Want da sweet!!

Tu gueule autant que moi je te signale Mr.Le Génie !

-Je t’ais sauvé et c’est comme ça que tu me remercie ?!

Inamora croisa les bras et détourna le regard l’air rageuse.

-Je comprend pas pourquoi t’ais furax. Grogna-t-elle

-Parce que, si tu n’avais pas remarquer, j’ai vu mon amante à la merci de ces putains. Je suis furax contre moi parce que je n’ais pas réussi à te retrouver avant mais je suis aussi furax contre toi de ne pas avoir signaler ta position quant tu étais dans ce ravin.

-Et tu crois que j’avais le temps de faire gnagna avec un feu d’artifice magique ?!

-Une boule de feu ne demande pas trop de temps pour être lancer non ?

Inamora détourna le visage en fulminant.

-Tes pas un mage...alors tu comprend pas…

-Inamora...je t’ais vu des centaines de fois lancer une boule de feu et tu fais ça rapidement…ravale donc ta fierté.

-Je…

Elle se tut et serra les poings.

-Cette dispute ne sert à rien tout comme le fais de rester ici.

-Je suis...d’accord avec elle…

Kazuna, qui s’était fait tout petit devant les deux amants, fut un peu mal-à-l’aise en voyant ceux-ci tourner leur regard vers lui.

-Euh ! Je voulais dire sur le fais de rester ici hein ! Vos histoire de couple ne regarde que vous et vous seul.

Alrik ricana et tapota l’épaule du Tsaesci.

-Nous avions compris.

Inamora hocha la tête.

-Eh bien...où somme-nous ? Demanda Alrik après un moment de silence

Kazuna posa la main sur le sol humide et tiède de ce tunnel puis leva la tête vers le Nordique.

-Nous somme près des sources chaudes de cette caverne, alors cela veut dire que le torrent n’est pas loin.

-Hum...je vois...nous somme proche de la sortie donc ?

-Très proche...encore deux obstacle à franchir et vous serez à l’air libre.

-Hum…

Inamora tenta de se lever, mais sa blessure à l’épaule lui faisait encore un mal de chien et elle tomba sur les fesses en gémissant.
Elle entendit ensuite le ricanement caractéristique d’Alrik et leva la tête vers lui.

-Pourquoi tu rigole !

-Tu es tellement mignonne quand tu es à terre.

Elle grommela puis se leva péniblement.

-Je...pardon de t’avoir insulter. Marmonna-t-elle faiblement

-Je savais que tu n’étais pas sérieuse Roussette...alors ne t’excuse pas.

-M’hum…

Il lui embrassa la joue puis l’aida à se tenir debout, les deux amants rejoignirent ainsi Kazuna, ayant prit un peu d’avance dans le tunnel.

Les trois comparses marchèrent longtemps dans le couloir, presque une heure, avant de déboucher dans une minuscule caverne pleine de lichens et de champignons gros comme des chaussures.
J’en ais marre des champignons. Soupira Inamora

-Moi aussi. Ricana Alrik

-Oh ! Des Soufflures !

Kazuna se précipita vers un bouquet de Champignons qui expulsèrent des spores par les pores de leur chapeau, Kazuna en attrapa plusieurs et les mâcha goulument avant de les recracher.

-Délicieux...le jus des Soufflures est tout bonnement divin...je vais en rapporter pour ma femme !

Et le Chasseur se mit à faire de la cueillette de Champignons tendit qu’Inamora et Alrik le regardaient.

-Euh...nous ne devrions pas avancer ? Lâcha Inamora

-Oui mais pas avant que j’ai récupéré un maximum de Soufflures ! Ma femme fera un bouillon très nourrissant avec ça et je ne peux me permettre de laisser ces merveilles ici. De plus, la dernière fois que je suis passé par ici il n’y en avait pas alors je dois en profiter.

-Je ne vois pas qu’est-ce que c’est champignon ont de si spécial. Répondit-elle en observant avec une pointe de dégoût ses affreux champignons brun

Kazuna ricana puis lui tendit l’une de ces « Soufflures », Inamora hésita grandement, répugnant à toucher le champignon, mais l’attrapa l’air dégoûté et le fourra dans sa bouche.
Elle le mâcha en ayant l’air de vomir, mais peu à peu elle écarquilla ses prunelles puis se baissa pour en ramasser.

-Ca a le goût de Petit-Pain à la vanille ! Par les Hists c’est trop bon ! Hurla-t-elle

Alrik les regarda tout les deux faires, puis quand ils eurent fini de piller, littéralement, la minuscule caverne puis tout trois repartir, Inamora mâchouillant sans cesse une Soufflures.

L’air se réchauffa à mesure qu’ils avançaient dans la caverne, l’humidité également, ainsi que le bruit d’une chute d’eau.
Après une demi-heure de marche, ils débouchèrent dans une grande caverne au plafond consteller de stalactites et au sol couvert de lichens glissant et humide.

Mais ce qui attira surtout leur attention fut l’énorme torrent coupant la caverne en deux, un torrent d’une rare violence et semblant avoir fendu la roche.

-Nous devons...passer ça ? Demanda Inamora, la bouche pleine

-Oui, malheureusement pour vous je crois que nous allons devoir le traverser.

-Hein ! Mais c’est du suicide pur et simple ! Je suis sûr que ce torrent nous couperais en deux ! S’exclama la jeune femme

-Je crois qu’il y a une autre solution.

Kazuna et Inamora posèrent les yeux sur Alrik, éclairant le torrent avec sa torche à cristaux bleu.

-Expliquez-vous. Demanda Kazuna

-Inamora pourrait faire durcir son Baune-Molag pour faire une sorte de pont…

Il se retourna vers la jeune femme.

-Tu en serais capable ?

-Euh...oui...je suppose...mais je ne crois pas que ce pont sera stable puisqu’il n’aura aucune attache.

Alrik hocha la tête puis la tourna vers Kazuna.

-Comment votre peuple ont passer ce torrent ?

-Si je me souviens bien, mon Grand-père disaient qu’ils étaient passer en utiliser une poutre en pierre.

-Une poutre en pierre ? Je n’en vois aucune ici.

-Attendez...je vais éclairer la zone.

Inamora envoya une sphère de lumière au plafond, éclairant toute la caverne et le torrent. Les trois comparses regardèrent des deux côtés pour essayer de voir un passage naturel ou alors une ancienne construction utilitaire, un pont que les anciens passants auraient utiliser par exemples. Mais l’endroit était désert et cela compliquer la situation.

-Heureusement, ce n’est pas aujourd’hui que je décéderais. Ricana-t-il

Inamora sourit puis hocha la tête vigoureusement.

-Encore heureuse.

Kazuna attira leur attention.

-Encore quelque temps de marche et vous serez dehors, dépêchez-vous.

-Nous arrivons.

Le reste du voyage fut plus calme, les deux amants et leur guide traversèrent une source thermal peu dangereuse, mais qui leur valut plusieurs surprise, surtout à Inamora, qui toucha par inattention l’eau bouillante d’un bassin.
Le tunnel où ils marchèrent ensuite fut plus frais qu’auparavant, puis, deux heures et demi de marches plus tard, ils arrivèrent devant une porte en fer rouillé.

