Le 28 août 2017 à 22:48:23 -_Framboise_- a écrit :
Bon bon bon. On en parle que je dois voir si une putain de licorne existe ou non ?

Mylos je sais pas ce que t'as fumé mais tu as mis le paquet dis moi !

SINON J'AI FAIT UN ORGASME EN VOYANT LA MAJ OWI.

J'essaye de faire original

Et puis je l'avait précisé qu'ils y avait plein de créatures fantastiques à Tellius

Le 28 août 2017 à 22:33:47 Anthiese a écrit :
Tain Haiko ce vandale

Sinon Myros à la fin de la mission 2, le plus pauvre aura 35 écus théorique et le plus riche 60. Je porte plainte

Noraj

Wala personne lira car tout le monde a posté ajd et il est tard mais je vous merde :kamutea:

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Le temps était des plus cléments malgré la fraîcheur hivernale qui s'installait. L'azur était d'un bleu uni et magnifique, et le soleil l'accompagnait de son éclat rayonnant. On apercevait parfois quelques restes de neige au sol ou sur l'herbe du terrain du comptoir. Silver ayant enfin cédé aux envies d'Oru et de Del, ils partirent à leur tour s'occuper du petit laguz, Haiko. Enfin, en ce qui concerne Del, on se doutait que ses véritables intention n'était pas vraiment de s'occuper du petit, mais bon, pour lui toutes les excuses sont bonnes pour faire connaissance avec de jolies filles. Pressant tout le monde, Oru fit irruption dans la chambre de Silver.

-Allez dépêche toi ! On l'a à peine vu l'autre jour à cause de cet abruti de Del, alors maintenant qu'on nous laisse du temps pour s'occuper du petit je ne veux pas perdre un instant !
-Calme toi, Oru... tu cherches un second petit frère ou quoi ?
-Tais toi et grouille ! Qu'est ce que tu fous d'ailleurs?
-Je m'entraîne à écrire. Einheria trouve mon écriture "tout simplement abjecte. Tu dois impérativement corriger ça. " Tu sais, ce genre de choses... alors elle m'a donné un livre. "Tu le recopieras un peu chaque jour. Une pierre deux coups, tu améliores ta culture littéraire et tu soignes ton écriture..."
-Elle a raison ! Tu écris tellement mal que tu as parfois toi même du mal à te relire. Pas vrai ?
-Mais ferme là!

Ils rigolèrent ensemble puis terminant sa phrase et refermant le bouquin, ils se dirigèrent dehors reteouver Del, toujours bien coiffé, posture droite, son livre dans les mains, en train de gribouiller quelque chose. Voyant ses amis approcher, il le rangea dans sa sacoche, et repassa encore une fois la main dans ses cheveux.

-Vous m'avez fait attendre ! Ma rose des sables tenait à se faire désirer, n'est ce pas ?

Oru soupira longuement avant de lui donner une tape dans le dos.

-T'inquiète pas, un jour tu trouveras quelqu'un qui s'intéressera réellement à tes compliments vides de sens.
-Comme presque toutes les demoiselles qu'il approche ?
-Tu le défends maintenant Silver !
-Il ne me défend pas : il est juste réaliste !
-Ta modestie est aussi réaliste que ton pouvoir de séduction à ce que je vois.

Silver éclata de rire en voyant Del bafouiller devant l'agressivité des attaques d'Oru sur le pauvre loup. Et ça lui faisait un bien fou, ce genre de moment lui manquait terriblement lorsqu'il s'était retrouvé seul les années passées.
Le groupe devait se rendre au manoir de son amie Keelyn pour y retrouver son fils Haiko, Silver ayant bien répété à Del de ne pas aborder le sujet du père.

Après quelques minutes de marches, les garçons, traînés par Oru, finissent par arriver devant la demeure. L'immense terrain avait gardé la neige des derniers jours passés. Le petit groupe entra dans le manoir après en avoir admiré la facade de pierre. À peine qu'elle mit un pied dedans, Oru salua toutes les personnes présentes d'un énergique et sonore "Bonjour", ceux à quoi les quelques résidents présent répondirent sur le même ton. Silver demanda où se trouvait Haiko, et on lui donna la direction de la chambre du petit. Del, lui, restait étonnamment un peu à l'écart, même malgré le fait qu'une charmante chatte aux cheveux roses se trouvait dans la pièce. Quelque chose, ou quelqu'un, lui titillait les narines. Une odeur jusque là qui lui était inconnue. Il y avait autre chose que des chats, ou des beorcs à l'intérieur. Et l'odeur devenait de plus en plus fort à chaque marche montée pour rejoindre l'étage, et donc les chambres.

-Oru, tu ne sens rien ?
-Si tu comptes sortir une phrase de drague ça marchera pas.
-Je suis sérieux là. Tu ne sens pas l'odeur étrange?
-Ah ! Oui et bien ?
-Ça ne t'inquiète pas ?
-Nous sommes chez Keelyn tu sais. Si quelque chose n'allait pas, tout les résidents serait déjà au courant.
-...Tu as raison.

Silver les écouta attentivement. Oru avait raison, il n'y a rien à craindre, mais le cavalier lui, ne pouvait pas vérifier au sujet de l'odeur. N'étant pas marqué, il n'a évidemment pas les compétences olfactives de ses amis laguzs.

Ils arrivèrent au second étage, là où se trouvaient les chambres de Keelyn et d'Haiko, ainsi que beaucoup d'autres. Elle pourrait ouvrir un hôtel ici...
Del devait être sacrément intrigué par cette odeur. Il renonça même à jeter un coup d'oeil dans la chambre de la chatte, juste pour découvrir qui était l'étrange détenteur de l'odeur. Dans le couloir, on entendait les rires joyeux de deux personnes qui semblaient bien s'amuser, et à peine Silver s'approcha de la pièce qu'une petite tête blonde aux oreilles et à la queue noires poussa la porte de sa chambre.

