Zac a un certain leadership naturel, mais il est assez impulsif, reste à voir si il fera un bon chef
Pour le flingue, c'est une grosse coïncidence Enfin, pas tout à fait, parce que j'adore les colts, mais sur le moment je n'y ai absolument pas pensé ^^

Personnellement j'épaissirai le récit en décrivant beaucoup plus les lieux principaux. Là tu te contentes de raconter les intéractions entre les personnages, c'est insuffisant. Ensuite, il n'y a rien de mieux que les petits détails qui prennent tout leur sens au fur et à mesure du récit, faisant d'une relecture une nouvelle découverte. Par exemple, dés le début introduire des personnages annexes par petite touche dont les actions ne semblent pas avoir de sens mais qui au fur et à mesure en prennent l'ampleur. Par exemple un voisin qui a une attitude suspect, lâcher des indices pour qu'on se triture le cerveau à savoir ce qu'il fait, s'il n'est pas louche, à toi d'en nous donner la fin.

Après j'ai pour expérience juste une 100aine de scénarii de Vampires l'âge des ténèbres et la mascarade et ça remonte, mais je me rappel que mon groupe de joueurs avait pris un énorme kiff avec des scénarii qui bourré de clin d'oeil dés le début (aucun mérite de ma part, j'ai été élevé à la méthode Babylon V et y ait pris foutrement gout).

Je viens de relire à nouveau tes 8 chapitres. La question que j'ai envie de te poser c'est: qu'est ce que ton récit va apporter de neuf au thème zombie-survival déjà bien fouillé et redondant? Là il s'agit d'un énième récit du bande de plouc qui va survire à une contagion massif et surement devoir sacrifier ses amis voir ses amis les plus proches pour finalement passer d'un lieu A à un lieu B. Comptes tu également nous faire le coup de l'épidémie sortie de nulle part?

Bref, je trouve que ton récit est bien écrit quoi qu'incomplet en description mais il fait rien de plus que ce que les autres histoires de zombie font. Par exemple, tu aurais pu développer deux histoires en parallèle, celle du plouc de base qui subit l'épidémie et va être l'un des seules possédant les capacités physiques et psychologiques pour survivre et tout à l'opposé celle d'un des responsables de l'épidémie sous couvert d'un texte subtil ne laissant pas tout percevoir du pourquoi du comment mais nous le faisant découvrir petit à petit. Les deux histoires finiraient par se croiser pour finalement s'entre-choquer.

Bref, il faut un peu d'innovation et d'audace si on veut écrire un récit de la sorte désormais. De plus, il faudrait que tes zombies sortent un peu de l'ordinaire. Attention au background que tu utilises, c'est du vu et revu et c'est dommage de savoir aussi bien écrire que toi, d'avoir ton courage de mettre ça ici mais de mal exploiter toutes tes bonnes qualités.

Désolé du triple post. L'autre chose flagrante qui manque ce sont les sensation. Par exemple le vent, le temps, les odeurs. Un livre comme le parfum en est la preuve flagrante et arriver à nous décrire les odeurs putrides d'un lieu à l'autre et la contraster à l'odeur de la nature est vachement immersif. Je suis une Légende (le livre et non la daube de film) est également très fort pour mettre à plat un paysage faussement inoffensif, le héro qui voit les arbres se cambrer sous la force du vent, les feuilles mortes qui dansent etc etc etc et d'un coup boum le danger arrive.