Kazuna frappa sur le métal, une petite ouverture s’ouvrit dans la porte et l’œil bleu-glacial d’une Ryoude apparut dans l’interstice.

-Oh ! Kazuna ! Qu’elle joie te revoir mon ami ! S’exclama la Ryoude

-De même Asane, pourrais-tu nous ouvrir ?

-Bien sûr !

La dénommée Asane referma l’ouverture et un concert de clés s’entrechoquant et de cadenas déverrouiller s’ensuivit avant qu’elle n’ouvre la porte.
Inamora et Alrik furent surpris en voyant trois Tsupeas jouaient au Shogi, un dérivée du jeux d’Echecs Tamrielien, et habiller de peaux de bêtes.
Ses trois Tsupea dégustaient un rôti de viande, mais manger extrêmement peu malgré l’abondance de nourriture.

-Alors mon vieille ami, que fais tu ici ? Demanda Asane en tapotant l’épaule de Kazuna

La Ryoude était elle aussi habiller de peau de bête et portait une sorte de serre-tête tailler dans l’os d’un animal pour retenir ses cheveux blond pâle.

-J’accompagne ces Humains jusqu’à la surface.

-Des Humains ?

Asane épia Inamora et Alrik puis ricana.

-Ils ne sont pas des Ashens, serait-ce les deux fameux « Peau-lisse pas d’ici » dont ta femme faisait référence dans son Anguille-Voyageuse ?

-Oui.

La Ryoude hocha la tête puis montra d’un signe de main un mur en acier de l’autre côté de la pièce que ces quatre Hokishima occupaient.

-La nuit est tombé à la surface, je vous conseille de passer la nuit ici en attendant.

Les amants hochèrent la tête.

-Mais rien ne vous empêche d’aller prendre un bol d’air frais, la nuit d’aujourd’hui est particulièrement belle. Gloussa Asane

Inamora fut la première à bouger, la jeune femme suivit Asane la conduisant jusqu’à la porte menant dehors, à la surface.
Elle était excité à l’idée de revoir les lunes du Nirn, Masser et Secunda, de revoir les étoiles, la lumière lunaire, de sentir le vent sur sa peau et l’odeur des fleurs, ou des marécages...peu importe, elle voulait revoir son chez elle : La Surface.

Asane déverrouilla la lourde porte, puis l’ouvrit lentement, surement amuser.

-Bienvenue à la Surface. Gloussa Inamora

Une brise entra dans la pièce alors qu’Inamora sortait dehors, la première chose qu’elle vit fut les lunes, d’une rare beauté ce soir, ainsi que l’étendu désertique de la Plaine aux Champignons et un nuage de spores qui, d’ici, était d’une beauté douce.

Elle inspira profondément, puis sourit.

-Enfin...la surface...

Pourquoi moi aussi je m'attendais a ce qu'Inamora est le vertige?

Bon chapitre!!

Chapitre 57 : Retour à Satsuma.

La nuit passa, le sommeil les emporta rapidement, et le lendemain les deux amants repartirent en direction de Satsuma.
Les membres de l’Avant-poste des Hokishima leur indiquèrent la route à suivre et leurs fournir deux baluchons de nourriture et une gourde d’eau.

-Merci encore de nous avoir accueillie. Remercia Inamora en s’inclinant

-Ce n’est rien voyons, nous vous avons juste laisser deux couchettes pour la nuit. Gloussa Asane, la chef de l’avant-poste

Kazuna et Alrik s’adressèrent un hochement de tête et le Chasseur ricana en montrant la porte de fer menant vers les profondeurs du Mon-Shi.

-A l’occasion, vous viendrez chassé avec moi hein ? Je suis assez impressionner par vos compétence de pistage. Fit le Chasseur

-Je reviendrais peut-être, les proies abyssal semblent plus coriace que celle de la surface. Ricana le Nordique

Kazuna rit puis les deux quittèrent l’avant-poste, en début de matinée quand le soleil se lever.

-Bien...alors nous voila partie pour quatre jours de voyage. Soupira Inamora

-Nous mangerons au moins, et le soleil se lèvera le matin. Fit son amant

-En effet. Acquiesça-t-elle

Ils prirent donc la direction de Satsuma, dans la direction Sud de la Montagne.

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Après quatre jours de marche, qui passèrent rapidement aux yeux d’Inamora, l’immense tour impérial de la capital du Clan Shimazu apparut à leurs yeux.

-Ah...la civilisation...si on peut dire qu’ils en ont une. Ricana Alrik en voyant les remparts de la ville

-Roh toi alors ! Jamais quelque chose ne sera bien si c’est pas fais par un Nordique ! Se moqua-t-elle

-Je suis fier de mon héritage culturel et alors ?

Ils rirent ensemble puis prirent le chemin de la grande porte de Satsuma, les sons de la ville faisaient du bien aux oreilles de la Rouquine, qui se délecter d’entendre les roues des charrettes et les hurlements des marchands ou des gardes.
La civilisation de la surface lui plaisait énormément en fin de compte, même si elle accordait, dés à présent, une grande importance pour le style de vie et la culture des Hokishima, ce peuple qu’elle admirait et surtout leur chef.

Ils empruntèrent le chemin pour les portes, mais quand le garde les aperçut, il brandit sa naginata et se rua sur eux.

-Je rêve !? Des Humains osent souillé cette ville de leur présence ! Hurla-t-il

Il abattit son arme sur Inamora, mais Alrik bloqua le coup en saisissant le manche de la lance à lame de katana et la brisa d’un mouvement sec, le bois de cette arme étant assez abîmer. Sans attendre le Garde dégaina son Katana et fondit sur lui, mais se stoppa net quand il sembla apercevoir quelque chose derrière Inamora et Alrik.

Le Tsupea s’inclina respectueusement, plongeant les deux Tamrieliens dans une incompréhension total, jusqu’à ce qu’un Palanquin richement décoré de vert et d’or ne s’arrêtent près d’eux.
La porte en bois sculpter s’ouvrit, laissant apparaître Tashi, habiller d’un kimono à plusieurs couches et richement orné, mais arborant surtout une tête stupéfaite et, légèrement, apeurer.
Inamora remercia les Hists de cette intervention, elle s’approcha du véhicule en saluant respectueusement la Daimyo qui restait toujours la bouche pendante et les yeux exorbitaient.

-Salutation Tashi-sama, nous...

-Par Ishaphusen ! Des morts ! Ils viennent me hanter parce que je les ais envoyé à la mort !

Inamora et Alrik levèrent un sourcil alors que la Demi-Tsaesci sortait un collier de perles et commençait à prier. Les deux amants échangèrent un regard puis Inamora tapota le bras de la Daimyo qui sursauta.

-Nous ne venons pas vous hantez, nous somme vivant ! Dit-elle joyeusement

Tashi eut un rictus nerveux au coin de l’œil, elle les regarda tour à tour puis failli tomber dans les pommes, mais résista et se laissa ventiler par une Servante qui se tint loin des deux “revenants”.

