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Test King's Quest IV : The Perils of Rosella

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Profil de Lisore,  Jeuxvideo.com
Lisore - Utilisateur jeuxvideo.com

Après un troisième épisode controversé mais brillant, Roberta Williams et Sierra On-line décident de revenir à une narration plus traditionnelle, mais en changeant cette fois-ci un point non négligeable. Pour ce quatrième volet sorti en 1988, exit la princesse à secourir, c’est cette dernière qui va se retrousser les manches. Bénéficiant d’une amélioration importante des graphismes comme de la musique, The Perils of Rosella constitue également le chant du cygne du système de fenêtre de commandes et du jeu muet. Mais que vaut vraiment cet épisode de transition ?

King's Quest IV : The Perils of Rosella

Un jour, ma princesse viendra

King's Quest IV : The Perils of Rosella
Comme d'habitude, vous êtes lâché en pleine nature sans trop d'indications.

Après avoir été presque complètement absent du troisième volet, le bon roi Graham décide qu’il est vraiment temps pour lui de céder son chapeau d’aventurier à l’un de ses deux enfants, Alexander et Rosella. Mais, au moment même de la passation de flambeau, le malheureux souverain est terrassé par une crise cardiaque et se retrouve alors dans un état critique. Morte d’inquiétude, sa fille est soudainement contactée, via un miroir magique, par Genesta, une fée d’un pays lointain, qui requiert son aide pour contrer les plans d’une fée diabolique, en contrepartie de quoi elle lui indiquera où cueillir un fruit miraculeux capable de guérir son père. Pas franchement convaincue, Rosella accepte cependant et se trouve téléportée au pays de Tamir, accueillie par la fée, qui, elle aussi, est mourante. Notre brave princesse est alors livrée à elle-même, avec pour mission de sauver la vie de Graham et celle de Genesta, ainsi que, accessoirement, tout le pays. Surtout, pas de pression.

King's Quest IV : The Perils of Rosella
Les environnements ont l'air sympathiques vu comme ça... ne vous y fiez pas.

Autant être honnête : les premiers King’s Quest ne brillaient pas par l’originalité de leurs scénarios ou leurs qualités narratives. Le troisième a un peu relevé le niveau, mais l’intrigue n’était pas non plus des plus développées. Les aventures de Rosella ne font pas exception à la règle. L’intrigue est basique : notre héroïne doit sauver son père et une bonne fée, en trouvant un moyen de se débarrasser d’une autre fée, mauvaise celle-ci. L’aventure se limitant alors à parcourir le pays et résoudre des énigmes pour parvenir au but recherché. Rien de bien folichon à ce niveau, a priori. Cependant, si ce n’est pas le point fort des premiers volets de la série, ce n’est pas non plus ce qui fait leur intérêt. Le charme d’un King’s Quest réside plus dans son univers ultra référencé et les pointes d’humour disséminées ici et là, comme la méchante, Lolotte (nom déjà ridicule en soi), qui se trompe de dialogue à un moment fatidique et ridiculise sa grande scène dramatique. Le cahier des charges est ici très bien respecté, Roberta Williams convoquant des contes aussi connus que Blanche Neige, pour mieux s’en moquer gentiment, qu’un peu plus obscurs comme le Roi-Grenouille, la littérature (le Magicien d’Oz, pour ne pas le citer) ou des légendes plus anciennes comme celle de la boîte de Pandore. Le tout restant cohérent, ce qui n’est pas une mince affaire. Mais la grande nouveauté réside dans le personnage principal, Rosella, une jeune fille. C’est à elle qu’il appartient de prendre des risques, de combattre la mauvaise fée et de sauver tout le monde, en se servant principalement de son intelligence pour se sortir de tous les mauvais pas, plutôt que d’attendre qu’on vienne la sauver. Nous sommes en 1988 et un tel choix est en soi une petite révolution bienvenue. Ça n’empêche pas Sierra de jouer à fond les clichés associés aux douces princesses (licorne, fées, ménage), tout en les contrebalançant avec force à des zombies, trolls ou séance de natation en pleine mer et séjour dans le ventre d’une baleine. Le rose, c'est bien joli, mais l'action, c'est mieux.

