Ghiotto loupe complètement son fromage

J'ai galéré à finir l'épisode après avoir lu ça

Russell et Hamilton champions, c'est cool

Niki dans le top 5 l'an prochain, il a pas le choix

19 Fukuzumi (Russian Time)

Ah ces Russes, Ils font vraiment tout pour être en tête

Episode 26 à 11h si tout va bien

(En attendant si un certain Barney F. veut bien envoyer son personnage ça serait d'une grande utilité )

2018 (S1), Chapitre 26 : Je fais la fête, ça tourne mal

Dimanche 26 novembre 2018, île de Yas
Comme prévu, toute la génération actuelle de pilotes de monoplace est regroupée à un seul et même endroit. On se mêle aux touristes mais ça, c’est un point de détail. Les pauvres stars de F1 sont harcelées, peut-être qu’un jour je le serai aussi…
Malgré tout, aujourd’hui, on me demande un autographe : un ado suédois, venu avec ses parents voir le Grand Prix. C’est la première fois qu’on me demande un autographe, le gamin veut que je signe sa casquette Sauber, que Marcus Ericsson a aussi signé avant moi. Pas de souci, j’emprunte le marqueur qu’Ocon avait dans sa main, je n’avais pas prévu d’en avoir besoin alors je n’en ai pas emmené !

Les verres s’enchaînent, toutes les occasions sont bonnes. Delétraz a gagné ? Russell est champion ? Bottas a gagné le Grand Prix ? Alonso part à la retraite ? Latifi a fermé son bec ? Champagne !
A propos de Nicholas, son clapet ne reste pas longtemps fermé. Il vient me voir.
Nicholas : Alors face de rat, comment ça va là-dedans ? Me dit-il en tapant sur le côté gauche de ma poitrine.
Niki : Tu lâches pas le morceau toi !
Nicholas : Eh nan mon grand, je lâche pas comme ça moi, si je t’ai arrangé un coup faut me le dire, je peux peut-être envisager une reconversion…
Niki : Je peux pas trop te dire, moi-même je sais pas.
Nicholas : Est-ce que tu as fait bisou sur la joue ? Bisou sur la bouche ? Tu lui as pris la main ?
Niki : Calme le jeu Nicholas, je suis pas un gamin. Oui je l’ai embrassé, oui on a couché ensemble, mais l’un comme l’autre on est pas prêts à s’engager pour l’instant.
Nicholas : Génial, donc je t’ai arrangé un coup ?! Après, si tu merdes, je m’en fous, je t’ai pas demandé d’écrire une romcom, moi j’ai fait mon job. Si t’en veux une deuxième, y’a une petite brune là-bas, une fille lambda, elle bosse pas ici comme l’autre. C’était quoi déjà, Angela ?
Niki : Gabriella. Mais non, merci, c’est pas parce que je suis pas officiellement en couple que je vais me faire la première venue. Tiens, d’ailleurs, regarde, c’est Delétraz qui se charge de ta Salma Hayek.
Nicholas : Ah ouais, donc signer son t-shirt c’est draguer pour toi ?
Niki : Tu vois pas comment il la regarde ? Il préférerait écrire ailleurs avec son marqueur. D’ailleurs, je crois qu’il en a rien à foutre du t-shirt, il se ferait un plaisir de lui enlever dans une chambre d’hôtel, j’y donne deux heures.
Nicholas : Tenu. 30 dollars que dans deux heures il est encore là et seul.

Deux heures plus tard, je prépare déjà les 30 dollars, Delétraz a laissé tomber. La jolie jeune femme, en revanche, vient me voir au bar. C’est une germanophone, sûrement une autrichienne, d’ailleurs. J’aperçois Nicholas au loin qui fait des simagrées grivoises et extrêmement gênantes, ce qui ne manque pas d’attirer l’attention d’Hülkenberg, avec qui il est en train de parler.
J’ai un coup dans le nez, visiblement cette fille aussi. Ou peut-être pas. A vrai dire, j’en sais rien. Je sais que je lui ai payé un verre, ou peut-être deux, grand max trois, enfin bref. Elle me demande à son tour un autographe, décidément. Je m’en vais pour signer son t-shirt mais elle guide mon poignet plus haut, sur sa poitrine. C’est elle qui voit. Elle me demande d’accompagner la signature d’un “für Naïma”. On parle pendant quelques minutes puis, à un moment, elle m’emmène je ne sais où et, dans un renfoncement de mur, là où personne ne peut nous voir à moins de venir, elle m’embrasse. En une fraction de seconde, alcool ou pas, je reprend mes esprits et lui demande d’arrêter. C’est trois fois rien, elle a à peine eu le temps de poser ses lèvres sur les miennes, mais c’est déjà beaucoup trop.