-Siv'er ! Oru !

Cette fois, c'est dans les bras de la louve qu'il partit sauter.

-Chacun son tour Silver! Bonjour toi, comment tu vas !

Oru semblait heureuse d'avoir un petit enfant dans ses bras, ça devait lui rappeler des souvenirs. Et puis elle avait un instinct maternel très poussé depuis toujours, la louve était toujours l'amie des plus jeunes.
Del lui se dirigea vers la chambre pendant que l'enfant essayait d'attraper les oreilles d'Oru. Il trouva alors assise au sol une ravissante jeune femme. Le loup n'avait plus de doute, c'était d'elle dont la senteur dorénavant enchanteresse émanait. La femme était blonde et avait de magnifiques yeux lilas. Ses cheveux dorés et ondulés lui arrivaient à mi-dos et de face, tombaient sa poitrine.
Del lui tendit la main pour la relever.

-Je me nomme Del, ami de Silver et Oru, et nous sommes nous même des amis de Keelyn.

La femme prit sa main et le loup la releva donc, et lui fit un baise-main avant de la relâcher.

-Et moi c'est Thea. Keelyn m'a ramenée ici après sa mission...
-Un bonheur de faire votre connaissance, Théa. Il me tardait de rencontrer une femme de votre beaut-
-Salut je suis Oru, une pote à ce nigaud ! Fais pas gaffe à ce qu'il dit. On s'occupera d'Haiko pour cette journée!

Entendant son nom, le chaton dans les bras de la louve fit un grand sourire en remuant sa queue.
Silver passa à son tour le pas de la porte en souriant. Apparemment Del semblait avoir trouvé une nouvelle prise...

-Et moi c'est Silver. Bon, Thea c'est ça? Désolé de te prendre le petit.
-Ce n'est pas u-
-Ou alors, Théa pourrait aussi s'occuper d'Haiko avec nous, non ? Ce serait plus drôle!
-Et je suis de l'avis de ma rose des sables, ce serait agréable d'avoir la douce Théa en notre compagnie, pour changer de ton caractère, Oru...

Théa semblait un peu déstabilisée des compliments du loup, mais l'idée lui semblait tout à fait attirante.

-Mais, vous êtes ensemble, Oru et Del ? Jveux dire, il l'appelle "Rose des sables" et tout, alors...
-Tu es complètement à côté! Ce type ne sera jamais rien de plus qu'un ami à un ami pour moi.
-Effectivement nous ne sommes pas ensemble, et je pense que c'est mieux ainsi ! Je peux ainsi focaliser mon attention sur des femmes bien plus... agréable.

Silver souria à Thea pour la rassurer.

-T'inquiète pas, ces deux là se chamaillent souvent mais on s'entend tous très bien entre nous.
-Je suppose que ça ne me ferait pas de mal de faire connaissance avec vous, Keelyn et les autres vous laisse entrer après tout. J'accepte!

Del eu un large sourire de satisfaction et de joie, mais pas vraiment pour les même raisons qu'Oru. Silver pris alors le temps d'expliquer à Thea ce qu'ils comptaient faire aujourd'hui. En premier lieu, aller voir Einheria dans son petit manoir dans lequel elle habite actuellement. Et c'est tout en fait, il aviseront sur ce qu'ils feront ensuite. Oru reposa le petit au sol et lui dit de prendre ses vêtements chauds pour aller dehors. Il prit alors un manteau bien chaud qui lui faisait gagner la moitié de son tour de taille, mais étant maladroit il avait quelques difficultés à l'enfiler. Les filles se mirent alors sur les genoux pour l'aider dans sa tâche, et le chaton sauta cette fois sur la jambe de Del, qui finit par le porter à son tour.

-Salut, tombeur en herbe.
-Hein ? Mais je sais marcher bien, moi !

Mais il y a bien un moment où on se lasse de danser sur le piano. Haiko aperçut à la taille du cavalier un autre instrument qu'il lui semblait amusant. Il demanda alors gentiment et avec de doux yeux ronds s'il pouvait y jouer, et Silver n'eut d'autre choix que de le prendre sur ses genoux à son tour et de jouer avec lui. Le son de la lyre était moins chaotiques que celui du piano, principalement car il y a avait moins de note et que c'est compliqué de danser sur des cordes. Del tourna une page de son cahier, laissant une vierge au côté du précédent dessin, et se mit à dessiner la nouvelle scène devant lui. Thea laissa Del dans son oeuvre, et commença à encourager le petit en frappant dans ses mains, en rythme avec son morceau.
Tout se passait bien jusqu'à ce que le ventre du petit se mit lui aussi à faire de la musique. Il se frotta le ventre en regardant les gens autour de lui.

-'Ai faim !

Oru et Thea rigolèrent doucement ensemble, probablement attendrie par l'expression innocente du petit. Einheria se leva alors et mena toute la troupe dans la salle à manger en bas. Sa femme de chambre, ravissante jeune femme aux cheveux émeraudes, du nom de Gina, avait su redoubler d'effort pour faire un repas bien plus conséquent que prévu.

-Gina, tu te donnes vraiment trop de mal. Tu sais, on ne va peut-être pas tout manger...
-Mais vous le méritez Dame Einheria. Vous et vos amis.
-Prends une chaise, mange avec nous. Et c'est un ordre. dit-elle avec un grand sourire.