Si çà intéresse quelqu'un j'ai posté mon scénario de TLOU 2 sur ce topic :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-27711-471904-1-0-1-0-tlou-2-mon-scenario-en-15-chapitres.htm
Cordialement

Merci beaucoup Ultralysk pour cet avis vachement développé, ça me fait carrément plaisir ! :3

J'essaye de m'atteler aux descriptions, mais ça me gonfle vite, j'ai vraiment du mal avec ça...
J'essayerais également de développer un peu plus les sensations de mon personnage

Pour répondre à ta question : Je ne compte absolument rien apporter à l'univers post-apo zombi, loin de moi cette ambition, c'est la toute première fois que j'écris, et je voulais juste mettre sur papier toutes les histoires qui se forment dans ma tête sur un thème qui m'inspire
La seule originalité notable, c'est que justement, mes personnages sont tirés directement de ma vie IRL, et n'ont absolument aucune capacité particulière pour survivre.
L'épidémie, quand à elle, aura bien une source, je ne veux pas d'un truc abusé sortit de nul part, reste à en trouver une qui ne soit pas trop cliché

Ultralysk je suis une légende est un bon film pour moi, après, je n'ai pas lu le livre alors...

Sinon, le récit est bon et j'ai hate de voikr la psychologie se développer... (I love that)

J'essaye vraiment de tenir compte de vos conseils, même si j'ai pas l'impression de m'améliorer de chapitres en chapitres

VIII.

Toute la journée, la radio nous avait informé de multiples meurtres cannibales sur toute la côte Ouest, ainsi que d'un incommensurable bordel sur les routes dû à l'exode massif des populations fuyant les villes. Du classique pour une apocalypse, quoi.
Nous avions passé toute l'après midi à rouler, évitant méticuleusement tout axe susceptible d'être fréquenté, devant fréquemment serpenter sur des routes difficiles, faire demi tour, et même parfois couper à travers champs, si bien qu'à 20h, nous n'avions pas parcouru plus de 40 kilomètres en direction de l'Est. Nous nous trouvions à l'orée d'une forêt dans le comté de Tulare, à un peu plus d'une dizaine de kilomètres de Visalia. Tout paraissait calme, le désert complet. La forêt n'avait pas du attirer beaucoup de monde, et nous risquions plus de nous faire bouffer par des loups que par des zombis.

Nous avions garé la voiture sous un arbre, prête à partir en cas de problème. Quelques couvertures et coussins étaient disposés en arc de cercle autour d'un feu de camp prêt à être allumé. Je tentais tant bien de mal de faire cuire une boîte de petits pois-carottes dans une casserole que je tenais au dessus du réchaud à gaz. C'était pas gagné, et si on mangeais tiède, ce serait déjà pas mal. A côté, Rachel terminait d'allumer le feu, après avoir gaspillé une demi boîte d'allume-feu.
- J'ai réussi ! Claironna-t-elle. On pourra griller des chamallows au lieu de se taper tes petits pois crus.
- C'est ça, fait la mâline, souriais-je en lui lançant un briquet, t'as bousillé la moitié de la boîte pour un paquet de chamallows.
- T'avais qu'à le faire toi même, au lieu faire semblant de faire à manger, ria-t-elle. Au fait, on devrait pas aller chercher Zac ?
Il n'avait pas parlé depuis qu'on avait quitté Caruthers, s'était contenté de fixer l'horizon le cul vissé sur la banquette de la voiture le temps que nous installions le campement, et s'était finalement barré dans la forêt « Pour se détendre » selon ses propres mots.
- Perso je vais pas aller battre la forêt pour le retrouver, il reviendra quand il aura faim.
- Mais il s'est peut être perdu, ou fait attaqué ? S'inquiéta Rachel.
- Je te rappel qu'il a embarqué le flingue et la machette, et on a pu constater cette aprèm' qu'il savait plutôt bien s'en servir. Eludai-je ironiquement.
- Je vais quand même aller le chercher...
- Non, c'est hors de question. C'est trop dangereux, tu bouges pas d'ici.
- Mais on est au milieu de nul part, qu'est ce que tu veux qu'il m'arrive ?
- Si il ne peut rien t'arriver, il ne peut rien arriver à Zac non plus, et tu n'as donc aucune raison d'aller le chercher, il est suffisamment grand pour rentrer tout seul.
- Jake...
- Si il n'est pas là avant une heure, on ira le chercher.
- D'accord...
Un coup de feu mit brusquement fin à notre discution.
- Putain ! Sursautai-je. C'est Zac ?
- Y a des chances. Répondis-Rachel visiblement inquiète.
- On y va.
-Et le campement ?
Deux autres coups de feu retentirent.
- Je te laisserais seule ni dans la forêt, ni ici, tant pis pour le camp.
C'était probablement une connerie, mais il était hors de question que je la laisse seule ici à découvert, et encore moins que je la laisse partir au devant des emmerdes. D'autant que ce coup de feu me faisait vraiment peur : si Zac pétait encore un câble, ça pouvait être dangereux, et si le coup de feu ne venait pas de lui, ça pouvait être bien pire...

