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Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra

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Pseudo supprimé
Niveau 10
10 janvier 2014 à 19:52:02

Oh pardon m'sieur l'expert, j'avais oublié que dès qu'on avait deviné un élément de l'intrigue on devait le dévoiler aux gens qui ne l'avaient pas deviné :hap:

Noctoir Noctoir
MP
Niveau 9
10 janvier 2014 à 20:04:17

Alors à la fin Brad il meurt parce que la petite fille d'Ibytrem va le buter :hap:

Scaraugh Scaraugh
MP
Niveau 10
10 janvier 2014 à 20:05:41

Hmm en fait ça m'est surtout apparu clairement lors du dernier dernier post de radical, et de celui d'après, autrement dit le tiens. :noel:

Dois-je avoir honte ? :noel: Si tu n'avais pas annoncé qu'il y aurait une relation homo, j'aurais rien vu mais là... :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
10 janvier 2014 à 20:07:57

Zut c'était ma faute :hap:

[Sweet]4 [Sweet]4
MP
Niveau 12
11 janvier 2014 à 00:08:51

Moi je pense que à la fin, mon perso sera le dernier en vie sur Déra et l'autre continent, tout les autres seront morts, et il va partir en Terre du Milieu et s'appeler Sauron :oui:

Radical900 Radical900
MP
Niveau 10
11 janvier 2014 à 02:12:05

Je vais arrêter de soupçonner des choses :-(

Pseudo supprimé
Niveau 10
12 janvier 2014 à 15:14:47

OnchOnchPro, Arthurvador et Kerotroll doivent encore poster leur commentaire, mais j'écris quand même le chapitre 2, je tiens à vous prévenir que je ne vais pas essayer de publier trop vite (les chapitres étant de plus en plus longs), donc il y aura maximum un chapitre par semaine ( et non minimum comme le volume 1) :ok:

J'arriverai sûrement à la moitié vers Pâques, étant donné qu'il y aura mon voyage de fin d'études, il n'y aura pas de chapitres pendant ces vacances, mais ne soyons pas trop prévoyants :hap:

Kerotroll Kerotroll
MP
Niveau 48
12 janvier 2014 à 22:53:51

Ta gueule XL, il a oublié son passé. :noel:

Sinon ptain tous les persos.. :sleep:

Pseudo supprimé
Niveau 10
13 janvier 2014 à 16:10:29

C'est pas fini et en plus :spoiler: Euh non en fait tu verras bien :noel:

_Arthurvador _Arthurvador
MP
Niveau 24
15 janvier 2014 à 23:44:34

J'ai lu. :noel:
Camcacil les nique tous avec sa pomme en concours d'archers! :(

Sinon je l'accepte (à près tout c'est pas de sa faute si son grand-père était tel qu'il était) mais je reste quand même sur mes gardes ! :o))

[Sweet]4 [Sweet]4
MP
Niveau 12
16 janvier 2014 à 21:04:47

Demain. :bave:

Manablanc Manablanc
MP
Niveau 10
17 janvier 2014 à 17:23:27

Oui aujourdhui :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
17 janvier 2014 à 17:46:11

Chapitre 2 : La justice à tout prix.

La famille Qurth est plus grande que ce que l'on croyait.
Après la guerre, Ibytrem Qurth était considéré comme le principal ennemi de la nation, même après sa mort. Ainsi, certains hauts placés du gouvernement ont lancé, pendant les mois qui viennent, les traces d'une possibilité qu'il ait une descendance, le constat était clair : pendant sa longue vie, il ne s'est jamais marié et n'a produit aucune descendance...du moins pas à Déra. Car Elyse, qui est sa petite-fille biologique, vient du vieux continent.
Après l'avoir rencontré, Brad a décidé de discuter avec elle pour en savoir plus sur ses origines et sur ses raisons de venir à Unukor. Ils ont dormi dans une auberge et le jeune homme a eu du mal à dormir lors de la nuit. Il pensait avoir éliminé la menace définitivement. Il ne lui restait plus qu'à savoir si Elyse était une menace ou non. En tout cas, comme son grand-père, c'était une mage.
Le lendemain matin, ils sont revenus à l'association et malgré l'envie de la jeune femme de rejoindre la guilde, son accueil fut mitigé. Comme elle a le sang du tyran en elle, c'est normal. Brad l'a très rapidement présenté à ses amis. Si des personnes comme Ladia, Diane, Elrond (qui se méfie tout de même), Rytha, Dothina, Aureg et Yûki l'accueillent sans hésiter, d'autres s'en méfient un peu comme Garon, Athalnir, Regnak et Lantan. Enfin, les lieutenants Jicella et Tordin s'opposent totalement à son entrée. Brad est un peu anxieux, mais il pense que les pouvoirs d'Elyse doivent lui permettre d'entrer dans l'association. En ce bon matin, il entre dans le bureau, accompagné de la jeune mage et Brad énonce ses raisons de l'accueillir à son mettre Dorcan qui sirote une bière.

Elyse : Je m'appelle Elyse Qurth, maître Dorcan. Je pense que ce nom de famille est bien connu ici.

Dorcan : Tu as un lien de parenté avec Ibytrem Qurth ?

Elyse : Je suis sa petite-fille.

Dorcan : Tiens donc ! La rumeur disait qu'il n'avait aucune descendance.

Elyse : Aucune descendance à Déra. Je viens d'un pays de l'ouest du vieux continent où on parle la même langue que vous.

Dorcan : Tu viens de loin, dis donc ! Pourquoi avoir fait un tel voyage ?

Elyse : Pour me faire pardonner. Pour rattraper les erreurs de mon grand-père.

Dorcan : Tu n'as pas à payer pour lui. Il est mort, c'est fini. Je ne l'ai pas connu, mais je pense que rare sont les citoyens de Déra qui voyagent vers le vieux continent.

Elyse : C'est une longue histoire. Puis-je vous la raconter ?

Dorcan : J'adore les histoires, ne t'en fais pas ! Tu peux tout me dire, ma petite !

Elyse : Je ne l'ai jamais connu, et à vrai dire il ne nous a jamais connus. Ni moi, ni son fils, ni sa belle-fille, qui sont mes parents. Ma grand-mère m'a raconté d'où il venait. C'était vers la fin des années 250, Ibytrem était venu dans son pays parce qu'il était en expédition sur le vieux continent.

Dorcan : Quels étaient les raisons de cette expédition ?

Elyse : Il était un citoyen de Graef, le royaume de l'est, je crois.

Dorcan approuve d'un signe de la tête, tout en buvant sa bière.

Elyse : Il commençait à apprendre la magie qu'il tua son petit frère par accident. Il a donc voulu s'éloigner de sa famille le plus possible et il a décidé de voyager et de découvrir le vieux continent. Un voyage de presque 11 ans. Il rencontra ma grand-mère et ils se sont liés d'amour, mais mon grand-père fut obligé de partir et ils ne sont jamais revus. Ma grand-mère n'a eu une liaison qu'avec cet homme-là, elle ne doutait pas de l'identité du père de son fils. Notre famille a toujours été proche de la cour des seigneurs de notre pays. Ma grand-mère était courtisane de la dame, ma mère l'était aussi et je l'ai été jusqu'à mes 19 ans.

Dorcan : Que s'est-il passé ensuite ?

Elyse : Le nom "Qurth" a raisonné depuis Déra. Ma grand-mère avait choisi de donner ce nom à mon père et il a choisi de le donner à moi aussi, sans se douter de ce qu'il ferait. Qu'a-t-il fait exactement ? J'ai entendu des rumeurs, mais ici il y a des témoins de ces actions.

Dorcan : Demande à Brad. C'est lui qui l'a tué.

Brad : Je n'ai pas eu le choix.

Elyse : Il a commis des crimes ?

Brad : Comme tu dois le savoir, il y a des associations de justice dans chaque royaume. Ibytrem a dirigé l'une d'elle il y a 25 ans, jusqu'à il y a 4 ans. Après avoir pris sa retraite, il a trahi les siens et en a tué plusieurs.

Elyse : Il a vraiment fait ça ? Ma grand-mère me parlait de lui comme un homme bon, mais qui a commis des erreurs.

Brad : Je ne le connaissais pas avant de le rencontrer, mais d'après ceux qui l'ont connus, il a sombré dans la folie en quelques mois, alors qu'auparavant il était considéré comme l'un des meilleurs mages et l'un des hommes les plus sages de Déra. Et puis la guerre des trois royaumes est arrivée.

Elyse : J'en ai entendu parler. Les associations de justice se sont affrontées en plus des armées de chaque royaume ?

Brad : C'est mon grand frère Helmut qui l'a déclenché pour combattre le tyran Galao Transko qui était le maître de l'association d'Haeli et qui massacrait des innocents. Helmut était un brave homme ainsi que le maître de cette association. Lors de cette guerre, il est parvenu à tuer Galao, puis m'a retrouvé nez à nez avec Ibytrem. Il n'avait qu'un seul but : détruire le monde pour que le monde de la vraie magie se créé. Mon frère s'est sacrifié pour nous sauver d'un sort mortel et c'est là que j'ai libéré mes pouvoirs. Je l'ai affronté et il a failli me tuer, mais je l'ai surpassé et sa mort a marqué la fin de la guerre.

Dorcan : Avant que Brad ne le tue, il a lancé un sort de destruction, quelque chose d'énorme d'après ce que l'on raconte ! Mon ami Fornandos Duroc est mort de cette façon...

Elyse : Il a tué ton frère ! Je suis désolée, vraiment désolée...

Brad : Merci, mais ce n'est pas ta faute. Tu n'es responsable de rien.

Elyse : C'est ce que l'on disait dans notre pays : Ibytrem Qurth est un tyran qui a failli causer la perte du monde. Lorsque ses crimes sont parvenus aux oreilles de nos seigneurs, ils ont fait ce qu'il paraissait juste : éloigner notre famille de la cour et la priver de tous ses titres. Ma grand-mère ne s'est pas remise de cette nouvelle : la maladie l'a emportée il y a deux ans. Quant à mes parents, ils m'ont demandé que je mette tout ça au clair. Ils m'ont payé le voyage et m'ont dit que je devais forger mon avenir à Déra. Je suis arrivé à Graef il y a deux mois et en voyageant dans les trois royaumes, j'ai vu que les plaies n'étaient pas totalement cicatrisées...

Brad : Tu ne méritais pas d'être bannie de la cour.

Elyse : Le sang du tyran coule en moi.