Toute la troupe s'asseya alors autour de la grande table à manger garnie de plusieurs repas différents. Chacun se servit, Haiko imitant peut-être Oru en prenant une bonne part d'un peu de tout. Il ne fallu pas attendre longtemps avant qu'il n'ait plus faim, et que Oru finissa son assiette ainsi que celle du petit. Faisant une croix sur les bonnes manières du moins pour ce repas, Einheria décida de laisse le chaton sortir de table à sa guise. Il en profita pour faire connaissance avec la domestique. Il lui grimpa sur les jambes et s'asseya sur elle. Il commença à lui parler de ce qui lui passait par la tête : de sa mère en premier lieu, puis de ce qu'il avait fait avec les autres mercenaires. Haiko semblait beaucoup apprécié Gina, son visage doux et ses yeux fins. La servante restait silencieuse, écoutant chaque parole du petit, jusqu’à ce que ce dernier décida de faire une sieste sur le buste confortable de la femme. Cette dernière semblait des plus heureuses d'avoir un enfant avec elle, et cette joie se reflétait sur le visage étonnamment radieux d'Einheria.

-Je vais mettre le petit dans un lit à l'étage.
-Repose toi aussi Gina. Tu en as besoin. Et oui, c'est aussi un ordre.
-Bien mademoiselle.

Étonnés de la voir ainsi, Del et Oru ne purent pas retenir leur curiosité plus longtemps.

-On t'as jamais vu sourire comme ça, tu nous expliques ?
-Peut-être plus tard je vous raconterai. Je suis juste heureuse pour Gina c'est tout.
-Les sourires de ma Venus blanche sont tellement rares, c'est sûrement ce qui les rend encore plus magnifiques...
-Mais ferme là toi, t'es pitoyable !
-Venus blanche alors, c'est le surnom que je vais devoir supporter ? Je suppose que je peux bien subir ça.
-Supporter ? Subir ? Si le surnom ne te plaît pas libre à toi de le choisir!
-J'aurai préféré pas de surnom du tout, mais je suppose que ne peux rien y faire hm ?
-Faut croire que dès que la personne en face est une jolie fille, tu ne tiens plus tes hormones!
-Thea, ma belle orchidée, tu vas t'y mettre aussi ?

Silver sourit à Del qui n'arrivait visiblement pas à mettre ses amies dans sa poche, pourtant c'est vraiment un bon type mais ses mots perdent de sens, à force...

Le groupe nettoya ensuite la table et se mit à discuter de plusieurs sujets sans importance. Ils prévoyaient aussi ce qu'ils feraient ensuite. Einheria avait envie d'aller à la taverne comme à toutes les fins d'après midi, et Oru ainsi que Silver pourront y donner un coup de main même s'ils n'étaient pas censé travailler aujourd'hui. Del hésitait à les rejoindre, il aimait bien avoir un moment de calme à ce moment pour écrire, mais lorsqu'il fut au courant de la présence des deux chattes jumelles il commença à envisager un tour à la taverne, qu'il accepta finalement lorsque Thea acclama qu'elle venait aussi.

Un peu plus tard, Gina se réveilla, le petit Haiko pas loin d'elle en train de jouer dans la chambre de la servante. Elle l'interpella de sa voix faible et douce.

-Haiko mon petit, ne touche pas à ça s'il te plaît. Viens, je vais te ramener à mademoiselle.
-Awazelle ?
-Ahem... Mademoiselle Einheria.
-Awazelle Arenia !
-Oui, oui. C'est ça.

Il s'accrocha alors au bras de Gina, qui le plaça sur ses épaules, puis descenda rejoindre les autres.

-Mademoiselle? Haiko a finit sa sieste. Vous pouvez retourner à vos occupations, mais je peux aussi me charger du petit si vous le désirez.
-Pas de problème Gina, nous le reprenons.
-Votre teint est absolument resplendissant lorsque vous vous réveillez mademoiselle Gina. Si un jour un homme a la chance de partager votre lit, il sera sans aucun doute ravi d'avoir votre visage comme première im-
-Tu vas la fermer toi ! Excuse-le Gina, on va y aller !

Oru, tenant Del par le col, sortit du manoir en première, suvie de Thea portant Haiko, qui s'amusaient de la façon dont le loup se faisait traîner par la louve. Gina semblait gênée et troublée par les paroles du jeune homme, alors Einheria s'excusa au nom du groupe, avant de remercier sa servante. Les deux derniers sortirent à leur tour du manoir et se dirigèrent vers la taverne.
Un peu plus tard, le petit groupe se retrouva dans la bâtisse. Ils furent chaleureusement acueilli par Roger et Felicia, qui se prit immédiatement d'affection pour le petit qu'ils avaient ramené. Del, dans son caractère habituel, oublia qu'il se trouvait en compagnie de soldats buvant cul sec leur alcool nauséabond et sans goût, pour faire évidemment la cour à la jeune laguz chatte aux yeux verts, qui marchait gracieusement parmi les hommes aux regards indiscrets.

Oru revêtit son nouvel accoutrement de serveuse, cette fois adaptée à ses formes, et se mit à aider les deux chattes. Elle essaya encore et encore de sociabiliser avec Kathelin, mais elle ne semblait pas plus enclin à s'ouvrir que la dernière fois. Silver fit de même, reprenant son habit de serveur. Il s'occupait du bar avec Roger, et pouvait ainsi rester à parler avec Einheria et s'assurer qu'elle reste assez sobre pour aligner une suite de mots ayant un sens, commençant par une majuscule et se finissant par un point.