C'est armés simplement d'une pelle et d'un couteau de boucher que nous sommes entrés dans la forêt.
Il n'était pas loin de 21h, et le soleil achevait lentement sa course dans le ciel. Le feuillage épais des frondaisons ne laissait filtrer que quelques rayons, et il nous fallu un certain temps pour nous adapter à l'obscurité. La fraîcheur moite du sous bois contrastait également avec la chaleur extérieur.
Le sol recouvert de mousse absorbait le bruit de nos pas, et le silence ambiant me rendait particulièrement nerveux. Seul le bruit du vent dans les branches et de quelques oiseaux meublaient cet endroit oppressant.

Rachel marchait devant moi, le couteau à la main en direction du coup de feu. Alors que les pires scénarios se formaient dans ma tête, elle s'arrêta net, s'accroupie et me tira par la main.
- Stop ! Chuchota-t-elle. Y a quelque chose là bas.
Nous nous glissâmes silencieusement derrière un buisson touffu, et observâmes discrètement la scène. Je fut frappé d'effroi en apercevant Zac sur le sol, contre un arbre, les mains en l'air, hochant lentement la tête face à une jeune femme blonde le menaçant d'un arc. Elle avait récupéré le revolver de Zac qui pendait maintenant à sa ceinture.
- Jake, on fait quoi ?
- Ca me paraît évident, on fonce dans le tas lui péter les genoux à coup de pelle.
- Nan mais sérieusement ?
Il était temps de porter ses couilles.
- On négocie. Dis-je en me levant et avançant vers la jeune femme, les mains en l'air, devant l'air effaré et effrayé de Rachel. Bonjour ! Lançai-je, tentant de paraître décontracté.
Elle retira la main droite de son arc et braqua immédiatement le revolver vers moi. A cette distance, une dizaine de mètres tout au plus -je n'ai jamais étais doué pour évaluer les distances- elle ne pouvait pas rater.
- Fait un pas et je t'explose ! Cria-t-elle.
- Si tu tire comme ça avec un .44, c'est ton épaule que t'explose... Plaisantai-je sur le ton le plus détendu du monde.
- Ta gueule !
A sa façon de hurler, je devinais qu'elle avait au moins aussi peur que moi. Ce qui n'était pas à mon avantage, elle pouvait paniquer et m'allumer à n'importe quel moment.
- Je suis pas là pour te faire de mal, j'ai même pas d'arme. J'agitais mes mains vides pour lui prouver ma bonne foi. Je veux juste savoir ce qui se passe avec mon pote.
- Il se passe que ce connard a essayé de me buter !
- N'importe quoi ! Geignit celui ci. Je l'ai juste prise pour un rôdeur.
- Tais toi Zac, on discute là. Lui ordonnai-je.
Il paru surpris par ma réaction et ne broncha pas, restant toujours assis sur le sol. Je repris : Apparemment il a pas fait exprès, et vous n'êtes pas blessée, donc y a pas mal. Je propose que vous posiez ce flingue, que vous relâchiez mon ami et qu'on retourne tous à notre campement se boire un truc, il nous reste des bières je crois.
- Et pourquoi je devrais vous faire confiance ? M'interrogea-t-elle.
- Parce que c'est toi qu'a le flingue, c'est toi qui décide.
Elle resta silencieuse.
- Et puis apparemment t'as pas d'affaires ni rien, on a aucun intérêt à t'arnaquer, c'est plutôt nous qui prenons des risques en te ramenant au campement, tu pourrais juste attendre qu'on dorme et te barrer avec la voiture.
- Effectivement...
Elle allait accepter.
- Alors ?
- C'est ok. Lâcha-t-elle finalement.
Elle aida Zac à se relever, le fixant d'un air méchant, tandis que Rachel sortis du buisson pour me rejoindre. Elle releva la tête vivement en direction de mon amie.
- Elle est avec nous, on fera les présentations une fois arrivés. Répondis-je en souriant.
Je profitais du trajet du retour pour observer un peu cette fille. Elle était un peu plus grande que Rachel, environ 1m65, assez fine, plutôt bien gaulée, les yeux bleus, et des cheveux blond et raides lui tombant au niveau des épaules. Elle ne semblait pas posséder autre chose que son arc, ses quelques flèches et la petite sacoche en cuir qu'elle portait du côté gauche.
Alors que je me demandais ce qu'elle pouvait bien faire seule, en forêt et sans rien, nous sortîmes du bois et arrivâmes directement à côté de la voiture, au niveau du feu.
Lorsque la jeune femme aperçu les flammes rougeoyantes, et les quelques boîtes de conserve empilées sur la couverture, je la vit pour la première fois sourire.

