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Test Project CARS, une version Xbox One un peu en dessous

Project CARS : Le renouveau de la simulation ?

93 399 vues
Profil de Epyon,  Jeuxvideo.com
Epyon - Journaliste jeuxvideo.com

Comme disait un certain Usul, prénom Master, il y a deux types d'amateurs de jeux de course automobile : ceux qui aiment les sensations fortes et la prise en main instantanée, pas effrayés à l'idée de prendre un virage à 150 km/h, à grands coups de frein à main. Et il y a les autres, les amateurs de simulation, plus portés sur la maîtrise technique que sur les réflexes, capables de reconnaître rien qu'au son les pneus utilisés par une auto. Avec ce Project CARS, qui visent Slightly Mad Studios et Bandai Namco ? Sans doute un peu les deux... mais pas forcément ceux jouant sur Xbox One.

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessous

Belle histoire que celle de Project CARS. D'abord lancé comme un projet "crowdfundé", le jeu a pu largement compter sur l'apport d'une communauté de passionnés qui n'ont pas renâclé à la tâche et qui ont apporté à Slightly Mad Studios moult données avant de faire de ce titre LE jeu de course automobile, option simulation hyper pointue. Après divers reports, il est là, le divin enfant, enrobé dans un bel écrin de polygones léchés, avec ses nombreuses spécialités ; un jeu sortant pas seulement sur PC, mais également sur consoles de salon (même sur Wii U, si si), venant coller quelques mandales dans les pifs endormis des autosuffisants Turn 10 et Polyphony Digital. Une chose est certaine, les prochains Gran Turismo et Forza Motorsport ont intérêt à être à la hauteur de leur prestige passé...

Notez qu'il s'agit ici du test de la version Xbox One du jeu. Les tests PC et PS4 se trouvent ici et .

C'est l'histoire d'une simulation auto

Je le sens, cette question vous brûle les lèvres ; après des années d'attente, cette interrogation est comme un tisonnier porté à blanc, qu'un vil bourreau vous applique sur le museau avec un sadisme que n'aurait pas renié Klaus Barbie dans sa folle jeunesse. Project CARS est-il la simulation auto ultime, comme beaucoup l'espèrent ? Eh bien... oui. Et non. Je m'explique.

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessous
Les sensations de pilotage sont clairement inattaquables, ou presque. C'est très simple, manette en mains, on ressent tout. Chaque bosse, chaque petite imperfection dans le bitume, la moindre micro-perte d'adhérence engendrée par une piste trop humide, les sursauts de votre auto sur certains passages de vitesse... Cela impose, de fait, une conduite réfléchie et un certain degré de maîtrise. Néanmoins, n'en déplaise à certains amateurs de simulation poussée, cela ne nécessite pas pour autant un skill de demi-dieu. Pour conduire proprement, oubliez vos habitudes, prises sur des jeux de course arcades ; mettez-vous dans la tête que vous pilotez une vraie auto, et conduisez comme si vous pilotiez votre propre voiture (pour ceux qui ont le permis : conduire sans, c'est vaguement illégal, m'a-t-on dit). C'est un coup à prendre, et vous verrez, ça vient vite. Les plus précoces n'auront pas besoin de deux heures pour se faire voir sur la piste ; on conseillera aux débutants de jongler entre les différentes aides au pilotage, et de les désactiver petit à petit, afin de niveler leur progression.

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessous

Pour les amateurs de simulation, pour qui Assetto Corsa, GTR et autre rFactor n'ont aucun secret, le plaisir viendra forcément beaucoup plus vite, mais là encore, tout dépend de vos attentes. Si le jeu est très largement et profondément réglable, et que les sensations de pilotage sont excellentes, certains trouveront peut-être la physique des véhicules moins réaliste que dans les titres sus-mentionnés. Cette physique n'est pas mauvaise, loin de là, elle est même tout à fait pertinente, a fortiori maintenant que le jeu est édité par Bandai Namco, un grand éditeur qui n'a probablement pas envie que son jeu n'intéresse que les quelques amateurs de pure simulation auto, des gens probablement très sympathiques mais dont les porte-monnaie sont assez limités en nombre. Cela étant, entre le comportement des autos, la température des pneus intelligemment gérée par le jeu et l'impact de la météo sur la conduite, les hardcore devraient trouver en Project CARS un titre pas dénué d'intérêt, loin de là, et le préféreront sans doute, sur la même console, à Forza Motorsport 5, même si ce dernier paraît plus abouti d'un point de vue technique (cf. le dernier paragraphe de ce test).

