ce n'est pas toujours une partie de plaisir et que ce n'est que la première fois que tu en fais l'expérience. Je pense que Charles va surement vouloir s'en prendre à toi encore plus qu'avant.

Lesly : Ohhh il m'a déjà averti qu'il le ferait mais je ne me laisserai pas faire, je ne lâche rien !

Nicolas : Exactement !

---

Julie : Tu m'as fait tellement peur !

Enzo : Je vais bien à présent, je vous remercie. Merci de vous inquiéter pour moi. Je vais bien. Je m'appelle Christian.

Julie :

A SUIVRE

Charles et Lucie décident de passer à l'attaque. Ils se dirigent dans les bureaux de Charlie Hebdo pour obtenir un article dénigrant Lesly. Le directeur leur demande d'avoir plus de renseignements pour construire un article à l'encontre de la PDG actuelle de l'entreprise d'Enzo.

Charles : On reviendra. C'est pas grave, nous devrions essayer d'obtenir des informations auprès de Nicolas.

Lucie : Oui c'est son seul ami actuellement. Il doit savoir des choses que l'on ne sait pas.

Charlie Hebdo : J'ai un ami en ville. Il s'appelle Michael.

Charles : Eh mais je le connais, c'est celui qui travaille avec Adam ! Pourquoi vous nous parlez de lui ?

Charlie Hebdo : C'est un génie de l'informatique ce type. Je peux lui demander de pirater le téléphone portable de Nicolas. En échange, je lui ferai un article sur sa start-up qui s'appelle Clic et Vendu je crois. On lui en a déjà fait, on va lui en refaire s'il accepte. Je vais l'appeler...

Charles : Oui excellente idée !! S'il pirate son téléphone, nous pourrons lire les messages.

CH : Oui Michael ? C'est Charlie Hebdo. Oui voila. Dis-voir, j'ai un service à te demander.

Michael : Quoi donc ?

Charlie Hebdo : Je voudrai que tu pirates le téléphone de Nicolas.

Michael : De Nicolas ?? Le directeur de Nicolas's Company ?? Mais t'es fou ou quoi ?? Non seulement c'est illégal mais en plus c'est un gros poisson ! S'il découvre ce que j'ai fait, il va me réduire en bouilli !

CH : Ecoute, si tu acceptes de me rendre ce service, je te ferai de la pub pour Clic et Vendu.

Michael : Je vais pirater son téléphone.

CH : Très bien. Quand est-ce que tu pourra ?

Michael : Je te rappelle dans quelques minutes, je vais y arriver facilement.

---

Julie : Comment vous dîtes ?

Enzo : Christian.

Julie : Christian ? Vous êtes sûr ??

Enzo : Oui pourquoi ?

Julie : Vous êtes sûr que vous allez bien ?

Enzo : Oui ça va je vous dis.

Julie : Vous me connaissez ?

Enzo : Je ne vous ai jamais vu.

La bonne soeur revient dans le bar.

Femme : Bonjour Christian !

Enzo : Ah bonjour, ça va ?

Femme : Oui et vous ?

Enzo : ça va.

Femme : Et qui est cette jeune femme ?

Julie : Euh... Je... Je suis infirmière !

Enzo : Vous êtes infirmière ?

Femme : Mais qu'est ce que vous venez faire ici ?

Julie : J'étais venue boire un verre tranquillement et c'est la que j'ai vu votre ami souffrir au coeur...

Femme : Souffrir au coeur ?

Enzo : ça va je vous dis je vais bien !

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Pendant ce temps, Lesly embrasse encore une fois Nicolas sur la bouche.

Nicolas : Lesly Lesly arrête.

Lesly : Pourquoi ?

Nicolas : Tu es toujours mariée à Enzo.

Lesly : Mon mari n'est plus la, il a voulu m'abandonner, qu'est ce que tu veux que je fasse d'autre ?

Nicolas : Notre relation doit rester purement professionnelle. J'espère que tu comprends ?

Lesly : Oui, je suis sincèrement désolée. Tu as raison. Il est encore un peu tôt.

Nicolas : Exactement, c'est encore un peu tôt. Pour l'instant ce dont tu dois t'occuper, c'est de l'entreprise.

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Michael : Oui allo ? Je te rappelle pour te dire que j'ai réussi à le pirater.

CH : Bravo ! Merci beaucoup ! Il y a peut-être un énorme scoop à faire sur ce coup.

