La recrue c'est une "guest star" On la connaît au moins?

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En te voyant je sais maintenant que Dieu a le sens de l'humour..

oui, oui. Vous la connaissez, et je dirais même qu'Avan aura du mal a croire quand il va la reconnaître.

Si Ione et Avan c'est terminé sa veut dire que tu nest plus en accord avec la fic de necro ? Parce qu'il me semble qu'ils étaient ensemble dans sa fic.

Ce n'est absolument pas grave. J'ai arrêté cette fic pour la simple raison qu'elle était trop complexe, mal écrite et surtout le déroulement de l'histoire ainsi que la mentalité de certains perso me déplaisait après relecture.

J'ai dans l'idée d'en réécrire une autre (avec les mêmes perso + des nouveaux). Mais, je dis bien mais, quand je trouverai l'inspiration. Mon travail me demande beaucoup de temps et le soir je n'ai plus trop de motivation pour écrire sans compter que je fait aussi des walkthrough.

Sinon pour en revenir à la fic de Tamène, je te félicite pour , c'est toujours aussi passionnant! Quelques passages m'ont déplu (ben oui, tout ne peut pas plaire sinon ce serait trop beau). Mais dans l'ensemble j'adore! Lisa évolue très bien sous ta plume, tout comme Revan, Den et tout les autres.
Je déteste de plus en plus Avan, je sais pas pourquoi mais c'est comme ça. Il m'exaspère au plus haut point.

Je te souhaite une bonne continuation dans l'écriture et ne perds pas courage!

je demande pardon et mille pardon pour cette incohérence, et surtout envers toi mon ami Nécro, mais c'est la dernière. Les autres seront respectés même si tu as abandonné la fic, et je te rassure, tu n'as aucune raison de détéster Avan. Car il ne fera pas cette chose que tu détéstes, seulement mettre des batons dans les roues, un lion ne peut être tué que par un lion, et le Miraluka est un loup. et le loup ne fait pas le poids face au lion (oups un spoil) mais c'est pas grave.

Pour Ione, la raison était claire, j'ai beaucoup réfléchis, et je crois que ce personnage bien que sympathique au début, posséde néaumoin un trait de caractére qui ne convenait pas avec Avan qui est Miraluka dans l'âme. elle n'est pas pragmatique et ne posséde pas cette dureté et ce panache qui fait le charme de Lisa Hesse, Visas Marr, ou Atris. En clair c'est une Jedi mais reste une fille comme les autres incapable d'avoir une relation avec quelqu'un plus longtemps. comme je l'ai expliqué dans l'histoire. Il a fallut plusieurs page et plusieurs chapitre pour m'en rendre compte, c'est aussi une leçon pour moi, ne jamais autoriser personne a emprunter un personnage sans explorer a fond sa psycologie.

Pour Revan, je rassure tout le monde, les choses sont beaucoup plus compliqués qu'elles ne paraissent, il y a toute une histoire derrière son basculement, et je la révelerais, n'ayez crainte.

a+ et merci d'être là

On se doute bien qu'il y a une histoire derrière son basculement.

C'est jamais simple avec lui

tamene maintenant j'attends la suite avec encore plus d'impatience je suis très content que Avan et lone ce soit définitivement finis et j'attends avec impatience de connaître le plan de Revan ça fais plaisir de te revoir necro

Depuis plusieurs jours, il méditait tout en invoquant la transe curative pour soigner sa main blessée, le processus était épuisant, il fallait connaître le corps humain de bout en ongle, pour cela il consulta ses données médicales tout en jetant un œil a l’encyclopédie du corps humain que Shel lui fit parvenir. Il visionnait les données pas a pas, sans se décourager. Bien qu’au début, cette tache l’ennuyait, il prit goût à étudier le corps humain. Les connaissances qu’il absorbait l’aidaient a se rapprocher de la force. Au début il ne comprenait rien aux leçons d’anatomie de l’hologramme, mais petit a petit, il réussit a déchiffrer chaque mots qu’il ne comprenait pas grâce aux livres et aux livrets. Au bout de deux semaines, le Miraluka connaissait chaque cellule de son corps, la transe curative devint plus facile a utiliser. Sa main finit par trouver sa mobilité d’antan. Mais malgré cela, il continuait de dévorer les livres éparpillés au sol. Ses connaissances se limitaient au combat et à l’assassinat, il croyait naïvement qu’elles suffisaient pour survivre dans une galaxie en tourment, mais il se trompait, le savoir est un joyau sans prix. Le Miraluka dévorait les livres de la bibliothèque privée d’Avalane, il y avait des livres de science, de morale et de littérature, écrits en toutes langues, mais pas un seul ouvrage sur l’économie politique ; Ils semblaient être sévèrement proscrits. La science, plus particulièrement faisait les frais de cette bibliothèque ; les livres de météorologie, de mécaniques, de balistiques, d’hydrographie, de géographie galactique, de géologie, etc., y tenaient une place non moins importantes que les ouvrages d’histoire naturelles, et Avan compris qu’ils formaient la principale étude de l’impératrice Avalane de Koros.

Le Miraluka continuait malgré tout a étudier le corps, humain, une fois un livre terminé, il passait au suivant, dévorant les informations comme une nourriture, quand la nuit tomba, ses yeux brûlaient de fatigue.

- Vous semblez reprendre des couleurs, dit Shel en entrant.

- Je me sens mieux, pas encore en forme mais je me sens mieux que jamais.

- Mais vous semblez plus en santé, seigneur Echtelion.

- Avan ! Corrige le Miraluka d’une voix douce, je méprise les titres, pour moi ils n’ont aucun sens.

- Vous n’êtes pas aussi seigneurial que ne l’était votre grande mère.
- Et je pense que je ne le serais jamais, que me vaut votre visite ? Vous avez quelque chose ?

- Uko m’a envoyé ceci.

Shel lui présenta un vieux document tout froissé.

- Qu’est ce que c’est ?

- le document Kae, l’authentique.

- Kae ? Dit Avan en l’examinant.

- Ceci est le plan d’invasion du système de l’impératrice Téta, imaginé par Revan durant la guerre civile galactique.

- Quand il était Darth Revan ?

- Qu’est-il aujourd’hui ?

- C’est juste, dit il amusé. Pourquoi il porte le nom de Kae ?

- Sûrement un hommage a Arren Kae, un de ses commandants en second durant les guerres Mandos. Revan comptait envahir l’empire en utilisant un incident diplomatique mais l’opération n’a jamais eu lieu en raison de sa capture par les Jedi, le document Kae a était archivé.

