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Sujet : [Fic] L'Aura Sanglante

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Pseudo supprimé
Niveau 7
14 janvier 2012 à 16:16:00

Bon, à ceux qui me suivaient lors de ma première fic, d'abord désolé de l'avoir supprimée, mais j'allais dans le mauvais sens, si j'puis dire. Donc voilà une toute autre fic qui sera, j'espère, beaucoup mieux :)

Chapitre 1 : La Prise de la Cité Impériale.

Le 30 Ondepluie 4 E 175. Cela faisait cinq jours que tout avait commencé. Trempé dans le sang, le souffle court, bras et jambes engourdis. Et pourtant tant à faire encore. Devant lui les remparts de la Cité Impériale et au loin, la Tour d'Or Blanc, tenant fièrement malgré l'assaut. Sous ses pieds, le sang de centaines de soldat s'écoulant lentement dans le cour d'eau qui entourait la majestueuse capitale de Cyrodiil. Le Lac Rumare était devenu rouge, à cause de l'hémoglobine qui s'y était déversée. Rien ne représentait mieux l'Empire à ce moment : son cœur saignait terriblement fort, pressé par la poigne de l'impitoyable Domaine Aldmeri, à tel point que le territoire même qu'il dominait souffrait lui aussi. Au dessus de lui le ciel, nuageux et noirci par la fumée. Et derrière lui, des centaines de légionnaires, avançant implacablement sur le pont qui faisait la jonction entre la terre et l'île de la Cité Impériale.

Les dizaines d'archers Altmers postés au plus haut des remparts avaient fait beaucoup de mal aux soldats impériaux, lançant toujours plus de flèches enflammées. La charge était définitivement lancée sur la capitale, souillée par les Hauts-Elfes et il était en première ligne, destiné à ouvrir une brèche même si il fallait qu'il en meure. Les perfides mers avaient piégé toute la zone, déversant sur lui et ses hommes de l'huile chaude, faisant tomber des pierres et tout ce qui leur tombait sous la main. Beaucoup d'hommes périrent sous la fourberie elfique, mais mille autres viendraient bien vite les remplacer, déterminés à restaurer la gloire de leur Empire. Rien ne l'empêcherait de forcer les portes de la capitale et de déloger l'ennemi. Il était le Légat Marius Antiocus, que beaucoup surnommaient Invictus. Ses subordonnés avaient réussi à passer sous le porche, déversant toute leur haine sur la Grande Porte qui céda bien vite. Tout un régiment Altmer les attendait à l'entrée du Quartier de la Place de Talos, .

Mais les Hauts-Elfes ne chargèrent pas, préférant lancer des sorts de destruction sur leurs adversaires. La chose, bien que mortelle, était magnifique à voir : des dizaines de couleurs passaient sur les côtés du Légat, des gerbes oranges et aussi chaudes que les plaines d'Oblivion, des traits blancs, qui faisaient le même effet qu'une froide nuit en Bordeciel et des arcs électriques lancés en symbiose, comme le plus violent des orages, dans un brouhaha tonitruant. La scène était chaotique et plusieurs soldats impériaux finissaient désintégrés ou congelés par les Altmers. Ce n'était pourtant qu'une bien piètre résistance, car ils furent bien vite submergés par le grand nombre de légionnaires présent. Beaucoup de mers furent transpercés par les lames, aplatis par les marteaux de guerre et éviscérés par les haches d'arme. Une véritable effusion de sang elfique gagnait la Place, dans une bataille que personne n'oublierait de si tôt. Quelques hommes prirent la direction des tours de garde, pour atteindre les remparts et éliminer le support des archers Altmers.

Alors qu'une dernière poche de résistance était éliminée au centre du quartier, un homme à cheval entra dans la Cité. Il était vêtu d'une armure faite d'or et d'ébonite, comportant diverses marques et ramifications en cercle, incrustées ça et là de rubis. Nul doute possible, c'était bel et bien Titus Mede II, brandissant une épée qui semblait elle aussi faite d'or, illuminant la zone de sa beauté légendaire. C'était en vérité Orglaive, la lame de Boéthia, mais peu de monde connaissait sa réelle provenance. L'Empereur dégageait une réelle puissance malgré le fait que sa terre lui ait été reprise en grande partie. Il ne s'était, au final, par relâché et désormais la Grande Guerre le verrait en grande partie victorieux. Du moins c'était ce que croyait le Légat Antiocus.