Des réglages, des réglages partout !

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessous

En conséquence, on se retrouve avec une simu pointue mais pas élitiste pour autant, à mi-chemin entre Gran Turismo / Forza Motorsport, et Assetto Corsa et consorts. De fait, je suis assez impatient de voir la réaction du public vis-à-vis de ce jeu, en espérant que ce statut non officiel d'enfant bâtard ne lui portera pas préjudice puisque Project CARS mérite que l'on s'attarde dessus, pour peu que l'on aime les jeux de course.

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessous
Project CARS, une version Xbox One un peu en dessous

Un mode Carrière décevant

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessous
Bienvenue en 2015, où les réseaux sociaux vous poursuivent jusque dans les jeux vidéo !

C'est le passage obligé - ou presque ! - de tout jeu de course : le mode Carrière, dans lequel vous incarnez un pilote qui, la plupart du temps, devra grimper une longue échelle pour se placer au sommet de sa discipline. Un mode qui a fait la gloire de Gran Turismo et, dans une moindre mesure, de Forza Motorsport. Long, riche et terriblement accrocheur, poussant le joueur à rouler encore et encore pour débloquer de nouveaux championnats, pour se payer de nouvelles voitures, et ensuite briller en société en étalant les nombreux réglages effectués sur son carrosse à moteur de compétition. Un mode de jeu qui a néanmoins fini par lasser les habitués, et l'on espère aujourd'hui que les deux séries sauront se renouveler à l'avenir. Project CARS, en sortant avant GT7 et FM6, avait justement la possibilité d'imposer une nouvelle vision, une façon de faire innovante, et pour le coup, il m'a déçu.

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessous
Vous pouvez choisir entre plusieurs écuries.

Dans Project CARS, tout est accessible aux joueurs au lancement du jeu. Tout. Et quand je dis tout, c'est vraiment "tout" : les différents championnats, les circuits, et le garage complet, du kart de compét' au proto Le Mans. Vous savez, le genre qui vous aurait demandé un ou deux millions de crédits dans GT / FM. Ici, point de monnaie, cette grossière représentante du capitalisme forcené ; vous êtes rémunéré en caresses sur la tête par votre directeur de course, et en invitations plus ou moins intéressantes à des courses spéciales, dans lesquelles on vous mettra au volant d'une nouvelle voiture. En lançant votre carrière, le garçon du coin vous offrira rapidement et avec le sourire (ça nous change de Paris) le menu, et tout, des hors-d’œuvre aux plats les plus raffinés, vous sera accessible, sans qu'aucun effort préalable ne soit nécessaire. « Chouette alors ! », entends-je au fond de la classe. Sans doute ce fainéant de Jean-Guillaume, trop habitué à ne rien faire et tout avoir, tiens ! Parce que non, tout ça, ce n'est pas bien, désolé. Tout ceci est très subjectif, j'en conviens. Mais c'est moi qui l'écris ce test, cette critique, c'est donc mon avis qui est requis et je le donne, crévindiou.