La sweet sera pour quand?

S'améliorer de chapitre en chapitre est difficile. Contente-toi d'écrire en essayant d'appliquer nos conseils. Tu verras la différence au fil du temps.

J'essaye de sortir une suite chaque Jeudi

D'accord, j'attendrais de voir le changement alors

Super chapitre qui ajoute un membre à l'équipe, un daryl féminin c'est pas mal ^^ sérieusement continu comme ca et suis LEURS CONSEILS (parce que moi j'en ai pas XD) sinon c'est une bonne FIC en attendant la sortie de the walking dead saison 5

J ai trouvé vraiment sympa le dernier chapitre, continue à écouter leur conseil. Quand on le lit tard,on sent de l angoisse,ton texte vraiment prenant et génial. Le fait de rajouter un personnage est une excellente idée car le lecteur se demande qui est elle, que fait elle ici,pourquoi ? Et c est très bien trouver. Ton écriture est très sympa, beaucoup de description, de détails, on ne sais plus vraiment qui est le chef du groupe car avec tout ce qu il se passe. C est très agréable à lire, j aime bien ton style et je peux juste te dire de continuer .

Ps: Nicolas, j ai telechargé ton texte de TLoU 2, je vais le lire demain et je te donnerai mon avis sur ce topic je pense bientôt. Et sinon, pourrais je savoir où je pourrais trouver un forum/site sympa pour me donner des idées car j aimerai bien commencer moi aussi à écrire (même si je n envisage pas de bac L), merci d avance

Dsl sarus mais j ai la flemme de lire ta fic car elle a l air bien longue et je n ait pas envie d utiliser quelque années de ma vie sorry

Y'a pas d'mal Je n'oblige personne à lire ma fic (et ouais, j'imagine que sa longueur maintenant doit en décourager plus d'un... ).

Le rajout d'un personnage est très bien venu je trouve (on dirait une fusion entre Angélique et Lola ).

Cette phrase -> "Lorsque la jeune femme aperçu les flammes rougeoyantes, et les quelques boîtes de conserve empilées sur la couverture, je la vit pour la première fois sourire." je kif toi style c est beau

Merci pour les compliments :3

Sarus Maintenant que tu le dis, c'est pas faux, ça fait un bon mélange

Sorry pour le retard, je n'ai plus eu internet depuis Mercredi :$
La suite tout de suite !

IX.