Michael : Je t'envoi tous les documents que j'ai piraté par SMS. J'espère que ça en vaut le coup. Et maintenant je veux un excellent article sur ta page de couverture !

CH : ça sera fait mon ami ! A bientôt !

Charles : Alors ? Il a dit quoi ?

CH : C'est ok ! Il a réussi. Je vais regarder le SMS qu'il m'a envoyé... Apparemment le dernier message que Nicolas ait reçu est de la part d'une dénommée Julie qui lui a écrit je cite : "Je me dirige vers le bar sur les quais de Los Angeles".

Lucie : Julie... Elle est en contact avec Nicolas ? C'est bizarre ça.

Charles : Malheureusement ce texto nous apporte rien de concret sur Lesly.

CH : Je vais aller me rendre à ce bar à Los Angeles, je sens qu'il y a quelque chose d'incroyable qui m'attends la-bas. Je vous tiens informer.

Charles : D'accord entendu, merci beaucoup pour votre aide en tout cas.

Lucie : Faîtes bon voyage. Au revoir !

Charles : Bon Lucie... Il faut que l'on convoque les membres du Conseil d'administration afin de les convaincre de voter une motion de censure contre Lesly.

A SUIVRE

Quelques heures plus tard

Le directeur de CH, que je nommerai Bill, arrive au bar de Los Angeles. Et à sa grande stupéfaction, il découvre Julie discuter avec Enzo !!!!

Bill :

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Charles et Lucie, quand à eux, ont convoqué les membres du Conseil. Mais hélas pour eux, le vote pour la motion de censure à l'encontre de Lesly à échoué.

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Lesly continue de voler des objets à cause de sa cleptomanie. Sa maladie mentale est de retour plus forte que jamais.

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Charles : Puisque la motion de censure à échoué, nous allons désormais employer la méthode forte contre Lesly.

Lucie : Nous espérions tous les deux ne jamais en arriver la, mais cette fois, nous n'avons plus le choix. Elle n'aura pas les reins assez solides pour supporter la pression qu'on va lui imposer.

Charles : J'ai déjà téléphoné à son ancien psychiatre, le docteur Taylor. Il dit que c'est bien de se questionner sur son comportement.

Lucie : Alors on va ressortir tous les documents attestant son instabilité mentale. ça va clairement jouer en notre faveur. Mais il n'y a aucune garantie. ça va être assez tendu et il faut qu'on se tienne prêt pour la guerre. Est-ce que tu l'es ?

Charles : Oui.

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Lesly : Les actions de l'entreprise se sont stabilisées ! C'est encourageant !

Nicolas : Non !! WOUAH !! C'est une excellente nouvelle !

Lesly : Ouai ! Les gens commencent à comprendre qu'ils ne peuvent pas m'arrêter. Le fait d'avoir ton soutien me donne de la crédibilité.

Nicolas :

Lesly : Si on se fie aux actions qui viennent de remonter, la communauté de la finance est enclin à me laisser ma chance. Et tu sais quoi ? J'ai bien l'intention de la saisir.

Nicolas :

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Bill, directeur de Charlie Hebdo, prend en photo Julie et Enzo discuter ensemble dans le bar de Los Angeles. Il n'en croit pas ses yeux, c'est surréaliste.

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Lucie : Lesly va être humiliée et elle cherchera à se venger.

Charles : Je m'en fiche.

Lucie : On dira au juge qu'elle a des soucis, qu'elle souffre de cleptomanie et qu'à cause de ça elle s'est fait interner dans le passé.

Charles : C'était il y a un bail ! On passait notre bac !

Lucie : Nous devons nous servir de toutes les armes qu'on dispose.

Charles : Je ne suis pas vraiment à l'aise avec cette approche mais en agissant ainsi elle ne nous a pas laissé d'autre choix.

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Julie : Vous avez des difficultés à respirer ?

Enzo : J'ai un poids sur la poitrine.

Julie : Je vois.

Enzo : Je sais pas... Peut-être que... c'est lié à cette cicatrice !

Julie : Vous vous êtes fait opérer ?

Enzo : Je sais pas...

Julie : C'est assez surprenant car pour la plupart des personnes qui ont subit des opérations à ce niveau du corps c'est un souvenir qui reste gravé à vie !

Enzo : Selon vous ça serait quoi ?

