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Test Rhiannon : La Malédiction des Quatre Branches

Rhiannon : La Malédiction des Quatre Branches : Trailer français

9 098 vues
Profil de pixelpirate,  Jeuxvideo.com
pixelpirate - Journaliste jeuxvideo.com

Disponible depuis peu en français, Rhiannon est un jeu d’aventure en point’n click qui s’inspire des Mabinogions, un recueil de contes médiévaux gallois. Réalisé par un petit studio britannique indépendant, ce titre immersif et intelligent prouve qu’il est possible de captiver le joueur sans une débauche de moyens.

Rhiannon : La Malédiction des Quatre Branches

Avant de rentrer dans le vif du sujet, difficile de ne pas évoquer la genèse de cette version française. Il faut d'abord savoir que Rhiannon : Beyond The Mabinogion (titre initial du projet) a été réalisé par Arberth, un studio britannique indépendant constitué de seulement trois personnes. Devant ses indéniables qualités, l'éditeur Lighthouse décide de donner sa chance au jeu, qui finit par sortir en octobre 2008 dans une version boîte réservée aux anglophones et retitrée pour l'occasion Rhiannon : Curse of the Four Branches. Le titre bénéficie alors d'un bon bouche à oreille, à tel point que les adeptes français de jeux d'aventure se prennent à espérer une version localisée. Problème : Lighthouse fait faillite en début d'année 2009, réduisant leurs espoirs à néant. Qu'à cela ne tienne : la communauté des Rhémistes (fans de Rhem, une série à laquelle Rhiannon emprunte de nombreux partis pris) décide alors de s'atteler elle-même à la traduction complète des (nombreux) textes du jeu. Le travail effectué, superbe et digne d'une agence professionnelle, convainc Arberth d'en réaliser une version française, disponible en téléchargement sur le site officiel du jeu depuis fin 2009. Une belle histoire, preuve que les petits projets qui réussissent à percer doivent beaucoup à leur communauté de fans.

Rhiannon : La Malédiction des Quatre Branches
Malgré leur aspect technique daté, les décors dégagent une ambiance particulière.
Rhiannon est une adolescente comme les autres, dont les vrais soucis se résumaient jusque-là à quelques problèmes de cœur. Lorsque ses parents emménagent dans une ferme isolée du Pays de Galles, surnommée "Ty Pryderi", elle craint de s'y ennuyer mortellement. Mais très vite, elle est victime de réveils nocturnes, causés par des phénomènes étranges qui se produisent dans sa chambre. Des coups, des chuchotements, quelqu'un qui semble la menacer... ou peut-être bien l'appeler à l'aide ? Peu à peu, Rhiannon finit par douter de sa propre santé mentale, ce qui pousse ses parents à quitter provisoirement Ty Pryderi. Vous débarquez alors dans ladite demeure, dont ils vous ont confié la garde. Vos premières tâches ne sont ni des plus motivantes ni des plus difficiles puisqu'elles se limitent à allumer le feu et à nourrir le chat du logis, qui prend un malin plaisir à se soustraire à votre regard. Mais vous allez très vite assister vous aussi à de mystérieux phénomènes, entrer en contact avec un certain Llwyd (n'essayez pas de prononcer) et tenter de comprendre le lien entre ces événements et les Quatre Branches du Mabinogi, un recueil de contes médiévaux gallois.

Rhiannon : La Malédiction des Quatre Branches
Dommage que la navigation entre les écrans de jeu devienne parfois lourdissime.
Rhiannon peut être déstabilisant, car jamais il ne vous fixe clairement d'objectif. A vous d'explorer et de fouiller les nombreux décors (accessibles en majorité dès le début du jeu) pour essayer de comprendre les tenants et les aboutissants d'une histoire qui ne fait intervenir aucun personnage à l'écran ni aucune voix off. Vous ne pouvez pas non plus miser sur un quelconque journal susceptible de référencer les (rares) événements et d'assurer une continuité narrative ailleurs que dans votre esprit. Tout au plus le jeu est-il découpé en plusieurs chapitres et propose-t-il quelques cut-scenes, qui ne font volontairement guère avancer le schmilblick. Ce procédé narratif ingénieux, déjà utilisé dans d'autres titres du genre (Rhem, Barrow Hill...) fonctionne ici à plein régime mais risque paradoxalement de laisser certains joueurs sur le carreau. Rhiannon propose heureusement des environnements riches, fouillés et immersifs qui bénéficient d'un remarquable sens du détail. En dépit de la représentation en vue subjective, il émane toujours quelque chose des lieux traversés qui, même vides, vous permettent d'imaginer la vie quotidienne de leurs occupants.

