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Test Lost Horizon

Lost Horizon : Du kung-fu en motion capture

6 817 vues
Profil de pixelpirate,  Jeuxvideo.com
pixelpirate - Journaliste jeuxvideo.com

Le studio allemand Animation Arts (Secret Files) continue de nous emmener aux quatre coins du monde avec Lost Horizon, son nouveau point'n click. Cette fois, on voyagera en compagnie du baroudeur Fenton Paddock et de la pétulante Kim, chargés de retrouver une expédition perdue au Tibet. Un mystérieux artefact, une cité légendaire, un complot nazi à l'aube de la Seconde Guerre mondiale... Cette adaptation à la sauce Spielberg du roman éponyme de James Hilton ne semble guère originale, mais aurait-elle quelques atouts à faire valoir derrière son classicisme apparent ?

Lost Horizon

Ex-commandant de l'armée coloniale britannique à Hong Kong congédié suite à une bavure, Fenton Paddock noie désormais ses pensées dans les alcools locaux et dans les yeux des hôtesses de cabaret. Un jour pourtant, en cette année 1936, il est contacté par le gouverneur de la concession, dont il connaît bien le fils Richard pour s'être lié d'amitié avec lui. Le problème, c'est que Richard a disparu avec l'expédition qu'il conduisait, chargée de rallier le Tibet. Le gouverneur lui demande donc de retrouver sa trace en mémoire de leurs années de camaraderie. Fenton accepte et c'est en cherchant à se procurer une carte du Tibet qu'il tombe sur Kim, la nièce d'un cartographe qu'il a bien connu. Devenue une belle plante aux épines acérées, l'infortunée demoiselle se retrouve embarquée malgré elle dans le périple de notre aventurier alors qu'ils tentent tous deux d'échapper à une triade locale. Du Tibet à Berlin en passant par Marrakech, le couple voyagera aux quatre coins du monde et ne tardera pas à se rendre compte que les nazis sont responsables de la disparition de Richard. Guidés par les recherches de l'Ordre de Thulé, ils ont l'intention de mettre la main sur un mystérieux artefact susceptible de leur ouvrir les portes de la légendaire cité de Shambhala.

Lost Horizon
Les décors sont vraiment somptueux, mais on ne peut pas en dire autant des personnages.
Adaptation (très) libre du roman éponyme de James Hilton, Lost Horizon se plaît à inviter les nazis à la fête, si bien que sa parenté avec Indiana Jones n'en devient que plus évidente. On pense aussi à quelques fameux point'n click des années 90 comme The Riddle of Master Lu ou Flight of the Amazon Queen. Hélas, ces comparaisons flatteuses s'arrêtent là. Bien que l'histoire soit agréable à suivre et truffée de petites références que certains se plairont à relever, elle aligne des incohérences qui nuisent à la crédibilité de l'ensemble. On ne pense pas à l'ancrage surnaturel du chapitre final, dont nous aurons le bon goût de ne pas dévoiler les ressorts, mais plutôt à toutes ces séquences improbables et à ces ellipses agaçantes qui permettent aux scénaristes de tirer leurs héros d'affaire (on quitte Fenton poursuivi par un véhicule militaire nazi dans les hauteurs tibétaines pour mieux le retrouver assis confortablement dans un avion !). Le jeu permet parfois de switcher entre les deux personnages, mais plutôt que de mettre l'accent sur l'aspect coopératif, Animation Arts a préféré développer la relation conflictuelle entre Fenton et Kim, qui passent leur temps à se disputer et à se lancer des vannes pas drôles. L'humour Lost Horizon, qui semble souffrir à la fois de la traduction approximative et d'un manque d'inspiration de la part des dialoguistes, tombe en effet constamment à plat. On est loin des Indiana Jones de Lucasarts, qui étaient parfois à pisser de rire.

Lost Horizon
Les développeurs ont préféré privilégier les rapports de force entre les deux protagonistes.
Arrivé à ce point, et puisqu'on en est à évoquer les gros défauts du jeu, impossible de passer plus longtemps sous silence le niveau déplorable du doublage en français. A commencer par la prestation de l'acteur principal, chargé de doubler Fenton, qui se révèle vraiment exécrable : il s'exprime sur un ton monocorde et blasé, et se trompe d'intonation quand il tente de s'investir un peu plus (son « je vous en prie » sur le ton de la politesse à un vieux chinois qui l'exaspère est comique). Le reste du casting est très inégal : la doubleuse de Kim s'en tire bien, mais la plupart des acteurs lisent leur texte sans aucune conviction, sans aucun accent (chinois, allemand ou nord-africain) et sans prendre la peine de moduler leur voix pour l'amener à coller un tant soit peu avec le personnage incarné. Le résultat témoigne d'une direction d'acteurs totalement inexistante. Pire : certaines répliques semblent avoir été enregistrées dans des conditions très différentes (volume, écho, souffle), d'où un rendu disparate digne d'une production amateure. Si vous vous posez la question, sachez qu'il est hélas impossible de basculer les dialogues dans une autre langue. La seule solution consiste à baisser le volume des voix et à se limiter à lire les sous-titres. Il est alors possible de profiter pleinement des bruitages très réussis et des superbes compositions musicales, particulièrement immersives. Mais cela ne nous empêchera pas de sanctionner, dans la note finale, ce doublage déplorable.