Julie : Je pense qu'on vous a opéré du coeur... Il y a quelques années vu la cicatrice, elle a déjà cicatrisé depuis longtemps...

Enzo : Opéré du coeur ?

Julie : Quand on a subit une opération du coeur, on doit prendre des médicaments. Vous les prenez de façons régulières ?

Enzo : Non...

Julie : Vous vous souvenez avoir pris un traitement ???

Enzo : Euh... Non...

Julie : Euh d'accord.... Je vais appeler une personne qui peut nous aider. Je veux que vous m'attendiez ici bien sagement.

Enzo : Entendu...

Julie : Je reviens.

Bill sort de sa cachette et s'approche de lui.

Bill : Tiens... Regardez qui j'ai trouvé...

Enzo : Quoi ? Vous avez un problème ?

Bill : Moi non j'ai aucun problème.

Enzo : Vous allez bientôt en avoir un si vous persistez alors allez voir ailleurs ! Dégagez.

Bill : Ah non désolé, je ne bougerai pas.

Enzo : Eh Barman ! C'est qui ce gars ?

Barman : Je l'ai jamais vu auparavant. Dîtes-moi s'il vous ennuie.

Bill : Allons allons on se calme ! Tout va très bien, y a pas de problèmes, je vous paye un verre, ça vous tente ?

Enzo : Je ne veux pas que vous me payez un verre d'accord ?? Et vous êtes qui ??

Bill : Attendez... Qui je suis ???

Enzo : Ouai ! Qui êtes vous ?

Bill : Il est sérieux ?

Enzo : Je dois deviner ? Vous êtes assistant social ? Qui êtes-vous ? Vous voulez quoi ???

Bill : En fait je suis journaliste, vous... vous ne me reconnaissez pas ??? Vous êtes sûr ??

Enzo : Est-ce que vous passez à la télé ?

Bill : Euh oui ça m'arrive parfois.

Enzo : J'ignore qui vous êtes, mais j'ai rien à vous dire. J'ai passé ma vie ici et pourtant, je ne vous ai jamais vu.

Bill : D'accord, tout doux... Vous avez pas l'air bien en forme hein ? ATTENDEZ EST-CE QUE JE PEUX AVOIR UN VERRE D'EAU POUR CE MONSIEUR ?? Vous avez mangez ?? Est-ce que vous êtes malade ??

Enzo : Non ça va aller... ça va aller...

Bill :

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Julie appelle en urgence Nicolas.

Julie : La situation est devenue plutôt bizarre dans le coin.

Nicolas : Le temps est compté. Lesly a décidé de rendre public mon soutien et que j'avais fois en elle, en ses capacités à diriger.

Julie : Sauf que ça n'a plus trop d'importance à présent.

Nicolas : ça a toujours de l'importance ! Lesly ne doit surtout pas rencontrer le succès si je veux investir massivement dans cette entreprise !

Julie : NICOLAS !

Nicolas : Quoi ?

Julie : J'ai retrouvé Enzo.

Nicolas : Tu as parlé à Enzo ?

Julie : C'était déroutant, il agit comme si il était amnésique !

Nicolas : Pardon ??

Julie : Oui il semblerait qu'il ne m'ait pas reconnu lorsqu'il m'a vue.

Nicolas : Tu crois que c'est vrai ??

Julie : J'ignore que penser, en fait ma première intuition était qu'il faisait semblant pour cacher les véritables raisons liées à sa disparition... C'est vrai, si on le retrouvait à déambuler dans les rues de la ville avec une grave blessure à la tête alors il est évident qu'il ne pourrait pas être juger inapte par les actionnaires et renvoyé de son poste, c'est assez bien vu !

Nicolas : Ce serait une façon de régler ça...

Julie : Alors est-ce que tu veux que je l'aide quitte à perdre la main dans cette histoire ?

Nicolas : Non. N'interviens pas.

Julie : J'ai fini par jouer le jeu avec lui, j'ai prétendue que je l'avais confondu avec une de mes connaissances.

Nicolas : Il y a d'autres personnes capable de le reconnaître ?

Julie : Non.

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Bill : ça va mieux maintenant ?

Enzo : Difficile à dire. En fait, c'est cyclique. J'ai subit une opération du coeur.

Bill : Ah... Eh ben !

Femme : Christian ! Me revoilà ! Vous vous sentez mieux ? ça va aller ?

Enzo : Oui... Vous savez la femme qui est venue ici tout à l'heure... Elle est allée me chercher des médicaments. ça va me soulager.