« Bien, mes chers légionnaires. Nous entrons dans la dernière phase notre victoire en Cyrodiil aujourd'hui. Je mènerai moi même l'assaut sur la Tour d'Or Blanc. Les premières et deuxièmes légions m'accompagnent. La quatorzième légion ira reprendre le contrôle du quartier des Jardins Elfiques et la troisième, l'arboretum. Elles se rejoindront au quartier de l'arène et viendront nous soutenir si la résistance est plus élevée qu'attendu. Vous vous battez pour la gloire de l'Empire, ne l'oubliez pas, légionnaires. Tout Tamriel dépend de vous en cet instant. » dit Titus Mede.

Il descendit de son cheval et sortit son bouclier impérial.

« A l'assaut ! » hurla-t-il.

Et sur ces mots, un flot interminable de soldats s'engouffra aux quatre coins de la Cité Impériale.

Pseudo supprimé
Niveau 7
14 janvier 2012 à 18:01:10

Suite demain

[Parjure] [Parjure]
MP
Niveau 9
14 janvier 2012 à 18:02:11

J'aime bien :bravo:

Maxou101 Maxou101
MP
Niveau 9
14 janvier 2012 à 20:44:04

Comment savoir si tu vas pas nous lâcher un vent en plein dans l'histoire et nous foutre la rage de ne jamais connaître la suite ?

Pseudo supprimé
Niveau 7
14 janvier 2012 à 22:53:27

Bon, je te donne ma parole, j'ai juste mal tourné la dernière ^^

Pseudo supprimé
Niveau 7
14 janvier 2012 à 23:22:06

Bon, au final suite ce soir.

Pseudo supprimé
Niveau 7
15 janvier 2012 à 00:55:58

Chapitre 2 : La Tour d'Or Blanc.

Des centaines d'hommes déferlaient sur le quartier du Palais Impérial. L'endroit avait été fortifié par les elfes : des épieux immenses, des barricades surplombant le cimetière en contrebas. Ils y avaient même construit des tours, sur lesquelles s'entassaient plusieurs archers qui pilonnaient tous les légionnaires en vue. Encore une fois, le combat était extrêmement enragé, chaque camp étant à bout de souffle et poussé à ses limites.

Titus Mede II s'était mit à couvert, contre une partie de muraille. Les légions ne pouvaient pas accéder au niveau supérieur du quartier, les escaliers étant barricadés. Un problème de taille apparut donc : le nombre phénoménal de légionnaires présent fit que tous ne pouvaient pas trouver de couverture et beaucoup tombèrent sous les flèches des archers, ou brûlèrent vifs sous les sorts Aldmeri. L'odeur du carnage était un épouvantable mélange de chairs brûlées et de sang entré en ébullition, le tout dans un concert de gargarismes et de hurlements. Les quelques archers restant dans le camp des impériaux se remirent de l'attaque des Hauts-Elfes et contre-attaquèrent, visant prioritairement les tireurs ennemis.

Suite à cela, plusieurs mages de guerre détruisirent les barricades faites de bois, ouvrant le passage à l'infanterie. Un combat sanglant s'en suivi, les Aldmers ne cédant pas le moindre bout de terrain. Marius chargea dans la mêlée, bouclier levé et glaive prêt à servir. Il frappa de la tranche dans les genoux d'un Haut-Elfe à proximité, pour ensuite lui planter la pique en plein cœur. Deux autres Altmers arrivèrent bien vite sur lui, remarquant certainement à son armure qu'il était un haut gradé. L'un d'eux s'écroula avant même de dégainer, la gorge transpercée par la tête d'une flèche. Marius n'avait pas vu la charge dont il était la cible et s'était précipité sur un groupe d'elfes qui attaquait l'Empereur et sa garde. Il évita de justesse le coup de son poursuivant, avant de lui infliger un coup de bouclier de toutes ses forces, ce qui déstabilisa le Haut-Elfe. Sans perdre plus de temps il se rua sur son adversaire, son épée passant au travers de l'armure elfique comme si il ne portait que de simple vêtements.