-Vous êtes...en vie ? Comment...je...je vais...vous n’êtes pas des fantômes hein ?

Inamora secoua négativement la tête puis donna un coup de pied dans le tibia d’Alrik qui broncha à peine.

-Vous voyez ? Nous somme bien réelle ! Nous ne somme ni mort ni blesser !

Tashi mima des gestes bizarroïdes.

-Mais...les...les champignons et...leur...duré de croissance, je croyais que...que...que vous étiez mort. Balbutia la Noble

-Mais nan ! Nous somme vivant je vous dis !

Tashi l'épia de haut en bas puis hocha lentement la tête avant de saisir un verre d’eau que lui tendait un serviteur.

-Comment avez-vous survécu à la Plaine aux Champignons ? Demanda la Daimyo

-Eh bien...c’est une longue histoire voyez-vous et j’aimerais retrouver rapidement mes confrères et consœurs...sauriez-vous où ce trouve Miria ?

-Miria ? Oh...je dirais dans les bains royaux de mon palais, suivez-donc mon palanquin cela vous évitera l’attaque d’un autre garde.

-Hein ! Tashi-sama ce sont des Humains ! S’insurgea un Tsupea portant une lourde armure de Samouraï

-Tais-toi Shinsei ! Ils sont avec moi et on droit au même respect que la Josei Aka ! Ordonna Tashi

Le Samouraï se renfrogna et acquiesça, mais garda à l’œil ces deux “intrus”.
Le palanquin se mit en marche et le petit convoi de promenade de Tashi atteignit rapidement le palais.

Une fois à l’intérieur de la bâtisse ils se séparèrent dés que Tashi indiqua à Inamora la position des bains royaux, dés que cela fut fait la jeune femme et son amant prirent le chemin de des jardins, Inamora savait qu’il y avait de bains, des sources thermal chauffer grâce à un sort de feu continu générer par une gemme spirituel ayant accueilli l’âme fabriquer d’un Atronach de Feu.

Elle repéra vite la zone des bains et demanda à Alrik d’attendre dans la chambre que Tashi leur avait assigné, si elle n’était pas occuper. La Rouquine entra dans le vestiaire où les baigneurs venaient déposer leurs affaires, elle défit donc sa tunique et ricana à la peur qu’elle pourrait provoquer chez Miria dés que celle-ci la verrait.

-<< Heureusement que j’ai pris un bain avant de venir...j’étais sale à en faire peur. >> Pensa la jeune femme en défaisant une sangle en tissus de sa tunique

Elle laissa tomber le vieux tissu et saisi un kimono, regardant la boule noir que formait sa tunique, elle la brûla d’une petite boule de feu et dispersa les cendres sous les meubles en époussetant le kimono bleu qu’elle portait.
La jeune femme le posa ensuite et chercha parmi les affaires entreposer ici pour les baigneurs, elle y trouva une culotte blanche qu’elle enfila à la place de la sienne ainsi qu’un soutien-gorge blanc qu’elle enfila aussi, une fois de plus elle brûla ses anciens vêtements, sale et inconfortable, puis renfila son kimono bleu et se regarda dans un miroir poser dans le coin du vestiaire.

-Celui-là ferra largement l’affaire. Dit-elle en regardant l’habit simple et confortable

Elle prit la direction des bains, elle fit coulissé un fusuma et de la vapeur d’eau se déversa dans le vestiaire, elle entra puis referma la porte coulissante avant de s’avancer dans cette chaleur très humide, pas aussi chaud que les sources thermal dans la Caverne des Hokishimas et encore heureusement car la jeune femme ne voulait absolument pas retoucher à cette eau aussi chaude que du véritable feu.

Au fur et à mesure qu’elle avançait, elle entendit des voix féminines, qu’elle n’eut aucun mal à reconnaitre.

-<< Je saute comme un Diable et j’agite mes bras que j’aurais préalablement couvert de feu. >> Pensa malicieusement la Magicienne

Elle prépara sa farce, mais s’arrêta finalement et secoua la tête.

-Nan...je serais trop méchante.

Elle entra dans les bains, ou plutôt LE bain, car la pièce, en plein air, ne se composer que d’un unique bain de taille respectable. Le marbre blanc était le principal matériaux pour cette salle de détente, et deux têtes de Dragons sculpter dans la pierre blanche laisser couler une eau fumante et parfumé.

-<< Un délice. >> Pensa Inamora en humant l’air humide

Trois personnes étaient présente, trois personnes qu’Inamora connaissait bien. Elle s’approcha discrètement, ses pieds glissant silencieusement sur le marbre blanc humide et chaud.

-Cela vous dérange si je me joins à vous ? Demanda-t-elle en modifiant légèrement sa voix

Miria, qui se prélassait tranquillement dans l’eau chaude, adosser contre la paroi en marbre et ne voyant pas Inamora derrière elle, sembla surprise puis haussa légèrement les épaules.

-Du moment que tu ne m’éclabousse pas. Fit Miria avec indifférence

Inamora gloussa légèrement et se glissa dans l’eau une fois qu’elle eut défait son kimono, Févila, qui coiffait Eloé barbotant dans l’eau en fredonnant, remarqua Inamora et sembla s’étrangler avec sa propre langue. Celle-ci allait parler, mais Inamora la fit taire d’un signe de main puis attendit que Miria ne la remarque.
Voyant qu’elle ne réagissait pas, préférant somnoler dans l’eau chaude, Inamora l’éclaboussa au visage, faisant sursauter Miria qui se tourna brusquement vers elle, le visage plein de férocité.

Jusqu’à ce qu’elle voit les cheveux rouge et les yeux rubis d’Inamora, là, Miria resta les yeux longuement grand ouvert et la bouche pendante.
Elle ne dit mot, semblant examiner Inamora, mais d’un coup elle lui sauta dessus alors qu’Eloé et Févila accourait vers elle.

-Par les huit et les quatre !! Tu es en vie !!!

Miria recula et regarda, l’air stupéfaite, la jeune femme riant au éclats.

-On t’a cru morte !! Annonça-t-elle. C’est ce que Tashi m’avait dit.

-Ouai, c’est ce que j’ai cru comprendre quand elle m’a revue. Mais t’inquiète pas, je suis encore bien vivante et Alrik aussi.

-Ou est-ce que vous étiez pendant tout ce temps !? Demanda Févila

-Chez un très vieux clan Tsaesci. Répondit Inamora

-Des Ronins ? Vous avez été capturer ? Questionna Miria

Les Ronins étaient des sortes de Samouraïs déchu, voyageant sans but dans les paysages de Tsaesci, ils vendaient souvent leur service comme mercenaire ou alors ils rejoignaient un autre seigneur pour se mettre à son service.

Inamora lui répondit en faisant “non” de la tête.

-Eh non chère sœur… il s’agit bien d’un véritable clan Tsaesci sauf que… bah il n’est pas remonté à la surface depuis très longtemps. Et en plus ils sont assez amical avec les humains… enfin bien plus que les autres Tsaesci j’ai trouvé.
-Sans vouloir te vexer Ina. Fit Miria avec amusement. Ce n’est pas super dur ça.

