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Test The End Is Nigh : symphonie en larmes

The End is Nigh : Le successeur spirituel de Super Meat Boy arrive en juillet

11 709 vues
Profil de ChewbieFR,  Jeuxvideo.com
ChewbieFR - Journaliste jeuxvideo.com

12 juillet 2017, la planète Terre. Près de sept ans après avoir commis Super Meat Boy, l’incontournable Edmund McMillen s’associe à Tyler Glaiel afin de mettre une nouvelle fois à l’épreuve les nerfs des joueurs tout juste remis du platformer sus-cité. C’est un nouveau coup de maître. The End is Nigh est un jeu unique aux mécaniques renouvelées, saupoudrées d’une pointe d’exploration… et d’une bonne rasade d’harissa sur nos blessures. Le tout accompagné d’une musique orchestrale.

The End is Nigh : bande-annonce

Test de la version Steam (PC/Mac). Un portage est prévu sur Nintendo Switch.

ASH, SURVIVANT DE L’ENFER

The End Is Nigh : symphonie en larmes
Ash sait comment se faire des amis

Seul Edmund sait nous préparer de pareilles recettes. Et c’est toujours un succès. The End Is Nigh met en scène Ash, un drôle de petit blob borgne mais tellement attachant. Seul au beau milieu d’un monde post-apocalyptique des plus hostiles, il vit reclus dans son immeuble au bord de l’effondrement, armé de sa tendre console de jeux. Ne sommes-nous pas tous passés par là. Hélas ! Lorsque sa cartouche favorite vient à trépasser, Ash se voit contraint de sortir de sa zone de confort et de fouler les terres désolées qui l’entourent. Son objectif : se faire un ami… littéralement, en le cousant. Et puis, trouver des cartouches de jeu. Et, des tumeurs.

Une fois l’ambiance posée par le biais d’une cinématique comique et concise, le titre dévoile une réalisation et des principes comparables à Super Meat Boy. Inutile de passer par quatre chemins, cet héritage est incontournable, nous avons affaire à un jeu de plate-forme hardcore à l’esthétique glauque comme McMillen sait les faire. Mais que ce soit en termes d’habillage ou de mécaniques, il se révèle être très singulier. Visuellement son univers est toujours plus maîtrisé ; on retrouve la patte de l’artiste, façon jeu Flash, mais elle s’est affinée et s’accompagne d’effets de distorsion par la chaleur et l’eau, ou de lumière dans la zone "The Hollows" par exemple.

Les décors sont variés et réussis

The End Is Nigh : symphonie en larmesThe End Is Nigh : symphonie en larmesThe End Is Nigh : symphonie en larmesThe End Is Nigh : symphonie en larmesThe End Is Nigh : symphonie en larmes

La bande son de The End Is Nigh est d’une justesse et d’une somptuosité à tomber par terre. Les développeurs ont une nouvelle fois fait appel à Ridiculon pour imaginer des sonorités entre classique et rock ; les musiques piochent dans le registre classique, on reconnaîtra çà et là du Satie, du Tchaïkovski, du Verdi mais aussi des références moins populaires. Les compositeurs ont retravaillé ces partitions à leur manière en ajoutant des guitares électriques bien nerveuses, afin d’obtenir un rendu à la fois solennel et épique qui va à The End Is Nigh comme une seconde peau.

C’est enfin par son écriture que le titre séduit ; en dehors de ses rares cutscenes, il nous délivre régulièrement de succulentes lignes de dialogues, essentiellement par le biais de personnages (ou ce qu’il en reste) offrant des astuces… ou simplement des âneries.

THERE WILL BE BLOOD

Tout ceci est bien joli, mais il va falloir aborder l’essence de The End Is Nigh : son gameplay, et même son game design en général qui s’avère donc bien différent d’un Meat Boy, mis à part le pur principe de la plate-forme retorse. Ash ne propose pas la même palette de mouvements que son confrère musculeux : dénuée de sprint et de la possibilité d’effectuer des wall jumps, notre boule de gelée gagne le pouvoir de s’accrocher aux rebords avant de s’en propulser avec force.