- Un incident diplomatique ! Comme le refus d’adhérer a une confédération galactique ?

- Où la ligue galactique en somme.

- Mon ancien maître utilise les veilles stratégies, ou Uko a trouver le document ?

- Durbillion, l’ancien quartier général de Revan durant la guerre civile. Fit Shel en examinant a nouveau le document.

- C’est aussi là bas que Bastila Shan et un groupe de Jedi ont lancé l’opération visant sa capture, étrange coïncidence.

- Elles n’existent pas avec la force, fit Shel avec gravité.

Le Miraluka observa le vide un moment, son ancien maître réfléchissait toujours sur plusieurs niveaux, quand il était assassin, il l’a envoyé sur Umbara pour assassiner Rath, mais pourquoi tuer ses propres alliés ? Revan était le vrai seigneur Sith de l’empire, et pas Andeddu ; qu’est ce que cela veut dire ?

- Shel, fit Avan en la regardant subitement, je veux que vous me trouvez toute informations sur Lucian Draay. Son passé de Jedi, je veux aussi que vous contactez Uko, dites lui de se rendre sur Umbara dans les ruines de l’académie Sith. Il y a quelque chose qui nous échappe dans tout ça. Pour ce qui est de ce document, et connaissant mon oncle, je suis prêt a parier que il se montrera beaucoup plus subtil, il va tenter d’assassiner l’impératrice.

- Vous le pensez vraiment ?

- durant la guerre civile, il organisa l'assassinat de certains leaders qui auraient empêché la stabilisation politique d'une région. Il élimina le patriarche Lelin-Dor de Serroco, le diplomate corellien Minas Yoon, et enfin Yusanis d'Echani. Il compte refaire le coup avec Avalane et les dirigeants du consortium Hapes.

- Que comptez vous faire ?

- Il faut que je localise ses espions sur Koros, il a sûrement placé des cellules qui l’informent de tout ce qui se passe ici. Je vais les trouver et les éliminer.

- Vous allez reprendre les armes ?

- Oui, dit Avan en examinant a nouveau sa main, il est temps de partir en chasse.

- Il vous faut des armes, et un vaisseau.

- Le Nébulon n’est plus en ma possession, je vais avoir besoin d’un transport rapide et discret, vous pouvez me procurer cela ?

- Je vais essayer.

- Où est mon sabre laser ?

- Hors d’usage, il va falloir le réparer, il vous faut un équipement de pointe, je connais un très bon armurier, il fait partis de l’ordre, je vous donnerais son adresse.

- Et mon Sat’skar ?

- Rangé soigneusement dans un coffret dans votre chambre, Uko en a pris soins, il faut dire que cette arme l’a intrigué.

- Cette arme m’a sauver a vie, et elle va servir très bientôt.

- Je vais déployer mes agents sur Koros, nous trouverons la cellule espion, en attendant je vais vous procurer a mon tour des pièces pour réparer votre sabre.

- J’aurais besoin d’un cristal Pontite, Atris m’a révélé que les Pontites aidaient un Jedi a se rapprocher de la force.

- J’en ai quelques uns en réserve.

- Merci.

La plupart du temps, le Jedi modifie son sabre au cours de son existence, afin d'améliorer son efficacité en même temps que ses capacités et sa maîtrise de la force. Traditionnellement le sabre du Padawan se base sur celui de son Maître, non seulement par respect pour lui, mais aussi en hommage aux leçons et aux enseignements de celui-ci. Par la suite, l'arme se transforme ou est remplacée par un autre car le sabre laser évolue en même temps que le Jedi qui le brandit. Avan n’a pas évolué, mais a changé, son sabre ne sera plus un sabre Jedi mais un sabre qu’il brandira pour déjouer les machinations diaboliques des Sith, le temps est en marche, et il sentait des perturbations dans la force.

Il était assis dans une cellule, avec des menottes aux poignets, Den trouvait la situation bien comique, il y avait deux Venoms qui le surveillaient, et le Jedi fit un léger sourire. Ces gardes étaient si nerveux qu’il sentait leurs inquiétudes lui piquer la nuque, parfois il a horreur de sentir les émotions des autres, il préférait le silence, c’était plus apaisant, et il a besoin de silence en ce moment, peut être qu’il doit les rassurer, leur dire que si il pouvait les tuer a distance, il n’en ferait rien. Mais l’exilé ferma les yeux et essaya de dormir pour oublier cette journée.

La porte de la cellule s’ouvrit, et Den garda les yeux fermés, mais toujours à l’affût, l’un des gardes parla nerveusement.

- Vous êtes sur que vous voulez rester avec lui, mon colonel ? Il est dangereux vous savez ?

- Lui, dangereux ? C’est un euphémisme. Il est capable des pires choses quand il pique une crise de démence.

C’était la voix de Lisa, et elle semblait plus amusée que jamais.

- Mais non, rassurez vous, sergent. Je plaisante. Je connais très bien mon mari. Il n’y a pas plus doux que lui.

Den ouvrit subitement les yeux, et regarda les deux arrivants. Lisa entra, s’arrêta sur le pas de la porte et l’observa un instant. Elle enleva sa casquette et libéra ses cheveux et fit deux pas en avant. Elle se retourna et fit signe au Venom de sortir. Il sembla hésiter, puis se décida à détourner les talons et referma la porte derrière lui. Les deux se regardèrent un moment, puis Lisa jeta un coup d’œil aux menottes qui lui enserraient les poignets.

- Ça ne te va pas mal, affirme-t-elle d’un air très sérieux. Mais je trouve ça un peu voyant comme bijou !

- C’est toi qui me les a offertes. Merci quand même.

Lisa le poussa d’un coup de hanche pour se faire une place prés de lui sur la banquette. D’un geste rapide, elle enleva ses bottes et les jeta au milieu de la pièce.

- Dis moi ce qui se passe, maintenant. Dit-elle d’une voix tendre.

Mais avant qu’il ne réponde, elle ajouta rapidement.
- C’est ta femme qui te parle, pas le général.

- A une époque, tu m’aurais approuvé, murmure Den. Tu faisais confiance a mes intuitions.

- Je fais toujours confiance a tes intuitions, mais l’époque est différente, je ne suis plus sous tes ordres, et t’envoyer en mission dangereuse tout seul, ça me rend nerveuse, je deviens hystérique, j’ai besoin de toi a mes cotés pour garder mon calme.