Après ça, je me rend compte de mon immense erreur, je décide de calmer le jeu sur l’alcool. Latifi me croise quelques minutes plus tard et me hurle “WELTMEISTER”, visiblement il a vu. Par la suite, je fais la rencontre des grands du paddock : Hamilton, Vettel, Ricciardo, Verstappen. J’essaie de gratter des contacts parce que, ne l’oublions pas, j’ai un rêve d’accéder à la F1 quand même. Les deux gigolos de chez Red Bull sont très marrants, je ne pense pas que l’alcool y soit pour grand-chose, chacune de leurs vannes me plie en deux. La soirée se tasse et je ne peux pas m’empêcher de penser à ce que j’ai fait. Je ne sais pas si j’ai trompé Gabi, car je ne sais pas si je suis en couple. Je ne crois même pas aimer cette fille, je ne sais plus rien. Je me couche mais le sommeil est difficile à trouver.

Le lendemain, je suis réveillé par mon téléphone. C’est Karl. Pas encore pleinement en état et au sortir du lit, je ne comprend qu’un mot sur deux. Il est très énervé et me dit d’allumer mon ordi et d’aller sur un site d’actualités du sport auto. En arrivant sur la page d’accueil, je suis stupéfait : je fais la une de ce genre de sites pour la première fois de ma vie, mais j’aurai préféré éviter et attendre encore un peu. Cette Naïma m’accuse de racolage, d’avoir utilisé ma célébrité pour abuser d’elle. A l’appui, une photo de l’autographe signé sur sa poitrine. En raccrochant après avoir donné les directives à Karl, je vois que j’ai reçu un SMS de Latifi, un simple “WELTMEISTER”. Je me retrouve dans une mouise impossible alors que je devrais plutôt me chercher un volant…

Ayaaa la décadence

Latifi, ce beauf puissance 1000

Niki, sa vie c'est un sketch. A 33 ans, il en sera à sa 9ème saison en F1, sa 6ème chez Haas, toujours aucun top 5, tête de turc des médias, humilié par sa sœur championne du monde 2027 et 2029, célibataire, rejeté par ses amis, presque par ses parents et même Günther Steiner le respectera plus

Aya Niki qui va finir sur #MeToo

Moralité : Fallait profiter de l'occaz et ne jamais laisser de trace écrite de son passage

Le 14 octobre 2018 à 10:05:36 Elektronomia a écrit :
(En attendant si un certain Barney F. veut bien envoyer son personnage ça serait d'une grande utilité )

Bordel mon incompétence... à t'on oui ou non le droit de mettre 2 semaine à écrire un personnage fictif pour la story de Nolanito ?

Niki Kofler, la chute.

Ayaaaaaaa Niki qui se fait Stormy Daniels-ed

La suite demain au lieu de mercredi ça vous tente ?
(C'est surtout parce que mercredi ça m'arrange pas énormément )

On veut voir le plus rapidement possible comment Niki s'enfonce, donc demain c'est bien

Allez, épisode 27 dans 20 minutes

Fin de la première saison jeudi, récap des personnages vendredi et on entame la saison 2 dimanche matin

