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Test The Forest : Quand la survie sait se raconter

The Forest se mettra à jour le 10 décembre

The Forest : Quand la survie sait se raconter
95 070 vues
Profil de MalloDelic,  Jeuxvideo.com
MalloDelic - Journaliste jeuxvideo.com

On le croyait perdu dans sa propre propre forêt, mais après quatre ans de développement en early access, The Forest, réalisé par les Canadiens d'Endnight Games, en sort enfin. Parmi les premiers annoncés et ensuite concurrencés de tous les côtés, on aurait pu craindre pour lui un destin funeste. Cependant, avec plus de trois millions de joueurs malgré une alpha pétrie de bugs, et un développement dont on ne voyait pas le bout, le travail paie toujours et nous voici en présence d'un titre qui marquera son genre.

Crashons-nous dans les bois...

The Forest : Quand la survie sait se raconter
On démarre près de l'avion, et il ne faut pas traîner

The Forest commence, comme tout jeu de survie qui se respecte, par une catastrophe. Ici, on pense évidemment à Lost puisque vous vous trouvez en avion avec votre rejeton, lorsque l'appareil chute brutalement. Père et fils semblent alors les seuls à être encore en vie, mais, alors que votre personnage rampe vers son enfant, celui-ci se fait enlever par un homme à l'expression fort peu sympathique. Commence alors la survie. On récupère une hache de secours sur une pauvre hôtesse de l'air dont on peut prendre les vêtements. Avec quelques médicaments, sodas et plats dans la besace, on s'aventure hors de la carcasse de l'appareil. Une fois dehors, le titre nous fait comprendre qu'il va falloir se débrouiller seul et que les soutiens seront inexistants. Ni une, ni deux, on débute la fouille minutieuse de toutes les valises éparpillées autour de soi et on récolte à la volée branchages et feuilles pour se cafter un premier feu de camp ainsi qu'un abri pour passer la première nuit. Les objectifs ? Aucun, si ce n'est de retrouver l'enfant, les autres apparaîtront au fur et à mesure de vos pérégrinations dans la forêt.

The Forest : Quand la survie sait se raconter
Les environnements et les effets de lumière participent à l'immersion

Cette dernière est d'ailleurs un véritable plaisir à parcourir. Si quelques artefacts et bugs de collision rigolos sont présents, l'ambiance visuelle est soignée, le sound design est un véritable bonheur, quand l'absence quasi totale de hub ou de menus affichés à l'écran vient renforcer l'immersion. Lorsqu'on sait que les développeurs du titre, au nombre de trois, viennent du cinéma, on comprend mieux cette volonté de transmettre l'expérience à travers l'image et sur ce point, The Forest est inattaquable. Exit donc les marqueurs de quête, les menus à dix-huit volets ou les fenêtres explicatives en pop-up. Ici, tout est regroupé dans un petit carnet indiquant ce que le joueur doit savoir. On y retrouve l'essentiel du craft dédié à la survie, le listing des animaux et plantes rencontrés, les objectifs ou bien les divers indices amenant à la découverte des autres passagers, vivants ou morts. Pour l'inventaire, Endnight a opté pour un drap, étalé sur le sol et regroupant tout ce que vous pouvez ramasser. Pas de pause lors de la navigation dans ce carnet et cet inventaire, ce qui amène une immersion encore solidifiée par cette multitude de petits choix qui, mis bouts à bouts, permettent d'offrir une expérience de laquelle on ne sort qu'au moment de quitter le jeu.