- Ton conseil vaut pour nous deux, pourquoi tu m’as mis aux arrêts ? Et c’est le mari qui te parle, pas le Jedi.

Lisa regarda les alentours, comme si elle vérifiait quelque chose, mais Den comprit son geste, la cellule était sous écoute.

- Pour t’empêcher d’en coller une a Segavax. Il risque de faire des rapports sur toi au haut commandement.

« Il a était chargé de rapporter nos faits et geste a Coruscant. » Voulait dire Lisa émotionnellement, Den était doué pour déchiffrer les émotions des autres, ceux de sa femme étaient plus faciles a déchiffrer, parce qu’elle le laisser faire, pas parce qu’il pouvait lire en elle, car Lisa gardait toujours certaines de ses pensées secrètes, ce qui faisait son charme.

- Tu es sur que c’est pas lui qui est venu te prévenir de mon départ ? Demande Den avec gravité.

- Non c’est vraiment Ione qui est venu me prévenir, elle était vraiment inquiète pour toi.

« Est-ce que Ione s’est impliquée la dedans ? » Voulait dire le Jedi.

« Non, mais elle est manipulée, elle croit que tu perd le pied. »

- Je ne peux pas rester dans cette cellule, dit Den en fermant les yeux, fais moi sortir pour aller prouver ce que je ressens. Il y a un truc qui cloche.

- Non, pas aujourd’hui. Les Venoms vont ratisser les trois lunes comme convenu.

« Il faut absolument que je découvre qui nous surveille comme ça. » Voulait dire Den.

« Pas tout de suite. Après le départ des Venoms, nous irons tirer ça au clair ensemble. »

- Cela fait longtemps que je n’ai pas parler à mon frère. Dit Den en gardant les yeux fermés.

- Revan passe le plus clair de son temps entre la rotonde et le palais républica, c’est a croire qu’il a abandonner les campagnes militaires.

« Revan commande les Venoms, c’est lui qui reçoit les rapports ? »

« Oui, et je crois qu’il veut m’évincer de mon commandement, j’ai remarqué qu’il passait plus de temps avec les politiques. »

Lisa vit Den ouvrir les yeux et pousser un soupir, lui aussi commençait a s’inquiéter, quelque chose n’allait pas, et cette guerre semble trop équilibré a son goût.

- Je vais ordonner de t’enlever les menottes, a condition que tu restes sagement en cellule, dit Lisa en parlant cette fois sans code.

- Pas la peine. Dit Den en enlevant paisiblement ses menottes.

Lisa lui flanqua une tape dans le bras, puis sourit plus amusée qu’agacée, mais quand elle voulait rechausser ses bottes, Den l’arrêta d’un geste.

- Reste un moment avec moi.

Lisa le regarda puis sourit et se blottit dans ses bras, Segavax qui a espionner leur conversation, respira pour se calmer mais n’y parvint pas, voir Lisa dans ses bras était au dessus de ses forces.

Den commence a voir des doutes.
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En te voyant je sais maintenant que Dieu a le sens de l'humour..

Les langages par codes sont très bien trouvés Avan et Den vont se remettre au travail et j'attends ça avec impatience

Jocasta se mit au travail, il fallait se maquiller aujourd’hui, appliquer de bonnes vieilles poudres, des pigments et de la fausse peau, elle s’installa devant un miroir éclairé et se commença sa transformation. Car Jocasta avait une double identité, elle laissait tomber son uniforme d’amiral pour se glisser dans la peau d’une autre personne, Atton Rand connaissait Vega Streaker mais Chiara avait d’autres identités, et d’autre masques aussi.

Un peu de maquillage élimina les rides autour de ses yeux et de sa bouche, de petits cotons placés a l’intérieurs de ses joues lui donnèrent un visage plus rond, une application lui permit de créer des fossettes. De la fausses peau couvrit les autres rides, et donna a sa mâchoire une forme plus douce. Du fond de teint lissa tous les écarts de texture ou de couleur, elle ajouta ensuite un peu de blush, un rouge a lèvre brillants, et de l’eye-liner. Elle termina avec la teinte qui changea la couleur de ses cheveux noirs en blond.

Lorsqu’elle eut terminé, elle ressemblait a une femme de trente ans, a peine la moitié de son âge véritable, et possédait la beauté et de nombreux traits typique des femmes du système de l’impératrice Téta, aujourd’hui elle s’appelait Imala Ayback, une riche Tétienne qui voyage dans la bordure Médian a bord de son navire de luxe pour ouvrir des commerce de cosmétique. Ses papiers étaient en règles, de même que son vaisseau qui est enregistré sous son nom aussi, bien sur c’était faux mais Chiara utilisait souvent Imala pour effectuer des missions entre Hapes et Commenor, Imala est donc connu dans le milieu cosmétique, une couverture idéal pour faire les missions d’espions.

Elle s’habilla d’une robe dorée, le doré est la couleur préférée des Tétiens, puis ajouta une écharpe orange qui couvrait son cou, le doré et l’orange étaient les couleurs de la légendaire impératrice Téta, et les Tétiens vénéraient cette reine comme une divinité, Imala aussi d’ailleurs. Une fois habillée, elle se regarda de nouveau dans le miroir pour vérifier son maquillage.

- L’ingénieur en a fini avec mon navire de luxe, dit-elle. (Une mnémotechnique qui lui permettait de reprendre son accent Tétien.) L’ingénieur en a fini avec mon navire de luxe.

Prête et sur d’elle, elle opina du chef et sortis de sa petite base personnelle dans le quartier Corellien, elle cachait sa transformation sous une bure bleu foncée, couvrant sa tête avec la capuche, même ce vêtement était a la mode dans les systèmes Corelliens, elle monta ensuite dans un speeder taxi et s’envola pour les statioports, a l’intérieur, elle se débarrassa de sa bure, le conducteur était un Dug qui secouait la tête devant ses humains et leurs manières étrange. Une fois arrivée, Imala paya le conducteur et se dirigea au statioports, son navire de luxe était toujours amarré et le personnel ne posa aucune question quand elle leur donna ses papiers, Imala monta a bord et vérifia les systèmes de navigation, les mécaniciens avaient entretenu son vaisseau conformément a ses instructions, de plus ils sont payés pour ça, et pour ne poser aucune question. Le navire décolla et vola vers le trafic de Coruscant, puis se détacha pour continuer sa course vers les étoiles, à son bord Imala laissa son droïde protocolaire piloter le navire, et ouvrit une cache secrète pour inspecter ses armes, elle devait rencontrer un informateur sur Cinnagar, ce dernier l’avait appelé, il avait des informations pour elle, et Chiara avait un mauvais pressentiment.