Inamora gloussa, cela lui faisait du bien de revoir sa sœur-de-cœur et Févila ainsi qu’Eloé. Toute les trois n’avaient absolument pas changer, et elle en était contente.

-Bon, moi faut que je retourne au temple sinon les moines vont encore me casser les pieds sur la ponctualité pendant des heures. Déclara Fevila. Je t’embarque la petite sinon tu la laisseras se noyer sans sourcilier.

Inamora fronça les sourcils en entendant le mot “moine”. Elle voulut des explications mais Miria la devança alors que Févila s’en aller avec Eloé sur les talons.

-J’espère que tu m’expliqueras tout de ce clan cher sœur. Demandais-je avec sourire. Car je refuse de rester ignorante sur quelque chose en Akavir.

Reprenant son sourire, Inamora hocha la tête.

-Pas de problème petite sœur mais pas tout de suite, je viens tout juste de rentrer. Ce soir si tu veux. Répondis Inamora.

Miria hocha la tête puis s’adossa contre le bassin.
Mais après un petit temps de silence elle sursauta et retourna la tête vers Inamora.

-Oh !! J’avais oublié !! S’exclama Miria. Alrik est revenue avec toi c’est ça ?

-Heu… oui… mais pourquoi ?

-Et bien c’est que j’ai ramené une amie, je t’expliquerais ça plus tard mais le problème c’est qu’elle est une Lycanthrope très jeune et c’est transformé la première fois il y a quelques jours. J’ai donc besoin d’Alrik pour qu’il l’entraine à mieux se maîtriser.

-C’est quoi comme garou ? Demanda Inamora
-Une renarde.

Inamora faillit rire aux éclats mais se retint difficilement, Alrik n’aimait absolument pas les Renards, l’animal, alors il n’accepterait surement jamais d’apprendre ne serait-ce que les noms des autres Garou à cette jeune fille.

-Ca exista ça ? Demanda elle en se retenant de rire

Miria se tut, ne disant mot.

-Désolé; mais franchement, c’était trop tentant. Gloussa la Rouquine

-Funzi est une très gentille fille Ina, elle a juste besoin qu’on l’aide pour maîtriser sa nouvelle nature. Donc, est ce que Alrik pourrais l’aider ?

Inamora ne sut que dire, elle haussa simplement les épaules.

-Eh bien oui, enfin je pense. Quant à moi, tant que ta Funzi n’essaye pas de me prendre MON
Alrik, je ne vois pas de problème.

Miria soupira doucement puis s’enfonça dans l’eau chaude, les deux jeunes femmes bavardèrent longtemps, une heure environs, de ce qui c’était passer depuis sa disparition...

Et cela lui fit froid dans le dos, la peine la traversant comme une vague de glace.

Son Père, Azaelle, était sans cesse en colère, prétextant qu’elle reviendrait saine et sauve. Et il avait vu juste, mais pour Inamora, la colère et l’agressivité de son Père se traduisait par un cruel sentiment d’impuissance et d’espoir.
La jeune femme savait que si elle venait à mourir, ses parents ne pourraient plus avoir d’enfant, son Père était stérile suite à la maladie héréditaire qui frappe sa lignée depuis plusieurs générations, mais aussi que sa Mère ne tiendrait pas le choc émotionnel.

Et en ce moment, c’était le cas, selon les dires de Miria, Elisabeth ne parlait plus, elle restait sans arrêt dans sa tente, à l’Avant-poste, et écrivait toute la journée. Le pire était qu’elle ne s’alimentait que très peu, hors si elle venait à mourir...ce serai son Père qui mourrai ensuite.

Dans la famille Djamonkin, la perte d’un être cher signifie généralement la perte d’une chose primordial : Norrine, le Grand-père d’Inamora, perdit quasiment la Raison lorsque son frère décéda, quand tout deux, sous la tutelle de leur Grand-père, vivaient dans le Marais Noir.
Azaelle, lui, perdit la majorité de ses sentiments positifs et devint une personne amer et froid.

Elle savait qu’elle aussi “avait” ce trait de caractère en elle, et elle savait que si elle perdait Alrik, sa Mère ou son Père, elle serai grandement changer.

Quand Miria eut fini ses explications, Inamora resta silencieuse un moment.

-Je vois... Lâcha-t-elle simplement

Elle devait absolument aller les voir, c’est pour ça qu’elle se leva et quitta le bain.

-Tu vas où ? Lui demanda Miria

-Montrer à mes parents que je suis vivante.

Inamora attrapa son kimono et une serviette, rapidement elle se sécha en augmentant la température de son corps avec un sort dont elle a le secret et enfila son habit une fois qu’elle fut sec.
La jeune femme se rendit ensuite en dehors du palais, mais d’abord elle retrouva Alrik dans leur chambre, que le Nordique occupait, et la jeune femme souleva une planche avant de fouiller dans les fondations du quartier résidentiel. Elle y trouva ses potions de camouflages, un peu poussiéreuses mais non périmer et sans attendre, elle en but une puis partit.

Alrik eut à peine le temps de lui dire “bonjour” ou “au revoir”.

Inamora marchait à vive allure, presque elle courait dans les rues de Satsuma. Son camouflage agissait, les villageois la laisser tranquille, ce détail était régler pour elle.
Elle quitta la ville non s’en attirer l’attention des gardes, qui regardaient l’Humanoïdo qu’elle était devenu en ayant une certaine fascination pour son postérieur.

En n’en tint pas compte et piqua vers la forêt, si les marins et ses Parents n’avaient pas quitter les environs...
Tout le long du trajet, elle eut cette boule au ventre en se disant qu’ils étaient parti et que jamais elle ne pourrait dire à ses parents qu’elle était en vie et qu’elle les aimait.
Tout le long de sa marche, qui devint un sprint, elle pleura silencieusement en imaginant sa Mère abattu et son Père suppliant les Hists, Akatosh, Magnus, ou n’importe qu’elle dieu de lui dire que sa fille va bien.

-<< Ils sont là...ils sont là...ils sont là... >> Se répéta-t-elle des centaines de fois en courant

Elle déboucha sur la clairière, remplis de tentes et d’où s’élever en son milieu un feu crépitant silencieusement pendant que des anciens membres de l’équipage du Tranche-Ecume discutaient tranquillement de tout et de rien.
Inamora sourit, puis sécha ses larmes et s’avança entre deux tentes avant de s’arrêter pour laisser passer deux Bosmers discutant. L’excitation monta quand elle aperçut Calaranil et Yashakenne entrain de déjeuner en tête à tête, mais elle fit abstraction et se concentra plutôt sur la recherche de la tente de sa Mère.

Si la jeune femme se rappeler bien, la tente devait se trouver vers le Nord-Est du camp, donc près d’un vieille arbre plein de champignon. Elle y convergea en trottinant.

Inamora entendit des cris aigus, puis Tiss’Shar apparut en un éclair jaune juste à une dizaine de mètre d’elle, mais le Fou ne la vit pas et se téléporta vers un lieu inconnu.