Rhiannon : La Malédiction des Quatre Branches
Les énigmes sont bien pensées et réservent pour certaines d'entre elles un vrai challenge.
Autre point fort de Rhiannon : ses énigmes logiques, qui sollicitent bien plus l'intelligence du joueur que ne le font habituellement les inévitables puzzles. Elles vous obligent à lire les nombreux écrits, magnifiquement traduits, sur lesquels vous mettez la main ; mais vous pouvez aussi aller vous documenter directement sur le net étant donné l'enracinement réaliste du scénario. Parfois coriaces, les énigmes ne sont toutefois pas aussi insurmontables que dans un Dracula 3. En outre, certaines d'entre elles (comme celle du piano, du cadenas sur la grange...) peuvent être résolues par plusieurs biais, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Il faut tout de même savoir que Rhiannon a la particularité de restreindre votre utilisation de l'inventaire : vous ne pouvez y placer que les objets ayant une utilité immédiate dans le contexte. Autrement dit, pas question de vous trimballer avec des objets ramassés « au cas où ». Déjà vu ailleurs, le procédé n'en finira pas de diviser : certains y voient un réalisme accru, d'autres une contrainte laborieuse (il faut mémoriser l'emplacement des objets puis revenir les chercher) doublée d'une augmentation artificielle de la durée de vie.

Rhiannon : La Malédiction des Quatre Branches
La traduction en français remarquable témoigne du souci du détail qui caractérise le jeu.
Sur ce dernier point, soyez rassuré puisque le titre se boucle difficilement en moins de vingt heures, ce qui est très correct pour le genre. Rhiannon n'est toutefois pas exempt de défauts, à commencer par la navigation parfois chaotique dans les environnements de jeu, qui fait regretter l'absence de vue panoramique à 360°. De même, il pourra vous arriver de manquer un objet alors même que vous vous tenez à côté, pour peu que vous ne soyez pas tourné dans la bonne direction. Frustrant. En ce qui concerne la qualité des décors, on se limitera à préciser qu'elle est assez inégale, car il ne faut pas perdre de vue qu'on a affaire à une production indépendante dotée d'un tout petit budget. Et si la bande-son est assez pauvre musicalement parlant, c'est pour renforcer le réalisme du jeu, qui se défend bien sur le plan des bruitages. A noter enfin - chose rare - que Rhiannon propose des fonctions d'accessibilité à l'intention des personnes déficientes visuelles. La mise en oeuvre est assez peu convaincante mais l'effort est louable et renforce encore notre capital sympathie pour Arberth Studios, dont nous attendons déjà la prochaine production.

Les notes
  • Graphismes11/20

    Passons sur les limitations techniques induites par le moteur de jeu, qui affiche les décors écran par écran sans proposer de vision panoramique à 360°. Mais en dépit de cet aspect old school, les décors auraient pu se montrer moins inégaux (les intérieurs sont corrects mais les extérieurs restent particulièrement moches). Ce qui sauve le jeu sur le plan visuel, c’est la profusion de détails des environnements, qui leur confèrent un réalisme plus « chaleureux » que de coutume.

  • Jouabilité13/20

    Si l’on excepte les restrictions dans l’utilisation de l’inventaire, la jouabilité se montre très classique. La prise en main est simple, avec un pointeur de souris qui change de forme en fonction du type d'interaction possible et une barre d'inventaire qui permet d'accéder facilement aux objets ramassés. Dommage que les déplacements soient peu intuitifs, voire parfois carrément lourdingues.

  • Durée de vie15/20

    Malgré l’absence totale de dialogues, le jeu affiche une durée de vie de plus d’une vingtaine d’heures, à faire pâlir la plupart de ses concurrents. Il faut dire que le gameplay mise sur des énigmes parfois ardues (mais jamais bloquantes), qui nécessitent de lire de nombreux écrits, et qu’il contraint le joueur à revenir chercher des objets préalablement repérés.

  • Bande son13/20

    Les thèmes musicaux sont aussi rares que minimalistes, mais les développeurs ont fait le choix de conserver un environnement sonore le plus réaliste possible pour assurer l’immersion. On se bornera donc à souligner la qualité des bruitages, qui remplissent parfaitement leur rôle.

  • Scénario15/20

    Au confluent du conte de fées, de l’enquête scientifique et du thriller psychologique, l’histoire de Rhiannon s’enracine avec bonheur dans la mythologie galloise. On regrettera pourtant le manque de rythme, imputable au procédé narratif utilisé : il place le joueur dans le rôle de metteur en scène de l’histoire, qu’il fait progresser au fil de ses découvertes et de ses actions.

Précédé d’une réputation qu’il nous tardait de vérifier, Rhiannon : La Malédiction des Quatre Branches est un jeu d’aventure immersif et intelligent mais tout de même très austère. A l’image d’un Rhem ou d’un Barrow Hill, il sollicite énormément le joueur, seul au monde, amené à faire progresser l’histoire au fil de ses découvertes et de ses actions. Tout le monde n’appréciera pas ce procédé narratif qui, combiné à une réalisation datée, risque d’en laisser plus d’un sur le carreau. Mais ceux qui joueront le jeu et s’y investiront suffisamment pourront jouir d’un titre captivant qui s’enracine avec bonheur dans les mythes et légendes gallois.

Note de la rédaction

14
16.2

L'avis des lecteurs (17)

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