Il va falloir bûcher pour réussir

Rapidement lors de la partie, on comprend que de la déforestation viendra notre salut. Car si la première nuit se passe dans un calme angoissant en l'absence quasi totale de musique, les choses sérieuses débutent très, très vite. Alors que l'on termine à peine son premier abri et de quoi attraper et stocker des lapins, un autochtone apparaît au loin. Évidemment, on est prudent et on ne s'aventure pas dans les bois dès la sortie de l'avion, alors la rencontre surprend, d'autant plus que rien ne laissait présager sa présence. Si vous vous en approchez, il détalera et reviendra avec un comparse continuer de vous observer, sans une once d'agressivité. Vous vous en doutez déjà, ça ne durera pas. Plus on se risque à explorer, plus on construit en abattant arbres et animaux, moins la drôle de tribu qui peuple l'île sera sympathique. En fait, ils ne l'étaient pas dès le départ, ils se contentaient juste d'évaluer la menace que vous représentez. Car en découvrant l'île, on tombe régulièrement sur leurs campements, remplis de corps humains, souvent démembrés, en train de sécher ou remplis de balles de tennis.

The Forest : Quand la survie sait se raconterThe Forest : Quand la survie sait se raconter

De retour à notre campement, on se dépêche alors de fortifier l'ensemble, de crafter des pièges et des protections solides afin de lutter contre ces cannibales, de plus en plus menaçants au fil de la progression. Le craft, au coeur du titre, peut être divisé en deux parties. La première est celle que l'on trouve dans le journal, et qui regroupe les fondamentaux, à savoir les feux, les abris, le stockage et les principales défenses qu'il faudra se fabriquer pour survivre. Le second est à retrouver du côté de l'inventaire, et s'appuie sur l'expérimentation. Il faut alors tâtonner pour découvrir de nouvelles armes, objets et plats plus nourrissants. Et là, on touche à deux éléments faisant de The Forest un excellent jeu de survie : la tension et la mise en scène.

Les cannibales ne vous laisseront jamais tranquilles

The Forest : Quand la survie sait se raconter

Le titre d'Endnight parvient en effet à garder le joueur sous pression à chaque instant, faisant de chaque sortie, de chaque journée et chaque nuit une aventure en elle-même, grâce à une multitude de détails comme la nécessité de nettoyer le sang dont on est recouvert, les bruits inattendus et la menace permanente. Malheureusement, l'inquiétude générée par la présence de cannibales de plus en plus nombreux, surtout les nuits, est réduite par une IA et un pathfinding qui ne rendent pas hommage au titre. Ainsi, on voie régulièrement l'un d'eux se cogner aux arbres, courir dans n'importe quelle direction alors que l'on est à trois mètres. Heureusement, le nombre compense et il y en aura toujours un pour vous étriper.

Le véritable danger se cache dans les tréfonds

The Forest : Quand la survie sait se raconter
De multiples entrées permettent de s'aventurer dans les profondeurs

Lors des promenades, on repère assez régulièrement l'entrée de grottes dans lesquelles on peut se rendre, ces dernières étant pourvues de jolies cordes d'escalades qu'il suffit d'agripper pour découvrir un tout autre univers. Car l'immense forêt de surface cache en réalité un réseau labyrinthique de cavernes, habitées évidemment, et dans lesquelles se cache l'intrigue et le scénario du titre, qui pointait le bout de son nez par petites touches jusque-là. Et le changement est pour le moins violent. En lieu et place de belles étendues boisées et lumineuses, on découvre des espaces poisseux, composés de sons de ruissellement, de morceaux de corps et de grognements impossibles à localiser. Et pour ne rien arranger, même avec une luminosité réglée au poil, les développeurs ont voulu que l'on n'y voit rien, y compris avec le briquet nous servant de source lumineuse. Les cinéphiles y retrouveront une ambiance angoissante à souhait, quasi claustrophobique, faisant évidemment référence au film The Descent de Neil Marshall.

The Forest : Quand la survie sait se raconter
Les mutants ont eu droit à un design particulièrement dérangeant.