-Toujours aussi débile. Dit-elle

Cela lui faisait, étonnamment, plaisir de revoir Tiss’Shar, ce Bouffon de service. Quelque secondes après son évaporation, son assistante, Miyoshi, apparut entre deux tentes et soupira en ne voyant pas le cuisinier.

-Hide-san ! Nous devons nous rendre au restaurant ! Appela-t-elle, visiblement à bout de souffle

Inamora gloussa mais n’alla pas à la rencontre de la Ryoude, seule Tsaesci sur cette clairière plus Tamrielienne qu’Akaviroise.
La Rouquine marcha entre les tentes, évitant les habitants de l’Avant-poste, elle trottinait puis sprinta quand elle aperçut la “maison” de sa Mère, qu’elle voulait absolument serrer dans ses bras et lui hurler “Je suis vivante”.

Une fois devant la tente, elle inspira un coup et entra.
Il faisait sombre, frais, et une légère odeur de renfermer planait dans l’air.

Mais qu’importe, Inamora se figea quand le dos de sa génitrice fut un vu, Elisabeth écrivait en silence, plongeant de temps à autre sa plume dans l’encrier poser au droite de sa table, elle écrivait avec assurance de sa main gauche, Elisabeth étant une gauchère qu’on qualifier de “Gauchère qui fais passer les droitiers pour des gaucher”.
Inamora aimait bien la taquiner avec ça. Elle sourit légèrement et s’approcha en silence, respectant le travail de sa Mère.

Elle posa une main sur l’épaule froide d’Elisabeth, portant un kimono gris assez moche. La Brétonne s’arrêta d’écrire, puis des larmes coulèrent de ses yeux bouffis avant qu’elle ne se lève d’un bond pour serrer sa fille dans ses bras.

-T-tu...tu est de retour...ma fille.

-Maman.

Et si Inamora était réellement morte mais qu'elle ne le savais pas... hum... que de réflexion...

Bonne suite.

Suitteee

Chapitre 58 : La famille Djamonkin presqu’au complet, mais heureuse...

Mère et fille s’étreignirent pendant de longues minutes, comme si cela faisait des années qu’elles ne s’étaient pas vu.

Mais pour Inamora ou Elisabeth, cela faisait bien des années, huit ans, huit jours, peut importe, Mère et fille avaient eu un manque cruel de contact et de nouvelles, surtout Elisabeth, qui avait l’air encore plus pâle qu’Inamora.
La Brétonne sanglotait à grande larme, tendit qu’Inamora l’enlaçait affectueusement en lui caressant le dos, des larmes de joies perlant sur ses joues rouges de bonheur.

-Ma fille...ma petite fille...je suis si heureuse te de revoir...je ne voulais pas y croire...j’allais dédier cette encyclopédie pour toi mais maintenant cela ne sera plus nécessaire ! Je le ferrais pour notre famille ! Pleura Elisabeth

Inamora serra plus fort sa génitrice, la seule personne avec qui elle pouvait réellement parler librement et celle qui lui apprit à devenir une femme. Elle devait tout à cette femme qu’elle chérissait jalousement.

Elles restèrent longtemps sans parler, trop heureuse et le corps trop envahit de sentiments pour esquisser un geste, immobile, dans cette tente sombre, elles goûtaient au bonheur des retrouvailles.

-Plus jamais...je ne me perdrez...je te le promet Maman. Sanglota Inamora

-Parce que tu étais perdue dans la forêt ? Petite idiote va...tu as hérité cependant d’un de mes traits de caractère. Ricana Elisabeth

Elle s’éloigna lentement de sa fille et lui caressa la joue en retenant de nouvelles larmes.

-Tu es beaucoup plus pâle qu’avant, presque une craie devant moi, mais tu es toujours ma fille...ma petite Framboise des Bois que j’adore câliner.

-Je suis pas Miguy non plus. Rit Inamora

Elisabeth eut un rire, un rire qui lui redonna comme une seconde vie, comme si elle revivait et redevenait la Brétonne bavarde et extravertie d’avant.
Une Inamora plus vieille, une Inamora qui avait beaucoup de prit de son écrivaine de Mère.

-Je suis contente de te revoir ma fille...mais avant que nous fêtions ton retour...il faut absolument aller voir ton père.

-Je sais pour...ses sautes d’humeur...tu pourrais me donner de plus amples explications s’il te plait ?

Elisabeth hocha tristement la tête.

-Ton Père...est une personne très sensible, cela ne se voit pas quand il fait son grognon mais Azaelle est une personne extrêmement attacher aux membres de sa famille.

-Je sais ça...mais pourquoi est-il en colère comme ça ?

-Disons que...Miria l’a offenser en te déclarant morte, je connais ton Père, mieux que lui même par moment, et je sais qu’il n’admettra jamais ta mort ou la mienne sans avoir vu nos corps sans vie. Je sais que Miria est une bonne fille et qu’elle l’a prit avec des pincettes mais disons qu’elle...y est aller trop brusquement pour ton Père, sa colère vient surtout du faite qu’il s’en veut et qu’il souhaite ardemment ton retour. Je l’ais empêcher plusieurs fois de partir...malgré mon choc émotionnel qui m’a...couper le sifflet...il est finalement rester ici.

Inamora hocha lentement la tête, elle n’avait jamais vraiment vu son Père en grande colère, celui-ci avait toujours des colères discrète, mais si ce que Miria et Elisabeth lui disaient été vrais, alors elle doit absolument le rejoindre pour apaiser son Père, elle était une fifille à Papa et une fifille sans son Papa n’est plus une fifille.

Cette pensée la fit doucement rire, elle avait vingt-trois ans et elle voulait encore des câlins de son Papa, qu’il la porte sur son dos et qu’il la fasse “voler” comme un oiseau, sans sort ni catapulte.
Cela était encore plus vrai avec sa Mère, combien de fois avait-t-elle envie que sa Mère lui fasse ces petits gâteaux en forme d’étoiles qu’elle lui faisait quant elle était encore une petite fille ?

Mais ses pensées, si douce et si mielleuse, ne plaisait pas temps que ça à la jeune femme, elle voulait être une femme, une femme avec du pouvoir, une femme respectée et une femme aimée de son mari...Alrik.
Mais Inamora ne voulait absolument pas être aimée de son enfant...car elle n’en n’aurait pas, elle se l’était jurer devant Mara.

-Alors...où est Papa ? Demanda Inamora

Elisabeth hocha la tête et indiqua à sa fille de la suivre, les deux femmes sortirent de la tente et tombèrent nez-à-nez avec Calaranil, l’Altmer sursauta brusquement en voyant Inamora puis posa les yeux sur Elisabeth l’air stupéfait.

-Elisabeth...je vois un fantôme...désolé tu ne vas jamais le croire mais je suis entrain de voir...

-Je suis vivante ! S’écria la Rouquine

Calaranil fronça les sourcils puis Yashakenne arriva, elle eut carrément un haut le cœur en voyant Inamora et faillit vomir mais se retint difficilement et écarquilla les yeux vers la jeune femme avant de la regarder de haut en bas.

-Elle revient nous hanter ?! Par la Tête-des-Dieux je n’ais rien fais et j’ai été gentille avec toi ! Esprit d’Inamora.