Marius tourna donc les talons en direction de l'Empereur, dont deux des cinq gardes avaient péri sous les coups des elfes. Il avait quatre agresseurs sur le dos mais ne semblait pas craindre pour sa vie. Ses trois derniers soldats d'élite n'arrivaient pas à suivre le rythme des Altmers, excédés par les cinq jours qu'ils avaient passé à combattre. L'un d'eux s'écroula avant que Marius ne puisse faire la moindre chose. C'était un quatre contre trois désormais, l'impérial ayant rejoint l'Empereur. C'était un balais mortel de guerriers compétents, entre ce qui semblait être des fines lames. Une épée de verre vint s'abattre sur le Légat, qui fit glisser le tranchant le long de son bouclier pour répartir la force utilisée par l'elfe. Celui-ci perdit l'équilibre un instant, ce qui avait suffit à Marius pour créer une brèche dans sa garde et de lui enfoncer son glaive au fond de la poitrine. L'Empereur lança un grand sort de froid sur un autre des Hauts-Elfes, dont le cœur avait cessé de battre rapidement, trop faible. De sa masse, l'un des gardes fendit le crâne d'un autre Altmer qui mourût sur le coup. Le dernier Haut-Elfe tenta alors de se replier mais se prit la gorge dans le fil de l'épée du Légat.

Contre toute attente l'armée impériale semblait se réduire petit à petit, alors que celle des Aldmers n'avait pas l'air de diminuer. En se retournant, Marius vit que les légionnaires n'étaient plus qu'une trentaine, alors que les mers se comptaient pas dizaines. C'est ce moment que choisit Naarifin, commandant des armées du Thalmor, pour s'adresser à l'Empereur du haut de la Tour :

« Rendez-vous, Titus. Vous ne faites pas le poids et êtes entourés par mes meilleurs soldats ! Rien n'arrêtera plus le Thalmor désormais, notre force est toute puissante ! Vous êtes perdus ! »

L'Empereur abaissa son épée, comme en signe de soumission. Le seigneur Haut-Elfe ria de toutes ses forces, jugeant que sa victoire était enfin assurée sur l'Empire. Il s'imaginait déjà accueilli en héros à Alinor, sous les acclamations de ses pairs.

Un bruit digne d'un tremblement de terre se fit alors entendre sur les côtés de la Tour d'Or Blanc. Le vrombissement des centaines de légionnaires qui faisaient trembler les fondations mêmes de la Cité Impériale commencait à se faire entendre.

« Vous entendez, Naarifin ? Ce sont les deux autres légions que j'ai chargé de nettoyer la ville qui foncent sur vous. » dit Titus Mede.

Une véritable lame de fond déferla alors sur ce qu'il restait des Aldmers, les pourfendant dans un véritable raz-de-marée humain. Aucun elfe ne survécut à l'attaque des troisièmes et quatorzièmes légion, revenues du quartier de l'Arène. Une mer d'homme se jeta dans la Tour d'Or Blanc, dévastant tout sur son passage. Il n'y avait désormais plus aucune résistance de la part des Hauts-Elfes, qui s'étaient rendus compte de leur défaite imminente. L'Empereur avait mené ses soldats au plus haut étage de son ancienne demeure, pour aller à la rencontre de Naarifin.

Pseudo supprimé
Niveau 7
15 janvier 2012 à 12:01:15

Suite dans l'après midi, voir ce soir

firion460 firion460
MP
Niveau 7
15 janvier 2012 à 15:04:54

AH ! c'est toi qui l'a supp ? je la cherchais partout ! J'aimais bien moi mais bon ! je vais lire celle-ci toute à l'heure, je t'en donnerais des nouvelles ;)

Pseudo supprimé
Niveau 7
15 janvier 2012 à 15:09:00

Je la recommencerai après celle-la, normalement ^^

franck39 franck39
MP
Niveau 3
15 janvier 2012 à 15:18:03

Je trouve quand même dommage que tu ai supprimé l'autre.