Brad : Tu n'es pas comme lui, je te le garantis.

Dorcan finit sa bière après quelques grosses gorgées alors qu'il écoutait l'histoire.

Dorcan : Tu veux rejoindre l'association d'Unukor pour servir la justice et pour que ta famille retrouve son honneur d'antan ?

Elyse : Ce n'est pas totalement ça, mais...

Dorcan : Bienvenue parmi nous ! Brad, tu sais où elle doit obtenir le sigle de la guilde et tu peux lui expliquer quelles missions elle peut faire pour commencer !

Elyse : Maître Dorcan ? Cela ne vous pose pas de problèmes de m'intégrer ?

Dorcan : Pourquoi, il devrait y en avoir ? Tu es une charmante jeune fille innocente et tu sembles douer dans le domaine de la magie, pourquoi t'interdirais-je de faire partie de notre guilde ?

Elyse : A cause des crimes de mon grand-père...

Dorcan : Ce ne sont pas tes crimes. Tu voulais te faire pardonner, n'est-ce pas ? C'est fait. Tu as décidé de forger ton avenir ici et je ne vais pas t'en empêcher.

Elyse : Merci beaucoup ! Je ne saurai jamais vous remercier assez !

Dorcan : Intègre-toi bien parmi nous !

Brad raccompagne sa nouvelle amie vers la sortie.

Dorcan : Brad, reste un peu ici, s'il te plaît ! J'aimerais te parler en privé.

Brad : Tels sont vos désirs, maître. Attends moi derrière la porte, Elyse.

Elyse approuve les dires de Brad d'un signe de la tête et elle referme la porte derrière elle tandis que Brad revient vers le bureau où le vieil homme est toujours ici.

Brad : Me parler en privé ? Quels sont les choses que vous pourriez me dire à moi et pas aux autres ?

Dorcan : Beaucoup de choses. Oh oui, beaucoup de choses. Je tiens à te dire que je suis déjà très fier que tu l'aies amené ici, quand j'y pense, cela fait deux mages dans l'association d'Unukor ! Moi qui n'était pas fait pour être maître, je n'imaginais pas que cela arriverait un jour de mon vivant.

Brad : Ne vous dévalorisez pas ! Vous vous êtes bien débrouillé jusque maintenant !

Dorcan : Tu trouves ? Mais dis-moi ce que je vaux, Brad ? Je n'ai ni le courage de Helmut, ni la sagesse de Cireg. Je n'ai jamais été dans l'association avant d'être maître, je n'en connaissais rien ! Ton frère aurait dû survivre, il aurait été le meilleur maître que l'association ait connue.

Pseudo supprimé
Niveau 10
17 janvier 2014 à 17:48:51

Brad : Le destin en a décidé autrement. Dites-moi, qu'est-ce qui vous fait dire que vous êtes un mauvais maître ?

Dorcan : Tout, Brad, tout. Je ne suis pas apprécié de mes lieutenants, même de Korus, je bouge très peu et je m'absente trop souvent. Même lorsque je suis présent, on ne fait pas attention à moi. Je n'ai pas le charisme de quelqu'un qui doit diriger, cela va de soi ! Je ne suis qu'un maître de transition, qui sera oublié avec le temps...

Brad : Vous deviez former les lieutenants. Peut-être devriez-vous penser à votre succession ?

Dorcan : Mais qui est digne de me succéder, dis-moi ? Tordin est bon mais n'aime pas assez ses subordonnées, Jicella est cruelle mais n'a jamais échoué dans ce qu'elle entreprenait et Korus est de bonne compagnie ainsi que compétent, mais est trop absent.

Brad : Attendez que Korus revienne de sa mission et nommez-le maître.

Dorcan : Je ne sais pas, Brad. J'ai peur pour l'avenir de l'association car finalement, je me suis tout de même attaché à vous. Moi seul doit décider quel lieutenant doit me succéder et franchement, j'hésite. Je me dis que peu importe le choix que je fais, cela risque d'avoir des conséquences négatives.

Brad : Alors réfléchissez-y.

Dorcan : Mais si je t'ai demandé de me parler, Brad, c'est pour avoir tes conseils. Après tout, ton frère a été maître, autrefois.

Brad : C'est vous le maître maintenant. Vous seul connaissez qui sera digne de vous succéder. Gardez cette réponse pour vous et ne l'annoncez qu'à votre départ, sinon cela pourra créer des conflits internes.

Dorcan : Espérons que c'est la bonne décision. Comme toujours, je te fais confiance, Brad.

Brad salue son maître et part retrouver sa nouvelle amie pour qu'elle puise intégrer la guilde avec facilité. De son côté, Dorcan sait que son travail est loin d'être terminé.
De toutes les villes qui ont été touchées de près ou de loin par la guerre des trois royaumes, Dagoni fut certainement la moins touchée, bien qu'elle fut le premier témoin des pouvoirs destructeurs d'Ibytrem. Dans cette capitale indépendante, le niveau de vie est assez élevé et le commerce est assez prospère. De plus, que ce soit dans cette principauté ou dans ses alentours, il y a moins de crimes que dans les trois royaumes, c'est pourquoi il n'y a pas d'associations de justice. Néanmoins, cela n'empêche pas certains groupuscules d'être pleinement dans l'illégalité. Dans tous les royaumes et aussi dans Dagoni, certains chevaliers sont allés contre la loi et ont été bannis de leur poste et parmi eux, certains se réunissent. Ithon Beorce, lieutenant de l'association d'Haeli depuis environ deux ans a décidé d'aller à leur rencontre. Il a décidé de défendre non seulement l'honneur des siens, mais aussi l'honneur des chevaliers, dont il a fait partie au nom d'Haeli de l'âge de 18 à 29 ans. Aujourd'hui âgé de 31 ans, il a aidé Haeli à se remettre de la guerre à laquelle il a participé et Shanarie lui a ainsi accordé le titre de lieutenant. Il y a quelques semaines, elle lui a confié une mission bien précise et il l'a accepté. Dans les bas quartiers de Dagoni, là où la criminalité est tout de même présente, cet ancien chevalier se balade seul. De par son air jeune, son manque de poil au visage et ses cheveux châtains courts, il est reconnaissable par ceux qui le connaissent. Equipé et paré à toutes les éventualités, il a repéré ses ennemis, des chevaliers déchus dans une petite ruelle entre deux grands bâtiments au toit plat. Ceux-ci ont des intentions hostiles à son égard et ils s'approchent tous de lui, armes au poing. Mais, fier combattant qu'il est, Ithon ne craint rien car il a son armure d'acier et son épée du même matériau pour se protéger.

Ithon : Ne vous approchez pas de moi, vous y perdrez la vie !

Un chevalier déchu : Mais tu es venu pour nous tuer, n'est-ce pas ?

Un des chevaliers, armé d'une hache de guerre et qui semble les connaître fait signe de son bras à ses compagnons pour qu'ils n'attaquent pas.

Ithon : Messire Bosos Sitas. C'est ainsi que l'on t'appelait à l'époque où tu étais chevalier et aussi l'époque où tu étais guerrier dans l'association d'Haeli, avant que tu nous trahisses. Pourquoi tu as fait cela ? Pourquoi as-tu soutenu Mordon ?

Bosos : Nous avons fait ce qui était juste.

Ithon : Assassiner l'un des nôtres n'était ni loyal, ni juste. C'était notre ami.

Bosos : Bared n'était pas un ami, juste un camarade. Il ne soutenait pas notre cause. Nous t'aurions tué aussi, si tu n'étais pas lieutenant. Tu es corrompu, Ithon. Tu as grimpé dans la hiérarchie et désormais, tu ne peux plus comprendre notre combat. Nous ne devons pas nous soumettre à nos supérieurs. Ce monde a besoin de personnes comme nous : nous ne sommes soumis à aucune règle ni loi, mais notre combat est juste.

Ithon : Massacrer des innocents n'est pas un combat juste ! Vous avez égorgé Bared pendant son sommeil et puis vous vous êtes enfuis comme des lâches, vous avez trahi vos principes et vous avez déserté l'association !

Bosos : Nous n'avions pas le choix. Croyais-tu que nous allions rester à côté de cette bonne femme de Shanarie des années durant ? Mordon et moi, nous ne l'avons rejoint que parce qu'elle nous l'avait demandé.

Ithon : Nous avions défendu notre royaume pendant une dizaine d'années ! Pour redonner de l'espoir à ce monde qui devait en avoir ! Pourquoi avoir assassiné un de tes compagnons, un de tes amis ?

Bosos : Je t'ai déjà expliqué Ithon, mais tu ne peux pas comprendre, tu ne veux pas comprendre. Tu es trop ancré dans tes principes. Cela te perdra.

Ithon : Mes principes sont justes. Je suis un serviteur de la justice. Et comme mes compères, je combats pour ceux qui ne le peuvent pas ! Maintenant, dis-moi, où est Mordon ?

Bosos : Quelque part. Tu sais, Ithon, tu n'aurais pas dû nous poursuivre, tu aurais pu survivre. Mais, tel est ton caractère, tu as préféré nous retrouver. Mordon est certes celui qui a commandité cet assassinat et cette fuite, mais je l'ai suivi sans hésitation. Maintenant, je suis avec des gens qui partagent mon idéologie.

Ithon : Je voulais t'épargner car je pensais que Mordon était l'investigateur de tout ce mal, je me trompais.

Bosos : Tu crois que tu es en position de force ?

Sur ces mots, les chevaliers, compagnons de Bosos et Mordon l'entourent et pointent leur arme à quelques centimètres du lieutenant. De son côté, Bosos dégaine sa hache qu'il tient avec ses deux mains.

Bosos : Et si tu penses que tu peux nous vaincre, quelques-uns de nos chevaliers sont derrière et nous avons quelques archers et archères sur les toits.

Prêt à dégainer son épée, Ithon lève la tête : en effet, de là où il est, il aperçoit les hommes et les femmes pointer leur arc sur lui, sur le bord des toits des deux bâtiments où il se trouve.

Ithon : Et vous croyez que je suis venu ici seul ?

Ces paroles étaient en quelque sorte l'ordre qu'il donne à sa partenaire pour qu'il intervient. L'archère, bondissant du ciel, arrive sur le toit de droite et de sa légèreté donne un coup de pied à un archer qui se cogne un peu plus bas sur le mur d'en face dans la ruelle.

Bosos : Qu'était-ce que cela ?