Après le départ des Venoms pour les trois lunes, Lisa fit sortir Den de sa cellule et le Jedi enleva son armure pour une bure Jedi classique. Lisa avait délaissé son uniforme d’amiral pour une tenue moulante noir qui épousait chacune de ses formes, le Jedi se demandait si elle mettait sa concentration à l’épreuve, surtout quand elle adoptait son air sérieux qui la rendait plus belle que jamais, l’exilé sourit amusé, elle est sa femme maintenant, pourquoi il a l’impression qu’elle lui échappe encore, Lisa marchait tout en faisant des grimaces.

- Tu vas bien ? Dit Den inquiet.

- Fatiguée, dit-elle sans le regarder, elle avait une voix glaciale comme si elle lui en voulait de quelque chose. Je n’ai pas dormis depuis deux jours, j’ai accomplis deux boulots super éprouvants. Le premier est le rôle du général, ça je peux gérer, et je peux compter sur un repos moral pour me remettre d’aplomb.

- Et le second ?

- Le second est le plus dur, dit–elle en le regardant froidement. Il s’agit du boulot d’épouse, là il me faut un repos physique, a cause de toi je suis exténuée, tu m’as pris de court et épuisé, toubib. Je n’étais pas prête pour… ce qui s’est passé a la cellule.

- Désolé, dit Den sereinement. Je croyais qu’avec moi tu retrouverais la forme.
- Oui mais le physique avec toi, il vaut mieux ne pas tabler sur le calme plat.

- Tu es en colère parce que je me suis jeté sur toi sans prévenir ?

Lisa s’arrêta et le regarda comme si elle allait le tuer

- Quand on fait l’amour je préfère que ce soit moi qui dirige, dit-elle d’un ton sec. C’est mon coté dominatrice, il est vrai que je t’autorise parfois a prendre le pouvoir, mais tout a l’heur tu m’as pris par surprise et j’étais obligé de me soumettre parce que j’étais fatiguée, et j’aime pas me sentir dominée, j’ai l’impression de ressembler a une Zeltronne colorée.

- Je n’avais pas l’impression que tu détestais cela, dit Den avec un léger sourire.

- Non au contraire, dit Lisa en poursuivant sa marche et évitant de le regarder. C’était même… torride. Mais j’étais juste… pas prête.

- Je voulais juste profiter d’un moment avec ma femme, je n’avais pas d’arrière pensé, et il n’y aucun pouvoir a partager entre toi et moi, je me fiche du pouvoir, tu peux même le garder. J’avais envie de toi c’est tout, oublier que je suis un Jedi dans tes bras.

Lisa le regarda puis poussa un grognement.

- J’ai horreur quand tu fais ça.

- Quand je fais quoi !

- Quand tu fais ton raisonnable, ça m’énerve.

- Mais tu aimes ça, quand je suis raisonnable.

- Tu n’es pas raisonnable Orion, tu es imprévisible. Et j’ai horreur de ça aussi.

Den éclata de rire et Lisa secoua la tête mi agacée, mi amusée, elle aimait beaucoup l’entendre rire. Mais ne lui dira pas, elle aimait aussi se sentir toute petite dans ses bras, mais ne lui dira pas aussi. Et surtout, elle aimait quand il la prenait subitement sans prévenir, elle aimait sentir la force de ses mains, et elle espère qu’il n’arrêtera jamais de la surprendre. Toubib comme elle aimait l’appeler affectueusement est a la fois sensible et dure, une combinaison qu’elle a toujours appréciée, quoi qu’il en soit, elle le regarda avec une froideur calculée et murmura comme elle faisait de coutume avant de tuer une cible.

- Une fois tout ça terminé, toi et moi on aura une petite conversation en privée dans le terrain que je choisirais moi-même. Je t’aurais toubib, jusqu'à l’usure.

- Je m’en réjouis d’avance.

Cette fois Lisa lui fit cadeau de son plus beau sourire, c’était sa femme, avec son humour bien a elle. Quand ils arrivèrent devant la porte de la chambre de Taurus, Lisa remarqua qu’elle était fermée, et ne pouvait être ouverte qu’avec un code. Sans perdre de temps, elle sortit un P.D.A de sa poche et brancha un file sur la console d’ouverture puis se a taper rapidement sur son ordinateur miniature. Den l’observait, elle a gardé ses habitudes d’assassins, toujours parée aux éventualités.

- Je pourrais l’ouvrir d’un simple geste, propose Den en continuant de l’observer travailler.

- Tel que je connais ce type, je suis prête a parier qu’il a sécuriser la porte de sa cabine, si tu tentes quoi que ce soit un signal lui sera directement envoyer, il saura qu’on fouille ses affaires. Même les Jedi ont besoins de la technologie, toubib.

- Je n’ai jamais prétendu le contraire.

- Voila pourquoi on doit toujours faire équipe, moi avec ma technologie, toi avec tes muscles et ta force.

- Et un vaisseau plus rapide qu’un cargos Corellien, ça c’est un trio d’enfer. Ajoute Den avec un sourire malicieux.

Lisa adopta le même sourire.

- Ça c’est mon toubib adoré, et c’est le dernier compliment que je te fais pour la journée, c’est ouvert.

La porte s’ouvrit et Den fut le premier à entrer a l’intérieur, c’était plus petit qu’il ne s’y attendait. Segavax a décoré sa chambre avec goût, il y avait des holofilms et des airs relaxations et de divertissements aménagée dans une fosse peu profonde. Il y avait aussi des œuvres d’arts provenant de toute la galaxie, ce qui surprit Lisa c’était de voir un tableau de sa sœur Elsa, accroché dans un mur au dessus de la couchette « Les dieux du lac. » car c’est le nom du tableau, une toile qu’Elsa avait peinte il y a des années.

Lisa s’avança mais Den l’arrêta d’un geste brusque et montra la cuisine du doigt.

- Tu prends la cambuse. Je n’ai pas envie de te savoir entrain de fouiller la chambre d’un de tes anciens petits copains.

- Aucun problème, fit Lisa avec un sourire malicieux. Il n’y a rien là-bas que je n’ai déjà vue.

Cette fois Den lui jeta un regard capable de faire fondre un soleil, puis lui fit signe de se mettre au travail. Le Jedi fouilla la chambre de Taurus mais ne trouva rien, fermant les yeux, il invoqua la vision de force et regarda a nouveau, le tableau accroché attira son attention.