Femme : Qu'est ce qu'elle va vous donner ??

Bill : Euh quand vous avez subit l'opération cardiaque, vous devez toujours prendre des médicaments en principe...

Femme : Pardon ??? Attendez... Quoi ?? Comment ça, vous ne m'avez jamais parlé d'opération du coeur !! Je... ça ne fait rien, on a la chance d'avoir un médecin de garde à la mission, je vais lui dire de venir.

Bill : De quelle mission on parle au juste ?

Enzo : Vous êtes... journaliste c'est ça ?

Bill : Ouai...

Enzo : Ma soeur, faîtes attention à ce que vous dîtes...

Bill : EUH D'ACCORD EST-CE QUE VOUS POURRIEZ APPORTER UN VERRE D'EAU A CET HOMME ?? et ma soeur... Je suppose ??

Femme : Oui...

Bill : J'ai quelques questions, je travaille sur une histoire vous auriez une seconde ? Seul à seul... Venez... Vous savez ce qui lui arrive ? Est-ce qu'il sait qui il est ?

Femme : Bon je vais vous dire ce que je sais.

A SUIVRE

En rentrant chez elle, Lesly est effrayée. Elle découvre Lucie assise dans son fauteuil.

Lucie : Je suis vraiment désolée Lesly !! Est-ce que je t'ai fait peur ??

Lesly : Je commence à saturer ! J'en ai plus qu'assez que les gens viennent chez moi sans prévenir alors fais le savoir !!!

Lucie : Oh je suis juste venue voir si mes places de concerts étaient ici.

Lesly : Non désolée. Si ça ne t'ennuie pas, j'aimerai rester toute seule.

Lucie : Tu sais Lesly, tu devrai arrêter cette guerre. Profite la vie ! Eclate toi avec l'argent que tu as ! Prends le jet ! Part en vacances sur une île paradisiaque ! C'est tentant et c'est beaucoup mieux que d'avoir à se battre contre nous et essayer de survivre aux milieux des requins et de survivre aux intrigues corporatistes !

Lesly : Il s'avère en fait que je suis douée pour déjouer vos manigances... Aujourd'hui, j'ai réussi à mettre un terme au complot que vous avez fomenté Charles et toi. Je serai pas obligé de le faire si tu n'essayais pas de me faire passer pour une simplette comme tu voudrai le faire croire.

Lucie : Bravo tu as réussi à avoir le droit de jouer un autre jour. Mais surtout ne te fais pas d'illusions parce que c'est la guerre et ce sera pareil jusqu'au jour où tu admettra que tu n'as pas à diriger l'entreprise de mon père.

Lesly : Sauf que... je suis Madame Enzo.

Lucie : Tu l'as été pendant moins de 48h... Après quoi il est parti sans se retourner.

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Nicolas : Tu crois que c'est possible qu'Enzo a effectivement perdu la mémoire ?

Julie : Je n'en sais rien mais en revanche, il y a un détail qui m'inquiète. Il a l'air de délaissé son traitement anti-rejet. Tu te souviens ? Enzo s'est déjà fait opérer du coeur. Le pire c'est qu'après notre discussion, il semble ne pas avoir conscience d'avoir subit une opération. C'est sérieux Nicolas, il a l'air mal en point.

Nicolas : Si c'est vrai qu'il a arrêté de prendre les cachets liés à son traitement alors il se pourrait bien que son corps l'abandonne.

Julie : Je n'ai aucune envie d'être tenue pour responsable si ça dégénère. Alors est-ce que tu pourrai essayer de trouver quels cachets il est supposé prendre et faire envoyer une ordonnance à une pharmacie locale ?

Nicolas : Oui ne t'inquiète pas. Mais toi, tu ne le quittes pas d'une semelle. Je veux que tu le suives et que tu me tiennes informer de ses moindres faits et gestes. Il est trop tôt pour qu'il revienne.

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Lesly : Lucie, on va remettre les pendules à l'heure. Je suis à la tête d'une puissante société qui vaut plusieurs millions alors que de ton côté tu restes à la maison à t'occuper à tes loisirs. Y a rien de mal à ça, c'est tout à ton honneur mais ce que je veux dire c'est que dernièrement on a inversé les rôles... C'est clair ? Et c'est peut-être ça qui te rends un peu malade non ?