Chapitre 27 : Les risques du métier

Mardi 4 décembre 2018, Innsbruck
Une semaine s’est écoulée depuis la parution de cet article dans la presse. Karl est en première ligne et multiplie les déclarations pour clamer mon innocence, mais personne ne veut relayer ses propos, ça tuerait complètement le buzz voyons. Je suis rentré chez moi, à l’abri de tout ça. Aujourd’hui, c’est mon premier footing depuis la fin de saison. En chemin, Sophia et moi sommes interpellés par un type qui dit bosser pour le Kronen Zeitung, le plus gros média d’Autriche. Il veut me poser une question sur toute cette histoire et, avant que j’ai le temps de devenir son dentiste personnel, Sophia s’interpose entre nous deux et dit au mec de partir. Une fois rentrés, Sophia tient à me parler entre quatre yeux.
Sophia : Niki, j’ai besoin que tu m’écoutes. C’est le coeur qui parle. J’en ai marre du sport auto.
Niki : Oh, hé, pourquoi tu dis ça ? T’es folle ?
Sophia : Je n’ai plus l’envie. Plus la motivation, plus la soif que j’avais en début de saison. Cette année m’a épuisée, je ne suis pas sûre de vouloir continuer.
Niki : Soph’, tu déconnes là ? Tu es faite pour le sport auto, tu as un potentiel de dingue, il faut que tu t’accroches, personne n’a encore été capable de te battre en vitesse pure, c’est juste une question d’apprendre à gérer sur la durée mais, crois-moi, tu as toutes les cartes en main pour aller au sommet.
Sophia : Je voudrais bien te croire mais, tu vois, je ne suis pas aussi persuadée que toi. Ce monde est éreintant. Il ne m’a pas laissé de répit quand j’allais mal, il te fait toutes les crasses du monde, tu vois de quoi je veux parler. Et puis, toi, tu ne sais pas ce que je ressens. Tu n’étais pas à Sabadell ce jour-là, tu n’es pas à ma place au quotidien, tu ne sais pas...
Niki : Bien sûr, je te comprend, mais j’insiste, tu as ta place dans ce milieu. Ne te laisse pas faire.
Sophia : Non. Je suis une femme, je n’ai ma place qu’à certains endroits. Tu imagines toi, la honte pour ce sport si une gonzesse bat tous les hommes et devient championne du monde ? Ca tuerait la discipline ! Pour ces dégénérés, je suis une femelle, pour eux le mot pilote est masculin point barre. La saison prochaine, si je vais en F3 et que je réussis, alors je deviens quoi ? Pilote d’essais pour une écurie qui veut se faire de la bonne pub et vendre des t-shirts roses avec mon nom écrit dessus ? C’est hors de question que je joue les godiches. A partir de maintenant, mon talent ne sera plus le seul critère de jugement, tu l’as bien vu avec Lawson la dernière fois à Hockenheim. Petit à petit, on va me poser des questions sur mes capacités athlétiques supposément “inférieures à celles des hommes”, on va me demander de poser en bikini allongée sur une voiture comme cette bimbo de Danica Patrick, les fans diront que je suis “bonne”, “sexy”, ils regarderont tout le temps mon corps parce que leurs hormones sont incapables de faire attention à autre chose. Je ne veux pas de tout ça.
Niki : Tu ne peux pas t’arrêter à ça. Tu n’as pas le droit. Si personne ne casse la gueule à ces préjugés, ils resteront. Tu es celle qui peut faire évoluer les choses. Regarde, Susie Wolff a déjà changé l’image des femmes dans le paddock, tu peux très bien arriver à étendre ton combat à toute la communauté de fans de F1 dans le monde ! Tu es la première femme dans l’Histoire qui arrive à dominer tous les hommes qu’elle affronte en sport auto, arriver au sommet n’est qu’une question de temps. Quand tu y seras, des femmes seront inspirées par ton combat, des gamines seront nommées Sophia parce que des gens te considèreront comme une héroïne, tu feras le tour de ces plateaux télés remplis de machos pour les démonter un à un et leur montrer qu’avec un seul de tes doigts tu pourrais leur fracasser les deux mains. C’est pour ça que tu dois te battre Sophia. Je t’assure, tu iras loin si tu t’en donnes les moyens. Regarde, aujourd’hui, ART te veut. ART Grand Prix bon sang ! Pour eux, je n’avais pas le niveau pour intégrer leur structure, mais pourtant aujourd’hui ton contrat est sur le bureau de Karl, ils s’en foutent que tu soies une femme, ils ont vu que tu avais un pied droit d’enfer, ils veulent juste que tu soulèves des trophées, ils croient en toi comme on croit tous en toi ici, ce n’est pas le moment d’abandonner !
Sophia : Crois-moi que c’est le moment. Tout me pousse à arrêter, il n’y a que mon titre qui a été positif cette saison, le reste est à jeter.
Niki : Écoute Sophia, je vais te dire un truc que tu sais déjà…
Sophia : Arrête avec cette vieille réplique de Rocky, Niki ! On est pas dans un film !
Niki : Le soleil, les arcs-en-ciel, c’est pas le monde. Y’a de vraies tempêtes, de lourdes épreuves, aussi grande et forte que tu sois, la vie te mettra à genoux et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n’importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie. C’est pas d’être une bonne cogneuse qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais, jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne !
Sophia : C’est gentil de ta part de vouloir m’aider, mais pour le moment, je ne suis vraiment pas sûre de vouloir et de pouvoir poursuivre dans cette voie. Il va me falloir du temps pour réfléchir.