- Lisa !

Elle sortit de la cuisine et trouva Den entrain d’observer le tableau.

- Tu vois quelque chose ? Demande-t-elle.

- Ce tableau contient un truc étrange.

- Décris le moi.

- Une sorte d’objet miniature.

Lisa fronça les sourcilles, et sortit un objet identique de sa poche.

- Comme ceci ?

- Qu’est ce que c’est ?

- Une carte mémoire, quand j’étais dans l’armée Sith on nous donnaient nos ordres de missions dans ce genre de puce.

- Tu as toujours cette puce en toi ?

- Elle est utile pour enregistrer des bandes de données codées, c’est une technologie très pratique, elle n’existe même pas dans le marché noir. Moi-même je l’utilise comme journal privé.

Den décrocha le tableau et glissa délicatement les doigts dans le cadre, et en sortit la carte mémoire. Lisa l’inséra dans son datapad.

- Il faut un code pour accéder aux données, crache-t-elle nerveusement.

- Essayes l’ange de la mort ! Murmure Den d’une voix terrible.

Lisa tressaillit et tapa le code, aussitôt des données apparurent.

- Comment tu as deviné ?

- Ce n’était pas aussi dur, réplique Den d’un calme effrayant, tout comme ce n’était pas dur de deviner que c’est lui qui t’a nommer ainsi quand vous étiez coéquipiers.

Lisa ne répondit pas, elle le connaissait assez pour deviner qu’il était en rogne, quel homme garderait son calme aussi Jedi soit-il en ce genre de situation, elle se concentra sur les données, heureusement qu’il n’étaient pas cryptés.

- Il envoie des rapports détaillés sur chaque opération militaire, les tiennes en l’occurrence.

- A qui ?

- Jalak 6 ! Répondit Lisa étonnée, ça n’a pas de sens.

- Qui est Jalak 6 ?

- C’était le nom de code de l’amiral Mon Halan, mais elle est morte durant la guerre civile.

- Vous étiez sous ses ordres ?

- Oui, elle commandait les services secrets de Revan, c’est elle qui nous briefait avant chaque opération.

Lisa parcourut les données et fronça a nouveau les sourcilles.

- Taurus était en contact avec une cellule d’Alpha Blue sur Koros.

- Que fait Alpha Blue dans le système Tétien ? S’exclama Den surpris.

- Je ne sais pas, mais la cellule lui a envoyé des informations sur… sur la délégation républicaine qui visitera l’empire dans deux jours.

Den sentit quelque chose dans la force, une perturbation. Quelque chose de terrible, non d’important allait se passer sur Koros.

- Tu as dis que Taurus était partit pour ratisser les lunes ?

- Oui, j’ai envoyé trois unités sur chaque lune et…

- Voila pourquoi je devais aller au système de Zhar, coupe Den avec gravité, la force me suppliait d’y aller mais pas pour affronter les Sith, mais pour empêcher Taurus de…

- De nous fausser compagnie car le système de Zhar est à des années lumières de Koros, continue Lisa d’une voix glaciale. Il faudrait une semaine de voyage pour arriver a destinations alors que de Jaguada il faut a peine…

- A peine vingt quatre heurs. Termine Den en croisant les bras.

- Je vais lui faire la peau ! Crache Lisa d’une voix terrible, puis s’adoucit et regarda tristement Den ; Mon chéri je te demande pardon, je te promets de toujours faire confiance a la force… et a toi, je me suis laisser berné comme une idiote !

- Ce n’est rien, rassure Den gentiment, il faut partir pour Koros dés maintenant.

- Je vais ordonner de préparer une navette.

Quand elle voulut se diriger vers la porte de sortie, Den l’arrêta.

- Un moment jeune fille, dis moi qu’elle est le code que tu utilises dans ta carte mémoire ?

- Tu te fiches de moi ? S’écria-t-elle indignée, je ne vais quand même pas te le dire.

- Dis le moi, insiste Den avec douceur, je veux juste vérifier un truc, et c’est le mari qui te le demande.

- Den, tu deviens ridicule. Fit-elle en secouant la tête.

Il croisa les bras et la regarda avec gravité, il ne la lâchera pas. Elle secoua la tête.

- Mon beau toubib. Ça te va maintenant ?

- Tu veux dire…

- Plus un mot, menace-t-elle en levant le doigt.

Lisa passa devant lui et Den étouffa un rire, maintenant il comprenait pourquoi elle l’appelait comme ça.

Pas mal mis à part l'expression"faire fondre un soleil"
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En te voyant je sais maintenant que Dieu a le sens de l'humour..

Très bonne suite j'adore Lisa et Den c'est excellent et j'attends la suite avec impatience

Le final approche...
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En te voyant je sais maintenant que Dieu a le sens de l'humour..

L'histoire d'Avan est à mes yeux la plus intéressante même si celle de Revan m'intrigue. J'adore cette suite et j'espère qu'une autre arrivera bientôt

Imala fit atterrir son yacht de luxe au statioprt publique de Cinnagar, après avoir signé des papiers a la douane, elle loua un speeder et se dirigea au quartiers chic de la capitale économique de l’empire Koros. Un restaurant luxueux est un bon endroit pour rencontrer son contact, un Chev au sourire malicieux qui jouait le rôle d’indic et qui avait pour nom Trip, bien sur il ignorait qu’Imala et Chiara sont une seule et même personne, pour lui Imala est une riche bonne femme qui payait grassement pour les informations qui lui donnait, et elle payait aussi pour ne poser aucune question sur elle, le Chev obéissait a cette règle en échange de crédits.

Trip commanda un autre brandy et ne prêta nullement attention à la musique que jouait l’orchestre du restaurant, quand Imala fit son entrer elle le repéra assis dos a la porte dans le bar. Imala s’avança dans son dos.

- Tu t’assois toujours dos aux portes ?

Trip se retourna, sans paraître surpris par la voix d’Imala, celle-ci autorisa Chiara a froncer les sourcilles, les Chev sont réputés pour leurs fourberies et Trip ne fait pas exception.

- Une fois que j’ai jaugé les risques, oui. Je t’offre une bière ?

- Négatif, qu’est ce que tu manges ?

- Oh ça ? Des larves pièce, s’est incroyable, grillée elle sont dégoûtante, mais les manger vivante c’est plus délicieux, ça me rappelle les jours heureux dans mon monde natal.

- Grand sentimental, va.