Un gameplay toujours aussi rigide

King's Quest IV : The Perils of Rosella
Evitez ces arbres, c'est un conseil d'ami.

Le point noir du jeu reste son gameplay, qui demeure archaïque. Comme dans les épisodes précédents, il n’y a pas d’interaction directe avec les décors ou les personnages, toute action nécessitant systématiquement d’entrer des commandes dans la boîte de dialogue pour progresser. Le jeu étant uniquement en anglais, cela suppose un peu de maîtrise de cette langue pour pouvoir exprimer les actions souhaitées. Toujours à condition d’être en mesure d’identifier les objets désignés, ce qui n’est pas forcément toujours évident, même s'ils sont plus aisés à reconnaître que dans les épisodes précédents. Autre problème de taille toujours pas résolu, l’absence d’inventaire, qui impose de retenir, ou noter sur une feuille, tout ce que vous récupérez pour pouvoir l’utiliser plus tard. Et il y en a, des choses à récupérer puis à utiliser ! Cela fait partie de la norme des gameplays de l’époque, certes. Mais, cela demeure vraiment peu commode, voire franchement casse-pieds. Gare à vous si vous avez oublié de noter et de mettre à jour votre liste : tous ces objets vous seront indispensables pour mener à bien votre mission. Par ailleurs, comme nous sommes en 1988 et que la souris est rare, les déplacements se font toujours au pad directionnel, ce qui rend les mouvements peu précis. Là encore, il s’agissait de la norme des jeux de l’époque, c’est donc tout à fait normal. Mais ça reste agaçant.

Oh, le beau jeu !

Techniquement, King’s Quest premier du nom avait révolutionné totalement le jeu d’aventure, au niveau de la réalisation, en y introduisant le mouvement, alors qu’auparavant, le joueur n’évoluait que dans des décors pré-dessinés avec personnages complètement statiques, seuls les textes explicatifs s’affichant de temps à autre. Ce qui rendait ces jeux particulièrement austères. Sierra avait également introduit pour la première fois un protagoniste et des personnages secondaires animés, ainsi que la profondeur de champ. Romancing the Throne reprenait exactement les mêmes mécaniques, sans vraiment d’améliorations. To Heir is Human, quant à lui, avait marqué quelques avancées, avec des décors plus nombreux, une palette graphique plus variée, des décors et personnages se révélant plus fins et détaillés ou encore des animations plus fluides et plus nombreuses.

King's Quest IV : The Perils of Rosella
Notez le degré de détails de certains décors, il y a un progrès très net.

The Perils of Rosella va bien au-delà. Sierra a utilisé un nouveau moteur graphique pour ce jeu, et ça se voit. Celui-ci permet une résolution bien plus élevée des graphismes et un niveau de détails jusque-là jamais atteint dans la série. Les environnements sont donc plus détaillés et fins, les animations plus fluides, les personnages et la faune plus nombreux et variés, les temps de chargement entre écrans plus courts. Bref, pour l'époque, le jeu est magnifique. Par ailleurs, alors que To Heir is Human avait fait une timide incursion dans le domaine musical, l’épisode IV se dote d’une véritable bande originale assez fournie et adaptée aux évènements qui se déroulent à l’écran, comme, par exemple, la musique stressante qui accompagne l’arrivée de zombies, ou le morceau calme et aérien des fées. Rosella nous gratifie même de l’interprétation d’un morceau d’orgue de bonne qualité en cours de jeu - rassurez-vous, on ne vous demandera pas de réellement le jouer. Les bruitages, plus nombreux, ne sont pas non plus en reste, et si l’on peut grimacer face au choix du son des ouvertures de portes, l’ensemble reste tout à fait agréable. Globalement, Sierra tire le meilleur parti des capacités techniques de l’époque, pour doter son bébé d’un accompagnement sonore et musical de qualité. D'un point de vue de la réalisation, c'est un sans-faute.