Sinon celle là est bien pour le moment alors continue ce coup la stp.

Pseudo supprimé
Niveau 7
15 janvier 2012 à 15:54:06

Chapitre 3 : La chute de Naarifin

Rien n'arrêta l'ascension de l'armée impériale. Elle rejoignit bien vite les quartiers de Naarifin, qui attendait sagement les légionnaires, assis sur une chaise. Tous les emblèmes du Dragon Impérial avaient été remplacés par les armoiries du Thalmor, mais la pièce restait relativement la même : elle dégageait l'opulence du sol au plafond, avec ses bibliothèques de livres plus précieux les uns que les autres. Le Hauts-Elfe ordonna à ses derniers soldats de rendre les armes, en signe de capitulation. L'Empereur avait définitivement repris la Cité Impériale et pourrait de nouveau commander son empire là où il en avait l'habitude.

« Naarifin, seigneur de guerre Thalmor, je vous met aux arrêts. Il n'y aura aucun procès mais des charges sont cependant retenues contre vous : tentative de génocide à l'encontre de toutes les races humaines, extermination d'instances impériales de premier ordre et enfin soulèvement contre l'Empire. Vous n'avez rien à ajouter, j'imagine. » fit l'Empereur.

« Ça ne s'arrêtera pas là, vous le savez Titus. » répondit l'elfe.

« Au contraire. Je vais envoyer un message au chef Thalmor en Alinor. La guerre s'arrêtera ici, nos deux États ne peuvent décemment pas la continuer sans qu'ils s'autodétruisent. Vous êtes condamné à la pendaison sans plus de cérémonie. Légat Antiocus trouvez-moi une corde, qu'on pende sa carcasse au sommet de ma tour. » ordonna l'Empereur.

Marius s'exécuta avec empressement, trouvant une corde quelques étages plus bas. Il y fit un nœud coulissant et remonta rapidement vers les appartements impériaux. Quelque chose le dérangeait dans cette affaire : cela ressemblait plus à une vengeance personnelle qu'à une vraie victoire.

« J'ai la corde, Monseigneur. »

« Bien, passez-la lui autour du coup... Je le jetterai moi même du rebord. »

Naarifin était devenu blême, vociférant des insultes à l'encontre de l'Empereur, de l'Empire et des humains en général. Il était en plein milieu d'une phrase quand Titus Mede II le poussa par une fenêtre, retenant la corde pour que le choc ne brise pas le coup du Hauts-Elfe. Ce dernier suffoquait, des larmes acides lui montant aux yeux alors que son cou marquait déjà les traces de la pendaison.

« Monsieur ? » fit Marius. « Pourquoi retenir la corde ? »

« Je veux qu'il meure lentement. Vous le remonterez plusieurs fois par jours, pour lui laisser de l'air et le nourrir sobrement. Qu'il voit comment l'Empire se redresse alors que son pouvoir est réduit à néant. Bien, je vais me retirer quelques instants. Ordonnez aux légions de remettre de l'ordre dans la ville, Légat. » dit l'Empereur.

Marius donna ses recommandations aux hommes sous son commandement, non sans un certain remord. Il allait devoir veiller à ce que Naarifin ne meurt pas et s'occuper de lui, alors qu'il venait de détruire toutes ses aspirations.

« Et rassemblez les survivants au pied de la Tour. Je ne veux aucune pitié, comme eux envers nos citoyens, alignez-les et égorgez les tous autant qu'ils sont. » tonna Titus Mede II.

Tout cela aggravait encore plus le bain de sang, mais le Légat se devait d'obéir aux ordres de son Empereur, même si ils allaient à l'encontre de ses motivations.

Une journée passa, pendant laquelle la Cité Impériale fut animée par le déplacement des gravas et des cadavres. Une poignée de légionnaires avait reçu l'ordre de nettoyer le Lac Rumare des corps des soldats. D'autres encore devaient brûler les morts des rangs Hauts-Elfes. Marius avait pris la peine de retirer son casque, dévoilant ainsi ses cheveux noirs rasés de façon réglementaire, comme la légion l'obligeait. Il arrosait constamment Naarifin, qui suffoquait depuis quelques heures. Il devait souvent remonter la corde pour lui éviter de mourir étouffé.