Cette dernière se sentait comme chez elle. Sortant toujours avec sa lance, elle la posa à portée, et s'asseya sur son tabouret habituel avant de prendre un verre de l'alcool le plus fort. À contrario, Thea méprisait ce genre d'endroit, enfin plutôt ceux qui s'y trouvaient actuellement, à savoir des soldats. "À force de boire comme ils le font c'est pas étonnant que ces types soient des incompétents de premier ordre", pensait-elle. Mais le fait qu'elle soit entourée de bonnes personnes, du moins qui le semblaient, et du petit Haiko la mettait un peu plus à l'aise.

Ce dernier courait pour suivre Felicia, à l'image de Del. Felicia semblait jouer le jeu du loup, même si au fond elle en a rien à faire de l'amour ou de ce genre de choses. En revanche elle était bien plus touchée par le petit qui tentait désespérément de lui monter dessus. Commençant à perdre patience, Haiko se transforma en petite bestiole au poil doré et aux oreilles et queue couleur jais. Il commença à courser Felicia, qui se mit à jouer le jeu et après avoir rapidement servie sa tournée se mit à faire mine de courir pour échapper au chaton. Après quelques minutes, Haiko avait gagné de l'avance et arriva à portée de la féline. Il s'arrêta quelques secondes, remua son derrière en prenant appui sur ses pattes, et sauta à la taille de Felicia en aggripant la jupe de la malheureuse qui tomba en même temps que sa tenue fut tirée vers le bas. Heureusement pour elle, elle était tombée derrière le comptoir. Et Del, étonnamment, ne chercha en aucun cas à jeter un oeil à la pauvre fille rougissante en train de se rhabiller correctement. Oru, Thea et Einheria regardait le jeune homme dans les yeux, avec des regards aussi surpris que rempli de menaces qui se transformeraient en acte s'il osait quoi que ce soit.

-Quoi, qu'est ce qu'il y a ? Jamais je ne profiterai de ce genre d'occasion, c'est pervers et repoussant !
-Ces paroles sortant de ta bouche sonnent fausses.
-Et pourtant ma Venus! J'aime les femmes je l'assume, mais je respecte leur honneur. Je ne ferai moi même pas le fier s'il m'arrivait ce genre de mésaventure.

Les trois restaient coites. Elles l'imaginaient pervers et prêt à tout pour avoir une femme dans son lit, et voilà que le loup dément catégoriquement ces idées pré fabriquées, avec un regard des plus sérieux. Einheria rigola et reprit une gorgée, Thea se contenta de lui sourire avec un air satisfait et quelque part fier, tandis que Oru toujours un peu sceptique exprima ses doutes en soupirant.
Haiko était tout fier de sa prise, et dansait en rigolant autour de Felicia. Cette dernière se releva et s'asseya un peu plus loin, pour se mettre à caresser Haiko qui appréciait grandement l'attention de la laguz chatte et se frotta contre elle. Kathelin qui obervait finit elle aussi par craquer et caressait à son tour le petit chaton.

À la demande d'Einheria, qui était étonnamment toujours capable de faire une phrase, Silver monta sur l'estrade pour jouer un morceau. Les gens commençant à le connaître parlèrent de plus en plus bas en attendant les premières notes du lyrode. Haiko était assis sur les genoux de Felicia, Kathelin et Oru restaient debout pour servir quelques commandes. Roger s'accouda au comptoir, et Del restait silencieux à observer la scène, attendant de voir les progrès de son ami depuis qu'il ait appris à jouer, à Serenes. Einheria reposa son verre et écouta, comme au final tout le reste de la salle.

https://youtu.be/-3iiTh5eFeE

Une fois finie, Einheria le regarda droit dans les yeux. Une lueur d'apaisement ou alors de bonheur semblait illuminer son regard souvent froid et dur. Elle paraissait décontractée, détendue. Elle n'avait pas bu une seule goutte de liqueur en plus pour l'instant, donc l'alcool ne devait pas être la source de son calme, mais très certainement la musique. Elle se leva et frappa du poing sur la table faisant sursauter l'assistance.

-J'en exige encore une, Silver ! Et c'est un ordre !

Silver toussota, gêné par son amie. Cependant tout le monde était de l'avis de la jeune femme et commençait à appuyer sa requête en scandant "Encore, encore !". Silver était d'autant plus gêné par l'intérêt que lui portait ses auditeurs, mais accepta bien évidemment d'en jouer une deuxième.

Https://youtu.be/cBIkdnNAlO4

Cette chanson calme avait apaisé le bruit ambiant de la pièce. Un petit ronronnement se faisait entendre dans les bras de Felicia. Roger signifia alors aux gens présents de ne faire aucun bruit. Silver descendit de l'estrade silencieusement, et tandis que Thea prenait le petit dans ses bras, le reste du groupe s'apprêta à partir pour raccompagner la marquée au manoir.

J'adore.

Les autres saligauds qui n'ont pas lu l'annexe de Silver, METTEZ VOUS IMMÉDIAITEMENT À LE LIRE SINON UNE LICORNE VIENDRA VOUS EMPALER L'ARRIÈRE-TRAIN !

Le 29 août 2017 à 17:02:43 -_Framboise_- a écrit :
J'adore.

Les autres saligauds qui n'ont pas lu l'annexe de Silver, METTEZ VOUS IMMÉDIAITEMENT À LE LIRE SINON UNE LICORNE VIENDRA VOUS EMPALER L'ARRIÈRE-TRAIN !

Alors oui mais non .... juste eu la flemme de commenter en lisant ça à 3h du matin désolé Sil

Le 29 août 2017 à 20:09:41 Lidema a écrit :

Le 29 août 2017 à 17:02:43 -_Framboise_- a écrit :
J'adore.

Les autres saligauds qui n'ont pas lu l'annexe de Silver, METTEZ VOUS IMMÉDIAITEMENT À LE LIRE SINON UNE LICORNE VIENDRA VOUS EMPALER L'ARRIÈRE-TRAIN !