Trip désigna un siège libre, Imala s’assit et commanda une Corellienne, peut être qu’elle aurait dû commander une bière Tarisienne, car c’est Chiara qui buvait les Corelliennes et elle est sensée jouer son rôle a la perfection, mais elle se dit qu’Imala pouvait bien boire tout ce qu’elle voulait sans que personne ne trouvait cela louche.

- Alors, qu’est ce que tu as pour moi ?

- Quelqu’un a placé un contrat sur la tête d’un type déjà mort, dit Trip gravement.

- Le nom de la cible ?

- Avan Marr.

Ah, maintenant je la boirais bien cette bière

- Via un intermédiaire ?

- Ouais, mais il a oublié à quel point mes talents du surveillance du réseau Comlink sont affûtés. Ainsi que mes contacts.

- Cela n’a aucun sens, di Imala en secouant la tête, Avan Marr est enterré sur Katarr, (je me rappelle les funérailles, car j’y ai assisté en tant qu’amiral Jocasta).

- En tout cas, le type en question a donné une condition étrange comme preuve de sa mort, il a demandé d’apporter un sabre laser noir incrusté de rubis.

Revan, c’est Revan qui a placé le contrat, elle connaît très bien ce sabre, elle a vu le Miraluka l’utiliser sur Kashyyyk, il a peut être survécus, pourtant Avan ne constituait pas une menace pour un homme comme Revan. Non ! Se corrige-t-elle, peut être pas assez grand pour incarner une menace. Mais pas assez petit non plus pour être ignoré. Ceux qui l’ont sous estimer l’ont payer de leurs vies.

- Tes contacts ont vérifié que le fils du plus grand Jedi de la galaxie est vivant ?

- En dehors des rumeurs ?

- Etonne moi.

- Il parait que son corps n’a pas été retrouvé, quand le vaisseau monde Sith est parti en pièce, de plus je pense que le gus qui a lancé le contrat devient parano, tout le monde sait qu’Orion junior a passé l’arme a gauche, c’est triste mais c’est la vérité.

- Son père et sa mère sont persuadés qu’il est vivant quelque part.

Quand elle parlait de sa mère, elle voulait dire Lisa Hesse, durant les funérailles elle a remarqué son expression lugubre et ses yeux de somnambule. Elle a trouvé étrange qu’une femme puisse aimer un enfant qui n’est pas le siens. Elle-même en serait incapable, Hesse était aussi déchirée qu’Orion et Chiara lui transmit ses condoléances en lui déclarant qu’elle était désolée pour la mort de son fils. Lisa Lui sourit avec reconnaissance et lui dit que son fils n’est pas mort et qu’il est quelque part entrain de dormir, Chiara se dit qu’elle délirait, et aujourd’hui quelqu’un a lancé un contrat, et ce quelqu’un ne délirait pas.

- Quoi d’autres ? Lance Imala en commandant une autre Corellienne.

- Ah oui, il se passe quelque chose sur cette adresse, dit Trip en lui tendant un papier, tu devrais vérifier. De plus prés, surtout fais gaffe, je ne sais pas ce qui s’y passe et c’est louche, surtout pour un gars aux bons tuyaux comme moi.

- Et si je ne trouve rien d’intéressant ?

- Oh, dans ce cas ou je me fais vieux, ou c’est plus grave que ça ne l’est, tiens bon la barre ma belle. Fit-il en se levant pour partir.

Imala regarda l’adresse puis observa Trip s’éloigner, il est temps pour Vega de sortir des ombres.

Pendant ce temps a Koros :

« J’aurais dû apporter une arme avec moi ». Pensa Avan en bifurquant sur une rue, toujours suivie par la fille qui l’a agresser, dés qu’il a vu son visage, il en resta cloué sur place, elle lui a donner une bonne raclée et pouvait sans doute rivaliser avec Yuya au combat rapproché, il s’est fait avoir comme un débutant, comme avec Revan sur le vaisseau monde, comment ces deux là réussissaient a le surprendre alors qu’il est toujours sur ses gardes ? Il doit absolument se ressaisir, se remettre en question, analyser ses points forts et points faibles, le plus évident c’est qu’il est vulnérable pour les attaques surprises, et Revan en a profité, maintenant il se rend compte que son ancien maître pourrait le tuer facilement si jamais il le revoyait, c’est lui qui l’a former et connaît donc tout ses points faibles, il jeta un regard discret a la fille encapuchonnée, elle avait les lèvres maquillées et ne pouvait voir le haut de son visage, masqué par l’ombre de la capuche, celle-ci esquissa un sourire :

- Ne suis-je pas splendide ? Sourit-t-elle.
Et Avan réalisa qu’il la dévisageait.
- Qui vous a appris le Teras Kasi ? Demande-t-il froidement car son sourire moqueur ne lui plaisait pas.

- J’ai eu les meilleurs maîtres, répondit-t-elle en haussant les épaules, j’ai réussi a atteindre le niveau sept a l’âge de douze ans.

- Le niveau sept ? Très impressionnant. Et vous faites toujours ça ?

- Faire quoi ?

- Sortir le soir en douce pour vous mêlez au peuple.

- Les filles sortent toujours le soir en douce pour se mêler au peuple, de plus je me renseigne moi même ce qui se passe sur Koros, et j’ai besoin de me glisser sous cette bure pour oublier un peu ce que je suis, jouer les douces c’est fatiguant, de plus j’ai besoin de me sentir libre.

- Libre de quoi faire ?

- Libre d’exprimer ce je suis vraiment, bien sur.

- Dommage. Fit Avan en regardant devant lui.

- Pourquoi dommage ?

- Je vous aime bien quand vous êtes douce.

- Oh, mais je peux être très douce quand je le veux, dit-elle d’une voix sensuelle.

Elle lui fit un clin d’œil, le Miraluka détourna les yeux et regarda devant lui, mais l’entendit tout de même rire amusée. Il arrivèrent enfin a destination, un homme chétif les accueillit et les invita a descende au sous sol. un sous sol qui ressemblait a une casse de pièces détacher dont personne ne voudrait, mais Avan vit tout de même des armes et des armures, dont certaines étaient interdite dans la bordure républicaine, le chétif avait pour nom Cash, il s’assit sur une chaise et continua de bidouiller des appareillages, laissant au Miraluka observer l’armurerie, la fille mystérieuse en revanche ressemblait a une enfant ébahie devant des jouets, Avan inspecta une Vibrolame puis la remit a sa place. Il va devoir non seulement choisir des armes mais aussi en fabriquer de nouvelles.