Lucie : Ohhh et que ce soit bien clair par malade tu veux dire folle c'est ça ? Sauf que tu refuses d'utiliser ce mot la... Est-ce que ça te rappelle trop de choses que tu aimerai oublier comme ton séjour dans un hôpital psy ? La période où Adam nous as manipulé toutes les deux ?

Lesly : Ahhhh alors tu veux remettre cette histoire sur le tapis ??

Lucie : Tu devais t'y attendre ! Tes antécédents jouent contre toi. Je vais tout raconter demain au juge, qui, suite à ces révélations tiendra une audience publique qui va faire des vagues. Il devra déterminer si une femme instable en ton genre est apte à diriger l'entreprise, ou si elle devrait se faire interner.

Lesly : J'aurai du m'en douter, tu as toujours été une peste !!!!

Lucie : Je n'avais aucune obligation de te dire ce que j'allais faire. Il est encore temps pour toi de t'en sortir avec élégance. Je suis convaincu qu'on pourra trouver une solution qui conviendra à tout le monde. Tu vas rédiger une belle déclaration disant que tu te mets en retrait, que tu veux passer du temps tes amis, enfin ceux qui ne t'ont pas encore rejetés...

Lesly : Je vais te dire ce qui va vraiment me rendre heureuse. C'est quand le juge va statuer et dire d'arrêter tes chantages et tes calomnies à répétition et il rejettera ta demande... Je suis prête à t'affronter que ce soit devant la Cour ou ailleurs je n'ai pas peur de toi ! ET J'EN AI PLUS QU'ASSEZ QUE TA FAMILLE ET TOI ME RABAISSEZ SANS CESSE !!!!!! JE N'AI PAS A AVOIR HONTE DE CE QUE J'AI FAIT !!!

Lucie :

Lesly pousse Lucie. Elle fait également tomber son sac. Lucie découvre les places de concerts lui appartenant.

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Nicolas : Oui allo vous m'entendez ? Tenez vous prêt à agir. Les actions de l'entreprise d'Enzo vont encore baissées ces jours-ci. Quand ça se produira, je veux que vous achetiez toutes celles qui sont en ventes.

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Femme : En fait, au début je croyais que j'avais à faire à quelqu'un qui voulait oublier son passé, y a beaucoup de gens comme ça ici mais la c'est différent. Il essai de s'en souvenir.

Bill : C'est une situation assez délicate à vivre !

Femme : Christian, ça va ? Vous êtes tout pâle.

Bill : Alors euh... Quand votre amie doit apporter ces cachets ?

Enzo : Je sais pas...

Femme : ça va aller.

Enzo : Elle a dit qu'elle allait revenir. Je sais pas...

Bill : D'où vous la connaissez ? Vous l'avez rencontré ici ?

Enzo : J'ignore qui c'est, je l'ignore... Ah ! La voila...

Femme : Ah parfait ! Vous tombez bien !!!

Bill retourne se cacher.

Julie : Eh ! J'ai trouvé tout ce qu'il vous fallait. N'en oubliez aucun, c'est très important.

Enzo : Merci c'est gentil. C'est très gentil.

Femme : Vous êtes sûr que c'est le traitement qu'il lui faut ??

Enzo : Elle sait ce qu'elle fait.

Femme : Euh... Où est passé votre ami ??

Enzo : J'en sais rien...

Julie : Mais de quel ami vous parlez ?

Enzo : J'en sais rien...

Julie : Avalez.

Enzo : Quelqu'un est venu poser des questions.

Julie : Euh... Ma soeur ?

Femme : Oui ?

Julie : Dans votre mission, est-ce qu'il y a une chambre de libre pour une personne de plus ? J'aimerai veiller sur Christian pendant quelques jours. Encore un médicament allez !

Enzo : Encore ? Vous êtes sûr ?

Femme : Oui ça devrait aller vous pouvez venir.

Julie : Merci.

Femme : De rien.

A l'extérieur du bar, Bill, PDG de Charlie Hebdo, appelle Charles.

Bill : Bonjour Charles, appelez-moi quand vous aurez ce message. Je vais devoir rester plusieurs jours à Los Angeles. Au revoir !

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Lucie : Oh ! ça alors... Intéressant ! Ce sont mes billets de concerts ! Tu as dis que tu ignorais où ils se trouvaient.

Lesly : C'est vrai, je ne sais pas ce qu'ils font la, ils auraient très bien pu...