Et alors que les chevaliers sont un peu perturbés, Ithon dégaine son épée et tournoie avec elle pour toucher tous ses ennemis, en commençant par le chevalier à droite de son ancien ami.

Ithon : Je ne faillirai pas !

Et alors que tous ceux autour de lui sont soit morts, soit blessés, leur armure brisé le cas échéant, Bosos a prévu le coup et bloque le mouvement de son adversaire de sa hache.

Bosos : Tu m'as tendu un piège. Ta partenaire ne suffira pas. Nous sommes beaucoup trop nombreux.

Ithon : Mais moins vaillant.

Ithon fait tomber Bosos sur le dos deux mètres plus loin puis après avoir poussé un cri de guerre, lève son épée verticalement et l'abat sur son ancien ami, attaque qui le tue instantanément.

Ithon : Occupe-toi des archers, Erica !

Ithon s'avance alors, l'épée en mains et d'autres chevaliers l'attendent encore. L'archère, quant à elle, perd le bénéfice de la surprise après avoir fait tomber quelques archers. Elle dégaine d'abord son épée et égorge une archère ennemie tandis qu'une autre essaie de l'attaquer par derrière : elle bloque le coup, bondit derrière elle, lui saisit les cheveux et l'égorge. Les archers en face tentent de l'abattre, mais Erica évite les flèches et parvient même à en bloquer une avec son épée qu'elle range ensuite pour sortir son arc.

Une archère : Abattez-la !

Erica lui cloue le bec en tirant une flèche sur la femme : le projectile lui perce le front et elle tombe en arrière.

Erica : Pile entre les deux yeux !

Un autre archer périt d'une flèche dans le coeur, puis Erica bondit et pendant qu'elle est en l'air, sautant d'un toit à l'autre pour éliminer ses autres ennemis, elle a le temps de sortir une flèche, de l'encocher à son arc et d'abattre un autre archer avant qu'elle n’atterrisse sur le toit. Lorsqu'elle y parvient, elle fait tomber un archer d'un coup de coude et le toit est suffisamment haut pour que sa chute le tue.

Un archer : Encerclons-la et tuons-la !

Pseudo supprimé
Niveau 10
17 janvier 2014 à 17:50:47

Erica remet son arc en bois à sur son dos et dégaine de nouveau son épée rangée sur son dos. Elle n'est néanmoins pas assez rapide pour éviter complètement le coup que lui assène un archer avec son épée : elle est éraflée à la joue gauche. Déstabilisée, la combattante manque de tomber mais elle reprend l'équilibre. Un épéiste tente alors de l'assassiner par derrière mais ses réflexes lui permettent de se retourner et tout en bondissant lui assénant un coup de pied de sa jambe gauche : l'épéiste chute comme ses camarades auparavant. Enfin, Erica s'occupe de son dernier ennemi, celui qui l'avait éraflé la joue : leur combat à l'épée dure un petit temps, les lames s'entrechoquent de tous les côtés mais l'archère parvient à désarmer son ennemi et à l'empaler sans trop de difficultés.

Erica : J'espère que Ithon n'est pas trop en difficultés...

En bas, Ithon croise l'épée avec un chevalier, fait dévier son arme et briser son armure et faisant passer son épée à travers tout son torse. Il décapite ensuite un adversaire derrière lui : les chevaliers tombent les uns après les autres. Soudain, du côté sombre de la ruelle apparaît son ancien ami : Mordon Erens, chevalier déchu et pas des moindres.

Mordon : Tu prends toujours plaisir à tuer, Ithon.

Ithon : Je tue parce qu'il en est de mon devoir, je n'y prends aucun plaisir !

Mordon : C'est ce que tu dis, ça. Ce sont mes camarades qui sont tombés.

Ithon : Bared aussi était ton camarade et cela ne t'a pas empêché de le tuer !

Mordon : Bosos aussi. Qui es-tu pour me faire la morale ? Nous avons nos idéaux. Mais dans ce monde, nous ne pouvons pas être libres de nos pensées, malheureusement...

Ithon : Nous avons instauré des valeurs et il était de notre devoir de les respecter ! Rappelle-toi tes serments de chevaliers !

Mordon : Depuis, j'ai découvert la réalité. Bared n'a pas voulu me suivre et toi non plus. Je ne voulais pas en arriver là, mais moi aussi, j'ai des amis à venger !

Mordon n'hésite plus, il dégaine son épée et affronte son ancien ami Ithon en duel, tandis que tous ses amis présents chargés d'assassiner Ithon sont morts. Ce duel est intense et chargé d'émotions car pour chaque chevalier, il incombe de défendre ses idéologies. Pendant que Erica tente de rejoindre Ithon, ce dernier est à égalité lors de son affrontement contre son ami.

Ithon : Comment peux-tu prétendre qu'ils étaient tes amis ? Alors que tu les a laissés se battre à sa place ?

Mordon : Ils l'ont voulu. Et ils n'ont pas réussi. Ce n'étaient pas mes seuls nouveaux amis. Ils sont plus nombreux que tu ne le penses.

Mordon manque de faillir, mais il parvient toujours à parer les coups de Ithon, c'est ensuite lui qui attaque.

Mordon : Je ne peux pas nier que tu es un très grand bretteur, Ithon. Le seul souci, c'est ce pourquoi tu te sers de ton épée.

Ithon : Je n'ai jamais regretté mes gestes ! Alors que toi, tu es devenu un autre homme !

Mordon : L'homme que j'ai toujours voulu être !

Le combat revient à égalité, les deux combattants assènent des coups impressionnants avec leur épée et quelque fois, leur armure est effleurée.

Mordon : Il n'est pas encore trop tard, Ithon, tu peux me rejoindre ! Arrête d'être soumis à des gens qui se disent supérieurs à toi et regardent la réalité en face !

Ithon : La seule réalité, c'est que ce monde a besoin d'aide !

Mordon : Pas de l'aide des associations, de notre aide. Je ne suis pas l'ennemi, Ithon, un mal fatal va bientôt s'abattre sur Déra et si nous ne réagissons pas maintenant, si nous ne nous allions pas maintenant, cela se finira dans les flammes et dans le sang. Tu l'entends, le son de la mort Ithon ? Tu l'entends ?

Ithon ne désire plus entendre son ennemi et reprend définitivement l'avantage. Petit à petit, la défense de Mordon baisse et finalement, le lieutenant dévie l'épée de son ancien ami, perce son armure et lui transperce le coeur de son arme.

Ithon : Adieu, Mordon.

Mordon : N'oublie pas...ce que je t'ai dit...c'était mon dernier conseil d'ami...

Dès l'instant où Ithon retire son épée, son ami tombe définitivement et le traître rend son dernier souffle. Malgré ses derniers gestes, le lieutenant est empli de tristesse pour son ami. Dès qu'il se retourne, sa partenaire Erica avance vers lui. De son nom complet Erica Namel, c'est une belle archère de 33 ans et un lieutenant de l'association d'Haeli. Ithon reconnaît son amie qui a choisi de partir en mission avec lui, malgré le coup qu'elle a reçu sur la joue. Sa chevelure est d'or et ses yeux sont d'un bleu vif. Elle porte une belle tenue d'archère : du cuir protège son torse, ses épaules et ses bras, elle porte une cape et des vêtements bleus et une dague et une petite sacoche sont accrochés à sa ceinture verte, tandis qu'elle porte son épée, son arc en bois et son carquois sur son dos. Lieutenant depuis presque trois années, elle a été choisi, tout comme Thedina, pour ses talents au combat. Redoutable archère, elle avait déjà sa réputation avant de faire partie de l'association.

Erica : C'est terminé ?

Ithon : C'est terminé.

Erica : Ca ira, Ithon ? Mordon et Bosos étaient tes amis, après tout...

Ithon : Ils l'étaient, mais à leur mort, ils ne l'étaient plus. Ils m'ont trahi et ont trahi l'association. Ils devaient mourir, tel était la mission donnée par maîtresse Shanarie.

Erica : Je suis arrivée trop tard pour t'aider à le vaincre. Tu n'es pas blessé ?

Ithon : Non, mais toi, on dirait que tu es blessé.

Erica : Ce n'est qu'une éraflure. Je garderai sûrement une cicatrice, mais autrement, je ne crains rien.

Ithon : Nous devons rentrer, à présent, nous avons une longue marche à accomplir.

Erica : Tu as raison. Et je dois me réapprovisionner en flèches. Mon carquois est vide.

Ithon : Avant de mourir, Mordon m'a parlé d'un mal qui risque de s'abattre dans Déra. Peut-être savait-il des choses ?

Erica : Il ne savait rien, mais il avait raison. Cette histoire n'était pas qu'un simple règlement de comptes, c'est pour cela que je t'ai accompagné.

Ithon : Si ce qu'il a dit est vrai, nous serons bientôt en grave danger.

Erica : D'où l'urgence de rentrer dans l'association. Nous devons prévenir maîtresse Shanarie du danger qui nous guette.

Ithon : Et ensuite ?

Erica : Ensuite, nous ne pourrons pas nous débrouiller tout seul. Nous allons demander de l'aide à nos camarades.

Et par la ruelle qu'ils ont emprunté, Ithon et Erica entreprennent la longue route qu'ils ont dû accomplir pour revenir à la base de l'association d'Haeli.
A l'association de Graef, la vie continue. L'espion Aaron a décidé de faire une traque comme il en a l'habitude depuis qu'il est intégré dans la guilde. Mais ce matin qui signifie un départ pour lui signifie un retour pour plusieurs membres. Ainsi, alors qu'il est dans la salle principale, il voit Bronn revenu de sa mission, en train de parler avec son lieutenant. Aaron le reconnaît, ce lieutenant de l'association, puisqu'il s'agit de Havor Vaman, un homme parmi les plus sages et les plus intelligents. En train de feuilleter un livre qui semble avoir un millier de pages, il aperçoit ses yeux sombres et sa barbe brune, malgré son visage masqué par une capuche rouge. Sans armes, ce n'est pas un homme de combat et issu d'un milieu noble, il a 44 ans et possède plusieurs bijoux. Enfin, il a plutôt de grands ongles et sa réputation n'est plus à faire.

Havor : Bronn, tu n'as pas accompli cette mission comme nous te l'avions demandé.

Bronn : Désolé, lieutenant, mais je pensais bien faire.

