Dernier né de Dontnod paru le 27 août, Tell Me Why reprend le flambeau de l’expérience narrative à choix multiples dont Life is Strange était l’étendard depuis 2015. Adepte des récits humains avec une touche de fantastique, le studio nous propose cette année de résoudre le mystère du passé de jumeaux au lien magique. L'histoire vaut-elle la peine d'être jouée ?
En 1988 sortait le premier Wasteland, et avec lui, les contours de ce qu'allaient devenir les premiers Fallout. En 2014, Wasteland 2 rappelait la franchise au bon souvenir des anciens et se dévoilait aux plus jeunes. Ce deuxième épisode tentait de marier esprit old school et modernité, et avait pour mérite de remettre presque au goût du jour le fameux C-RPG trop longtemps délaissé, ouvrant la brèche à des Obsidian, notamment, qui ont alors compris que le RPG PC à l'ancienne pouvait retrouver sa place dans la ludothèque des joueurs. Entre temps, d'autres outsiders se sont lancés dans ce registre, sont parvenus à réinventer son approche alors que dans le même temps, Wasteland 3 était bien fixé sur ses rails, pour donner aux fans ce qu'ils attendent, au risque de rester un peu trop campé sur ses acquis.
Sur la grande piste des simulations de courses, Slightly Mad Studios avait le champ libre pour cette deuxième partie d'année 2020. Une ouverture malgré la sortie prochaine de DiRT 5, qui a décidé d'assumer pleinement le genre arcade côté Codemasters. Cinq ans après le lancement de sa saga, le studio britannique sort Project CARS 3, mais a surpris avec sa volonté d'en faire un titre plus accessible tout en pensant à ses joueurs exigeants. Petit tour d'horizon pour voir si l'équilibre a été trouvé.
3 ans après l’entame de son développement, No Straight Roads débarque enfin dans nos contrées accompagné d’une promesse : celle de découvrir un monde bardé de références qu’il entend faire cohabiter pour créer son propre univers original. Dans un monde dominé par l’EDM, un groupe indépendant du nom de Bunk Bed Junction tente ici de renverser le pouvoir en place pour rétablir la voix du rock au sein de Vinyl City.
Le pari était risqué : en troquant une 2D minimaliste et plutôt lisible pour un univers tout en 3D bardé de couleurs, Risk of Rain avait toutes les chances de nous perdre en chemin. C’est en tout cas ce que nous pensions quand nous avons vu les premières images du jeu. Mais quelle erreur : grâce à ce changement de dimension, Risk of Rain 2 transcende son concept et atteint le sommet des meilleurs rogue-lite.
Exit The Golf Club, place à PGA Tour ! HB Studios change le nom de sa licence pour être un peu plus ancré dans le circuit officiel, et fêter sa nouvelle star en tête d'affiche sur la jaquette : Justin Thomas. Le studio est présent sur le créneau des simulations golfiques depuis 2014 et clôt sa décennie sur PC, PS4, Xbox One et un swing sur Nintendo Switch via PGA Tour 2K21. Parfait timing pour faire franchir un cap à la série ?
On peut facilement citer des licences qui mériteraient un retour digne de ce nom : Jak and Daxter, Alan Wake ou encore Splinter Cell par exemple. Eh bien aujourd’hui, c’est au tour de Battletoads. La série de Rare n’avait pas accueilli de nouvel opus depuis 26 ans et fait son comeback avec un jeu déjanté, jouable à plusieurs et multi-genre. Alors, est-ce que l’attente valait le coup ?
Il y a quelques semaines nous vous donnions un premier avis sur le jeu Spiritfarer. Enthousiastes face à l’audacieuse façon d’aborder le sujet tabou qu’est la mort, nous attendions avec impatience d’explorer tout le potentiel du titre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous n’avons pas été déçu du voyage.
Si vous êtes friand de jeux exigeants au gameplay précis, riche et matinés d'une couche généreuse de RPG, nul doute que vous n'êtes pas passés à côté des Dark Souls, Sekiro et autres Bloodborne. Ces références de l'A-RPG ont fait bien des émules et Cold Symmetry, petite équipe de développement composée de vétérans de l'industrie, s'est attelé à rendre hommage à son amour pour les jeux de From Software avec Mortal Shell. Est-ce pour autant qu'il verse dans le plagiat ? Absolument pas.
La Révolution française à la sauce anime. Avec un tel postulat, le Tactical-RPG du studio chinois Azure Flame avait de quoi attirer l’œil, surtout pour nous autres Français. Étonnamment, cette période pourtant phare de notre histoire n’a que rarement fait l’objet d’adaptations vidéoludiques. Alors la voir mélangée avec quelque chose d’aussi éloigné que l’univers anime avait de quoi rendre le projet d’autant plus intriguant. Mais la proposition est-elle à la hauteur de son originalité ? Pas sûr.