Lost Horizon
Des scènes d'action bien réalisées viennent régulièrement dynamiser la narration.
Au niveau visuel, Lost Horizon fait souffler le chaud et le froid. Animation Arts a laissé de côté le style réaliste propre aux Secret Files pour opter pour un rendu plus cartoon et plus naïf. Les décors, sublimes, s'en accommodent particulièrement bien, qu'il s'agisse d'une rue de Hong-Kong éclairée aux lampions ou d'une tempête de neige sur les hauteurs de Lhassa. Cela fonctionne moins bien sur les personnages : grossièrement modélisés et dotés d'une animation trop rigide, ils dévoilent leurs traits hideux dès que la caméra se fend d'un zoom ou d'un gros plan sur leur visage. Pas forcément utiles, ces effets de mise en scène révèlent pourtant une volonté appréciable de dynamiser la narration. Ainsi, Lost Horizon n'hésite pas à varier les angles de vue ou encore à nous immerger à l'occasion dans une course-poursuite où le décor est en mouvement. Dans l'ensemble, le jeu se défend donc plutôt bien sur le plan visuel, même si on constate un certain manque de finition et de cohésion visuelle (le visage du héros diffère sur la boîte de jeu, à l'écran et dans les médaillons qui s'affichent lors des dialogues !). Le gameplay se montre pour sa part extrêmement classique. On retrouve une jouabilité assez proche de celle des Secret Files, avec un curseur qui change de forme en fonction des actions possibles, une option d'affichage des éléments interactifs et une barre d'inventaire permettant les associations d'objets. L'ensemble se révèle particulièrement intuitif à l'usage.

Lost Horizon
Lost Horizon remplit son rôle de divertissement dépaysant avec une certaine efficacité.
En la matière, on ne voit même que deux ombres au tableau : l'interface de dialogue, qui voile systématiquement la scène de façon disgracieuse, et le manque de réactivité du personnage quand on lui demande de courir (ce qui réduit d'ailleurs l'intérêt de cette fonctionnalité). Mais ce ne sont que de menus défauts. En revanche, Lost Horizon souffre d'un parti pris qui ne convaincra pas forcément les adeptes du genre : le jeu est facile, et sans doute trop. Tout d'abord, l'aventure est très linéaire et les énigmes sont relativement simples dans la mesure où elles n'impliquent la plupart du temps que trois ou quatre écrans mitoyens. Qui plus est, le curseur vous indique systématiquement la validité d'une association d'objets ou d'une interaction avec le décor, sans même que vous ayez à l'éprouver préalablement, ce qui facilite grandement la progression. Et à l'attention de ceux qui ne se satisferaient pas de ce guidage prononcé, Animation Arts a rajouté deux autres fonctionnalités : une sélection possible de la difficulté avant la résolution de chaque puzzle, ainsi qu'un résumé vocal de la situation, qui remplace agréablement le traditionnel journal tout en mettant gentiment le joueur sur la voie. Au final, même si l'on choisit de ne pas utiliser toutes ces fonctionnalités, Lost Horizon se parcourt sans guère de difficultés durant la quinzaine d'heures nécessaire pour boucler les sept chapitres. Quinze heures agréablement divertissantes, à condition de couper les voix.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Le rendu visuel est très inégal. Fins, superbement éclairés et dotés d'effets météo bien rendus, les décors sont de toute beauté, ce qui renforce d'autant plus le contraste avec ces vilains personnages grossièrement modélisés et animés avec une extrême rigidité. Pour le reste, on apprécie les effets de mise en scène, mais on déplore l'interface de dialogue très disgracieuse.

  • Jouabilité14/20

    La jouabilité est traditionnelle, avec un pointeur de souris qui change de forme selon le type d'interaction possible et une barre d'inventaire qui permet d'accéder facilement aux objets ramassés pour les examiner ou réaliser les associations typiques du genre. Les fonctions d'aide sont nombreuses, mais si nul n'est contraint de les utiliser. La progression reste toutefois trop simple et ne met pas assez en avant l'aspect coopératif.

  • Durée de vie13/20

    Une quinzaine d'heures de jeu sont nécessaires pour boucler l'aventure, pour peu que l'on n'abuse pas du guidage disponible. C'est tout à fait acceptable, même s'il faut avouer que certains dialogues interminables, sur lesquels le joueur n'a aucune prise, boostent indûment cette durée de vie.

  • Bande son10/20

    C'est un véritable crève-cœur que de sanctionner le titre sur ce critère, tant les bruitages sont efficaces et crédibles et tant les thèmes musicaux, sublimes et inspirés, invitent régulièrement à la contemplation. Mais la qualité exécrable du doublage en français, auquel on ne peut déroger autrement qu'en coupant les voix, nous y contraint.

  • Scénario13/20

    L'histoire se laisse suivre sans déplaisir du début à la fin même si le récit est parfois trop elliptique. On s'attendait toutefois à des personnages mieux croqués et moins caricaturaux. Il est regrettable que Kim soit réduite à l'état de faire-valoir d'un héros franchement peu charismatique et peu crédible en ex-commandant de l'armée coloniale britannique reconverti en baroudeur.

Point'n click doté d'une histoire prenante, de décors somptueux et de thèmes musicaux très réussis, Lost Horizon prouve par A + B qu'une localisation ratée peut agir comme un véritable broyeur d'immersion. Le niveau exécrable du doublage en français mérite en effet, au mieux de couper les voix, et au pire de déverser une charrette de purin devant les locaux de Deep Silver. On pourra aussi reprocher au jeu une dimension coopérative finalement sous-exploitée, si ce n'est dans le chapitre final, ainsi qu'une trop grande simplicité dans la progression, qui ne réservera guère de challenge aux habitués du genre.

Note de la rédaction

13
14.1

L'avis des lecteurs (21)

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PC Animation Arts Deep Silver Aventure Point'n Click Jouable en solo
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