Lucie : Est-ce que tu t'es remise à voler Lesly ? Oh... Tu aura beaucoup de chances si tu ne finis pas à nouveau dans cet asile...

A SUIVRE

Le lendemain matin, Charles et Lucie sont déjà arrivés au tribunal pour se battre contre Lesly.

Charles : Comment tu vas ? Tout a explosé quand tu as découvert la cachette de Lesly. Je n'arrive pas à croire qu'elle a volée tes places de concerts.

Lucie : Je sais que c'est terrible qu'elle perde pied de cette façon mais grâce à tout ça on a au moins la preuve qu'elle n'est pas apte à diriger l'entreprise de mon père.

Charles : Elle aurait du se faire aider dès qu'elle a recommencé à voler. Cette audience, c'est ce qu'il y a de mieux pour la société et en fin de compte... Ce sera le mieux pour Lesly aussi.

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Léa s'entretien avec sa cliente dans le bureau du PDG.

Léa : Leurs angles d'attaques seront prévisibles. Votre instabilité mentale, votre démarche d'internement, le retour de votre comportement de cleptomane, les preuves ayant été découvertes dans la villa de votre mari dans votre cachette. Ils ne vont pas vous épargner Lesly. Tout ce que vous aurez à faire, c'est restez calme et répondre aux questions de manières claires et succinctes en gardant toujours votre sang froid. Je me chargerai du reste.

Lesly : Absolument.

Léa : On se retrouve au tribunal.

Quelques minutes plus tard, Nicolas entre dans son bureau.

Nicolas : Ouah ! Ce fauteuil de PDG te va à merveille !

Lesly : Mieux qu'une camisole de force ?

Nicolas : Ecoute, quoi qu'il se passe, ne les laisse pas t'intimider. Lucie et Charles se sentent menacés. C'est uniquement pour ça que cette audience a lieu, ça signifie que tu fais ce qu'il faut. Et je serai la pour te soutenir.

Lesly : Je ne suis pas folle tu sais.

Nicolas : Oui je le sais et tu peux être sûr que je vais tout faire pour empêcher Charles et Lucie de te priver d'un tel pouvoir.

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Lucie rappelle Bill pour en savoir plus suite au message qu'il a laissé sur la boîte vocal de Charles. Je rappelle que Bill est le directeur de Charlie Hebdo, acteur de la presse.

Bill : Lucie... Vous êtes au tribunal ?

Lucie : Oui l'audience va bientôt commencer. Et vous alors ? Vous avez trouvé pourquoi Julie était à Los Angeles ?

A l'intérieur du bar, Enzo demande au barman une bière. Il s'installe à côté de Julie sur le comptoir. Bill, lui est à l'extérieur. Julie ne l'a toujours pas vu.

Bill : Je n'ai pas encore vu Julie non... Je ne sais pas où elle se trouve. Quand à vous bonne chance alors.

Vous comprenez que Bill cache la vérité à Charles et à Lucie. Son but est d'en savoir plus pour l'instant.

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Théo convoque Matthieu chez lui.

Théo : Viens entre ! Dis moi tout.

Matthieu : Je viens d'aller voir le département financier et ils m'ont chargé de te dire que la situation des comptes commençait à devenir critique.

Théo : Tout va bien Matthieu.

Matthieu : Si tu avais vu la tête des gens quand je leur ai demandé les papiers, tu ne dirai pas ça...

Théo : Je ne m'inquiète pas de la tête que font les employés.

Matthieu : J'ignore si tu en es conscient, mais si ça se passe mal tu risques de tout perdre. Regarde le journal.

Théo : " La direction de l'entreprise d'Enzo en danger ? "

Matthieu : On est déjà entrain de tirer sur la corde, ce n'est pas raisonnable.

Théo : Raisonnable est un terme on ne plus objectif. Je ne comprends pas pourquoi ça te pose problème, c'est toi qui a eu cette idée !!

Matthieu : Je l'ai suggéré avant que les choses ne volent en éclat. Imagine... Si nous mettons une hypothèque sur Cosmétique Entreprise ainsi que sur Protection de la Nature pour acheter des actions de l'entreprise d'Enzo et que Lesly décide de couler l'entreprise ou pire encore, Charles et Lucie partent en guerre contre elle et l'entreprise finit par complètement exploser... La société d'Enzo devient insolvable. Ce qui veut dire que Cosmétique Entreprise et Protection de la Nature deviennent insolvable à leur tour ! Et à mon avis il n'y a pas de sauvetage financier pour les entreprises de cosmétique.