Quand la nuit commença à tomber, il reçut l'autorisation de remonter le mer dans l'appartement de l'Empereur, pour le nourrir. Une miche de pain et un peu d'eau, voilà ce à quoi il avait droit. Le Légat était légèrement gêné de sa situation actuelle, alors qu'il détenait la vie du mis à mort entre ses mains. Il pouvait tuer de sang froid n'importe quel adversaire lors des combats, mais une fois ceux-ci terminés il redevenait l'impérial calme et bienveillant qu'il avait toujours été. Le Haut-Elfe marmonna quelques mots à l'attention d'Invictus :

« Merci... C'est plus pénible que ce que je pensai... » plaisanta le mer.

Marius était étonné que son prisonnier cherche encore à faire de l'esprit dans sa situation et répondit sobrement qu'il n'avait pas à être remercié.

« La guerre ne fait que commencer, impérial. » dit péniblement Naarifin. « Vous verrez, ma mort n'arrêtera rien. En tout cas pas à très long terme. »

« Nous serons prêt. Mangez et taisez vous, gardez des forces. »

« Dans quel but ? Je vais mourir dans peu de temps, exhibé comme un trophée par Titus. »

L'impérial ne voyait rien à répondre. Il savait que l'elfe se dirigeait droit vers la mort. Le reste du repas du Haut-Elfe se passa dans un silence total, l'un profitant des quelques minutes de répit dont il disposait, l'autre ayant pitié du premier.

« Bon, il est temps de vous remettre là où vous devez être. » commenta Marius.

Le Légat saisit alors son ancien ennemi par les bras, lui remit la corde au coup et le lança par dessus la fenêtre.

« Désolé. Personne ne mérite ça. » pensa-t-il.

Naarifin était réchauffé par le Soleil qui se couchait. Plus bas il pouvait voir ses anciens subordonnés se faire égorger un par un.

Pseudo supprimé
Niveau 7
15 janvier 2012 à 20:09:05

Suite demain, mais pas sûr, je reprend les cours

Pseudo supprimé
Niveau 7
15 janvier 2012 à 23:59:02

Chapitre 4 : Retour à Lenclume.

Antiocus avait réussi à garder le Haut-Elfe en vie pendant vingt trois longs jours, qui furent pénible pour lui comme pour le mer. Ils avaient parlé tous les soirs, chacun se rendant compte que l'autre n'était pas une bête stupide. Naarifin était mort de bon matin, alors que l'Empereur avait décidé que la vie devait le quitter. Marius avait du tuer le mer, à contre cœur. Il avait remonté celui-ci pour mieux le relancer, sans toucher à la corde. Un craquement sec s'était fait entendre, résonnant dans toute la Cité Impériale. Des centaines de légionnaires avaient alors applaudi le spectacle, fier de leur Empire qui retrouvait sa force.

Une semaine plus tard, le 29 de plantaisons, l'Empereur s'était adressé à ses Légats pour leur conférer les honneurs.

« Légat Justinius Quintius. »

Un impérial d'environ une quarantaine d'années s'avança du rang formé par les hommes en armure lourde. Il salua l'Empereur.

« Vous êtes rendu à la vie civile avec les honneurs. Vous recevrez une compensation impériale pour services rendus à l'Empire et obtiendrez des terres dans l'ouest colovien, ainsi que des servants. Félicitations. »

Les légionnaires applaudirent le Légat avec ferveur. La joie était palpable chez les soldats, heureux d'avoir mit fin au conflit. Tous attendaient le prochain nom à paraître.

« Légat Baratus Tullius. »

Un autre impérial s'avança. Celui-ci semblait encore jeune, environ une vingtaine d'années. Il avait un air déterminé et calculateur, impassible.