Sans conteste, ces phases de spéléologie improvisées sont la plus grande réussite du titre, tout en étant les plus retorses. Car les grottes sont bien évidemment peuplées des cannibales qui s'y réfugient, mais également de mutants absolument abominables et mortels. Si le bestiaire est réduit, il est parfaitement maîtrisé et correspond à l'univers créé. Le challenge vient alors surtout de la nature du terrain, qui n'autorise que peu d'options de fuites. Après plusieurs voyages ayant abouti à la mort ou à une sortie inespérée, on y retourne préparé, avec de quoi s'hydrater, manger, s'éclairer et se défendre. Si l'on parvient à passer ces difficultés, on découvre alors du matériel plus perfectionné, et des indices sur ce qu'il se passe réellement sur cette île. Malgré tout, une bonne préparation ne suffira pas à rendre l'exploration facile, le titre étant parfaitement calibré pour gérer la difficulté et conserver une tension permanente même auprès des joueurs minutieux. Le tout prendra plusieurs heures pour être fouillé de fond en comble, et il restera important de remonter afin de défendre son camp des attaques.

Quand la survie se raconte seule ou à plusieurs

Au bout du compte, c'est quand The Forest signale au joueur qu'il a une histoire à raconter et qu'il s'écarte de la survie, comme beaucoup de titres savent en faire, qu'il se place au-dessus du lot, à la manière d'un Subnautica terrestre et sous-terrain. En effet, ce dernier s'appuie sur cette tension survivaliste et une ambiance malsaine distillée avec soin pour dévoiler son intrigue, cachée dans les couloirs des cavernes. On comprend alors la volonté de délaisser en grande partie la génération procédurale de la part du studio, qui a voulu garder la main sur l'équilibre de la narration, et qui le fait plus que bien. De là, il est important de conseiller aux joueurs de découvrir le titre seuls dans un premier temps, sans ouvrir de wiki sauf en cas de nécessité, afin de conserver l'esprit de découverte, la tension constante, et la peur de descendre dans cette nouvelle grotte qu'on repère au détour d'un campement cannibale.

The Forest : Quand la survie sait se raconterThe Forest : Quand la survie sait se raconterThe Forest : Quand la survie sait se raconter

Pour autant, le jeu étant merveilleusement bien équilibré, le multijoueur tient tout à fait son rang en s'appuyant sur d'autres ressorts. La tension des descentes et le scénario y sont moins importants, mais on prend un véritable plaisir à collaborer afin de bâtir une véritable forteresse et piéger les hordes d'autochtones qui ne cesseront de chercher à mettre en pièce l'ouvrage. Ainsi, après une expérience solo éprouvante et solide, c'est un tout autre titre que l'on découvre, pourtant conçu avec les mêmes outils et règles. Malheureusement, le multi souffre encore de problèmes techniques occasionnant la déconnexion ou la perte de sauvegarde ramenant plusieurs jours en arrière.

Points forts

  • Un équilibre parfait entre survie, exploration et narration
  • Ambiance visuelle très travaillée
  • Solo et multi, deux expériences différentes
  • L'immersion pensée dans les moindres détails
  • Le scénario se déroule naturellement
  • Les souterrains

Points faibles

  • Une IA très datée
  • Des problèmes techniques en multi

Alors que les early access sont peuplées de jeux de survie médiocres à l'intérêt et à la physique douteux, The Forest parvient à se placer au-dessus de la mêlée grâce à une science du détail, de la tension et de la mise en scène de chaque instant, à condition de s'y lancer seul avec le casque sur les oreilles. On croit y découvrir un jeu de survie bien ficelé, on en ressort en ayant vécu une aventure très bien équilibrée, qui se paie le luxe d'avoir quelque chose à raconter. Le titre n'a pas peur de maltraiter un joueur qui serait trop ou trop peu prudent, sans pour autant frustrer, la possibilité de partir dans une autre direction étant toujours offerte. Si l'IA aurait mérité d'être au niveau du reste et que différentes lacunes techniques viennent émailler le multijoueur, on ne peut que conseiller ce jeu de survie qui aura su dépasser ses problèmes pour devenir une référence.

Note de la rédaction

17
15.9

L'avis des lecteurs (64)

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