Alors oui mais non .... juste eu la flemme de commenter en lisant ça à 3h du matin désolé Sil

Il te reste moins de 4h pour poster ton chapitre

Le 29 août 2017 à 20:24:59 Ximnart a écrit :

Le 29 août 2017 à 20:09:41 Lidema a écrit :

Le 29 août 2017 à 17:02:43 -_Framboise_- a écrit :
J'adore.

Les autres saligauds qui n'ont pas lu l'annexe de Silver, METTEZ VOUS IMMÉDIAITEMENT À LE LIRE SINON UNE LICORNE VIENDRA VOUS EMPALER L'ARRIÈRE-TRAIN !

Alors oui mais non .... juste eu la flemme de commenter en lisant ça à 3h du matin désolé Sil

Il te reste moins de 4h pour poster ton chapitre

9 Minutes !

Nah plus sérieusement ça fait deux jours que je suis en PLS avec 40 de fièvre c'est pour ça que j'ai dis à Myros de pas m'attendre pour la MAJ

Le 29 août 2017 à 23:52:37 Lidema a écrit :

Le 29 août 2017 à 20:24:59 Ximnart a écrit :

Le 29 août 2017 à 20:09:41 Lidema a écrit :

Le 29 août 2017 à 17:02:43 -_Framboise_- a écrit :
J'adore.

Les autres saligauds qui n'ont pas lu l'annexe de Silver, METTEZ VOUS IMMÉDIAITEMENT À LE LIRE SINON UNE LICORNE VIENDRA VOUS EMPALER L'ARRIÈRE-TRAIN !

Alors oui mais non .... juste eu la flemme de commenter en lisant ça à 3h du matin désolé Sil

Il te reste moins de 4h pour poster ton chapitre

9 Minutes !

Nah plus sérieusement ça fait deux jours que je suis en PLS avec 40 de fièvre c'est pour ça que j'ai dis à Myros de pas m'attendre pour la MAJ

l'annexe et c'était cool !

BON CEUX QUI N'ONT PAS LU LES DEUX ANNEXES DE CE PAUVRE SILVER VONT SE FAIRE EMPALER PAR UNE CORNE-LI COMPRIS ?!!

Hop hop hop, il faut lire !

On peut toujours inscrire un personnage ? Si oui, je fais ça ce week-end, en rentrant de vacances

Le 31 août 2017 à 17:46:52 Marthyrise a écrit :
On peut toujours inscrire un personnage ? Si oui, je fais ça ce week-end, en rentrant de vacances

Bien évidemment

(HRP :Furst !)

Mercenaire : Meyu, la borgne errante
Classe : Archer
Arme : Arc ( rang E )
Argent : 25 écus
Mission : Bien, une autre mission de chasse pour toi, enfin si on peut dire ça …
Dans les alentours de Gebail, les filles de fermiers ont reportées avoir été approchés par … Une Licorne. Oui, je sais, ça paraît impossible, mais ils payent, alors …
L’existence d’une potentiel licorne ne serait pas étonnante, tout comme celle de beaucoup d’étranges créatures. C’est simple, il faut simplement savoir si elle existe vraiment ou non.
Elle n’existe pas, tant pis, on infirme et on a l’argent. Elle existe, tant mieux pour elle, on confirme, l’accès à la forêt est interdit aux femmes adultes et on a aussi l’argent. D’ailleurs, si elle existe, ne la tue pas, évidemment, un animal aussi rare, ça serait du gâchis.
Et par précaution … tu sais ce que les légendes disent sur les licornes, j’imagine ...
Récompense : 15 écus

Lorsque Mylos Arshel m’a énoncé ma mission, j’ai pensé à une mauvaise blague. Apparemment, je dois réellement voir si la créature légendaire qu’est la licorne existe. Je suis sceptique par rapport à son existence mais tant que de l’argent s’y trouve, j’accepte sans sourciller. Je quitte son bureau silencieusement et récupère mon sac avant de partir comme une ombre.

Ma route de Flaguerre à l’extrémité de Gallia s’est passée sans encombre ni aucun accident. Le temps s’est glacé les arbres n’ont plus aucun vêtement et le paysage a pris une apparence blanche. J’ai dû changer de tenue puisque ceux d’avant était très léger et le froid règne durant cette saison. En tout cas, ce mois est encore plus désagréable. Je suis peut-être assez fade dans ma vision des choses en temps normal mais je n’ai jamais pu apprécier l’hiver.

Par contre, c’est lorsque j’ai dû me diriger vers Gebail que les choses se sont gâtés. Beaucoup de neiges s’est mises à tomber et j’ai dû me perdre plusieurs fois sans le vouloir. J’avais souligné ne pas aimer l’hiver mais au moins c’est réciproque. Car ce voyage a failli me coûter plusieurs fois la vie et je n’étais pas loin de succomber à la température. Après un long moment d’égarement, j’ai pu enfin trouver la ville et le temps s’était légèrement calmé.

Il s’agit d’une auberge moderne en bois. Une enseigne indique le nom du lieu « Auberge de Gebail ». J’imagine que c’est bien l’endroit où je devais me rendre. Je range le poney dans une petite écurie qui se trouve derrière et je rentre dans le bâtiment. La chaleur envahit totalement mon corps et une odeur de braise flotte dans l’air. On est au rez-de-chaussée et un petit bar s’y trouve. C’est un bar modeste avec une personne derrière et quelques tables pour manger à son appétit. Je remarque une cheminée un peu plus loin ce qui explique cette odeur de fumée. La décoration est modeste et sans prétention.