« Vous êtes promu au rang de général. Vous dirigerez les légions postées en Bordeciel, à partir de Solitude. Je compte sur vous pour faire du bon travail là bas, vous partez immédiatement. »

L'Empereur avait à peine terminé sa phrase que le général Tullius s'était mit en route vers la sortie de la Cité Impériale. Un homme assez étrange ce légionnaire, doté d'un grand sens tactique et avec une brillante carrière devant lui.

« Légat Marius Antiocus. »

Invictus avait fait une carrière remarquable dans la légion, invaincu qu'il était. Il s'attendait bien sûr à devenir général, comme cela aurait été logique. Cependant, l'Empereur ne le voyait pas de cet œil.

« Vous êtes rendu à la vie civile avec les honneurs. Nous voudrions cependant que vous restiez dans notre capitale, en tant que consultant et formateur de recrues difficiles. Cela comprendrait alors le don d'un manoir et une compensation impériale pour services rendus envers l'Empire. »

Le Légat état abasourdi par la décision de l'Empereur. Il avait encore de belles années devant lui et était encore capable de se battre comme si il avait toujours vingt ans. Pourtant, on le voulait comme instructeur et pas en tant que soldat. Il perçut cela comme un affront envers sa personne, même si il ne laissa rien transparaître à ce moment. Il fit un pas en arrière pour réintégrer les rangs. Titus Mede II appela encore plusieurs dizaines de Légats, dont la majeure partie fut promue au rang de général. C'était une véritable injustice aux yeux de Marius. Il n'était pas prêt à quitter la légion et son rang, les seules choses qui importaient dans sa vie depuis plus d'une décennie.

Les hauts-gradés avaient été installés dans l'auberge du Roi et de la Reine, un endroit douillet avec un feu de bois et les seuls lits encore utilisables de tous les quartiers de la ville. Malgré le confort des lieux l'impérial ne trouva pas le sommeil cette nuit là, perturbé par la vie qui s'offrait à lui. Une chose était sûre pour lui : il n'en voulait définitivement pas. C'était une existence rangée et vide de sens, plate. Sa décision concernant l'offre ne tarda pas à arriver alors qu'il réfléchissait à une table, une choppe de bière brune à la main. Il prit quelques affaires, son arme et sortit de l'auberge.

Des hommes ivres rôdaient ça et là dans les rues froides de la Cité Impériale. Quelques légionnaires étaient postés aux portes, pour la garder en cas de contre attaque Aldmeri. Le ciel était noir et laissait paraître les étoiles, sans pour autant que les lunes ne soient visibles. Marius passa la porte sans encombre et personne ne lui jeta de regard interloqué. Tout allait pour le mieux et il serait bien vite en dehors des remparts, pour fuir vers là où il était né, Lenclume. Il avait beau être un impérial, sa véritable patrie était celle des rougegardes et du désert. Il sortit par le trou qui avait pris la place de la Grande Porte et passa le pont, toujours insoupçonné par ses camarades de la légion.

Marius était entrain de désobéir à un ordre direct de l'Empereur et savait que la chose était mal. Mais si sa loyauté envers l'Empire était fort, le confort de son âme l'était encore plus. Le Légat savait qu'il faisait ce qu'il savait juste pour lui. Les recrues ne bénéficieraient pas de son entraînement, mais au moins il aurait la vie qu'il déciderai d'avoir. Son envie était menée par le pur égoïsme qui habite toute forme de vie intelligente. Personne n'était parti à sa poursuite, aucun cor n'avait résonné dans le silence nocturne pour annoncer de chasse à l'homme. Marius se dit donc qu'il avait encore une longueur d'avance sur ses camarades. Il se trouvait désormais dans une forêt d'arbres gigantesques, dont la cime se confondait avec les ténèbres du firmament.

Son avancée était rapide et sans encombres malgré l'obscurité ambiante. À croire que même les bêtes sauvages avaient fuit la guerre. Il pressait le pas vers le nord-est en direction de Rihad, une ville de Lenclume à la bordure de Cyrodiil. Le trajet dura quelques jours, dans la solitude la plus complète. Marius ne rencontra pas âme qui vive, si ce n'était quelques oiseaux volant vers leur salut. Tout Tamriel semblait bouleversé par le conflit opposant les humains aux elfes. Il arriva aux abords de la ville rougegarde après une semaine de marche à travers une désolation complète, un désert forestier.