- Moi c'est Jake, dis-je en souriant à l'attention de la nouvelle, alors que nous étions assis en cercle autour du feu, à griller des chamallows. Elle c'est Rachel, ma meilleure amie, et le mec que t'as voulu buter tout à l'heure, c'est Zac.
- Lisa, enchantée. Répondit-elle d'un air pas tellement enchanté.
- Qu'est ce que tu fais ici toute seule, si ce n'est pas indiscret ?
- Je vous retourne la question.
- On vient de San Francisco. Si tu te retrouves au milieu de nul part avec un arc à tenter de buter des gens, tu dois être au courant de ce qui se passe en ville. On s'est barrés avant que ça dégénère, et on essaye de rejoindre la côte Est pour trouver de l'aide.
- Ok.
Elle cherchait visiblement à éviter la conversation. Ses intonations froides et désagréables m'énervaient, aussi je décidai de ne pas m'acharner, et me contenta de manger en discutant avec Rachel, tandis que Zac faisait la gueule. Ca durait depuis qu'on avait quitté Caruthers, et il commençait à me gonfler lui aussi. Mais ce dernier sortit de sa torpeur et prit la parole d'un ton sec.
- On t'as demandé ce que tu foutais là.
- Ca ne te regarde pas.
- Laisse, Zac, éluda Rachel, si elle ne veut pas en parler, c'est son droit.
Ce mutisme ne m'inspirait pas spécialement confiance, cette fille me mettait mal à l'aise.
Cependant, la soirée passa rapidement, et la chaleur du feu me réconfortait autant que le bon repas. Un peu après minuit, je m'allumai une cigarette et me leva pour aller marcher un peu.

La lumière de la lune éclairait mon chemin de quelques rayons brillants. De chaque côté, les hautes herbes agités par le vent reflétaient la lueur argentée des astres. La douceur et le calme de la nuit me détendait, tout était si paisible, si douillet.

J'avais toujours adoré marcher seul la nuit, dans le silence complet, entendant seulement le bruit de mes pas. Ca me permettait intérioriser et de réfléchir un peu.

De l'autre côté de la plaine, je pouvais distinguer les lumières de la ville, et juste à côté, serpentant au travers des champs, les phares de milliers de voitures agglutinées sur l'autoroute, attendant inconsciemment la mort dans un embouteillage géant aux allures de festin.
Alors que je contemplais les étoiles, assis dans l'herbe fraîche, me demandant ce qui pouvait bien se passer à San Francisco, si tout ce que j'avait connu existait encore, Rachel vînt me rejoindre et s'assit à côté de moi.
- Tu fais quoi, chou ?
- Je me demande comment c'est, à la maison... Répondis-je en tirant sur ma clope.
- J'en sais rien, ça me fait trop peur, je préfère ne pas y penser.
Je lui tendis la clope et elle tira quelques taffes.
- Tu as laissé les deux autres seuls ? M'inquiétai-je vaguement.
- Je sais pas, la fille..
- Lisa, la coupais-je en souriant.
- Lisa, reprit-elle, est partie se coucher toujours sans dire un mot, et Zac tient absolument à monter la garde. Il est assis en mode vieux cowboy sur un rocher, avec son flingue à la main. Il n'a absolument pas confiance en Lisa.
- Ca tombe bien, moi non plus.
- Ah bon ?
- Oui, je lui ai proposé de venir avec nous seulement pour éviter qu'elle ne nous bute tous les trois, mais si elle pouvait se barrer, ça m'arrangerait...
- Un bon coup de pelle bien placé et tout est réglé !
J'explosai de rire.
- T'es con mon Bisounours !
- Ca me rassure que tu penses ça, parce que je la sens pas du tout, elle me fait peur... Avoua-t-elle.
Je repris ma cigarette et finis ce qu'il en restait.
- Si tu veux qu'elle dégage, on la plante là demain matin, sans hésitations.
- Non, j'irais pas jusque là, mais je sais pas comment l'expliquer, je sens qu'elle va nous attirer des emmerdes, ou nous faire du mal.
Son ton trahissait une certaine inquiétude. Jamais personne ne ferait de mal à Rachel tant que je serais encore en vie, hors de question.
- Elle ne nous fera rien, je te le promet.
- Merci.
Elle souris et me pris dans ses bras.
- J'ai pas envie de retourner là bas, on marche ? Demandai-je.
- Si tu veux. Répondit Rachel en hochant la tête.
Je me relevais lentement et lui tendis la main pour l'aider.