Je m’approche du barman qui essuie des vieux couverts et ôte mon écharpe. Il ne semble pas faire attention à moi avant que je dévoile mon visage. Mais à ce moment précis, il semble comprendre qui j’étais et pourquoi je suis venue ici. Sans un mot, il me montre un numéro parmi les casiers contenant des clefs ou non. Le numéro 96, alors j’acquiesce dans le calme et prend les escaliers. Je cherche la porte ayant le numéro souhaité mais encore une fois, j’erre un long moment. Au bout d’un certain temps, je me trouve tout au fond d’un couloir et le numéro 96 est indiqué sur la porte. Je ne prends pas la peine de toquer, j’ouvre immédiatement.

Il s’agit d’une chambre plutôt blanche. Il y a qu’une simple commode, armoire et un fauteuil pour se reposer. Puis bien évidemment, un grand lit d’un drap blanc cassé. La fenêtre est ouverte et les rideaux imprimés de fleurs délicates flotte dans l’air. Après avoir inspecté la chambre, je me rends compte qu’un homme est assis sur son lit dans la pénombre, j’imagine qu’il s’agit de mon surveillant.

Un homme qui semble avoir la vingtaine avec une posture imposant. Sa chevelure de couleurs parme se fait mieux voir lorsque les rayons lunaires passent l’illuminer. Bien qu’il ait les oreilles de chat de la même couleur que sa crinière, sa carrure se balance plus vers celui des tigres. Ses yeux argentés me semblent hautains ou plutôt, je perçois une certaine froideur. J’ai appris depuis longtemps comment reconnaître du mépris à notre égard.

Il se met à m’inspecter de haut en bas pour mieux m’analyser puis je vois que son regard s’arrête sur mon œil de verre blanc. (J’imagine qu’on me reconnaît grâce à cela.). Mais je ne fais que de le fixer sans une salutation ou présentation. À voir son aura ou son regard, je pressens qu’il ne m’aime pas donc j’ignore si me présenter est utile. On peut entendre le tic-tac de l’horloge résonner en écho. Il finit par ouvrir la conversation.

- Vous êtes Meyu Kia la borgne errante, j’imagine. Je suis Rielki Tahner, grand-frère de Keelyn. commence-t-il.

- Je sais.

L’échange se fait couper court. Sa voix et sa façon de se poser confirme mes suppositions de tout à l’heure, il ne m’aime pas. Sa diplomatie cache mal ses vrais ressentis à mes yeux. C’en est familier dans tous les cas. Puis Keelynia Tahner travaille aussi pour Mylos Arshel et je l’ai rencontré récemment. Une laguz chatte au cheveux long et ondulé teintée vers le rouge, elle possède des yeux métalliques et un tatouage est dessiné sur sa joue gauche précisément. Elle a également des cicatrices sur le cou, l’oreille et sur le bord du front. Il s’agit également d’une femme dangereuse. Lors de notre bref échange, j’ai senti autour d’elle une aura redoutable et même menaçant.

Le bruit de l’horloge semble reprendre son bavardage, on se fixe sans rien rajouter par la suite. Je ne pense à rien en le regardant, ce n’est pas comme si ça me touche en particulier. Mais, je finis par me retourner en me tenant sur le seuil de la porte avant de jeter un regard derrière moi. Je fais comprendre d’un œil qu’on va partir ce soir. Je n’aime pas perdre du temps car j’ai longtemps retardé.

Je l’attends dehors avec mon poney, il doit rendre les clefs et s’habiller correctement contre le froid. Le ciel est légèrement couvert, la lune se cache de nouveau. J’entends le bruit d’un taupe grillon qui doit être enfoui sous terre, son chant est équivalent à celui d’un réveil bruyant. Le froid glace mes poumons et gèle mes doigts. Doucement, je cache mon visage derrière mon écharpe rouge et arrange ma frange de façon à cacher mon œil de la honte. Je me mets à sombrer dans la réflexion tout en plongeant mon regard dans la neige.

La nuit avance, je suis dans mon lit et pourtant je ne trouve pas le repos comme toujours. Ma tête commence à s’irriter et je n’aime pas rester coincée dans une pièce clôt. Je dois sortir discrètement. Je m’habille de nouveau pour pouvoir contrer le froid et j’ouvre la fenêtre. Depuis toujours je me suis enfuie ainsi chez mes hôtes. Cela ne fait pas très bien mal maintenant que je sais comment m’y prendre puis ce n’est pas dramatique si je me blesse. J’arrive à sauter d’un étage au sol discrètement et silencieusement avant de m’éloigner un peu des lieux.

Mes pieds nues s’enfoncent dans la neige puisque mes bottes sont restées au rez-de-chaussée. Je sens le froid commençait à m’envelopper comme un manteau et l’air glacer et soulager mes poumons. Pour une raison que j’ignore, je me sens mieux lorsque je respire de l’air frais. Je me sens ainsi moins seule. Je m’isole dans un coin un peu au loin de la demeure et je m’assois contre un arbre en me serrant. Je ferme les yeux pour me faire bercer par le néant et le vide. Une mélodie siffle de nouveau dans mon esprit.

Lorsqu’une image me revient en tête, j’enfonce ma tête davantage dans mes bras. J’ignore pourquoi je repense à cela maintenant même si jamais rien n’a eu de sens. Je ne m’autorise pas à crier, hurler ou autrement car j’en ai pas le droit alors il ne me reste plus que le chant pour parler. Levant ma tête vers la lune découverte, je ferme les yeux et prend une respiration.

« In the end, I’m destined to become sea foam.

In the pain and agony forever doomed to roam.

But the love inside of me always stays true.