A vrai dire, je suis tout à fait partagé. D'un côté, cette approche libertaire de la trop classique carrière me plaît puisqu'elle m'évite de conduire les poubelles asthmatiques de rigueur, me permettant ainsi de commencer par une séduisante GT, sans flétrir ma joie de gamer insouciant à coups de citadines françaises et autres compactes coréennes. Un départ en trombe, en somme. Mais après quelques heures de jeu vient l'ennui, sale et insolent. L'autre côté donc, qui pèse lourd dans la balance, finalement, et qui te dit « Ahaha ! Tu aurais pas aimé passer des heures de jeu à glaner fric, pognon et permis, pour accéder lentement mais sûrement à des courses toujours plus trépidantes ? ». Et si je ne doute pas que certains apprécieront de ne pas avoir à jouer des heures avant de pouvoir piloter une puissante allemande, pour ma part j'ai vite tourné en rond, attiré ici et là par tout ce qu'avait à me proposer le jeu, papillonnant en vain, incapable de me concentrer durablement sur un objectif. Un peu comme un gosse lâché dans un magasin de bonbons, et qui ne saurait plus quoi acheter, écrasé sous le poids du choix. De même, le manque de challenges induit par cet état de fait et l'absence complète d'aspect collection (peu de véhicules, qui sont de toute manière accessibles dès le début) ont de quoi vous perdre un peu. Votre motivation, il va falloir la cultiver avec amour, sur l'asphalte. Plus que l'amour de la belle bagnole, c'est ici la passion du chrono qui doit vous guider.

Choisissez puis roulez. C'est aussi simple que cela, hélas.

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessous

Et c'est le gros reproche que j'aurais à faire à Project CARS : son mode Carrière est complet et très, très amusant, grâce à ses sensations de conduite de haute volée. Mais il est également très paresseux et offre un challenge limité, qui dépendra avant tout du plaisir que vous ressentez à évoluer dans les nombreuses spécialités (kart, Formule, GT, proto...), plutôt que de la volonté de débloquer un maximum de voitures et de championnats. Une erreur de game design qui ne devrait pourtant pas déplaire à certains, je n'en doute absolument pas.

Le online au top... ou presque

Heureusement, pour nous régaler, Project CARS a la bonté de proposer un mode online hyper complet et complètement paramétrable qui devrait vous tenir longuement en haleine. En créant un lobby, vous aurez la possibilité de choisir, d'imposer même, le ou les circuits, la ou les voitures utilisables, les aides à la conduite, la météo... Tout y est. Une fois en course, tout se déroule sans accroc. D'autant que dans l'état actuel des choses, les pilotes en herbe ont vite compris que foncer dans le tas n'était absolument pas une façon viable de jouer. Tout dans le jeu vous pousse à conduire proprement, en partant des sanctions aux expulsions ad patres, jusqu'à votre profil. Au gré de vos diverses filouteries, celui-ci se bardera rapidement de preuves de votre incapacité à tenir une direction ou de votre propension à faire de l'origami en tôle de luxe. Un fichage qui devrait vous valoir bien des inimitiés, mais qui, si vous vous trouvez de l'autre côté de la barrière, vous permettra de tenir à distance les médiocres et autres névrosés du frein à main.

Notez néanmoins qu'à l'heure où j'écris ces lignes, il n'est pas possible de choisir un lobby ; lorsque vous entrez dans le mode online, vous êtes tout de suite et automatiquement envoyé vers un lobby existant ; il est tout de même possible d'affiner la recherche grâce à quelques paramètres, mais cette approche est beaucoup plus dirigiste que ce qui existe sur PC et PS4, et nuit pas mal à l'expérience de jeu, puisque la direction vers tel ou tel lobby semble particulièrement aléatoire. Une différence que l'on ne s'explique pas.

Mais ils sont où, mes lobbies ?

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessous

Un contenu un peu limité

Avec sa trentaine de circuits mais surtout 65 véhicules, on ne peut pas dire que Project CARS regorge de contenus. Si l'on se contentera des 30 circuits et de leurs variantes, le nombre de véhicules, lui, pose problème. Sachant que ses 65 véhicules couvrent plusieurs championnats, à l'intérieur de ceux-ci le choix est des plus limités. Ici, deux écoles : certains vous diront que ce n'est pas grave, puisque les 65 véhicules modélisés dans le jeu sont proches de la perfection, et que la qualité prime sur la quantité. Fort bien ; mais ne pourrait-on pas avoir les deux, quantité et qualité ? C'est ce qu'objecterait la seconde école. Et je ne pense pas en demander trop, surtout lorsque je vois dans le menu du jeu ce gros onglet à partir duquel vous pourrez bientôt acheter des voitures supplémentaires, via DLC. Ici, les collectionneurs, qui se régalent habituellement sur Gran Turismo et Forza Motorsport, seront sans doute un peu déçus. Sachez vers quoi vous vous dirigez, donc.