-Je suis vivante bordel ! Arrêtez tous de me croire morte et réincarner en fantôme ! JE MEURS QUAND JE VEUX BORDEL !

Calaranil éclata de rire puis serra Inamora dans ses bras en riant.

-Même un fantôme ne saurait avoir un tel sursaut de colère. Inamora ! Tu nous as fais peur Gamine ! J’ai failli préparer une stèle tombal pour toi. Rit l’Altmer

-Je meurs quand je veux ! Et c’est pas aujourd’hui que j’en ais envie !

Calaranil rit puis tapota l’épaule de son ancienne disciple.

-Je sais bien, et heureusement pour toi.

-Nous n’aimons pas voir Monsieur Djamonkin dans un tel état, ton Père est toujours furax contre je ne sais quoi et je n’aime, malheureusement, pas l’approcher ces temps-ci.

-Justement, nous cherchions mon Père, l’auriez-vous vu tout les deux ?

Calaranil et Yashakenne échangèrent un regard puis l’Altmer haussa les épaules.

-Nul part autour du camps, par contre je crois qu’il fait des pompes du côté de la rivière...

Il baissa la tête vers Elisabeth qui hocha la tête, répondant à la question muette du Mage. Celui-ci posa ensuite les yeux sur Inamora.

-Ina...ton Père est sérieusement toucher par cette situation, je le connais depuis un paquet d’années et je sais qu’il ne se mettrait jamais en colère comme ça. C’est comme si il était un...un...

Il chercha un mot pour illustrer ses propos.

-Un autre Azaelle ? Proposa Yashakenne

Il claqua des doigts.

-Exactement, je n’ais vraiment pas l’impression de voir le même Azaelle, l’Héro de Bordeciel.

Inamora baissa la tête, l’air triste.

-Tu sais Calaranil...la culture Argonienne implique ses suivants de consacrer leur vie au Clan, à la famille...hors...

-Je connais la culture Argonienne Ina. Ton père à radicalement changer, rien à voir avec la culture...ses sentimental, non...symbiotique, comme si la source de lumière dans son cœur avait cesser de rayonner et que l’ancien Azaelle...celui qu’il était quand il faisait...vous savez quoi...refaisait surface.

Yashakenne rassura Inamora en posant sa main sur son épaule.

-Ecoute...Inamora...ton Père est une bonne personne...d’accord ? Calaranil exagère un peu parce qu’il n’est pas très doué avec les sentiments...

-Hé ! Je suis là Femme !

-Et mon gros nigaud de Mari essaye de trouver une explication logique à ce problème, alors que Monsieur Djamonkin est simplement malheureux, on lui a quand même dit que tu étais morte...alors...je le comprend.

Yashakenne afficha un faible sourire alors qu’elle serrait son poignet nerveusement.

-Si mon petit garçon venait à trouver la mort...je ne crois pas que je puisse survivre moi aussi.

-Lucius nous tuera avant ! Ce petit monstre forment surement un complot contre moi...histoire de s’accaparer complètement ma Dulcinée.

Yashakenne soupira et désigna Calaranil du pouce.

-Je vous jure par contre que je ne le regretterais pas lui, ce petit magicien de pacotille.

Calaranil fut prit d’un rire puis croisa les bras l’air vexé.

-J’adore ça...je suis détestais par mon fils ET ma femme...je pense sérieusement vous abandonnez et repartir sur les routes de Tamriel. Dit-il, boudeur

Inamora fut prit d’un rire ainsi qu’Elisabeth.

-Tu ne survivrais pas sans ma cuisine. Se moqua Yashakenne

Calaranil grommela puis embrassa sa Dulcinée en hochant la tête.

-D’accord...je ne vous abandonnerez pas...sauf Lucius.

-Tes méchant avec ton enfant ! S’exclama Inamora, à moitié prise par un rire

-Ce gamin est le Diable !

-Mais non...il est juste un peu...hyperactif. Ricana Elisabeth

Calaranil grommela puis soupira.

-Bon...vous devriez rejoindre Azaelle vous deux, je me charge de ma femme.

-Tu entend quoi par là ? Fit Inamora

Elisabeth lui saisi l’oreille avant que le mage ne réponde, la Mère traina ainsi sa fille sur plusieurs mètres avant de la lâcher et de prendre la tête de la marche, Inamora derrière entrain de grommeler et de masser son oreille toute rouge.

-J’ai plus six ans Maman ! Pourquoi tu as fais ça !

-Oh...six ans, dix, douze, seize ou vingt-trois ans, tu es toujours la petite fille qui trébuchait sans cesse. Ricana Elisabeth

-Je suis plus adroite maintenant, et puis j’étais petite alors c’est normal que je m’écorche une ou deux fois le genou.

-T’écorcher un genou chaque jour de la semaine n’est pas vraiment une normalité...

Elisabeth leva les yeux au ciel.

-Grand Magnus, si vous n’aviez pas déposer la magie ici, ma fille aurait les genoux les plus laids de tout le Nirn.

Inamora fit la moue en croisant les bras.
Elisabeth, remarquant se geste, lui tira la joue en riant.

-Ma petite fille est bien de retour ! Aussi grincheuse que son Père !

-Je suis pas grincheuse ! Juste...tu m’énerve...

Elles arrivèrent près du rivière calme et silencieuse, il n’y avait personne, elle décidèrent donc de longer la rivière sur quelque centaines de mètres pour voir si Azaelle se trouvait dans une direction.
Elles ne virent personne et rebroussèrent chemin pour en faire de même dans l’autre sens.

Rien, toujours personne, aucun Azaelle en vue, elles s’arrêtèrent quelque instant pour réfléchir.

-Où ton père pourrait-il être. Murmura Elisabeth

-Je ne sais pas Maman...il doit être rentrer au camps ou...

Elles entendirent un juron, puis aperçurent quelque chose bouger non loin d’elle, Inamora prépara un sort de flamme tendit qu’Elisabeth en fit de même, elles avancèrent prudemment vers la source du juron et s’arrêtèrent net quand elles virent Azaelle, torse nu, ne portant qu’un pantalon ample maintenu par une ceinture, entrain de faire le poirier tout en faisant des pompes.

Il était de deux, donc ne les voyait pas.
Même si les Argoniens ne transpiraient pas, Inamora et Elisabeth qu’il fournissait un considérable effort et que, s’il avait été Humain ou Elfe, il serait trempe de sueur.

Elles se firent discrète, l’observèrent faire des séries de pompes sans s’arrêter, lâchant un ou deux jurons, puis se laissant tomber sur le dos.

Il ne les remarqua toujours pas, car il avait les yeux fixaient sur le ciel bleu d’aujourd’hui. L’Argonien inspira, puis sanglota silencieusement alors que le vent se levait.

-Saints Hists, patrons du Tout-en-Un, Faiseurs de beautés, je vous implore, du haut de mon statut de serviteur, de me ramener ma fille...ma seule et unique fille...

Il montra les dents en sanglotant.

-Vous restez sourd...ou la distance de vos racines infinies n’est pas assez infinie pour atteindre ce maudit continent ! Ce continent qui ma prit ma fille !