So I sing on how I love you… »

Le chant résonne en écho dans cette forêt mais elle n’atteindra les oreilles d’aucune personne. Il s’agit d’un chant qui me semble silencieux au fur et à mesure. Le cri muet de la mouette. Lorsque ma mélodie s’arrête, je finis par me lever. Je dois retourner dans cette chambre maintenant car je ne sens plus mes pieds. J’imagine que les laisser trop longtemps non-protégés les font mal. Puis encore une fois, je ressens de nouveau cette présence. C’est étrange, je le sens me regarder mais j’ignore ce que c’est. Non. Je dois encore halluciner. Cela ne serait pas étonnant. Je dois y aller maintenant.

Je reprends le chemin à l’envers pour rentrer et j’en mets du temps. Il m’arrive de retrousser le chemin car je tombe sur un cul-de-sac mais au bout d’un long moment, je me rends compte que je ne sais plus où je suis. Je fixe le sol, je crois que je n’aurais jamais dû m’éloigner trop longtemps dans un lieu que je ne connais pas. Je finis par errer dans cette forêt à la recherche du chemin mais je ne pense plus le trouver. Je crois que… J’ai peur.

Soudainement, je sens de nouveau cette sensation d’être observée. Par la suite, je sens des picotements dans mon cœur. C’est singulier et confus à la fois. J’ignore ce qui se passe. En essayant de savoir qui est derrière tout ça, je ressens une drôle d’aura très forte qui finit par s’espacer autour de moi. Par la suite, une forte lumière apparaît sur mon dos. Je n’arrive plus à suivre la situation. Je retourne ma tête pour voir de quoi il s’agit et mon œil grossit de surprise. Ainsi, la situation m’a échappé.

Un pégase d’un blanc pur…
Une crinière lisse et soyeuse…
Des ailes angéliquement chaleureuse …
Et une corne minutieuse et dure…
Une licorne.

Lorsque j’énonce ce mot intérieurement, l’environnement change et une aura chaleureuse envahit mon corps qui gelait. Mes pieds semblent toucher une matière semblable à celui d’un coton et l’obscurité s’est fait chasser par la lumière. La créature en face de moi semble me fixer, je ne ressens aucun danger émanant de lui. Il s’approche de moi mais je recule vivement puis le dévisage.

- « Bonsoir, demoiselle vierge et au cœur blanc. J’ai été attiré par ton doux chant.
Mais je perçois de la tristesse ainsi que de la noirceur. Tu dissimules aussi des remords et des peurs.
Jouant le rôle de la sans-cœur sans émotion, tu tentes de repentir tes péchés par la rédemption.
Mais penses-tu pouvoir te cacher longtemps ? Puisqu’un jour, vos masques tomberont. »

Je ne dis rien et ne le réponds pas. Je continue à le fixer et le regarder froidement. Apparemment, les filles ont eu bien raison. Je ne pensais pas à l’existence des licornes mais cette fois, je ne peux plus nier leur existence. Néanmoins, il récite un poème qui me dérange en quelques sortes. Voyant que je ne semble pas apte à la conversation, il reprend de plus bel son poème.

- « Vous portez un lourd fardeau, qui vont un jour vous cassez votre dos.
Vous avez fini par oublié qui vous étiez, ou vous vous en êtes forcés.
Mais sachez que votre âme n’est pas un blasphème, car elle est aussi douce et sucrée qu’une crème.
Je vous fais confiance à partir de ce soir car je n’effacerai pas votre mémoire.
Mais faites-moi une grande promesse, garder silence ou on me vendra contre des pièces. »

Puis je vois la licorne s’approcher davantage de moi, qu’est-ce qu’il essaye d’accomplir. Je recule mais avant même que je m’en rende compte, ses ailes se referment autour de moi. Tout d’abord, je sens de l’irritation et de la confusion puis par la suite une énorme chaleur envahit brusquement mon corps. Je ne sais pas ce qui se passe, plusieurs images défilent dans ma mémoire. Des chants, des bruits, des paroles et des cris, j’ai l’impression qu’une chaîne se brise en moi et je ressens quelques choses exploser dans mon cœur. Mais la licorne se voit être repousser brusquement et je sors de l’emprise de cette créature en haletant. Je perçois de la surprise et de la déception dans son regard.

- « Vous vous voilez encore la face, alors cette fois-ci je passe.
Je dois bientôt partir, car je sens une présence masculine venir.
Vous pouvez m’appeler quand vous le souhaitez, car dans le silence je vous protégerai.
Néanmoins je promets ne faire aucun coup vilain, à l’égards de ces femmes impures ou ces putains.
Lorsque tu es entrée dans cette forêt, ta pureté m’a tout de suite charmé.
La beauté rare qui s’émane de ton âme, m’a donné envie de vous sortir de ce drame.
Sur ceux je vais devoir me retirer belle vierge, continue de briller comme un cierge. »

Lorsque j’ai cligné des yeux, tout est redevenu normal. Plus de licorne, plus de lieu lumineux, plus de chaleur et seulement le paysage hivernal. Je balaye le lieu confus, je me demande si je n’ai pas rêvé. Pourtant, cela s’est avéré être vrai puisqu’une plume blanche s’est trouvée dans ma main. Lorsque j’ai entendu des pas dans la neige, j’ai tout de suite rangé l’accessoire dans une de mes poches et me suis retournée. La lumière lunaire illumine davantage la personne, je reconnais Rielki Tahner. Il semble surpris de me voir mais s’est tout de suite remplacée par un visage autoritaire.

- Que fais-tu là ?

