Depuis sa naissance jusqu’à récemment, le jeu vidéo a subi des mues importantes. Si la transformation la plus spectaculaire s’est produite sur le plan visuel, d’autres évolutions majeures ont marqué le média. Ainsi, grâce aux avancées technologiques, les créateurs ont pu ériger des trames scénaristiques riches et profiter d’une intelligence artificielle qui calque de véritables réactions humaines. L’amélioration des conditions ergonomiques a également contribué à l’épanouissement des joueurs face à des productions, parfois dignes d’Hollywood, de plus en plus immersives. Mais parmi toutes ces données, l’une des mutations les plus considérables provient de la difficulté de nos aventures vidéoludiques. De génération en génération, celle-ci n’a eu de cesse de subir de profonds changements, allant de pair avec un loisir devenu mainstream. En quarante ans, la notion de difficulté a fait une volte-face et ce dossier essaye d’en comprendre les bouleversements. Joueurs et développeurs, c’est à vous !
Sommaire
- Droit à l'erreur et accessibilité, deux notions au centre du jeu
- Gamers et joueurs occasionnels, inégaux devant l'erreur
- De l'importance d'une difficulté personnalisée
- La frustration éprouvée et évitée par les playtests
- Difficulté : de simple paramètre à véritable concept
- Quand la technique s'en mêle
- Démocratisation des jeux... et des tutos
- La performance, alliée privilégiée de la difficulté
- Europe, Etats-Unis, Japon : la même passion mais des jeux différents
- Records et speedruns : les joueurs créateurs de difficulté
- Et on retient quoi ?