D’un geste rageur Azaelle frappa la terre et serra les dents.

-Maudits Serpent-Homme ! Maudite sois-tu Akavir ! Je me vengerais ! Je me vengerais !

Il se redressa rageusement, ses yeux se figèrent de stupéfaction.

Inamora se tenait devant lui, des larmes perlaient sur ses joues. Elisabeth était à côté d’elle, le visage triste.

Le cœur de l’Argonien se serra comme si on lui compresser avec la main, il posa les yeux sur sa fille.
Sa fille...

Sa petite fille...

Cette petite fille...qui était maintenant une femme.

Cette petite fille qui avait grandit à une vitesse grand V.

Pour lui, c’était hier qu’Inamora avait dit son premier mot, qu’elle avait eut ses premières dents; qui déclenchèrent d’ailleurs chez elle sa voracité et sa gloutonnerie; qu’Inamora portait pour la première fois ses jolies petites robes jaune, bleu, rouge, verte, jamais du noir ou du gris pour une jolie petite fille comme elle...

Pour cette jeune femme qui ressemblait tellement à Elisabeth, l’amour de sa vie, la femme qui l’avait sorti des tourments de la haine et de la colère. Qui avait fais de lui un homme meilleur.

Il voyait, en face de lui, la meilleur chose et la plus belle chose que ses yeux de Mortel lui accordèrent.

-Ina...mora... Articula-t-il lentement

Il se leva maladroitement, n’en croyant pas ses yeux.
L’Argonien la dévisagea, comme si elle était une apparition d’une grande beauté.

Le Père baissa la tête, des larmes coulèrent sur ses joues écailleuses et quand Inamora fit un pas, il se leva et la saisi dans ses bras en fondant en larmes.

-Merci...merci... Répétait-il

Inamora le sera dans ses bras en sanglotant doucement.
Jamais elle n’avait vu son père pleurer ainsi, il pleurait de bonheur, c’était certain, mais il pleurait comme si un véritable miracle c’était passer.

Il serra sa fille si fort qu’elle en eut mal, mais elle ne dit rien. L’Argonien tremblait, pleurait à chaudes larmes en remerciant les Hists ou n’importe qui.

Azaelle se recula, sécha ses larmes, puis afficha un faible sourire.

-Ma fi...

-Kaguya Ootsuki ?!

Ils se retournèrent tous vers un Samouraï en armure légère, un messager surement, portant un parchemin à la taille qu’il tendit à Inamora.
Le Ryoude masculin portait une armure des Shimazu, surement Tashi qui voulait qu’elle lui fasse un rapport ou elle ne sait quoi.

Mais elle n’avait pas l’envie d’aller voir la Daimyo, elle voulait être avec son Père et sa Mère, tranquille.

Inamora attrapa le parchemin et arrêta le messager, lui ayant fait volte-face après avoir délivrer son message.

-Qu’est-ce que ce parchemin dit ?

-Lisez-donc...je ne suis qu’un messager. Lança-t-il

Inamora grommela puis accrocha le parchemin à son ceinturon.

-J’y irais plus tard, qu’elle aille au dans les Flammes d’Oblivion si il faut mais personne ne m’empêchera de voir mon père.

Azaelle fut prit d’un rire puis leva les bras au ciel.

-Ma fille est revenu !

Personne ne se vengera d'Akavir... je ne le permettrait pas!!!

Bonne suite.

Chapitre 59 : Un air de déjà-vu...

Trois jours passèrent depuis les retrouvailles de la famille Djamonkin.

Inamora retrouva avec plaisir Sheera’Shei, Tiss’Shar, Miyoshi; un peu moins Memna et Ra’Shavir; mais aussi les Sœurs Khajiits : Jo’aravi et Ji’Yushi.

Ces trois jours furent calme et paisible, Inamora n’ayant eu qu’une demande de rapport de la part de Tashi, qu’elle fit en vitesse en ne citant point les Hokishima.
Miria pourrait le savoir, mais pas le Clan Shimazu, qui devait, symboliquement, lécher les bottes des Hokishima pour que leurs mineurs aillent creuser le Mon-Shi, ce gigantesque amas de métaux et de roche.

Aujourd’hui, la jeune femme se prélassait dans l’eau chaude et parfumée du bain royal du Palais Shimazu, en compagnie de son amant qui lui masser le dos en profitant lui aussi de l’eau chaude.

-Ah ! Qu’on est bien tout les deux... Soupira Inamora en se laissant flotter

-Oh ouais...j’ai jamais était autant détendu. Fit son amant

Elle sourit puis l’embrassa doucement avant de commencer à masser ses épaules, mais il la repoussa en ricanant.

-Tu sais bien que je n’aime pas les massages. Ricana le Nordique

-Je ne connais personne qui n’aime pas les massages ! Vous les Lycanthropes ! Vous ne profitez jamais d’un peu de bon temps ? Dit-elle en riant

-La seule chose qui me détende est de lacérer une proie impuissante.

Inamora rit une nouvelle fois puis nagea sur le dos, la profondeur du bain le lui permettait largement.

-Aaah...vous les Lycanthropes...je ne vous comprendrez jamais, trop de rigueur fini par briser le corps. Dit-elle, les yeux fermés

-Et pas assez de rigueur ramollit et affaiblis le corps. Ricana Alrik

Inamora nagea jusqu’à lui et s’adossa au bassin en hochant la tête.

-Tu as partiellement raison, mais un peu de détente ne te tuerais pas...mon Gros-Loups.

-Arrête de m’appeler comme ça.

-Et pourquoi donc mon Chou ?

-Parce que je déteste ce surnom. D’ailleurs, je me souviens qu’a une époque tu détestais quand je t’appeler “Roussette”, aujourd’hui tu semble beaucoup apprécier et ça me contrarie de ne pas pouvoir te contrarier.

Inamora rit doucement puis posa sa tête sur son épaule.

-Je n’aimais pas, oui, car la Roussette est un affreux petit poissons roux des lacs de Bordeciel...hors tu sais très bien que je n’aime pas le poisson.

-Hé hé...alors pourquoi aime-tu aujourd’hui ?

-Parce que...tu le dis tendrement...et j’aime quand tu laisse transparaître ton cœur tendre et mielleux.

-Je n’ais pas un cœur tendre et mielleux, j’ai un cœur de chasseur, de tueur, de sauvage...et je le préfère comme ça.

Inamora sourit malicieusement et lui embrassa la joue, son index décrivit des cercles sur le torse muscler et dur du Nordique, qui la regarda du coin de l’œil avec un sourire en coin.

-Avoue-le, tu es tendre. Lui souffla-t-elle

-Aussi tendre que de l’ébonite.

-Avoue-le, tu es un poète.

-Oui, si on considère que la chasse est une forme de poésie.

Elle rit doucement puis se mit face à lui, ils s’embrassèrent fougueusement alors que le Nordique saisi Inamora par les fesses, la soulevant un peu.
Jusqu’à ce qu’ils ne furent interrompus par Tiss’Shar, assit sur l’une des têtes de Dragons en marbre déversant de l’eau.