Low-kicks, crochets juteux et patates de forain, EA Sports revient dans l'octogone avec UFC 4. De quoi apprécier les arts martiaux mixtes et le cardio hors du commun des combattantes et combattants du circuit. Deux ans après la sortie du dernier opus plutôt convaincant, notre crainte reste la même pour les simulations sportives d'EA, celle que la licence reste sur ses acquis.
Il y a maintenant un peu plus de deux ans, nous vous parlions dans nos colonnes de l'arrivée en accès anticipé de Double Kick Heroes. Jeu indépendant de rythme, le titre de Headbang Club avait deux particularités : celle de mélanger rythme et shoot em up et, mieux encore (ou damnation, c'est selon), de se servir du Metal comme bande. Désormais disponible sur Switch, PC et Xbox One, Double Kick Heroes confirme ses forces tout en gommant certaines de ses faiblesses.
Présenté par Obsidian il y a un peu moins d'un an, Grounded avait de quoi surprendre, voire de décevoir. Le studio américain, réputé pour avoir un ADN solidement ancré dans le RPG et auréolé d'un pedigree qui lui fait honneur dans le domaine, dévoilait alors un jeu de survie. Développé par une équipe aux effectifs modestes, le titre semblait s'inscrire dans un genre beaucoup trop saturé pour tirer son épingle du jeu. Disponible en accès anticipé sur Steam et sur le Xbox Game Pass Ultimate, Grounded s'avère finalement plus rafraîchissant que l'on pourrait le croire.
Voilà 10 ans que les aficionados de planche à roulettes sont orphelins. Après 3 épisodes très appréciés par la presse et les joueurs, la licence Skate disparait des radars et le jeu de skateboard se fait discret. Tony Hawk's Pro Skater tente plusieurs retours, mais la qualité globale des titres et leur approche résolument plus arcade dans les contrôles et la philosophie de jeu laisse un gout amer en bouche pour les fans de la “simulation” d’EA. Le paysage morose du genre s’égaye enfin après l’annonce d’un quatrième épisode de Skate et de plusieurs early access comptant bien reprendre le flambeau. Skater XL est l’un d’eux. Cette phase d’accès anticipé prend fin et c’est donc à lui que revient la lourde tâche de plonger la tête la première dans le half-pipe.
Le tactical RPG n'est qu'assez rarement développé dans le but d'être facile. Faisant appel à la dimension stratège du joueur comme à sa capacité à bien embrasser toutes les mécaniques de jeu, le genre a cependant trouvé le moyen de proposer un versant hardcore, avec notamment pour fer de lance Darkest Dungeon. C'est avec lui que partage de nombreux traits Othercide, qui revendique sa dimension punitive et qui vend la mort du joueur comme une véritable bénédiction. Si l'approche est très alléchante sur le papier, l'équilibre, lui, fait-il honneur aux ambitions du studio ?
En 1962, la Topps Company lance une série de 55 trading cards illustrant une invasion extraterrestre par de sadiques martiens ne désirant qu'une chose : annihiler la race humaine. 34 ans plus tard, Tim Burton utilise ce matériau pour nous offrir son chef-d'oeuvre Mars Attacks!. Mélangeant humour mordant, ironie et critique de la société américaine, le film fait un véritable four aux Etats-Unis, face à un certain Independance Day, malgré un casting 5 étoiles. En 2005, Pandemic Studios sort un pendant vidéoludique au film de Burton du nom de Destroy All Humans!. Il profitera de plusieurs suites, en 2006, 2008 puis 2009, avant que la saga ne périclite. Il aura fallu attendre 11 ans pour retrouver ce bon vieux Crypto grâce au remake du premier volet chapeauté par THQ Nordic. Une bonne nouvelle ? Pour l'humanité, pas vraiment, mais pour les joueurs que nous sommes, on serait plutôt enclins à opiner du chef.
Les jeux et films d’horreur se placent quasi-systématiquement du côté des personnages : on suit leur déambulation dans des couloirs obscurs et leurs sursauts au moindre bruit qui vient briser le silence. On ressent ainsi tout ce qu’ils pourraient ressentir. Mais Carrion, le nouvel indé estampillé Devolver, prend le parti inverse. On y incarne un monstre captif d’un complexe de recherche qui fera des pieds et des mains (ou plutôt des tentacules et des tentacules) pour s’en échapper. Et qui ravagera tout sur son passage, humains comme robots. Pour notre plus grand plaisir sadique.
Après la catastrophe qu'a été la Saison des Dignes, Bungie se lance à l'assaut d'une nouvelle saison, celle de l'Arrivée, qui remet au premier plan le lore de la franchise, et qui prépare la suite des événements avec un certain panache.
Plus de 4 ans après Superhot et 3 ans après Superhot VR, Superhot : Mind Control Delete continue d’explorer un concept unique : un FPS où l’action se met en pause lorsque le joueur ne bouge pas, mais s’emballe dès qu’il se déplace. Plus qu’un simple “pack de niveaux”, Mind Control Delete innove sur de nombreux points, à commencer par sa progression inspirée des rogue-lite.