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessous
Project CARS, une version Xbox One un peu en dessous

Un point sur les graphismes

Impossible de terminer ce test sans ajouter un mot sur l'aspect visuel de ce Project CARS. On s'en doutait un peu mais le titre est moins beau que sur les divers screenshots dont nous avions été abreuvés ces derniers mois. Véhicules mis à part, le titre n'impressionne pas vraiment, dans cette version One... mais alors vraiment pas. Les véhicules sont toujours très réussis mais les textures manquent globalement le précision (quand elles n'apparaissent pas au dernier moment), à l'image du reste du jeu en fait. Si sur PlayStation 4 le jeu se dote d'un flou que certains qualifieront d'artistique, sur One c'est plutôt l'aliasing qui vous sourira jusqu'aux oreilles. Les décors clignotent et sont assez fades, tandis que par moments on remarque même un peu de clipping.

Project CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessousProject CARS, une version Xbox One un peu en dessous

Cette version Xbox One est donc assez décevante, puisque si l'on est tous conscient que la machine de Microsoft est légèrement moins puissante que la PS4, rien n'explique une telle différence, quand on voit ce que Turn 10 et Playground Games ont réussi à faire pour leurs deux Forza next-gen. Si vous hésitiez sur la version du jeu à choisir, celle-ci devrait donc logiquement se trouver en bas de votre liste. Pas sympa pour les joueurs qui ne disposent que d'une One, sans PC convenable (et équipé d'une carte graphique NVidia, plutôt qu'AMD).

Notez cependant que le jeu m'a semblé légèrement plus fluide sur One que sur PS4, avec un framerate plus constant ; et certains bugs (si vous jouez sur PS4/PC, allez faire un tour sur California Highway en session libre...) sont cette fois absent. Vous me direz, c'est la moindre des choses.

Points forts

  • Des sensations de pilotage excellentes
  • Plus technique qu'un Forza Motorsport, tout en restant grand public
  • La bande-son du jeu : de la musique au son des moteurs, un quasi-perfect
  • Les réglages possibles sur vos voitures
  • Paramétrable à mort
  • Le online
  • Plein de conduites différentes, en fonction du championnat choisi
  • De nombreuses caméras, et une vue "casque" dynamique vraiment géniale

Points faibles

  • 65 voitures, des DLC déjà annoncés
  • Paresseux
  • La Xbox One semble sous-exploitée
  • Le mode Carrière, qui manque cruellement d'intérêt
  • L'IA, un peu débile si le niveau de difficulté n'est pas à 80%
  • Le online amputé de certaines fonctions
  • La pluie, sur les par-brise, franchement laide, et qui vous passera l'envie de jouer en vue intérieure

Project CARS, dans cette version Xbox One, fait un peu de peine. Non pas parce que le jeu est mauvais mais parce que pour une raison mystérieuse, le jeu ne semble pas se donner la peine d'utiliser toute la puissance (certes limitée) de la console de Microsoft, qui dans le même genre nous a habitué à mieux. Entre les graphismes un brin décevants et un mode online étrangement différent, Project CARS, dans cette version, reste une simulation très intéressante. Pointu mais pas inaccessible pour autant, le jeu devrait convaincre de nombreux joueurs consoles de s'intéresser à des simulations auto plus poussés que Forza Motorsport. Et même si le titre de Slightly Mad Studio propose quelque chose d'un peu différent, Turn 10 a plutôt intérêt à faire son maximum pour offrir aux joueurs un titre au moins aussi attractif, puisque, pour une fois (ou presque), ils auront le choix.

Note de la rédaction

14
14.7

L'avis des lecteurs (57)

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