-Ah ! Par les Hists ! Saloperie de chien ! S’écria-t-elle en plongeant sous l’eau

-Tiss’Shar ! Qu’est-ce que tu fous ici !? Hurla Alrik

Le Fou, qui avait la tête penché sur le côté et avait le regard perdu, sursauta et hocha la tête.

-Oui bien sûr, je viens juste prendre un bain. Dit-il l’air badin

-Comment est-tu entrer ici ! Inamora a fermer la porte !

Tiss’Shar pointa son index vers le plafond ouvert, laissant voir ce soleil de midi rayonnant dans un ciel sans nuage.

-Par le haut.

Alrik s’apprêta à lui envoyer quelque chose à la figure, mais Tiss’Shar disparut et réapparut derrière le Nordique qui le repéra rapidement.

-Dégage !

-Je viens, en faite, vous dire que Tashi...OUI JE SUIS SERIEUX AVEC MOI ! Vous attend dans son bureau et qu’elle souhaite vous parler.

Alrik s’affala contre le bassin et émit une plainte avant de regarder Tiss’Shar se téléporter autre part.
Néanmoins, il réapparut, tout sourire.

-Inamora a des nichons de malade ! Je suis trop content pour toi !

Alrik s’apprêta à lui fracasser le crâne mais une boule de feu perça l’eau et faillit toucher Tiss, qui se téléporta à temps.

-Hé hé...bien joué Roussette. Ricana-t-il

Il attendit qu’elle remonte, mais bientôt une douce sensation lui parcourra le corps et il se laissa glisser sous l’eau.

-C’est pour ça que j’aime Inamora...elle est persévérante.

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Une heure passa, et huit personnes se trouvaient dans le bureau de la Daimyo : Inamora, Alrik, Azaelle, les Sœurs Khajiits, Sheera’Shei, Miria et Tiss’Shar.

Tashi les observait, un peu méfiante, puis déplia une carte d’Akavir qu’elle leur montra d’un geste de main.

-Pour commencer, je sais que cela vous parez étrange qu’une Akaviroise vous fasse venir ici comme si j’étais une de vos supérieurs Tamrielienne...et je sais aussi que certain d’entre vous n’apprécie guère nos contrés.

Tashi porta son regard sur Azaelle, qui resta stoïque et calme.
La Daimyo continua.

-Si je vous ais fais venir ici, c’est pour une raison bien particulière...

-Y’a plus de gâteaux dans vos fourneaux ? Demanda Tiss’Shar avec sa voix enfantine

-Les Farfadets vous volent vos chaussettes ? Pesta Jo’aravi en se mordillant un ongle

Tashi haussa un sourcil puis reprit, légèrement troublée.

-Euh...comme je le disais...je vous ais fais venir ici car j’ai...disons de gros problèmes au niveau des bandits dans mon territoire.

-Des Bandits ? S’étonna Miria. Tu nous convoque pour qu’on règle une histoire de bandits ?

Tashi se gratta l’arrière de la nuque, gênée.

-Euh...oui...mais ce sont des bandits qui peinturent les murs des maisons qu’ils ont pillés avec des insultes en Tamrilien, la peinture est bien évidemment le sang des anciens occupant mais ce sont les insultes, en particulier, qui m’interpelle.

Ils échangèrent tous un regard étonné, sauf Jo’aravi et Tiss qui, pour l’une, rongeait furieusement l’ongle de son majeur et pour l’autre, chasser des mouches imaginaires.
Azaelle prit la parole.

-Des insultes en Tamrielien...par des bandits akavirois ?

-Exactement, hors j’aimerais que vous régliez cette affaire, plusieurs cas similaire m’ont été rapporter de la part de mes Shinobis et les Clans Hattori et Nagaoka signalent eux aussi ce genre de phénomène.

-Donc...nous devons chercher des bandits Hommes-Serpents qui parle Tamrilien. Fit Ji’Yushi d’une petite voix

La Khajiit frémit et secoua la tête.

-Je ne suis pas très aventurière...pourquoi moi ? Dit-elle, presque dans un gémissement

Tashi balaya la pièce du regard et de la main d’un geste moue.

-Un des bandits utilise de la magie, alors Inamora ne sera pas de trop, son amant dispose d’ailleurs d’une maîtrise du combat ravageuse, selon Miria, qui participera à cette mission pour sa maîtrise du terrain et ses talents martiaux.

Tashi montra les Sœurs Khajiits d’un signe de tête.

-Ses Po’Tuns Tamrielien vous accompagneront pour leurs connaissances médical, l’un des bandits serait apparemment malade et répandrait une forme de grippe mortel dans mon territoire.

Elle désigna ensuite Azaelle et Sheera’Shei.

-Les deux Hommes-Lézards...

-C’est Argonien. Siffla Azaelle

Tashi roula des yeux.

-Les deux “Argoniens” vous accompagne eux aussi pour leur talent martiaux, mes Shinobis me rapportent que le Mâle Argonien à un niveau de maîtrise à l’épée “égalant”...

Elle eut un petit rire en prononçant le mot “égalant”.

-Mes soldats d’élites.

Tashi ricana ouvertement.

-Je crois qu’ils exagère un peu. Finit-elle

-Je savais bien que vous nous espionnerez, notre petite communauté serait-elle donc une menace pour cette si grande cité qu’est Satsuma...Dame Tashi.

Azaelle avait parfaitement assimiler les données de son Bijou de Connaissance, ficher sur son épaule droite, mais son parler avait un gros accent Tamrielien.
La Daimyo et le Chef se toisèrent, puis Tashi ricana avant de claquer des doigts.

-C’est le temps qu’il me faudra pour vous anéantir...un simple claquement de doigts...

-Et c’est aussi le temps qu’il faudra à mes confrères et consœurs de la Mer pour rejoindre leur bateau...

-Dois-je savoir que vous quitterez bientôt mes terres ? Fit Tashi, une pointe de bonheur dans la voix

Inamora se pencha pour regarder son Père, qui ne lui accorda aucun regard.
Elle croisa les bras, l’air pensive.

-<< Ils ont trouvé un moyen de quitter le pays ? Kaykalak aurait quitter Akavir ? >> Se demanda-t-elle

Elle quitta ses pensées quand Jo’aravi s’avança vers la carte et l’attrapa avant de la retourner dans tout les sens, elle énonça trois calculs comportant souvent des multiplications et des divisions, puis se retourna vers les autres.

-Si mes calculs sont bons, le dernier village à avoir été victime de ces malfrats se trouvent au Nord-Est-Est, ce village se trouve à trois jours de marche et si je me trompe pas, nous pourrions les rencontrer en cour de chemin.

Tout le monde resta éberluer, Jo’aravi avait parlée...normalement, seule Ji’Yushi, sa sœur, resta normale.

-Et donc ? Qu’est-ce que tu en conclus ma Sœur ? Fit Ji’Yushi en réfléchissant

-Que nos bandits sont actuellement en route pour Satsuma...

On touche a ma ville... je débarque dans la fic et je fait un carnage!!!

Bonne suite.

Nice chap
Et quand est-ce que mon perso va apparaitre?

Chapitre magnifique quand est ce que mon Perso apparaît ?