Bronn Mormont, c'est ainsi que s'appelle l'un des seuls berserkers de l'association de Graef. Originaire de Dagoni et ancien forgeron, il a été un an en prison après avoir massacré des mercenaires, combat dont il garde une cicatrice : une balafre sur sa joue droite. Sa réputation à Dagoni l'a obligé à partir à Graef où il rejoignit l'association il y a trois ans environ. Il est plutôt jovial et apprécié, mais parfois considéré comme incompétent et irresponsable, notamment par Havor. D'apparence, il est un peu grassouillet, a une grosse barbe et des cheveux châtains. Comme équipement, il a simplement une grosse hache qu'il porte sur son dos et une armure de fer. Âgé de 44 ans lui aussi, il est de caractère joyeux, a beaucoup d'humour, mais il est fumeur et alcoolique. C'est un homme de confiance, mais insouciant sur les bords, car il prend la vie à la légère : il fait souvent des simples missions ou passe ses journées à boire et à fumer dans des tavernes avec ses amis. Actuellement revenu de sa dernière mission en solo, il est tourmenté par les remarques de son lieutenant.

Havor : Tu pensais bien faire ? Mais tu ne fais jamais rien de bon...nous t'avions certes demandé d'attaquer les mercenaires, mais toi, tu les a tous tués sans sommation, sans poser de questions. Tu t'es montré impulsif, violent, inutile, car tu as oublié qu'un homme vivant est plus précieux qu'un homme mort.

Bronn : C'étaient des criminels. Ils méritaient la mort.

Havor : En les tuant, tu ne vaux pas mieux qu'eux. Je suis déçu, Bronn, parce que tu es encore en train de prouver que les berserkers n'ont pas leur place dans l'association.

Bronn : Ils ont tenté d'assassiner le duc de Puyfer ! J'ai accompli la mission que l'on m'a donné : une traque ! Je devais les poursuivre et n'en épargner aucun !

Havor : Et ainsi, tu n'as obtenu aucune information. Tu ne leur as laissé aucune chance. C'est un échec sur toute la ligne. Si cela ne tenait qu'à moi, je te bannirais de l'association.

Bronn : Il y a trois autres lieutenants qui ne sont pas de votre vie, malheureusement pour vous.

Havor : Est-ce que leur avis compte ? Maria est tout le temps absente car elle reste tout le temps avec notre maître, Amroth a ses problèmes à régler, Oella forme les nouveaux mages, c'est moi qui m'assure de savoir si les missions se passent bien.

Bronn : Pour moi, elle s'est bien passé.

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Niveau 10
17 janvier 2014 à 17:52:28

Havor : Bronn, nous devons servir la justice, protéger les innocents et maintenir la paix dans Déra ! Tu n'as rien fait de tout cela !

Bronn : J'ai essayé.

Havor : Tu n'as pas réussi, tu as intérêt à faire mieux la prochaine fois. Nous n'avons plus rien à nous dire. Je ne veux plus te voir.

Bronn salue malgré tout son lieutenant et Aaron lorsqu'il le croise, puisqu'il le considère comme un ami. En regardant autour de lui, alors que le berserker est parti, l'espion aperçoit un autre visage qu'il connaît : le guerrier Girlac Turban, fils du lieutenant Oella, qui est revenu de sa mission, mais pas indemne. Pansé au bras, il n'est pas en état de faire une autre mission et est assis à côté du lieutenant. Ce jeune homme de 18 ans ne semble pas content de la décision qu'a prise sa mère de le laisser là en attendant qu'il récupère de ses blessures. Imberbe, ses yeux ont la même couleur que ses cheveux : bruns. Il est équipé de façon simple : armure légère et épée.

Aaron : Ah, Girlac, tu es revenu de mission ! Tu vas bien ?

Girlac : Je me suis blessé au bras ! Donc non, ça ne va pas...

Havor : Relativise. Toi au moins, tu as réussi ta mission, et avec bravoure.

Girlac : Un guerrier n'échoue jamais. Mais me voilà immobilisé ici pendant plusieurs jours.

Havor : Ne prends pas cela comme une punition de la part de ta mère. Elle fait ça parce qu'elle tient à toi, rien de plus. Pour toi, c'est l'occasion de faire de nouvelles rencontres.

Girlac : J'ai bien quelques amis, mais est-ce que les guerriers ont leur place ici ?

Aaron : Ce n'est pas parce que tu fais partie d'une minorité que tu ne peux pas faire des rencontres. Et rester ici te permettra d'éviter d'être blessé davantage.

Girlac : Vous avez sûrement raison, mais ne dites pas que ma mère veut s'occuper de moi. Depuis que Ysille est arrivée et que comme par hasard, elle a choisi la voie de la magie, elle aussi !

Aaron : Chacun doit faire le choix qui lui plaît.

Havor : Tu dois beaucoup à ta mère. En t'emmenant ici il y a deux ans, elle t'a promis à un avenir brillant.

Girlac : Il est vrai que ma sœur et moi avons toujours voulu rejoindre une association de justice, mais elle me l'a un peu imposé.

Havor : Ton père n'aurait jamais voulu que tu choisisses de protéger ta patrie.

Girlac : Tu ne fais que répéter les dires de ma mère ! Aucun d'entre vous ne le connaissiez ! Ma mère vous parle souvent de lui comme d'un riche bourgeois sans sentiment, mais il était bien plus que ça.

Havor : Je ne voulais pas t'offenser.

Aaron décide de les laisser entre eux et en chemin vers la salle où il pourra choisir sa traque, il croise Garv avec qui il ne parle pratiquement plus.

Aaron : Garv, tu es revenu de mission !

Garv : Je vais toute de suite repartir en mission.

Ce mage est devenu de plus en plus distant, bien qu'il n'ait jamais été très sociable, mais là, la soif de pouvoir semble passer avant toute chose pour lui. Il a 28 ans et en tant que mage et espion, il maîtrise un bon nombre de sorts et possède une dague imprégné de magie. Depuis trois ans qu'il est dans la guilde, il porte la même armure légère étrange. Son passé sombre n'est pas totalement effacé et des nombreuses missions qu'il a faites, la plupart se sont terminées dans la violence. Il semblerait que ce qu'il désire avant tout, c'est la puissance.

Aaron : Tu ne t'arrêtes donc jamais ?

Garv : Non, jamais.

Aaron : Explique-moi ce qui t'arrive ! Tu es de plus en plus distant !

Garv : Je n'ai pas de compte à te rendre et nous n'avons rien à nous dire. Bonne journée.

Et alors que Aaron se méfie des intentions du mage Garv qui est devenu en plus agressif et tous deux prennent une direction différente.
A l'association d'Unukor, le nombre de nouveaux augmentent de façon conséquente. Pour que ceux qui viennent d'arriver s'y retrouvent, il y a toujours quelqu'un pour les aider. En l’occurrence, Elyse est aidée par Brad et Wulfrich est aidé par Athalnir, ces deux derniers se sont d'ailleurs dirigés dans la salle où l'on donne des missions. En cette matinée d'avril 309, elle est bien remplie et les responsables, membres qui sont en général anciens et fidèles à l'association, leur confie des missions pour eux. Quelques papiers sont accrochés pour ceux qui veulent en disposer le plus vite possible et c'est là que le patrouilleur et l'espion se trouvent.

Regnak : Eh, Athalnir ! Je vais faire une mission en solo, cela ne te dérange pas ?

Athalnir : Pas du tout Regnak, je prends quelqu'un encharge.

Regnak : Qui est-ce ?

Athalnir : Wulfrich Laudemon, je te présente Regnak dit "Rek", un ami de longue date et berserker dans l'association.

Wulfrich : Enchanté !

Regnak : De même !

Les deux personnes qui viennent de se rencontrer se serrent la main. Regnak est certainement l'un des berserkers les plus respectés et les plus réputés de l'association d'Unukor. Âgé de plus de 33 ans, il est présent depuis une dizaine d'années, il est reconnaissable par son armure de bronze ainsi que sa grande épée à deux mains du même matériau. Possédant autrefois la rage berserk, il est l'un des héros de la guerre des trois royaumes, il combattit notamment aux côtés de Helmut.

Regnak : Vous allez donc faire une mission en duo ?

Athalnir : Sûrement. Wulfrich est arrivé il y a peu. C'est un espion novice envoyé par le grand magistrat : il a des talents qu'il faut exploiter et de la volonté, cela suffit. Patrouilleurs et espions sont complémentaires, nous pouvons faire une mission ensembles.

Regnak : S'il vous faut une patrouille, il y en a une affichée juste en face de vous. Il s'agit d'une enquête, une patrouille au nord du lac Richemont, à l'ouest d'Adroder, évidemment.

Wulfrich : Le lac Richemont ? Il nous faudra plusieurs jours de marche pour y aller, non ?

Athalnir : Il faut parfois voyager. Unukor a besoin de nous, Wulfrich, es-tu prêt ?

Wulfrich : Je vais te suivre, dans ce cas.

Regnak : Bonne chance à vous deux. J'espère que tout comme nous, tu seras promis à un avenir brillant, Wulfrich !

Wulfrich remercie Regnak de son soutien et après avoir fait connaissance avec les amis d'Athalnir, visiter la base composée de nombreuses salles intéressantes, s'être installé dans une chambre et être devenu officiellement membre après avoir reçu le sigle de l'association, s'apprête à accomplir sa première mission. Ce ne sont pas les seuls à partir en mission en duo, puisque Garon a décidé d'aller combattre des bandits à l'est d'Adroder qui dérangent les fermiers vivant aux alentours. Brad et Elyse, quant à eux, n'ont pas encore décidé de partir en mission. Respirant l'air frais de la cour et en tant que mages, ils se montrent entre eux les sorts qu'ils peuvent lancer.

Elyse : Tu maîtrises vraiment des sorts puissants !

Brad : Il m'a fallu un certain temps pour apprendre à les contrôler. En tant qu'élu de la magie, je suis capable de lancer tous les sorts de Déra.

Elyse : Mais pas ceux du vieux continent.

Brad : Ce ne sont pas les mêmes ?

Elyse : Les élémentaires restent les mêmes, mais certains sont plus spécifiques. Déra et le continent ont été isolés après la mort de Thaob et de ses fils et nos connaissances en la magie ont évolués différemment.

Brad : Comment la magie a-t-elle évoluée sur ton continent pendant ces 300 dernières années ? J'avoue que cette question m'intrigue, même si je n'y avais jamais pensé auparavant...