Lieu sur, Coruscant :

Rien de tel pour Revan que de regarder les séances du sénat sur HLN, aujourd’hui un autre système va rejoindre la ligue galactique, bientôt toute la bordure Médian jusqu’au noyaux central feront partis de la république, et Revan savourait la situation, il va créer un empire sans diffusion de sang, un empire créer avec des mots et des signatures en bas a gauche.

« Une galaxie peut être conquise, une république renversée, et un empire fondé avec des paroles »

Les paroles de Kreia ne pouvaient être plus vrais, et Revan écoutait patiemment les amendements qui passaient devant le chancelier, il parcourut en même temps les rapports d’Alpha Blue, quand la porte s’ouvrit brusquement pour laisser passer Bastila, sa femme. Elle projeta sa mauvaise humeur dans la force, malgré cela il lui sourit tendrement, elle jeta un coup d’œil a l’écran.

- Ça semble passionnant.

- Las Lagon et Beris ont finalement intégrer la ligue, lance Revan Triomphalement.

- Qui as-tu tué pour qu’ils acceptent ? Je parie qu’un certain droïde protocolaire de couleur rouge a réussi a les convaincre a sa manière, ou a sa programmation. Fit-elle en grimaçant.

Il éclata de rire.

- Nullement, je t’assure. Il faut dire que tout le monde là bas veut construire une nouvelle Coruscant, la république ne voit pas d’inconvénient a cela, la civilisation doit se propager.

- Je vois.

- Qu’est ce qui te tracasse ? Dit Revan en la regardant gravement.

Elle hésita un moment puis lâcha ce qu’elle avait dans le cœur.

- J’ai entendu dire qu’un contrat d’assassinat a été lancé.

- Ah oui ? Fit Revan troublé, et qui est la cible ?

- Je croyais qu’on ne se mentait plus, Revan. Dit-elle froidement en croisant les bras.

Il se leva et lui tourna le dos, son silence confirma les soupçons de Bastila, cette fois elle explosa de colère :

- Tu as lancé un contrat d’assassinat sur Avan ?

- Oui. Murmure-t-il a voix basse.

- Mais tu es fou ? Tu ne veux donc pas comprendre ou voir la réalité ? Avan est mort, tu l’as tué dans le vaisseau monde, tu as toi-même senti la vie quitter son corps. Mais qu’est ce que tu veux de plus ?

- Tu ne comprends pas.

- Ah oui ? Alors explique moi !

- Je lui ai enseigné à penser comme moi, à sa place j’aurais disparu pour faire croire à ma mort, pourquoi tu crois que j’ai souillé son nom ? Le faire passer pour un traître, je voulais qu’il se montre pour m’affronter de nouveau, mais il ne l’a pas fait.

- La preuve qu’il était mort.

- Non, il n’est pas mort. Je le sais, je le sens, il est là quelque part et attend le moment pour frapper.

- Tu as dis que tu as sentis la vie quitter son corps.

- Oui je l’ai senti mourir, dit Revan en souriant froidement, ce diable d’homme est bien capable de m’avoir berné, c’est de ma faute, a force de le sous estimer et de le prendre a la légère.

Bastila s’avança vers lui et l’obligea a la regarder.

- Il est mort, Revan. Je sais aussi que tu l’aimais beaucoup, et je sais également que tu voulais qu’il adopte ta vision des choses.

Le regard de Revan étincela, et Bastila sut qu’elle avait mis dans le mille. Conscient de sa propre mortalité, il voulait un fils. Non, il voulait plutôt posséder ce qui appartenait a Den, plonger sa lame dans le chair de son neveu a était une épreuve difficile, il n’oubliera jamais le regard haineux du Miraluka, et aussi ses paroles :

« Tu veux une dynastie Sith, pour régner sur une galaxie créé à ton image. Tu ne peux me tromper avec tes paroles comme tu as trompé Bastila. Je te crache dessus monstre sans cœur… »

Oui c’était vrai, et même cette femme qui le serrait dans ses bras, qui partageait avec lui un lien de force, n’en savait rien, Avan l’a comprit et c’est pour cette raison qu’il est mort, si un jour Bastila découvre la vérité sur ses réelles motivations, elle en perdrait la raison et lui enlèvera sa fille, peut être aussi qu’il la tuera pour garder Térésa. Ça fera mal, mais c’est necessaire.

Ah Revan,toujours aussi bon...
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En te voyant je sais maintenant que Dieu a le sens de l'humour..

Revan est de pire en pire c'est quoi ces pensées j'ai une petite idée sur l'identité de la fille qui est avec Avan. Sinon suite toujours aussi bien j'attends la suivante comme d'habitude

Armurerie secrète de Cash Navra, Koros.

- Que pensez vous, mon seigneur ?
Cash Navra lui a montré toute une collection d’armure, dont l’une d’elle avait attiré Avan, il contempla la magnifique pièce tout en touchant son métal avec les doigts, elle était grise et flexible et semblait plus solide que son armure d’assassin. Le Miraluka croisa les bras et se tourna vers Cash.

- C’est du beskar ?

- Oui et non, j’ai réussi a fusionner le beskar et le Cortosis et cela a donné un métal plus solide et plus dure, capable de repousser une lame de sabre et même un tire de blaster. N’est elle pas magnifique ? Je suis sur que j’en gagnerai au moins six a sept mille crédits dans le marché noir.

- Solide et beau c’est ça ?

- Les armures Mandaloriennes sont tout aussi solides mais lourdes a porter, ce qui ralentit les mouvements, ce bijoux en revanche est plus léger et parfaitement adaptés aux opérations en douce. De plus, elle est dotée de petits modules extérieurs comme la ceinture utilitaire, qui contient du matériel de premier secours, des chargeurs de munitions, des grenades thermiques, un grappin, des rations de survie et bon nombre d’autres éléments. Cette ceinture sera un atout précieux qui vous permettra d’éviter de porter un sac à dos.

- Je n’aurais besoins que deux armes, mon sabre laser et mon Sat’skar, néanmoins cette ceinture utilitaire me sera très utiles. Les hommes d’Uko portent ils ce genre d’armure ?

- Non, ils portent des combinaisons noires de Cinnagar.

- Je veux que vous distribuez cette armures aux membres de l’organisation, Demande Avan poliment, du bon matériel leurs fera du bien, je vais prendre cette armure a condition de changer sa couleur.

- Le noir, je présume ?

- Vous présumez bien.

- Les autres aussi vont porter du noir, monseigneur. Imiter le chef est une coutume courante.

