Bienvenue à tous chers lecteurs, lectrices

Je me présente : je m'appel Alexis, 17 ans, et je vais rentrer en Terminale L à la rentrée prochaine.

Bref, si je créer ce topic, c'est pour vous présenter ma toute première fiction, ou du moins, la première qui me motive suffisamment pour que je la publie.

Je tâcherais de rendre mon histoire la plus réaliste possible, en m'inspirant directement de personnes réelles, et de leurs supposée réaction face à une telle situation.
Toutes les critiques, bonnes comme mauvaises, sont les bienvenues, si tant est qu'elles soient un minimum argumentées (même une ou deux lignes )

J'essayerais de tenir un rythme de publication d'un chapitre par semaine, même si ça risque de se corser avec le début des cours.

Premier chapitre dans cinq-dix minutes, le temps de corriger les dernières fautes !

K: Retardataire

The Harder That Come
- Par Alexis Garnier
Avec la participation d'Estelle G. (mon agent artistique ( ) et surtout meilleure amie, elle m'aide par un gros travail de relecture et de conseil, je trouvais important de le mentionner)

I.

Le 21 Juin, San Francisco.

Je me regarde dans le miroir et passe une dernière fois la main dans mes longs cheveux bouclés. J'en tirerais jamais rien... J'attrape mes Ray-ban par réflexe et les accrochent à ma chemise. Même en début de soirée, ça reste une vieille habitude. Je regarde l'écran de mon portable : il affiche 20h36. J'enfile une veste en jean et descend les escaliers en vitesse, attrape les clefs sur le guéridon à côté de la porte, sors de l'appart' et ferme à clef.
Depuis le pas de ma porte, j'entend déjà le brouhaha de la foule, entassée devant des groupes de branleurs heureux de massacrer du Nirvana en public, une bière tiède à la main.
Je dois rejoindre des amis pour la fête de la musique, on est censés se retrouver au Black Stone Cofee, un bar tranquille à l'angle de la 25e Avenue et de Noriega Street, ou l'on pourra s'asseoir, siroter un cocktail et discuter en profitant de musique décente, un peu à l'écart du bordel ambiant. J'ai dix minutes de marche pour arriver là bas.

Tout en marchant, je sors mon paquet de Camel 100s et m'allume une clope. Du haut de ma rue, je peux voir le soleil se coucher sur l'océan pacifique. J'ai toujours adoré ça, cette boule de feu embrasant l'étendue bleutée de la mer mêlée au ciel, ça titille mon côté romantique.

Dix minutes plus tard, j'arrive au bar, un ancien garage réaménagé à la devanture en bois noir ornée d'écritures rouges, qui fait l'angle. Je passe une énième fois la main dans mes cheveux pour me recoiffer à l'aide de mon reflet dans la porte vitrée, puis j'entre. Je salut Rico, notre barman, et me dirige vers le fond de la salle, passant entre les tables noires entourées de banquettes en cuir rouge et le comptoir. Seul un homme d'une quarantaine d'années est accoudé au comptoir, fixant un verre de whisky plein. A part lui, aucun client. La lumière est douce et créer une ambiance assez chaleureuse. Un groupe de trentenaire joue des reprises de Dire Straits à quelques mètres. J'apperçois mon meilleur ami Zac, qui se lève avec un grand sourire :
- Jake ! Crit-il, vient faire un gros bisous !
- Calme toi mon chéri, je répond en riant.
Je souris et le prend dans mes bras, puis me tourne vers ma meilleure amie et lui fais la bise :
- Coucou mon Bisounours !
On prend une table au milieu du bar encore vide, je m'assois à côté de Zac, en face de Rachel, et un serveur viens prendre notre commande : un whisky, un malibu et une tequila sunrise.
Je sors une cigarette et regarde le barman, qui hoche la tête -sans doute le seul bar de la ville ou on peut fumer- et entame la conversation :
- Vous voulez rester là toute la soirée, ou on sort faire les con un peu plus tard ?
Zac prend une clope dans mon paquet et répond :
- Comme vous voulez, je vous suis.
- Moi j'ai la flemme de bouger, je veux bien rester ici, surtout si toute la soirée est aussi calme.
- Okay, on reste, je conclue en souriant.
Le serveur nous apporte nos cocktails alors que le groupe entame Telegraph Road.
- Vous prévoyez quoi pour vos vacances, maintenant que les cours sont finis ? Demande Rachel en replaçant ses longs cheveux bruns en arrière.
- Moi je vais bosser dans le camp de vacances de ma tante, en Floride, pour financer la suite de mes études.
- Bien sûr Zac, comme si tu comptais faire des études, répondis-je en éclatant de rire.
- Fais pas le malin gros, si je finis clochard, c'est ton canapé que je viendrais squatter !
- Tu sais très bien que tu peux venir dans mon lit mon chou !
Zac souris d'un air niai sous le regard désespéré de Rachel :
- Vous êtes graves...
- Mais c'est pour ça que tu nous aimes ! S'exclame ce dernier en souriant toujours.
- Tu fais quoi de tes vacances toi ?
- Rien du tout, trop fainéante pour bosser, et trop fauchée pour partir en vacances, plaisante-t-elle.
- On restera comme deux clodos à glander dans un parc alors, comme toujours ! Je souris.