Elyse : C'est facile à résumer. Notre continent est formé de plusieurs pays, c'est beaucoup plus grand. Dans mon pays, il y a la magie que l'on apprend et la magie qui est innée en nous. Mon père et ma grand-mère me l'ont dit : je ne suis pas née pour être une courtisane. J'ai hérité de ce que possédait mon grand-père et ma grand-mère. Ma magie est un mélange entre celle du vieux continent et de Déra : je maîtrise les sorts élémentaires ainsi qu'une magie rien qu'à moi.

Brad : Et quelle est cette magie que tu possèdes ?

Elyse se met à briller comme une étoile après qu'elle ait tendu ses bras. Brad est à la fois aveuglé et fasciné.

Elyse : La magie de la lumière.

Brad : C'est impressionnant ! La lumière dans l'ombre, c'est l'opposé de ...

Elyse : L'ombre dans la lumière.

Brad : C'est ça ! Tu es l'opposée de ton grand-père !

Elyse : Dois-je prendre cela comme un compliment ?

Brad : C'est toi qui le sais, ça. Quels sorts es-tu capable de lancer ?

Elyse tend son bras droit, ouvre sa main et laisse une petite lumière s'échapper de sa main.

Elyse : Recule.

Brad : Euh, d'accord...

Brad accomplit quelques pas en arrière. Soudain, la petite lumière se comprime, puis, une petite explosion lumineuse se créé.

Brad : Qu'est-ce que c'était ?

Elyse : Le pouvoir de la lumière.

Brad : En quoi consiste-t-il ?

Elyse : La lumière éclaire notre monde. Mais en réalité, elle est bien plus que ça. Elle est à la fois bénéfique et maléfique. Elle peut produire des explosions, des flammes, tout comme de la joie. Ma magie peut faire le bien comme le mal, mais j'essaie de l'utiliser pour faire le bien.

Brad : C'est impressionnant !

Brad se rapproche d'Elyse jusqu'à ce qu'il entende une voix.

Un homme : Ainsi c'est donc toi, Elyse Qurth...

Si Elyse ne reconnaît pas son interlocuteur, Brad ne peut que le reconnaître, puisqu'il s'agit du lieutenant Korus Pretam.

Elyse : C'est moi. Vous êtes ?

Korus : Je m'appelle Korus Pretam. Je suis lieutenant de cette association.

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Niveau 10
17 janvier 2014 à 17:53:50

Brad est très fier de revoir ce grand guerrier. Il y a encore trois ans, il était à peine connu, mais son ascension fut fulgurante. Combattant compétent, homme charismatique, Korus est l'un des successeurs potentiels de Dorcan. Il a 33 ans et il est compétent. D'apparence, c'est un bel homme : il a une jolie barbe et une jolie moustache taillée de la même couleur que ses cheveux châtains, bouclés au devant et ses yeux sont bruns. Seul une coupure au niveau du front et en bas de son oeil droit abîme un peu son visage. Bien vêtu, son armure est imposante et il est équipé d'une épée, emportant également un bouclier lors de ses missions. L'homme s'avance vers Elyse qu'il vient de rencontrer et en damoiseau qu'il est, lui baise la main.

Korus : Enchanté de vous connaître, mademoiselle.

Elyse : Enchantée aussi. Vous avez l'air d'être un homme prestigieux.

Brad : C'est le cas. Korus est le meilleur lieutenant de l'association !

Korus : C'est toi qui le pense, Brad, mais ma réputation m'importe peu. Maître Dorcan m'a parlé de toi, Elyse. Tu m'as l'air d'être une femme charmante, malgré tes origines. Si Dorcan t'a accueilli, tu es aussi la bienvenue !

Brad : Tu es venu pour la voir ? Tu es revenu de mission ?

Korus : En effet, je suis revenu de mission. Je pourchassais encore des criminels au nord de notre royaume, tel était ma mission, lorsqu'un messager m'a envoyé une lettre. Dorcan me l'a envoyé pour me demander de revenir : il voulait que les trois lieutenants soient réunis, soit.

Brad : Alors il veut vraiment prendre sa retraite, quel dommage...

Korus : C'est trop tôt. Je pense que Jicella, Tordin et moi sommes encore trop jeunes pour être maître. Sans vouloir faire tâche à la mémoire de ton frère, bien évidemment.

Brad : Korus, tu es le digne successeur de Dorcan, persuade-le de te choisir ! Après tout, tu es un excellent lieutenant !

Korus : Je ne sais pas. Je dois admettre que je suis un bon lieutenant, que j'ai le respect de mes pairs et que j'accomplis bien les tâches qui me sont confiés, mais être un bon lieutenant ne signifie pas être un bon maître.

Brad : Peut-être, mais je préfère te voir comme maître plutôt que Jicella ou Tordin.

Korus : Ils ont du potentiel aussi. Toujours est-il que Dorcan était content de me revoir et la rumeur de l'arrivée d'Elyse dans l'association commence à se propager.

Elyse : Oui, j'ai eu un accueil mitigé, mais je m'y attendais.

Korus : Certains se méfient. Mais ils doivent juste apprendre à te connaître. Car s'ils te connaissent pas, tu ne seras rien d'autre que la petite-fille du tyran. Détache-toi de ce lien et familiarise-toi avec les autres. Ils finiront par t'apprécier, j'en suis persuadé.

Elyse : Merci du conseil.

Brad : Korus, tu vas rester ici jusqu'à ce que Dorcan ait pris sa décision ?

Korus : Je n'ai pas le choix. D'autres affaires m'attendent ici mais le nord n'a été qu'en partie libérée. Je ne vous dérange pas plus longtemps, je vais vous laisser entre vous deux.

Et pendant que Korus s'éloigne, Brad reste intrigué par ces paroles et espère que Korus succédera bel et bien à Dorcan. Lui ne bouge pas de là, puisqu'il a toujours envie de voir quels sorts est capable de lancer sa nouvelle amie. Brad ne peut le nier : depuis qu'ils se sont rencontrés, ils ne se sont jamais quittés.
En attendant le retour de Erica et de Ithon, le lieutenant Garulf est chargé de surveiller l'association. A ce moment de la journée, la base de la guilde d'Haeli est plutôt calme et le vétéran se contente de fumer une pipe à l'extérieur. Le dos contre le mur, le berserker Toru est avec lui de l'autre côté de la porte.

Garulf : Tu ne fais pas de missions aujourd'hui, Toru ?

Toru : Pas envie.

Garulf : Tu repenses à ce qui s'est passé l'autre soir ?

Toru : Le départ de Rosendil ne m'affecte pas. Je ne le connaissais pas.

Garulf : Je te comprends. Mais dans ma situation, je ne peux que m'en inquiéter. Il avait juré de servir la justice et il l'a fait pendant de nombreuses années. Il est parti sur un coup de tête, parce qu'on l'a imprégné de valeurs machistes. C'est un bon élément qui part.

Toru : Je trouve la situation amusante, moi !

Garulf : Ca n'a rien d'amusant. Il était un bon guerrier, pas avec le meilleur des caractères, mais il remplissait son devoir. Il a fait passer ses sentiments avant son sens de la justice.

Toru : Je n'ai rien à ajouter. Il ne reviendra sans doute jamais.

Garulf : Et si il veut revenir, je l'y interdirai.

Ils se taisent pendant quelques secondes, jusqu'à ce qu'ils aperçoivent une patrouilleuse qui reviennent de mission.

Garulf : Tiens, Daruca est de retour.

Daruca, c'est ainsi que s'appelle la fidèle patrouilleuse de l'association d'Haeli, bien appréciée par ses pairs. Membre depuis une année, c'est une orpheline abandonnée par ses parents qui ne voulaient pas d'elle, elle ne porte donc pas de nom de famille. C'est une femme de 36 ans qui a beaucoup voyagé au cours de sa vie, elle a rapidement appris à ses débrouiller seule, en volant et en se battant. Elle a une apparence de nomade : bandeau sur la tête qui cache ses cheveux très noirs, yeux marrons, perles qui pendent des cheveux et des oreilles,des tatouages sur les avant-bras en forme lianes, visage un peu vieux, bien qu'elle garde la forme et elle possède des vêtements de couleur rouge et violet, avec notamment un pantalon moulant et une ceinture en tissu. Les armes n'ont pas de secrets pour elle : la patrouilleuse possède un arc, une dague et quelques fléchettes paralysantes. C'est une femme très appréciée, digne de confiance, considérée comme un sage et une doyenne, malgré son âge et son ancienneté. Fière, elle s'approche des deux hommes qui gardent la porte.

Daruca : Je suis de retour.

A ces mots, le babouin qui est sur son épaule pousse un petit cri mignon.

Garulf : Tu n'as rien, c'est l'essentiel. Jald aussi semble en pleine forme !

Jald est le nom qu'a donné Daruca à son petit singe qu'elle a recueilli plusieurs années auparavant, alors qu'il était enfermé dans une cage et appartenait à des colporteurs. Fidèle compagnon de la patrouilleuse, ils sont inséparables et cet animal est très utile pour s'infiltrer un peu partout.

Garulf : As-tu réussi ta mission ?

Daruca : Bien sûr, j'ai été absente quelques temps, mais ça en valait la peine. Qu'ai-je manqué ?

Garulf : Rosendil a déserté l'association, prétendant qu'elle s'est "féminisée".

Daruca : C'était un bon guerrier, mais je ne l'aimais pas. Il ne me manquera pas. Quoi d'autre ?

Garulf : Pas grand-chose, nous semblons prospères.

Daruca : Erica et Ithon sont-ils revenus de leur mission importante ?

Garulf : Non, mais ne t'inquiète pas pour eux, ils sont solides. Ils honoreront Bared et reviendront. Ils sont allés jusqu'à Dagoni tout de même, cela leur prendra du temps.

Daruca : Je comprends.

Garulf : Ils reviendront, avec de bonnes ou des mauvaises nouvelles. Ensuite, nous aviserons.

Daruca : Dans ce cas, je vais attendre leur retour avant de repartir en mission. Tout ce que nous faisons a un sens commun.

Garulf : Ils reviendront dans les jours qui viennent, je suppose.

Toru : Ca ne se terminera pas là. Beaucoup parmi nous se disent serviteurs de la justice, mais si nous tombons de nouveau, qui sera là pour nous relever ? Mordon et Rosendil ne seront pas les seuls à nous trahir.

Garulf : Alors, attendons sagement le retour des autres lieutenants et planifions-nous nos futurs. actes. Je suis content que tu sois de retour, Daruca, parce que nous allons avoir besoin de toi.

