Le Blue Harvest est un train militaire ultra moderne qui relie St Petersbourg à Paris, et qui, par dessus le marché, transport l'ambassadeur de France et sa famille. Et il se trouve qu'une organisation terroriste répondant au nom prometteur des Chevalier de l'Apocalypse vient de s'emparer du train. Pendant que le quartier général de l'OTAN essaie de négocier, Jack Morton, le seul membre encore en vie de l'escorte tente de sauver l'ambassadeur et sa famille. La discrétion sera votre meilleure arme (enfin, presque) et quelques surprises vous attendront au cours de l'aventure...

Bien, commençons par le système de jeu. Vous avez déjà joué à Resident Evil ? Alors vous pouvez sauter ce paragraphe . Dans le cas contraire, sachez que vous dirigerez votre personnage en vue à la troisième personne, que vous aurez une carte et un menu d'inventaire où vous pourrez «combiner» munitions et armes pour charger ces dernières et que vous trouverez ça et là des container (qui a dit des coffres ? pour y placer entreposer les objet en surplus que vous ne voulez pas perdre pour autant. Pur ceux qui n'ont pas écouté mon conseil et qui lisent encore, vous aurez sans doute remarqué que la copie est conforme, au moins dans la réalisation de l'interface de jeu. Et malheureusement pas dans la qualité du scénario.

En effet, vous y trouverez sans doute une étroite ressemble avec un chef d'oeuvre bien connu du septième art où sévissait l'inénarrable Steven Seagle . De là à dire que le scénario est inexistant, il y a un pas que je vais d'ailleurs m'empresser de franchir. Enfin, histoire de nuancer, je dirais surtout qu'on y trouve pas une once d'originalité, que l'intrigue est particulièrement plate et que les énigmes restent tout ce qu'il y a de plus élémentaires. Si on ajoute à ça que les phases d'action se résument beaucoup trop souvent à tirer sur tous les ennemis qui surgissent... Bref, vous l'aurez compris, ce n'est pas là qu'il faudra chercher l'intérêt du jeu (mais c'est pourtant bien là qu'il devrait être). Evidemment, j'exagère un peu, et les fans d'un certain type de cinéma d'action y trouveront peut-être satisfaction, mais ne vous attendez surtout pas à un chef d'oeuvre de subtilité.

Pour ce qui est de la maniabilité, les commandes sont un peu déroutantes dans un premier temps, mais deviennent relativement efficaces quand on s'y habitue, d'autant que les possibilité de mouvement sont assez variées (sauts, roulades, demi-tour, course...). De plus, le système de combat propose quelques innovations, notamment un réticule de visée qui facilitera le tir, et un «icône mode» qui vous indiquera la présence de divers dangers. Les combats eux-même sont par contre un peu fouillis (on ne sait pas toujours sur qui on tire), mais leur difficulté est assez bien dosée (sauf en mode débutant où il est quasiment impossible de se faire tuer).

Côté technique, les graphismes sont tout juste moyens, sauf dans le cas des scènes cinématiques qui sont très réussies. La pixellisation est bien trop importante et malgré les détails plutôt nombreux, la qualité générale est bien en dessous de celle des références du Survival Horror. Reste la bande son qui elle est particulièrement réussie, aussi bien au niveau des musiques que des effets sonores qui sont d'une qualité plus qu'honorable pour ce type de jeu.