Les heures passent, le bar se rempli à peine, une dizaine de clients tout au plus, les verres se vident -mais se remplissent bien, eux- puis vers 3 heures du matin, le groupe remballe finalement son matériel, et nous fais nous rendre compte de l'heure tardive.
- Ah quand même ! Je m'écris en regardant l'heure, il est peut être temps qu'on se bouge.
Nous sortons dans la fraîcheur agréable de la nuit d'été, et traînons un peu dans les rues. Personne n'a vraiment envie de rentrer.
L'ambiance semble un peu plus calme, mais on entend encore l'effervescence au loin.
Nous nous dirigeons finalement vers mon appartement, dans l'idée de finir la soirée devant un bon film. Nous discutons le long du trajet et arrivons en bas de ma rue quand une plainte dans une ruelle parallèle attire mon attention :
- Attendez ! Dis-je en chuchotant, écartant les bras pour arrêtez mes amis. Vous avez entendu ce bruit ?
- Jake, mon Bisounours, tu vas quand même pas allez voir ?! S'inquiète Rachel.
Les lampadaire n'éclairant pas bien cette ruelle, les ombres vagues des grands conteneurs de chaque côtés lui donnent un air absolument glauque.
J'active la lampe torche de mon Samsung et avance lentement vers l'origine du bruit entendu, tentant d'éviter les détritus jonchant le sol. Au bout d'une dizaine de mètres, j'ai l'impression de marcher dans quelque chose, un liquide poisseux. Je dirige le faisceau lumineux vers le sol et gémis, regarde furtivement dans la ruelle, puis rejoins la rue principale en courant.
- On rentre. Tout de suite ! Je chuchote en tirant mes amis par la main.
- Qu'est ce qu'il se passe, t'as trouvé quoi ?
- Tais toi et marche !
- Mais qu'est ce qu'il t'arrive ? Demande Rachel en serrant ma main.
- Il y avait du... Du sang... Une flaque large de deux mètres, qui... Qui coulait jusque derrière une poubelle. Bégayais-je sur un ton inquiet.
- Tu sais d'où ça vient ? Demande Zac, étonnamment sérieusement.
- Pas la moindre idée, et je veux pas le savoir. Dis-je en arrivant devant chez moi.
J'ouvre la porte en regardant autour de moi, l'air inquiet, fait rentrer tout le monde, et referme.
A double tour.

j'aime bien

Moi j'adore Je suis fan de ta façon d'écrire ! J'ai repéré quelques fautes d'orthographe et de conjugaison par-ci par-là, mais rien de scandaleux

Vivement la suite

Quelques fautes ouais, mais ta façon d'écrire est franchement sympa donc ça passe.
( Je commente rarement les fics, alors de là à les complimenter !.. )

Merci pour les compliments, ça me fait plaisir
Je me demandais ce que vous alliez penser du texte entièrement au présent, j'étais lancé et j'ai tout écrit comme ça sur les deux premiers chapitres ^^

Pour les fautes, je plaide coupable, c'est mon principal problème ^^

J'aime bien,continue comme ça

L'emploi du présent est un point fort pour ton récit je trouve. En tout cas, tu t'en sors très bien avec (toujours eu du mal à écrire au présent pour ma part, je suis plus à l'aise au passé).

J'en conclus qu'on a la même façon d'écrire.
Mais moi l'inspi se meurt après avoir couché 5 pages.

Je commence à employer le passé dans le 3e chapitre, me demandez pas pourquoi, ça m'est venu subitement, je réfléchis pas tellement quand j'écris

Du coup vous me direz ce que vous préférez

Comme j'ai pas mal d'avance, je vous mettrai la suite dans la soirée !

Youpi !

Ah c'est drôle, moi aussi le début de ma fic est au présent Enfin c'était quelqu'un d'autre qui l'écrivait à l'époque... j'ai discrètement changé le temps quand j'ai pris la relève

La suite right now !

II.

Une fois à l'intérieur, je me détens un peu. Je sors des bières du frigo pendant que mes amis s'installent dans le canapé en cuir. Le carrelage blanc de ma cuisine contraste avec le rouge sombre du sang de la ruelle alors que les images me reviennent en tête. Qu'est ce qui a bien pu se passer ?
- Jake, tu viens ? Cris Zac depuis le salon.
- J'arrive !
Je remet mes réflexions à plus tard et les rejoins au salon. J'éteins la lumière, lance le dvd de Good Morning, Vietnam, me glisse sous la couverture en laine. Le film me fait peu à peu oublier ma mésaventure, et je finis par m'endormir paisiblement sur les genoux de Rachel.