Daruca rentre à la base après avoir caressé Jald et salué ses deux amis. Garulf et Toru la rejoignent peu de temps après, lorsque le premier a fini de fumer. Pour le vétéran, le travail reprend et il doit à tout prix éviter une autre trahison.
La traque que Aaron a choisi après avoir revu quelques-unes de ses connaissances se déroule à une trentaine de kilomètres au nord de de Jeoreg, dans une ville appelé Monllec, de taille moyenne. C'est une ville moyenne mais néanmoins prospère, juché sur une colline au milieu des plaines au nord de la forêt de Zéliak. Elle est surtout réputée pour son utilité dans le commerce et dans la chasse. En train de se faufiler à travers les rues animées, Aaron est à la recherche de sa cible, un criminel réputé qu'il doit traquer et tué : il s'appelle simplement Vaeth.

Aaron : Où est-il ?

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Niveau 10
17 janvier 2014 à 17:55:35

Un homme discret qu'il est, ce Vaeth. Spécialisé dans la contrebande et dans le meurtre, il a toujours agi seul. Il a fini par se faire connaître des gardes de la ville mais est toujours parvenu à leur échapper. C'est ainsi que l'on a mandé l'aide de l'association de Graef. Aaron n'a qu'un seul objectif : le traquer seul et le tuer seul, car il est trop dangereux et sa mort doit être comme sa vie : dans l'ombre. L'espion met du temps à parcourir chaque rue, car même si le papier de mission lui a donné la description physique de Vaeth, il est très probable qu'il cache son visage par un masque. Passant entre des maisons hautes en brique ou en pierre, il croise divers citoyens : des marchands, vantant les mérites de leurs produits du coin des rues, des artisans louant leur service, des gardes faisant leurs rondes et qui semblent ne plus se soucier de ce Vaeth, des vagabonds, des hommes et des femmes accomplissant des livraisons, dès lors, Aaron sait que la plus grande étape de sa mission sera la recherche de sa cible. Il est parfois contraint à bousculer les citoyens quand il pense apercevoir sa cible et lorsqu'il se rend compte de son erreur, il s'excuse auprès d'eux. L'espion accomplit pas après pas lorsqu'il s'aperçoit que sa mission ne fait que trop durer, que peut-être ce Vaeth joue avec lui, que peut-être on lui a donné de faux renseignements. Il finit par rejoindre une place où un énorme chêne est planté, ses feuilles frémissant au vent. Cet arbre cache fort le ciel bleu. Arrivant sur la place, Aaron hume l'air puis analyse le comportement de chaque citoyen autour de lui. Soudain, il aperçoit un homme vêtu de noir, marchant d'un pas trop décidé à son goût. Il le rattrape et lui saisit l'épaule.

Aaron : Vaeth ?

L'homme en question se retourne : Aaron le reconnaît, ça ne peut être que lui.

Aaron : Tu as été trahi par ton nom.

A son tour, le criminel découvre l'homme en face de lui. Il prête notamment attention au sigle de l'association.

Vaeth : Tu es...tu es de l'association de Graef ? Ils vous ont appelé ?

Aaron : Ils ont demandé ta mort.

Vaeth : Tu ne peux pas me tuer ici ! Il y a trop de témoins ici !

Aaron : Si c'est pour servir la justice, un petit meurtre ne choquera pas le peuple.

Vaeth : Qu'importe qui tu sers, tuer a toujours une connotation négative. Les gens ne me connaissent pas et ils penseront que c'est toi le responsable et moi la victime.

Aaron : Tu veux que la situation se retourne ? Cela ne t'arrangerait pas. Tu as tué toi aussi, mais jamais devant tout le monde.

Vaeth : Tu ne m'auras pas !

De ses deux mains, Vaeth pousse Aaron qui, après avoir percuté trois citoyens, s'affale sur le sol pavé de la place.

Aaron : Il faut que je le rattrape ! Désolé, messieurs, mais c'est urgent !

Donc, sans s'excuser, Aaron court à travers la place afin de rattraper sa cible qui est déjà loin, conséquence de son action. Obligé de bousculer les gens, l'espion se soucie de peu de leur opinion car désormais, il est entièrement fixé sur son objectif.

Aaron : Reviens ici !

Aaron parvient à une autre rue. N'étant pas dans une place, il peut se permettre de courir plus rapidement avec moins de risques de bousculer ceux qui se trouveraient sur son passage. Seulement, un autre problème semble s'imposer : en effet, il est interrompu dans sa course par deux gardes qui l'interpelle.

Aaron : Poussez-vous !

Un garde : Une minute. Que faites-vous là, vous troublez l'ordre publique !

Aaron : Je poursuis Vaeth, poussez-vous ou il va me semer !

L'autre garde : C'est qui, ce Vaeth ?

Aaron : Vous devez le connaître, c'est vous qui m'avez demandé de le traquer !

Un garde : Si je t'avais déjà rencontré auparavant, je m'en souviendrais !

Aaron : C'est un criminel spécialisé dans la contrebande et l'assassinat !

L'autre garde : Qu'est-ce qui le prouve ?

Aaron : Vous ne me reconnaissez pas mon sigle ? Je suis de l'association de Graef ! Vous croyez que je me suis déplacé de la capitale jusqu'ici pour une visite de courtoisie ?

Les gardes mettent quelques secondes à reconnaître ce symbole. Une fois cela fait, ils s'écartent pour laisser l'espion.

Un garde : Toutes nos excuses. Rattrapez-le en vitesse, ce salopard !

Et une fois que Aaron s'est suffisamment éloigné d'eux, il murmure :

Aaron : Bande d'incompétents...

Ne pouvant pas espérer l'aide des gardes, Aaron regarde autour de lui : Vaeth l'a visiblement semé.

Aaron : Non, il ne peut pas être parti comme ça !

Le jeune homme détecte alors un mouvement dans la ruelle à droite et il s'y précipite : seulement, lorsqu'il entre dans cette ruelle déserte, il n'aperçoit qu'un chat qui s'échappe comme le vent, pris de peur après voir vu l'homme.

Aaron : Il ne peut pas m'avoir échappé comme ça...

L'espion jette un coup d'oeil au-dessus de lui, pour regarder le ciel et ainsi voir comment la journée a avancé : c'est là qu'il voit une silhouette sauter du toit du bâtiment à sa gauche jusqu'au toit du bâtiment à sa droite, qui sont tout de même espacés de trois mètres mais néanmoins à la même hauteur.

Aaron : Il a décidé de s'enfuir par les toits. Malin.

Aaron décide de retourner dans la rue d'où il venait, n'ayant pas assez de supports pour grimper sur le toit de la ruelle. Lorsqu'il y parvient, Vaeth n'a pas trop avancé et il trouve suffisamment d'éléments pour grimper. Il prend de l'élan, bondit jusqu'au lampadaire, puis, il tournoie de part et d'autre et bondit de nouveau pour atteindre une corniche à laquelle il s'accroche après avoir accompli une roulade avant en l'air. Se servant de la corniche comme support, il accomplit de l'escalade et parvient assez vite au toit plat du bâtiment qui est assez haut pour qu'une chute depuis soit sacrément douloureuse.

Aaron : Où est-il ? Je ne le vois sur aucun toit...

Là, Aaron est pris au piège : Vaeth s'est servi de son meilleur talent qui est de se cacher pour frapper dans l'ombre. A peine l'espion a eu le temps de revoir sa cible qu'un pied lui frappe en plein visage et l'éjecte jusqu'au bord du bâtiment. Aaron s'accroche de ses deux mains et fait quelques tractions pour se maintenir et ne pas tomber. En bas, c'est le sol de la ruelle. Vaeth, désormais en position avantageuse, dégaine une dague étrangement noir, probablement pour faire céder Aaron et l'achever avant de regagner l'ombre.

Vaeth : Vais-je te couper les doigts ou te poignarder le cou ?

Aaron : Tu détalais comme un lapin tout à l'heure, pourquoi penses-tu que tu peux me tuer maintenant ?

Vaeth : Parce que je l'ai toujours su. J'ai été formé pour tuer. Seulement, je ne pouvais pas le faire devant tout le monde, on aurait pu m'arrêter. Ici, personne ne me verra.

Aaron : Les gens t'ont vu grimper. Ils m'ont vu grimper. Si tu te trouves sur un toit, ils te verront.

Vaeth : Mais je pourrai m'enfuir plus facilement.

Aaron : Pourquoi fais-tu ça ?

Vaeth : Tu ne pourras pas sauver ta vie, n'essaie pas de gagner du temps. Tu as essayé de me tuer, tu vas en subir les conséquences. Te tuer va être un immense plaisir.

Vaeth, pour empêcher Aaron de bouger, s'apprête à lui écraser la main pour ainsi l'achever, mais en prenant élan sur ses jambes Aaron bondit, atterrit derrière sa cible, dégaine sa dague et les deux armes se croisent avant que Vaeth fasse de nouveau reculer son adversaire, le rapprochant ainsi de la rue.

Vaeth : Pour qui te prends-tu, membre de l'association de Graef ? Tu n'échapperas pas à ton destin !

Le mouvement qu'a accompli Vaeth lui aurait permis de poignarder le cœur de Aaron, si ce dernier n'avait pas été plus rapide que lui et poignardé son cœur avec sa dague.

Aaron : Mon heure n'est pas pour aujourd'hui.

Vaeth : Oh que si !

Vaeth puise dans ses dernières forces pour saisir les vêtements de Aaron et faire le grand saut avec lui. L'espion voit son heure arriver et alors qu'il est à ras du sol, il s'estime heureux que les forces de Vaeth ne l'aient pas permis d'être plus loin du bâtiment : il s'accroche au lampadaire, qui s'arrache du mur, mais cela freine son mouvement et lui permet de survivre. Tombant à terre, il se relève assez rapidement. Vaeth est mort, le sang s'est échappé de la plaie que Aaron a causé et il se répand sur le sol. Choqué, les citoyens s'éloignent de peur et de dégoût. L'espion a certes réussi sa mission mais a échoué en ce qui concerne la partie discrète du plan.

Un garde : Bravo ! Vous avez tué cet odieux criminel !

Aaron : J'ai bien failli mourir..

L'autre garde : Partez donc avant de trop vous faire remarquer. Nous nous occupons du reste.

Repensant au chat et avant que la nouvelle se propage par delà les rues, Aaron emprunte la ruelle qui est un premier passage pour lui pour quitter la ville. Sa quête lui demandant de tuer cet homme étrange est accomplie et il s'en est sorti quasiment entier. Mais depuis ces derniers temps, chaque fois qu'il accomplit une traque et la réussit, il se demande ce qui poussent ces hommes et ces femmes à accomplir de tels crimes.