L’esprit plus fort que les muscles

Comme tout bon épisode de la série, ce quatrième volet va mettre vos neurones à rude épreuve. Vos nerfs aussi. Rosella, comme son père et son frère avant elle, va devoir collecter différents objets et interagir avec eux au bon moment et au bon endroit pour avancer ou résoudre des énigmes. Et si vous disposez de quelques informations pour vous aiguiller, la plupart du temps, vous serez lâchés en pleine nature sans trop savoir où aller. Il vous faudra explorer votre environnement en long, en large et en travers pour trouver quoi faire et comment, sans indication pour vous aider. Si ce volet est moins difficile que le précédent, dans la mesure où votre vie ne dépendra pas d’un timer lié à la présence d’un sorcier caractériel et meurtrier, le facteur temps reste toutefois important. En effet, Rosella n’a que 24 heures pour retrouver et rapporter le fruit qui sauvera la vie de son père. Et le jeu se déroule en semi temps réel, le temps s’écoulant à l’écran au fur et à mesure que le temps passe aussi chez vous. Certaines actions ne peuvent d’ailleurs s’effectuer que le jour et d’autres que de nuit, ce qui complique grandement les choses. Gare à vous si vous mettez trop de temps à tout résoudre ou que vous ne rapportez tout simplement pas le fruit : vous finirez bien l'aventure, mais l'issue sera tragique. Dans la mesure où, dans ce type de jeux, on peut tourner des heures sans parvenir à avancer, cette épée de Damoclès est loin de représenter un risque mineur.

King's Quest IV : The Perils of Rosella
Une licorne... Vous étiez prévenus, elle est sur la jaquette.

Pour le reste, on demeure dans le très classique, à savoir la collecte d’éléments permettant de résoudre une énigme ou de surmonter un obstacle pour avancer. Ce qui n’a rien d’évident, la plupart du temps. Comme d’habitude, un faux pas de trop, un objet utilisé trop tard ou à mauvais escient, la mauvaise personne interrogée au mauvais moment, le mauvais endroit au mauvais moment, et c’est la mort. Souvent. Vous pouvez passer des heures à errer sans progresser, même si le jeu n’est pas forcément très long et se termine en moins de deux heures si l’on sait où et comment utiliser les objets nécessaires. Mais comme c’est rarement le cas, préparez-vous à tourner en rond un moment. En ratant un objet, vous pouvez également vous retrouver définitivement coincés à un endroit ou mourir bêtement et contraints de recommencer. La sauvegarde fréquente et multiple reste votre meilleure arme. Enfin, comme dans les jeux précédents, histoire de rajouter un peu de challenge là où on n’en manquait pourtant pas, les objets ramassés et leur utilisation à bon escient vous rapportent des points. Pour réussir le jeu à 100 %, vous devez obtenir un score de 230 points, ce qui est loin d’être évident. Même s’il est, dans l’absolu, moins dur que To Heir is Human ou Heir Today, Gone Tomorrow, ce quatrième épisode reste un bon challenge. Patience, persévérance et esprit tordu sont de mise pour venir à bout de Lolotte (on ne rigole pas !) et sauver Graham. Sierra a encore livré une très bonne aventure et Rosella n’a pas à rougir de la comparaison avec ses prédécesseurs, loin s’en faut.

Points forts

  • Des graphismes fins, variés et détaillés, repoussant les limites techniques de l’époque
  • Des animations de qualité
  • Une difficulté bien dosée
  • Le facteur temps et la possibilité d’échouer même en finissant le jeu
  • Un univers agréable et plein de références
  • Une héroïne sympathique et décidée
  • Un scénario un peu plus développé
  • De la véritable musique !!

Points faibles

  • Le gameplay, toujours aussi rigide
  • Le scénario n’est pas folichon non plus
  • Quelques ralentissements
  • Uniquement en anglais

Si ce quatrième épisode ne brille pas par la qualité de son scénario et a vu sa difficulté revue à la baisse par rapport au précédent volet, il n’en reste pas moins un excellent cru. Doté de graphismes somptueux pour l’époque, ainsi que de véritables musiques agréables à l’écoute, The Perils of Rosella marque une nouvelle évolution technique non négligeable de la série. Il se démarque également par un humour plus prononcé et un personnage principal féminin, grande première pour l’époque. Il introduit également un facteur de stress. Ne manque en somme qu’un gameplay moins rigide pour en faire un chef-d’œuvre.

Note de la rédaction

16
6

L'avis des lecteurs (2)

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