Plusieurs soldats Thalmor semblaient postés devant les remparts de bois de l'endroit, dans un simulacre de tentative de siège. Marius avait décidé de ne pas les approcher, par précautions : peut-être que la ville était tombée aux mains des Hauts-Elfes. Il passa plusieurs heures à scruter les environs pour connaître la situation telle qu'elle était. En vérité, ces soldats n'étaient pas une avant garde ou un poste de surveillance, ils tentaient réellement d'assiéger la ville. Les citoyens ne semblaient même pas effrayés par la situation, ignorant royalement les elfes qui tenaient l'entrée.

Marius se décida donc à passer à l'action.

Pseudo supprimé
Niveau 7
16 janvier 2012 à 21:06:10

Pas de suite ce soir

Pseudo supprimé
Niveau 7
16 janvier 2012 à 21:33:13

Ce serait possible d'avoir quelques retours?
Parce que j'ai pas l'impression que ça plaise pour l'instant

Amras-Anarion Amras-Anarion
MP
Niveau 9
16 janvier 2012 à 21:54:46

J'ai lu tes quatre chapitres.

J'ai beaucoup aimé la manière dont tu racontes la reprise de la Cité Impérial par Titus Mede II. C'est très épique.
Par contre, au lieu de la pendaison de Naarifin, j'aurai préféré un duel épique de Seigneur à Seigneur (ou Narrfirin contre tous les Impériaux). Bref, qui défende sa vie jusqu'au bout au lieu de se rendre.
Mais bon, c'est ce qui s'est réellement passé d'après les archives de la Grande Bibliothèque de Tamriel et il en est ainsi.
(Par contre, c'est 33 jours et non 22, fais attention.)

Marius a l'âme d'aventurier. Et j'ai bien aimé le clin d'oeil au Général Tullius qu'on retrouvera à Skyrim.

Je t'invite à venir découvrir mon récit ;)
http://forum.wiwiland.net/index.php?/topic/51914-h-fealociel-lelue-dakatosh/

(Et le sujet sur JV.com pour le commenter :)
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-19348-887761-1-0-1-0-fic-fealociel-l-elue-d-akatosh.htm

Pseudo supprimé
Niveau 7
16 janvier 2012 à 22:06:44

En effet bien vu, je sais pas pourquoi j'ai lu 23 sur la GBT O_o

Pseudo supprimé
Niveau 7
17 janvier 2012 à 09:24:35

Chapitre 5 : Rencontre avec le Thalmor.

Les mers n'avaient pas aperçu l'impérial, qui les chargea tous. Le Légat en avait compté cinq et s'était dirigé sur trois des elfes assis près d'une tente de fortune. Ils n'eurent pas le temps de sortir leurs armes ou de préparer de sorts. Le premier à porté de Marius se retrouva face contre terre, frappé par un coup de garde au visage. L'impérial prit le temps de lui enfoncer son épée entre les omoplates, de façon à être certain que son adversaire ne se relèverai pas. Les deux autres s'étaient alors précipités sur leur agresseur, décidés à venger le sort qu'avait connu leur camarade. L'elfe sur sa gauche avait tiré sa masse de son flanc gauche et tenta de l'écraser sur l'épaule de Marius. Le coup toucha au but, arrachant un cri de douleur à l'impérial. Ce dernier ne se laissa cependant pas aller et envoya le coup à son adversaire en lui pourfendant les côtes.

Le dernier soldat d'infanterie s'était alors reculé, pour avoir la place de manœuvrer son glaive. Ses deux compagnons restant avaient vu la scène et tirèrent l'arc qu'ils avaient au dos. Le combat entre le haut-elfe et l'impérial était assez serré, même si le mer avait l'avantage de porter un bouclier. Marius avait pour sa part abandonné sa protection sur la route, la jugeant trop lourde. Il regrettait maintenant la chose car il devait se fatiguer à éviter les attaques adverses. Cela ne l'aurait normalement pas gêné, mais le soleil de Lenclume était étouffant aux frontières de la région. Il attendait patiemment que son opposant elfique fasse une erreur en ouvrant sa garde ou en hésitant sur une passe. Sur dix minutes de combat, aucun ne céda le terrain. Quelques gardes de Rihad s'étaient postés sur le sommet des remparts pour assister au duel et mêmes les archers mers ne s'étaient pas mêlés au combat. Tous regardaient le ballet des lames s'entrechoquant dans un bruit clinquant.