En me levant du fauteuil du salon, la mâchoire m’en est presque tombée. Je suis embourbé jusqu’au cou et maintenant, ma soeur veut arrêter le sport pour lequel elle est destinée ! Je tente d’utiliser toute ma matière grise pour tenter de faire changer Sophia d’avis. Une seule personne peut m’aider...

Niki : Allô, Gabriella, c’est Niki.
Gabriella : Niki ? De quel Niki est-ce que tu parles ? Niki l’homme que j’aime ou Niki le dégueulasse qui est comme tous les mâles de son espèce, un genre de pervers assoiffé qui harcèle et embrasse la première venue ?
Niki : Gabi, je ne t’appelle pas pour ça. Tu penses ce que tu veux de moi, tu me crois ou non quand je te dis que ce que cette fille dit est faux, mais je t’appelle pour quelque chose de beaucoup plus important à mes yeux. J’aimerai que tu rencontres ma soeur. Elle ne va pas bien, elle se sent humiliée et rabaissée en tant que jeune femme et je crois que tu pourrais l’aider à aller mieux. Elle est à deux doigts de tout foutre en l’air et il n’y a qu’à toi que je peux demander cette faveur. Personne d’autre ne peut la sortir de là, j’ai déjà fait tout mon possible. Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour elle, pour toi, pour toutes les autres. Je t’en supplie.
Gabriella : Je vais y réfléchir. Je ne te promet rien Niki.

Samedi 8 décembre 2018
Aujourd’hui, mon nom a enfin disparu des sites d’actu auto. Pour cause, on ne parle que de Russell. Il vient de décrocher un volant chez Williams aux côtés d’Ocon, alors que l’écurie de Sir Frank se soumet à Mercedes pour tenter de remonter la pente. La saison prochaine, Lando Norris fera également ses débuts, chez McLaren. Autre bruit de couloir, l’éjection d’Hartley par Toro Rosso pourrait voir l’apparition d’un autre débutant. Ca fait potentiellement trois concurrents en moins la saison prochaine et trois baquets, à condition qu’on veuille encore de moi...

Jeudi 13 décembre 2018
Au réveil ce jeudi matin, je vois que j’ai reçu un message de Gabi : elle me dit qu’elle viendra à Vienne lundi prochain à condition que je lui paie le billet et tout ce qui va avec. J’accepte sans broncher et je préviens Sophia que je vais lui présenter Gabriella et qu’on va à la capitale lundi, sans lui expliquer pourquoi. A défaut de pouvoir sauver ma carrière, je peux peut-être sauver celle de ma soeur.

Regarde, aujourd’hui, ART te veut. ART Grand Prix bon sang ! Pour eux, je n’avais pas le niveau pour intégrer leur structure, mais pourtant aujourd’hui ton contrat est sur le bureau de Karl, ils s’en foutent que tu soies une femme

Je suis en avance sur mon temps :

Niki, sa vie c'est un sketch. A 33 ans, il en sera à sa 9ème saison en F1, sa 6ème chez Haas, toujours aucun top 5, tête de turc des médias, humilié par sa sœur championne du monde 2027 et 2029, célibataire, rejeté par ses amis, presque par ses parents et même Günther Steiner le respectera plus

On verra si tu l'es toujours par la suite

Les dialogues sont toujours un peu bruts par moment mais épisode intéressant

Bruts ? Càd ?