Théo : Je comprends. Tu as tord, mais je te comprends. Je t'assure que tout se passera très bien. D'accord ?

Matthieu : Je suis quasiment certain que le PDG de Volswagen a dit exactement la même chose avant que tout ne parte en fumée.

Théo : Remplis les papiers, rallonge notre crédit et fais le maintenant !

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Au tribunal

Juge : Madame Lucie affirme donc que Lesly n'est pas en capacité mentale de diriger l'entreprise de son mari. Avec l'accord du Conseil d'administration, elle demande que Lesly soit évincée de la direction. C'est bien l'idée ?

Avocat de Lucie : On sait que Lesly s'est montrée mentalement instable ces dernières années Votre Honneur. Vous avez sous les yeux les détails de son arrestation ainsi que de son internement suite à ses actes récurrents de cleptomanie.

Juge : Avez-vous des événements concernent son état mental actuel ?

Avocat de Lucie : Je laisse la parole à ma cliente.

Lucie : Votre Honneur, j'ai découvert plusieurs choses cachées dans la maison de mon père. Les places de concerts que j'avais perdu, un foulard qui portait encore l'étiquette du prix, du rouge à lèvre et nous sommes convaincu que tous ces objets ont été subtilisés par Madame Lesly. Comme vous avez pu le constater, elle a des antécédents de vols compulsifs. Le fait qu'elle soit à la tête d'une société qui fait appel à l'épargne publique est dangereux pour l'entreprise et pour ses investisseurs.

Juge : Mademoiselle Léa...

Léa : Ce n'est pas une histoire de rouge à lèvre, étant donné que Monsieur Enzo a disparu, il est tout à fait dans le droit de ma cliente si on prend comme référence l'affaire Caplan, de remplacer son mari en son absence et d'assumer ses responsabilités professionnelles.

Juge : Madame Lesly... Des précisions à apporter ?

Lesly : Oui Votre Honneur. Mon mari Enzo m'a chargé de la création ainsi que la direction d'un nouveau département de sa société et je m'efforce d'appliquer le même sens des affaires, à plus grande échelle, au niveau de l'entreprise. D'ailleurs, je crois que mon mari serait fier de moi.

Lucie : Ah oui vraiment ??? Tu penses qu'il serait fier en apprenant ce que tu as volé à sa fille ?

Lesly : Je n'ai aucune idée de la provenance des objets dont tu parles, ils pourraient venir de n'importe où et tu sais tout comme moi qu'il y a énormément de passages à la villa. A moins qu'une personne mal intentionné les ai placés la pour m'incriminer...

Juge : Est-ce que vous l'avez vu dérober ces objets ?

Lucie : Non je ne l'ai pas vu, mais je reste persuadée que c'est elle qui les as volés.

Juge : Avez-vous d'autres éléments permettant de juger de la santé mentale de Madame Lesly ?

Avocat de Lucie : Nous pouvons faire témoigner une personne qui la connaît intimement, si vous le permettez.

Charles entre dans la salle d'audience.

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Julie : Vous vous êtes encore esquinté le dos toute la journée sur les quais ! Vous avez l'air éreinté.

Enzo : C'est exact.

Julie : Est-ce bien raisonnable ?

Enzo : Vous savez... Je suis très heureux de travailler !

Julie : Oui mais après ce qui vous ai arrivé hier, croyez-vous que ça soit sage ?? Vous auriez mieux fait d'aller à l'hôpital...

Enzo : Les symptômes ont fini par disparaître.

Julie : C'est grâce aux médicaments anti-rejet que vous avez pris et heureusement. D'ailleurs, tant que j'y pense, il est temps d'en reprendre.

Enzo : Ah oui ?

Julie : Oui ! C'est l'heure !

Enzo : D'accord...

Julie : Prenez d'abord celui-la. ça va vous vous sentez bien ?

Enzo : Ouai je me sens plutôt bien. Je vous remercie. Vous êtes une très bonne infirmière. Bon bah je vais aller faire une partie de fléchettes.

Alors qu'Enzo se lève, Bill se montre enfin au grand jour en s'asseyant à sa place.

Bill : Bonjour !!!

Julie : Oh !!!!!

Bill : Vous faîtes quoi à Los Angeles avec Enzo ?

A SUIVRE