Le Haut-Elfe avait finalement chargé Marius, bouclier levé. Il frappa férocement l'impérial de son écu, le faisant vaciller dangereusement. Suite à quoi, il attaqua de l'épée en coupe transversale. L'impérial avait enfin trouvé le moyen de passer outre les défenses de l'altmer. Avec une vitesse fulgurante, il repris position sur son pied d'appui et envoya un coup d'estoc de toutes ses forces vers le foie de l'elfe. Celui-ci n'avait pas encore compris qu'il avait perdu et ne s'effondra pas tout de suite, abattant mollement son épée vers Marius qui esquiva d'un pas en arrière. Les semblables de l'elfe avaient réagit immédiatement, sortant chacun une flèche de leur carquois. L'impérial s'était alors empressé de trouver une couverture, en vain. Il entendit le bruit caractéristique des traits qui volent vers leur cible et ferma les yeux.

Les flèches avaient été tirées par la garde de Rihad sur les archers ennemis, qui tombèrent bien vite au sol, criblés de pointes d'acier. Marius était reconnaissant envers les rougegardes qui l'avaient sauvé, mais préféra porter son attention sur celui qui lui avait donné du mal à combattre. Il n'était pas mort, mais en semblait sur le point. Sa respiration était roque, irrégulière et du sang lui sortait par la bouche.

« Je suis désolé. » s'excusa l'impérial.

L'elfe ricana :

« Ah ! Tué par une mauviette... Mes ancêtres doivent bien rire de moi. »

Marius cria à l'aide auprès des habitants de la ville. Il ne voulait pas causer la mort de cet adversaire qui lui avait donné tant de mal et souhaitait qu'on le soigne au plus vite. Malheureusement, les rougegardes ne le voyaient pas de cet œil là et lui répondirent en tranchant la gorge de l'elfe. Une telle gratuité choqua l'impérial qui découvrait que la compassion n'était pas quelque chose de répandu. C'était certainement du à la guerre et à la haine de l'adversaire. L'Empire avait la même tendance que le Thalmor à diaboliser l'autre camp, les présentant comme des monstres sanguinaires et impitoyables. Pourtant tous étaient des êtres vivants comme des autres, avec leurs aspirations et leurs rêves irréalisables.

« J'aime beaucoup ton style, impérial. » lui lança un rougegarde qui venait d'ouvrir les portes de la cité.

Il avait des cheveux tressés à la manière traditionnelle des rougegardes et semblait n'être qu'une masse de muscles entraînés quotidiennement.

« Tu devrais rentrer, on va t'offrir de quoi manger et boire, pour nous avoir bien divertis ! » ricana l'homme.

Le Légat accepta l'invitation avec dédain, se sentant comme prisonnier d'un endroit qu'il jugeait indigne de ses valeurs. Les gardes l'avaient salué pour son courage, en insistant bien sur le fait que les elfes qui campaient devant leur ville n'étaient en fait là que pour s'assurer de la stabilité politique de la ville. Ils étaient par conséquent immunisés en ce qui concernait les raids armés qu'auraient pu envisager les rougegardes. En revanche si ils étaient tués par des bandits ou des bêtes, Rihad n'aurait aucun problème. Cela arrangeait donc les affaires de la cité qu'un homme ait tué les représentants Thalmors. Bien sûr, les flèches que la garde avait tirées seraient mises sur le compte de Marius, qui n’eut aucun droit de contester la chose.

Si le Domaine Aldmeri découvrait qu'il avait massacré ses soldats, en plus d'avoir participé à la reprise de la capitale de l'Empire, il serait certainement obligé de fuir pendant des années. Rihad s'était bien servi de lui, en fin de compte.

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17 janvier 2012 à 16:24:31

Suite ce soir, normalement

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