Pseudo supprimé
Niveau 10
17 janvier 2014 à 17:56:16

Athalnir et Wulfrich ont une mission qui paraît simple : enquêter sur des phénomènes étranges qui se déroulent au nord du lac Richemont. Situé en hauteur, c'est le plus grand lac d'Unukor en superficie. Perchée sur des hauteurs, l'air y est peut-être raréfié, mais l'eau est pure et transparente et les poissons sont abondants. Après plusieurs jours de marche à travers plaines, campagnes, après avoir dormir dans des auberges de petits villages accueillants ou simplement à la belle étoile, Athalnir et Wulfrich sont parvenus au lac par l'est. La vue était impressionnante, car même si ce lac est irrégulier dans sa forme, il est d'une beauté sans nom et il offre la vue d'un superbe paysage. Ils ont ensuite marché pendant plusieurs heures au bord, enquêtant sur ces fameux phénomènes étranges, mais ils n'ont rien trouvé d'intéressant. Au milieu de la journée, ils ont aperçu un chalet en bois, où habite un petit homme vieux, un pêcheur qui semble isolé du monde. Celui-ci les a accueilli avec grand plaisir, malgré son air étrange et assis sur une chaise en bois, ils tiennent leur verre vide en main et attendent le retour du pêcheur.

Le pêcheur : Désolé, jeunes gens, je n'ai que de l'eau pour vous. Cela ne vous pose pas de problèmes ?

Wulfrich : Elle est potable, au moins ?

Le pêcheur : L'eau du lac est totalement buvable, mon garçon, je te le garantis !

Athalnir : J'aurais préféré un remontant alcoolisé, mais l'eau étanche tout de même la soif. Vous pouvez servir !

Tenant sa cruche en main, le pêcheur sert les deux verres aux trois quarts et les deux membres de l'association d'Unukor commencent à boire à petites gorgées leur contenu. Ensuite, il pose la cruche encore remplie sur la table, reste debout et croise ses mains.

Le pêcheur : Qu'est-ce qui vous amène ici ? Je croyais que vous ne travailliez qu'à la capitale.

Athalnir : Il est plus facile de faire une mission dans la capitale puisqu'elle se trouve à proximité de notre base, mais nous sommes censés rendre la justice partout à Unukor.

Le pêcheur : Vous avez été appelé à venir ici ? Pourquoi ?

Wulfrich : Notre mission consiste à enquêter sur les phénomènes étranges qui se déroulent dans ces contrées. Nous avons voyagé plusieurs jours pour venir jusqu'ici.

Le pêcheur : C'est sûrement Rambert qui s'inquiétait. Il me disait que nos vies étaient menacées, mais moi je dis que ça met un peu d'animation dans notre vie monotone ! Il a préféré partir et maintenant, je suis tout seul.

Wulfrich : Vous passez votre vie ici ? Pourquoi vous vous isolez du monde ?

Le pêcheur : La pêche a toujours été ma passion. Finalement, ma vie se réduit à quelque chose de simple et de monotone, mais ça ne me déplaît pas : pêcher du poisson et le manger, me balader autour du lac et explorer les différents paysages. Ces derniers temps, ce monde a trop de soucis. Ici, il n'y en a aucune, j'en suis revenu à l'essentiel.

Athalnir : Vous n'avez pas toujours vécu ici, n'est-ce pas ?

Le pêcheur : Non. Je vivais dans un village au nord. Un charmant endroit près d'un bois tout aussi charmant. J'ai été banni de ce village il y a 10 ans.

Athalnir : Pour quelles raisons ?

Le pêcheur : On m'a accusé du meurtre de ma femme. La vérité, c'est qu'elle s'était suicidé parce qu'elle ne me supportait plus. Ca remonte à loin tout ça, depuis, je compte seulement les années...

Wulfrich : Vos amis ne vous manquent pas ?

Le pêcheur : Je n'avais pas beaucoup d'amis. Je vous dis, la vie de solitaire me convient sûrement mieux. Mais vous n'êtes pas venus pour parler de moi.

Athalnir : C'est quoi, ces phénomènes étranges ?

Le pêcheur : C'est à vous de le découvrir. C'est indescriptible.

Ce sont les derniers mots que prononça le pêcheur avant de s'isoler dans une autre pièce du chalet. Finalement, malgré ses airs joyeux, il n'aime guère la compagnie. Très rapidement, Athalnir et Wulfrich finissent leur verre et partent très vite, sans prévenir le pêcheur. Leur périple s'achève après une demi-heure de marche vers l'ouest, toujours au bord du lac.

Athalnir : Allons-nous devoir contourner tout le lac pour trouver quelque chose ?

Wulfrich : Attends ! J'entends un bruit !

Athalnir et Wulfrich ne bougent plus et ne disent plus rien pendant environ quelques secondes.

Wulfrich : Tu entends, l'eau remue !

Athalnir : L'eau remue, c'est normal dans un lac.

Wulfrich : Je me méfie quand même. Il se passe quelque chose.

Wulfrich, inquiet, dégaine sa dague, mais il se rend vite compte qu'il n'y a pas de danger, mais bien un phénomène anormal : l'eau du bord devient rouge et il jaillit à la surface trois cadavres, deux d'hommes et un de femme, vêtus de vêtements simples mouillés, leurs yeux sont fermés et vu la marque sur leur cou, ils ont été égorgés.

Athalnir : Quoi ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Des cadavres ?

Wulfrich : Des gens ont été tués non loin d'ici.

Athalnir : Je pensais que peu de personnes habitaient à proximité du lac...C'étaient des assassinats...des corps ont été cachés ! Qui les a cachés ?

Wulfrich : Et dire que le pêcheur trouvait que cela presque amusant. Je pense qu'il en sait plus que ce qu'il n'y paraît. Je propose d'aller le voir.

Athalnir : Tu as raison, tout cela m'intrigue au plus haut point.

Mais lorsqu'ils sont arrivés au chalet, le verdict était clair : ils avaient beau fouillés chaque recoin de cette habitation, le pêcheur avait totalement disparu. Ainsi, leur mission, leur voyage de plusieurs jours se termine par un grand nombre de nouvelles questions et aucune réponse apportée.
La mission de l'archer Garon et de son ancienne élève, la guerrière Diane Ilmadil se déroule en un lieu plus proche de la capitale : le petit bois à l'est d'Adroder. Leur mission est simple : on aurait signalé une meute de loups sauvages incontrôlable dans les environs et le lieutenant Jicella leur a demandé d'aller fouiller le bois.

Garon : Rien par ici. Continuons.

Garon n'est pas en position de défense, son arc est rangé à l'endroit habituel. C'est pareil pour Diane et nettement plus logique, puisqu'elle possède deux poignards dont elle peut dégainer très rapidement.

Diane : Ces loups sont si dangereux que ça ?

Garon : Apparemment.

Diane : Ils se déplacent en meute sans se séparer ?

Garon : Comme tous les loups.

Diane : S'ils ils étaient dans les environs, nous les aurions repérés.

Garon : Les bois sont assez grands. Rechercher ne nous mettra pas en danger.

Diane : C'est lorsque nous les trouverons que cela deviendra dangereux.

Garon : Sois prête à toutes les éventualités. Les loups sont dangereux et imprévisibles. En temps normal, ils n'attaquent que pour se défendre, mais ceux-là semblent sauter sur tout ce qui bouge.

L'archer continue sa route, il écrase les feuilles mortes et passe entre les arbres. Suivi toujours de la jeune guerrière, il arrive jusqu'à un rocher penché qui mène à un point plus haut dans le bois. Tous deux commencent à marcher sur le rocher pour avoir une meilleure vue, au point éclairé par les douces lueurs de l'étoile du jour.

Garon : Dis-moi si tu repères quelque chose.

Diane regarde tout autour d'elle. Et par son instinct, elle ressent un danger.

Diane : Attention !

Un homme, vêtu de peau de bête surgit d'un arbre par delà le rocher. Diane saisit alors Garon par les vêtements pour le faire éviter une attaque de cet homme qui est armé d'un gourdin. Après ce mouvement brusque, l'archer trébuche et dégringole un peu plus bas dans le bois, sonné.

Diane : Désolée !

L'homme exécute un mouvement horizontal avec son gourdin pour asséner un coup à Diane et ainsi la tuer. La guerrière bloque le coup avec son poignard qu'elle tient de la main droite et son ennemi est ensuite à sa merci : elle plonge son deuxième poignard dans le cou puis exerce un mouvement de bras pour le faire tomber jusqu'en bas du rocher.

Garon : Qui s'arme encore d'un gourdin aujourd'hui ?

Diane : C'est un homme isolé de la civilisation.

Garon entend des bruits de pas, mais de pieds nus.

Garon : Il n'est pas seul.

Dans un ultime réflexe, Garon se couche par terre et rampe pour éviter le pire. De son côté, Diane aperçoit le danger des deux côtés : deux clans de bandits, ou de sauvages, qui parlent à peine leur langue et semblent prêts à s'affronter entre eux.

Diane : Garon, planque-toi !

Seulement, l'archer est pris dans ce combat malgré lui. Sans prêter attention à Garon, la rencontre entre les deux clans est violente, bien que de simples membres de l'association d'Unukor ignorent la raison de cet affrontement. Les hommes se déchirent entre eux, se battent pour une quelconque raison. Gourdins, épées rouillées et haches de guerre se croisent de tel sorte à ce que des bras soient coupés et que des têtes tombent. Dès que Garon s'est relevé, deux hommes se jettent sur lui.

Garon : Vous n'êtes pas mes ennemis ! Arrêtez de vous battre !

Diane : Ils ne s'arrêteront pas ! Défends-toi !

Garon : Je n'ai guère le choix.

Rapidement, Garon prend son arc en mains et il encoche une flèche l'une après l'autre, qui viennent se planter dans les cous des sauvages et qui les tuent instantanément. Un autre sauvage lève son épée pour tuer l'archer qui a peine eu le temps de récupérer.

Pseudo supprimé
Niveau 10
17 janvier 2014 à 18:00:34

Garv : Si votre femme pouvait s'en aller, ce serait bien, j'aimerais vous parler en tête à tête.

Maria regarde Garv méchamment.

Pilan : Je n'ai rien à cacher à Maria. Elle sait tout ce que je fais, nous nous disons tout. Tu peux parler en toute tranquillité.