Le chemin de terre continuait sur plusieurs kilomètres. L'odeur de l'herbe fraîche, des fleurs sur le bas côté, et la beauté du ciel seulement tacheté que nombreuses étoiles nous avait bercé durant plus d'une demi heure, et nous étions maintenant relativement loin du campement. Nous n'étions pas perdu -il nous suffisait pour rentrer de suivre le chemin en sens inverse- mais je commençait à envisager un demi-tour quand une masse sombre attira mon attention sur le bord de la route.
- Qu'est ce que...
En m'approchant un peu, tirant Rachel par la main, je distinguais une cabane en bois, dans le genre cabanon pour garde forestier , visiblement à l'abandon. Comme si elle avait lu dans mes pensée, mon amie s'exclama :
- Tu vas quand même pas entrer là-dedans ?
- Je suis sûr qu'on peut y trouver des trucs de ouf !
- Genre des zombis ? Ironisa-t-elle.
- Par exemple, répondis-je nonchalamment en poussant la porte avec précaution.
Les nombreux craquements du bois et le nuage de poussière qui se souleva confirmèrent ma première impression, elle était bien abandonnée. Cependant, la scène qui se dévoila à l'intérieur nous laissa bouche bée.

Un lit simple, fait, et une table de nuit en fer forgé sur laquelle un verre d'eau croupissait se situaient dans le coin gauche de la pièce unique, et un bureau du même fer rouillé occupait le coin droit. Sur ce bureau était posée une radio, visiblement en bon état, et quelques feuilles vierges ainsi qu'un stylo Bic.
La curiosité m'attira vers le bureau. Une hache de bûcheron était posée sur la chaise devant. Je m'en saisis et la tandis à Rachel.
- Tiens, ce sera mieux qu'un couteau de cuisine.
Je regardai dans les tiroirs, mais rien ne semblait digne d'intérêt. Je récupérait seulement un Zippo et un demi paquet de Winston.
- Au moins on sera pas venus pour rien ! Plaisanta mon amie.
Sa remarque me fit sourire, alors que je sortais une clope du paquet. Je l'allumais et m'assis sur le lit, soulevant un nuage de poussière. Je rangeais le Zippo dans la poche avant de ma veste en jean.
- Je me demande ce qui a pu se passer ici...
- On a vu aucun zombis, et la couche de poussière est trop épaisse pour que la dernière visite remonte à après l'infection. Je pense que le garde forestier à du prendre sa retraite, et que personne n'est jamais repassé par là. Expliqua Rachel.
- T'as sans doute raison.

Je m'apprêtait à repartir quand je réalisais que le tiroir de la table de chevet n'avait pas été ouvert.
Un sourire se dessina sur mon visage en découvrant son contenu, ainsi que sur celui de mon amie lorsque je lui agitai un Beretta 92 sous le nez.

Des avis, impressions, prédictions sur la suite ?

Avoir une véritable arme va changer la donne je pense c'est une bonne chose qu'ils l'aient trouvée.
Personnellement, je pense que Lisa n'est pas quelqu'un de mauvais (ce n'est que mon intuition, peut-être que je me plante complètement ). Mais voilà, je la sens plutôt bien malgré tout !

Oh, et j'aime beaucoup ces passages descriptifs que tu fais, on visualise bien le paysage et les sensations !

Hâte de la suite