Lorsque j'émerge le lendemain matin, il fait déjà grand jour. Le soleil a dû taper sur mon visage toute la matinée à travers la baie vitrée, et j'ai un mal de crâne horrible. A moins que ce ne soit ma consommation de la veille... Ou les deux. Je me lève difficilement, alors que Zac dors encore en travers du canapé. Je me traîne en me massant les tempes jusqu'à la cuisine, et m'appuie sur le mur alors que j'aperçois Rachel en train de préparer à manger.
- Salut, j'articule difficilement, la bouche très sèche, en approchant du placard pour attraper un verre.
- Bien dormis ? Questionne-t-elle sur un ton enjoué en se tournant vers moi.
- Ca peut aller, j'ai une surtout une migraine atroce... C'est gentil de préparer à manger.
Elle répond en riant :
- J'avais surtout super faim ! J'ai fait des pâtes au beurre, la grande classe, il doit y en avoir assez pour nous trois. Zac dort encore ?
- Ouais.
Je remplis mon verre d'eau et sors trois comprimés de Doliprane codéiné du placard au dessus de l'évier.
- C'est pas deux la dose maximale ?
Je hoche la tête en plongeant les trois médicaments dans l'eau.
- Il est quelle heure ?
- Midi et demi, me répond-elle en abandonnant sa casserole pour s'asseoir en face de moi, t'as vraiment une tête de déterré mon pauvre chou.
Elle me souri adorablement et me fixe de ses beaux yeux bruns. Je vide mon verre et pose ma tête sur la table en attendant les effets salvateurs de la codéine, pendant que mon amie sors deux assiettes et nous serres les coquillettes.
Quinze minutes plus tard, nous terminons le repas alors que la codéine fait son effet. Plus de douleur et l'impression de flotter légèrement du à la forte dose, je n'ai plus du tout mal au crâne et retrouve le sourire.

Nous retournons au salon au moment ou Zac se réveille.
- Debout gros ! Il est déjà 13h ! Je le taquine.
Il se contente de gémir en se levant difficilement et se dirige vers la cuisine -sûrement une grosse migraine lui aussi- alors que j'allume la télé. En zappant, je tombe sur Fox News qui diffuse le journal de 13 heures.
Comme d'habitude, des conneries politiques, le président Russe qui semble foutre le bordel en Ukraine, un attendant en Syrie, un train qui déraille à Salt Lake City... Jusqu'à ce qu'une information apparemment anodine attire mon attention.
Un cadavre apparemment dévoré a été retrouvé sur la 30e Avenue, entre Pacheco Street et Quintara Street. C'est dans ma rue ! Je blêmis alors que le journaliste continue de relater les fait :
« Un homme d'une trentaine d'année aurait été retrouvé mort dans une ruelle. Son cadavre semble avoir été en partie dévoré. Selon les médecins légistes, les marques de morsure concordent avec une dentition humaine. »
J'attrape la main de Rachel, assise à ma droite. Elle a compris.
- Jake... Son ton se veux rassurant.
- Le sang... C'était...
Elle passe doucement sa main dans mon dos, mais sa voix tremble et trahi sont inquiétude.
- C'est rien, il se passe ce genre d'horreurs tous les jours.
- Pas à Sunset Disctrict.
Elle le sait aussi bien que moi. C'est le moment que choisi Zac pour revenir au salon, un sandwich au bacon à la main.
- Bah qu'est ce qu'il se passe ? Vous êtes tout pâles !
En quelques mots, je lui explique la situation, ce qui n'a pas l'air de le perturber plus que ça.
- Et alors ? Maintenant on sait d'où ça vient. Plaisante-t-il.
- Et alors ? Et alors un mec commence à bouffer d'autres gens, c'est tout ce que ça te fait ? Je cris presque.
- Calme toi, mon Bisounours, c'est un cas isolé, la police va faire le nécessaire, me dis Rachel, tentant de me rassurer.
Je me lève, ouvre la baie vitrée et sors sur le balcon. J'allume une clope alors que je les entends discuter derrière moi. Je ne relève pas leurs paroles, je me contente de fixer l'océan au loin, qui brille sous le soleil éblouissant.

J accroche a mort j ai trop hâte de la suite tout comme la saison 5 de the walking dead! Et c est pour dire si ton écriture est mordante!

Ahah, sournois le jeu de mots

Merci antarcticmonkey, ça me fait super plaisir

=>sarus
Haha t as vu

pas mal

Par contre le titre en anglais veut rien dire...

C'est une référence au film de Perry Henzel (qui n'a absolument rien à voir avec les zombis, par contre), j'ai trouvé le jeu de mot sympa, même si j'aurais pu faire mieux au niveau du sens

J'hésite à poster la suite ce soir, faut peut être que j'essaye de créer l'attente