Garv : J'en ai marre de l'association de Graef. Je veux aller dans un endroit où je serai plus puissant, où j'aurai toutes les libertés possibles en ce qui concerne la magie.

Pilan : Je vois ce que tu veux me demander...

Garv : Je veux rejoindre cette secte, maître ! Dites-moi où je peux l'intégrer !

Pilan : Patience, Garv, je t'ai cerné et je te comprends : tout comme moi, tu es avide de pouvoir. Mais tu sais que je collabore avec cette secte, n'est-ce pas ?

Garv : Je me suis renseigné.

Pilan : Tu devras totalement abandonner l'association de Graef.

Garv : Je ne regretterai rien.

Pilan : Ta vie sera entièrement dévoué à la secte ?

Garv : Je le jure.

Pilan : Ca me paraît trop simple. Tu as tes raisons, mais qui me dit que tu n'accomplis pas là une mission d'espionnage pour me trahir par la suite et éliminer la secte ?

Garv : Je ne suis pas un homme fait pour rendre la justice.

Pilan : Je le sais, tu ne peux pas cacher ton passé à tout le monde.

Garv : Je veux bâtir mon avenir autrement. La secte me paraît le meilleur endroit. Ils auront oublié que j'ai tué certains d'entre eux il y a quelques années.

Pilan : Ce que tu veux c'est le pouvoir...oui, nous avons cette envie en commun. C'est d'accord.

Garv : Où dois-je aller ?

Pilan : Viens me trouver à l'entrée à la prochaine Pleine Lune, je t'indiquerai le chemin. Je leur expliquerai ton départ. D'avance, je te remercie sincèrement d'agrandir nos rangs. Nous en aurons besoin.

Garv affiche un sourire de fierté et remercie celui qui restera son maître. Il quitte la pièce et décide d'obéir sagement et de rester à la guide, jusqu'à la prochaine pleine Lune donc. Ensuite, il découvrira la vraie magie.
La confrérie des assassins d'Haeli est en pleine heure de gloire. Ils n'ont jamais été proches de leur objectif. Le maître de cette confrérie a tout réussi : il est sombre, puissant et craint. Après avoir assassiné le maître de la confrérie des assassins d'Unukor il y a trois ans, lors de la bataille des trois royaumes, il n'a cessé de prendre du pouvoir. Il contrôle à la fois Unukor et Haeli et se charge d'éliminer les hauts placés. Chaque jour, des exilés, des criminels ou tout simplement des simples personnes qui sont en accord avec lui rejoignent sa cause. Il est entouré des assassins les plus puissants qui lui obéissent au doigt et à l’œil. De son côté, il n'est pas inactif et ne sort de l'ombre que pour assassiner d'importantes personnalités du royaume du sud. En ce moment même, il se trouve à l'intérieur de la base de la confrérie, un complexe souterrain caché dans les montagnes des Sitrick. Récemment, cinq de ses meilleurs assassins ont tué un duc important. L'un de ses prochains objectifs est bien évidemment de s'emparer de la capitale et surtout de l'association d'Haeli, son seul échec notable. Vêtu de rouge et de noir, il possède les deux dagues les plus affûtés de son armement. Dans la salle des tortures, tapi dans une des pièces les plus reculées de la base, il parcourt la pièce par le sol de pierre humide et passe entre les cadavres d'hommes et de femmes nus qui pourrissent enchaînés. Tous ses otages sont morts : il vient de tuer la dernière, fille d'un duc qui devait lui transmettre des informations et égorgée après qu'elle ait tout dit, puisqu'elle ne servait plus à rien.

Le maître : Je dois rejoindre les miens.

Il quitte la salle éclairée par les flammes, servant à la fois de lumière et d'instrument de torture et il traverse quelques pièces seul jusqu'à rejoindre une plus grande salle. Il y croise Kaven, l'un de ses meilleurs assassins.

Le maître : Nous n'avons plus aucun otage. Préviens les autres assassins que s'ils veulent torturer plus de gens dits innocents, ils vont devoir prendre d'autres otages.

Kaven : Maître, il y a un problème plus urgent !

Le maître : Un problème ?

Kaven : Il y a quelqu'un qui s'est infiltré ici ! Il veut votre mort !

Le maître : S'infiltrer ici ? Seuls les personnes que je désire voir ici se montre.

Kaven : Je ne sais pas comment il a fait, mais il a réussi à entrer ! Nos assassins essaient de l'arrêter, mais ils n'y arrivent pas !

Le maître : Préviens Snekor, Nost, Tira et leurs compagnons qu'ils doivent se présenter ici au plus vite ! Celui qui vient ici, je le sens, ce n'est pas n'importe qui...

Le maître parvient à entendre son murmure : "Où est le maître ?" qu'il entend. Mais Kaven a à peine le temps de bouger que son adversaire se présente déjà devant lui. Lui ne le connaît pas et c'est normal, puisqu'il s'agit d'un étranger : Thane Naraka, héritier du clan Naraka, a reçu comme première mission de le tuer. Il a voyagé du vieux continent jusqu'à ce pays pour accomplir une mission et assassiner cet assassin lui permettra d'avancer dans sa mission secrète. Disposant d'étranges pouvoirs innés chez lui, Thane a voyagé plusieurs jours, a gravi cette montagne et a trouvé l'entrée secrète. Il a seulement éliminé les gêneurs jusque là, mais son adversaire se trouve en face de lui, dans cette salle rectangulaire à peine éclairée.

Thane : Quelqu'un veut vous voir mort, maître de la confrérie des assassins d'Haeli.

Le maître : Je connais chaque citoyen du royaume d'Haeli. Tu n'es pas de ce royaume.

Thane : Je ne suis pas de Déra. Mais qui je suis, ça a peu d'importance.

Le maître : Si, ça a de l'importance. Si tu oublies qui tu es, alors comment peux-tu prétendre vouloir ma mort ? Je ne me leurre pas : nombreux sont ceux qui veulent me voir mort.

Kaven : Maître, laissez-moi le tuer, il a assassiné plusieurs des nôtres !

Thane : Approche donc, sous-fifre. Ou plutôt non, n'approche pas, fuis, car je ne veux pas ta vie, seule celle de ton maître m'intéresse.

Kaven : Et crois-tu que je vais te laisser le tuer ? Il m'a permis de devenir l'homme que je suis. Je le protégerai !

Thane : Alors les assassins ne tuent pas seulement les innocents ? Ils protègent aussi les coupables ?

Le maître : Ainsi, tu es venu de loin rien que pour me tuer ? C'est intéressant. Faire une attaque directe dans ma propre base, il faut oser.

Kaven : Je l'ai assez entendu, maître, je le tue maintenant !

Kaven dégaine ses dagues et les fait tournoyer avant de courir vers Thane qui n'exécute que quelques mouvement avec ses pieds puis fait apparaître son zabantô. Il le prend en mains et l'abat sur son adversaire qui s'est approché de lui. Il doit concentrer sa force dans ses deux dagues pour parvenir à parer le coup, tellement l'arme de Thane est grande.

Thane : Toi, tu n'es bon qu'à attaquer depuis l'ombre. De mon côté, j'ai reçu le meilleur des entraînements.

Kaven : Et toi, ce n'est pas ce que tu es ? Un combattant de l'ombre ?

Le maître n'intervient pas dans le duel, évaluant ainsi les capacités au combat de Thane. Kaven vacille un peu avant de faire plusieurs coups dans le vent pendant que son adversaire le déstabilise avec de la fumée.

Kaven : Je ne vais pas m'éterniser sur toi, étranger. Les assassins tuent quiconque se met en travers de leur route.

Thane : Mais je ne suis pas quiconque. Je suis Thane Naraka et si ce nom vous paraît inconnu aujourd'hui, il ne le sera plus le jour où j'aurai accompli ma mission.

Thane accompli alors un mouvement horizontal avec son zabantô totalement dans le vide. Kaven ne se méfie pas de pouvoirs qu'il ne connaît pas et cette magie a rendu l'air tranchant, tellement tranchant qu'il coupe en deux Kaven au niveau du bassin. L'assassin n'a pas le temps de souffrir : son corps se sépare en deux morceaux, l'un tombe à gauche, l'autre tombe à droite, mais quoi qu'il en soit, il est mort.

Le maître : Impressionnant.

Thane : Sa mort ne vous affecte pas plus que ça ?

Le maître : Je suis triste, mais je ne le montre pas. C'était un bon élément et je le regretterai.

Thane : Vous ne voulez pas le venger ?

Le maître : Tu essaies de me provoquer de façon primaire ? Je suis bien plus intelligent que ça. Tu viens de loin et c'est quelqu'un d'ici qui t'a donné cette mission. Oui, je vois, la maîtresse de la confrérie des assassins de Graef. Elle a toujours été jalouse de moi. J'ai toujours tué mieux qu'elle et mon pouvoir est plus grand que le sien.

Thane : C'est effectivement elle qui m'envoie, mais elle m'a donné de bonnes raisons de lui obéir.

Le maître : Elle s'est montrée persuasive ? Cela m'étonnerait. C'est juste une occasion pour se débarrasser de moi. Elle trahit complètement le concept des alliances entre chaque confrérie. Nous, assassins, sommes censés nous entraider et non nous affronter entre eux.

Thane : C'est vous qui parlez de respecter vos règles alors que vous les avez transgressées à plusieurs reprises ? Vous avez détruite la confrérie du royaume voisin pour y prendre le pouvoir, vous aviez pour objectif de détruire cette association d'Haeli et vous n'avez rien fait !

Le maître : Cette femme est calculatrice et t'a bien manipulée. C'est bien ce que je disais, elle veut le pouvoir pour elle toute seule. Et toi, tu la crois aveuglément.

Thane : Je me moque de ses intentions. Mes intentions à moi, c'est de vous tuer.

Le maître : Qu'est-ce que tu attends ? Vas-y, approche et essaie de me tuer. Mais tu n'y arriveras pas. Je suis le maître des assassins le plus puissant, j'ai assassiné bon nombre de ducs, de duchesses, de barons et de personnes hauts-placés. Je n'ai subi qu'un seul échec et je ne l'ai pas provoqué. Cet échec sera rattrapé, car bientôt, Shanarie mourra, j'ai envoyé l'un de mes meilleurs assassins s'occuper d'elle.

Thane : Vous n'êtes pas un véritable assassin. Vous tuez pour faire le mal, un assassin oeuvre pour le bien.

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