- Ce ne sera pas gratuit je présume.

- Techniquement c’est gratuit pour vous, puisque vous êtes le maître de l’ordre.

- Techniquement oui, mais je tiens a payer pour l’équipement que vous nous donnez, je possède des fonds cachés que j’ai amassé quand j’étais assassin aux Génoharadans.

- cela veut dire que j’ai le feu vert pour la production ?

- Ajoutez la ceinture utilitaire pour les autres, et je ne veux pas la voir entre d’autres mains que les nôtres.

- Vous parlez comme un vrai chef, seigneur Echtelion.

- j’en veux une moi aussi, intervint la jeune femme qui accompagnait Avan.

- Je vois une nouvelle air économique, cinquante pour cent pour moi et les cinquante autres pour l’ordre, c’est ça ?

- Non, soixante pour vous, et quarante pour moi, étant donné que c’est avec moi que vous faites affaire, j’aurais besoin d’argents pour mes opérations, je ne tiens pas a puiser dans les fonds de l’ordre.

- Mon seigneur, soyez assuré que vous aurez le meilleur matériel de la galaxie, vous êtes aussi généreux que pragmatique.

- On ne m’avait encore jamais qualifié ainsi.

La femme qui accompagnait Avan intervint d’une voix grave.

- Je suppose que vous allez chercher cette cellule espionne sur Koros.

- Je vois que Shel vous a mise au parfum.

- Je me tiens toujours informé de ce qui se passe dans la cité.

- J’ai un indice, Globe Corporation.
- Vous avez fait une enquête ?

- Je me fis à la force, et celle-ci me dit que je trouverais ce que je cherche chez cette compagnie pharmaceutique.

- Je vous accompagne.

Avan l’observa un moment, elle savait se battre et pourrait lui apporter son aide, il a toujours travaillé en solo. Mais aujourd’hui les circonstances sont différentes.

- Dites a Shel de livrer mes armes et les pièces de rechange pour mon sabre laser, nous partons dans deux heurs.

Le Miraluka regarda l’armure et inspira un grand coup. La chasse va maintenant débuter.

Den se réveilla l’esprit troublé, puis regarda alentour, il se trouvait sur la navette de Lisa. Un transport de Fret de Classe VI, un navire que Lisa a modifié personnellement en y ajoutant les dernière technologies de pointe. Il ferma les yeux et parvint retrouver son calme, le rêve qu’il a fait, était a la fois terrifiant et déroutant, mais était-ce un rêve ou une prémonition, sans oublier la voix qu’il a entendu, une voix familière, un mélange de douceur et de gravité, comme celle d’Eirané. Sa da mère disparue.

« Le destructeur a rompu ses chaînes. »

Den ferma les yeux et se laissa baigner dans la force. Cette fois, il parvint à entendre une voix, et elle lui parlait très clairement.

« Voici le damné, le sacrificateur est prêt, la fin est proche. »

Den ouvrit subitement les yeux, et regarda alentour comme pour chercher la source de cette voix, il ferma les yeux et se concentra, mais il n’y avait que le silence. Poussant un soupir las, il enfila sa bure et chaussa ses bottes puis se dirigea vers le salon d’observation. La navette volait en vitesse normale depuis vingt minutes, il y avait des patrouilles de chasseurs Tétiens qui surveillaient le secteur, sans oublier une immense flotte de vaisseau en avant-garde, l’empire est sur le pied de guerre. Den continua jusqu'à a la passerelle de pilotage. Sa femme actionnait les commandes et vérifiait les écrans de contrôle, elle portait une combinaison blanche moulante et était armé de deux pistolets blaster lourds, un stylet était caché sur sa botte gauche et Den devina qu’elle cachait d’autres armes quelque part, celle-ci lui jeta un coup d’œil puis regarda a nouveau les écrans.

- Mal dormi ?

- Je ne dormais pas, je faisais juste une transe.

- Oh, fit-elle en hochant la tête, en tout les cas nous allons bientôt arriver, mieux vaut pour nous de rester discret, je ne tiens pas a ce que Taurus sache que nous sommes sur ses trousses. Tu es bien sur qu’il joue un double jeu ? Après tout, son opération est une opération pour la république, une mission d’agent secret.

- Qui consiste a quoi ? Réplique Den sans douceur.

- C’est une opération secrète, mon beau. Fit-elle en roulant des yeux. Je suis d’accord sur le fait que le métier d’espion est pourri, mais quelque part je peux comprendre en quoi consiste une opération secrète, le silence Comlink et ce genre de truc.

Den croisa les bras et regarda le vide, Lisa se pinça les lèvres puis essaya d’expliquer son raisonnement, peut être que son Jedi de mari l’avait fait douter.

- J’ai moi-même travaillé comme agent secret, je sais que les missions d’agents sont moches, et je ne fais pas l’avocate du diable, mais je suis d’accord avec le principe que certains chose doivent être accomplis, aussi moches soit-elles.

- Alors pourquoi tu as tenu à m’accompagner ? Dit Den en la regardant avec gravité. Puisque tu es d’accord avec les missions douteuses d’espionnage.

Lisa actionna le pilotage automatique et se tourna vers Den.

- Je ne suis pas idiote, je sais qu’aussi Jedi que tu sois, tu as envie de couper Taurus en deux avec ton sabre, je peux le comprendre, si une autre femme ose lever les yeux sur toi j’en serais jalouse comme une femelle Tu’kata, et crois moi j’essaye de me rassurer en disant que si tu finis par croiser Taurus, tu ne vas pas…

- Je ne vais pas le tuer, rassure Den en souriant amusé.
- D’un autre coté, dit Lisa avec un air malicieux, je trouve ça chouette que tu sois jaloux. Ça prouve que tu m’aimes.

Den hocha la tête amusée, mais son visage redevint sérieux.

- Oui tu as raison, mais ne me demande pas de comprendre ce que fait Taurus, il y a du louche et mes tripes me le confirment.

- Je sais, rassure Lisa. Sur ce coup je suis avec toi, mais nous devons travailler ensemble, si nous n’aimons pas ce que nous allons découvrir, nous aurons besoin l’un de l’autre plus que jamais, si jamais Taurus est en train de nous berner. Je ne te laisserai pas le tuer.

- Pour quoi ? demande Den en la regardant surpris.

- Parce que c’est moi qui lui ferai la peau. Dit-elle d’un ton glacé.

Sur ce coup, Den n’en doutait pas une seconde, la navette arriva sur Koros et pénétra dans l’atmosphère.