Vous l’avez deviné, sans sprint ni wall jumps, c’est toute l’approche du jeu qui s’en trouve renouvelée. S’il propose toujours une précision folle et tout un monde de nuances dans les sauts, son rythme s’est un peu calmé. C’est qu’il faut bien observer chaque tableau avant de s’y lancer : outre nos skills en plate-forme, le titre nous demande un peu de jugeotte car il introduit régulièrement de nouveaux principes, des éléments de décor et des monstres inédits. Plate-formes de saut, niveaux sous-marins et tout ce que cela suppose en termes de physique, ces p***** d’oiseaux à tête chercheuse et autres nuages de poison viennent s’ajouter aux traditionnels pics et hallebardes, descendantes des scies circulaires. À la satisfaction d’avoir réussi les sauts avec le bon timing, s’ajoute celle d’avoir compris la logique du tableau.

Nuages toxiques, murs destructibles... Les mécaniques se renouvellent souvent

The End Is Nigh : symphonie en larmesThe End Is Nigh : symphonie en larmes

Et il vous en faudra du temps, et de la détermination, pour terminer certains passages. Heureusement si vous trouvez la mort (dans le cas contraire pas d’inquiétude, elle vous trouvera), vous serez replacé au début du tableau en cours. Et de façon générale Edmund McMillen, pas vache, a revu la courbe de difficulté pour rendre l’expérience pas moins ridiculement dure, mais plus abordable et équilibrée. Il est plus aisé de progresser, au moins dans un premier temps, car The End Is Nigh est bardé de niveaux assez petits que l’on termine une fois le coup de main pris ; exit les infâmes levels à scrolling où l’on refait à chaque fois le début pour une erreur commise à la fin.

The End Is Nigh : symphonie en larmes
Des bonus rétro s'ajoutent aux niveaux de base

Il existe en plus de cela plusieurs niveaux de lecture : vous pouvez vous donner comme premier objectif de "simplement" terminer les différents chapitres sans trop vous préoccuper des tumeurs les plus difficiles à obtenir, avant de revenir les récupérer, et du coup de débloquer des zones plus compliquées encore. Mettre la main sur les cartouches de jeu est également un challenge, d’autant que vous pourrez ensuite y jouer et redécouvrir l'expérience en version 8-bit… Sans aucun doute, The End Is Nigh saura vous occuper un moment pour la somme modique de 14,99 euros.

Seule ombre au tableau, le fait de devoir revenir au début d’un chapitre si l’on décide d’aller récupérer une tumeur présente à la toute fin… Une règle tenant davantage de la punition que de la "difficulté" au sens propre.

Points forts

  • Gameplay finement huilé, difficile mais juste
  • Courbe de progression équilibrée
  • Les règles du jeu se renouvellent régulièrement
  • Une importante durée de vie, moult secrets
  • Ambiance au top, drôle et dérangée
  • Reprises superbes et intelligentes du registre classique

Points faibles

  • Vous tenez à garder une pression artérielle stable et aimez les cadeaux, passez votre chemin
  • L’ensemble du chapitre à se farcir si l’on veut y revenir

Plus varié que son père spirituel sans oublier de proposer un contenu éléphantesque et une forte rejouabilité, plus doux dans sa courbe de difficulté sans devenir un jeu pour boy scout, The End Is Nigh prend les mécaniques de Super Meat Boy pour faire sa propre sauce ; pimentée, mais terriblement addictive. Doté d’une identité propre, d’un rythme moins effréné, de mécaniques renouvelées, il épanche la soif des masos du jeu vidéo sans faire dans la redite, et s’ouvre au passage à de nouvelles âmes innocentes.

Note de la rédaction

17
16.9

L'avis des lecteurs (7)

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