


Icône indéniable des grands jeux PC des années 90, The Curse of Monkey Island est le troisième opus de la grande série de Lucas Arts. Sept ans après son prédécesseur, ce titre annonce la renaissance des Monkey Island avec un titre détonnant mêlant grogs et autres singes à trois têtes...

Est-il vraiment nécessaire de présenter cette fripouille de Guybrush Threepwood ?! Tout fan de jeu vidéo ayant vécu dans les années 90 aura au moins jeté un œil à un des titres de la série de Lucas Arts. Guybrush Threepwood y incarne l'antihéros parfait. Ce pirate d'eau douce ne combat pas en duel au sabre dans l'espoir d'insuffler la terreur dans les rues de Puerto Pollo. Non, Guybrush est le genre de pirates à faire des duels d'insultes et des concours de lancers de troncs d'hévéa. Ainsi, après s'être perdu en mer durant de nombreux jours, Guybrush Threepwood retrouve enfin sa tendre et chère Elaine. Gaffeur légendaire, notre apprenti corsaire lui offre par mégarde une bague maudite qui la transforme en or. Il sillonnera alors les mers à la recherche d'un remède, ce qui l'entraînera dans une aventure "piratesque" et délurée le confrontant une nouvelle fois au terrible LeChuck.
- Graphismes 16 /20
La refonte graphique de ce troisième opus garde tout l'esprit de la série et accentue même l'humour. De plus, l'apparence cartoon a l'avantage de ne pas subir les aléas du temps et reste plaisante à découvrir une dizaine d'années plus tard. Les environnements sont captivants et Puerto Pollo est une ville de corsaires maitrisant l'insulte facile dans laquelle on se plairait à vivre.
- Jouabilité 15 /20
Le nouveau gameplay de cet opus permet aux joueurs d'effectuer tout type d'action en un minimum de clics. L'interface d'inventaire est également des plus commodes.
- Durée de vie 15 /20
Bien que The Curse of Monkey Island se compose de six chapitres, une dizaine d'heures suffiront pour arriver au bout de l'aventure. Le jeu demandera tout de même au joueur beaucoup de logique et de débrouillardise pour arriver au bout des énigmes.
- Bande son 18 /20
Alors que Guybrush Threepwood se voit doté pour la première fois d'une voix, la bande-son du jeu est entièrement retravaillée mais ne s'éloigne jamais de l'univers de la série. De quoi fredonner quelques chants de pirates sous la douche.
- Scénario 16 /20
Des singes, des pirates, du vaudou et un parc d'attractions : tous les ingrédients chers aux Monkey Island sont réunis pour un cocktail réussi synonyme d'humour détonnant.
Les remakes HD des deux premiers épisodes ne sauraient faire oublier l'excellence de leur suite qui reste encore à l'heure actuelle un des représentants les plus dignes du genre point'n click. De quoi enterrer Guybrush Threepwood au Panthéon des héros du jeu vidéo. En somme, que ceux qui sont passés à côté de ce chef d'œuvre rattrapent ce vide culturel en se replongeant dans la Mer de l'Île aux Singes.