Je ne réponds pas, je n’ai pas de réelle raison d’être là. Je regarde ailleurs sans vouloir donner de réponse. J’entends un soupire et le laguz chat me saisit le poignet de nouveau pour me remettre dans le bon chemin. Je pensais sincèrement que, loin des autres et des regards, il me sermonnerait mais ça n’a pas été le cas. Il doit ne pas vouloir gaspiller de l’énergie et de la salive avec moi. Il dégage toujours ce froid et cet arrogance qui pose une distance entre nous.

Dans la route, il finit par se rendre compte que je suis pied nu puisque mes pas étaient très silencieux. Il s’arrête une minute et me regarde, j’ignore à quoi il pense mais je ne pense pas que ce soit très glorieux. Il finit par soupirer exténuer et s’approche de moi. Je l’arrête immédiatement.

- Vous n’êtes pas obligé de jouer faux jeu. Personne n’est là.

Je le lui dis avec une once de froideur. Il me fixe avec un regard qui me semble intimidant et fini par me rétorquer en me portant dans ses bras.

- Désolé, j’ai des valeurs et des morales. termine-t-il.

« Même si je ne t’aime pas », c’est-ce qu’il vous dire à la fin. Je ne dis rien, qu’il fasse ce qu’il lui chante après tout. Le reste du chemin est ponctué par la neige sous ses pas et des petits coups de vent. Il a effectivement fini par trouver le chemin. J’ai bien évidemment pris cette route-là mais j’imagine avoir été déjà piégé dans le labyrinthe de la licorne.

J’ai pu retrouver mon lit dans la discrétion. Mais je n’arrive pas pour autant à dormir. Rielki Tahner est reparti également lorsqu’il m’a déposé devant la porte. Encore une fois, aucun mot est sorti de notre bouche et il s’est évaporé rapidement. Je fixe le plafond et je remarque que le soleil montre déjà le bout de ses rayons. J’ai encore une fois pas dormi une nuit. Je fouille dans mes poches et je ressors la plume blanche. Maintenant, j’ai la preuve que ces créatures légendaires existent. Cependant, je ne dois pas parler de son identité. Cela ne sera pas bien compliqué.

Puis se termine la soirée, le lendemain matin, je suis partie avec l’homme en feintant les recherches. Je faisais comme si je cherchais la licorne même si j’avais vu son existence en face à face. D’ailleurs j’ai eu un sentiment d’être observée, je me demande s’il s’agit de cette créature. Par la suite, je suis allée faire mon rapport auprès de la famille pour donner une confirmation négative. Les filles n’y ont pas cru mais j’ai été ferme dans mes propos en expliquant que des hallucinations était possible et qu’elles n’ont pas reconnu le chemin puisque le temps a changé.

Puis on est parti des lieux avec Rielki Tahner. Ma requête est effectuée maintenant. En plein chemin, il fait, pour la première fois, une conversation avec moi. Plutôt, il me prévient qu’il doit voir ses deux frères pour pouvoir rejoindre Keelynia Tahner à Flaguerre pour une affaire. J’ignore de quoi il s’agit et ça ne me concerne pas donc j’ai hoché la tête.

On fait le chemin jusqu’à l’extrémité de Gallia, Begnion et Crimea dans l’intersection. Je remarque un auberge reculé et isolé mais très bien placé. Malgré son emplacement esseulé des autres villes, beaucoup de personnes se reposent à l’intérieur vu l’animation qu’il y a. Rielki Tahner me fait attendre dehors, le temps de chercher ses frères. Alors, je m’adosse contre l’auberge et fixe l’environ. Je commence à fredonner une mélodie. J’entends la porte s’ouvrir et Rielki Tahner en sortir avec ses deux autres frères. Ils me saluent poliment mais je ne réponds pas en fixant le sol. Ils ont du comprendre que j’étais asociale et ils ont préféré ne pas insister.

En direction de Flaguerre, les frères Tahner discutent d’un sujet dont je ne comprends aucun détail. Nos montures galopent normalement mais je sens un battement d’aile derrière moi. Instinctivement, je me retourne et rien ne se trouve. Les trois hommes en face de moi continuent leur conversation sans avoir senti un bruit singulier. Je fixe le paysage dans mon dos avant de regarder de nouveau en face. Étrange.

(HRP : Pour ceux qui ont la flemme de lire. Cette mission peut se résumer à

"Néanmoins je promets ne faire aucun coup vilain, à l’égards de ces femmes impures ou ces putains."

)

Bah c'était bien .

Même si globalement j'ai deux petites interrogations.
Déjà, pourquoi le frère de Keelyn était la, en fait. Gebail est en Criméa, pas loin de la frontière, certes, mais je doute que ça intéresse vraiment Gallia une histoire du style.

Et aussi, tu décrit la licorne comme un pégase, ça veut dire qu'elle a des aîles ? Car dans ce cas ça serait plutôt une falicorne. Et aussi globalement les licornes ont pas une intelligence supérieur aux pégases, donc à moins que Meyu parle aux animaux grâce au pif j'ai pas trop compris. Mais bon, on a qu'a dire que mes licornes peuvent transmettre leurs pensées ou des trucs du style.

Et aussi, tout petit détail, les laguzs n'utilisent quasiment pas de montures, la plupart préfère la course une fois transformé.

Ah et aussi, les phrases en anglais ... c'est un poil hors propos je trouve.

C'est pas de l'anglais, c'est du langage ancien nanmeo.
J'ai beaucoup aimé cette mission !
Et le coup des femmes impures et des putains, bordel respect à la licorne

Le 31 août 2017 à 18:18:25 -_Framboise_- a écrit :
"Néanmoins je promets ne faire aucun coup vilain, à l’égards de ces femmes impures ou ces putains."

Il a fallu que tu tombes sur la licorne la plus thug du monde

Gebail est a Gallia