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Test Narita Boy : La nouvelle pépite pixel art ?

Narita Boy : Les 30 premières minutes de l'aventure

49 950 vues
Profil de la_redaction,  Jeuxvideo.com
Rédaction Jeuxvideo.com

Introduit par le biais d’une démo lors du dernier Steam Game Festival, Narita Boy avait tout pour intriguer. Son pixel art flamboyant mis au service d’une direction artistique marquée a de quoi séduire le nostalgique des années 80. En usant de références assumées à moult productions vidéoludiques ou cinématographiques, ce jeu d’action aventure développé par Studio Koba entend bien surfer sur la vague de la nostalgie en digérant leurs codes visuels. Mais Narita Boy a-t-il autre chose à proposer que son esthétique lechée ?

Du bon gros pixel comme on aime

En pleine partie du carton planétaire qu’est Narita Boy, un jeune garçon se fait aspirer dans le programme pour venir sauver le Royaume Numérique de "Il" ou “Lui”. Ce monde façonné des mains du Créateur, un programmeur de génie, recèle bien des secrets et des souvenirs se révélant être la source d’un traumatisme profond du concepteur. Dans les bottes du Narita Boy, notre héros devra ramener la paix dans le code de cette création et retrouver les mémoires perdues de celui qui en est à l’origine.

Narita Boy : La nouvelle pépite pixel art ?

Ce pitch, on le connait depuis un bon moment maintenant. C’est celui de Tron (que le visuel d’accueil du jeu cite sans détour), d’Another World ou encore de Ready Player One. Un jeune héros aspiré par un monde virtuel dont il devra comprendre les règles pour mieux les transgresser et réussir à retrouver les siens. Ce fantasme nourri par le développement fulgurant de l’informatique vient ici soutenir une direction artistique largement influencée par les années 80. Plein de néons et de synthétiseurs, Narita Boy s’inscrit pleinement dans cette esthétique qui a resurgi il y a quelques années maintenant. Si ces codes visuels n’ont plus rien d’original en 2021, on ne peut nier qu’ils sont ici pleinement digérés et tout à fait aboutis. De ses voix compressées à sa palette de couleur tirant entre le bleu et le violet, le jeu édité par Team 17 transpire les années 80 par tous ses pores. Cette esthétique est ici traitée avec un certain jusqu’au-boutisme, car chaque idée visuelle a un lien direct avec l’univers dans lequel le joueur évolue. Cet univers est particulièrement fourni et cohérent. On comprend mieux alors la propension du jeu à nous en expliciter les moindres détails. Les PNJ n’hésitent pas à nous asséner de termes plus incongrus les uns que les autres au risque de nous perdre momentanément. Techno-épée, Exe-île, Simulation Azur, Maisons du Trichrome, Arborescence Sacrée… Ces appellations deviennent parfois indigestes lorsqu’un interlocuteur tient à exposer longuement l’univers. On a régulièrement le sentiment que la narration de Narita Boy se rend artificiellement fastidieuse pour se conférer une certaine épaisseur. Dommage que cette volonté de créer un monde fourni le rende ponctuellement laborieux à suivre.

Narita Boy : La nouvelle pépite pixel art ?

Il est cependant difficile de bouder son plaisir face aux très nombreux tableaux à couper le souffle proposés par le Studio Koba. Les différents biomes parcourus bénéficient d’une identité marquée et on ne peut que rester pantois face à certaines scènes particulièrement bien composées. Narita Boy n’a pas peur des rapports d’échelle et prend du recul quand c’est nécessaire. Ce monde fait de lignes de codes et de trames néon saisit régulièrement le joueur. C’est d’autant plus impressionnant que cette esthétique a été visitée et revisitée à de nombreuses reprises. Malgré ce handicap de départ, ce jeu d’action/aventure parvient à surprendre et l’on ne peut nier que cette réussite visuelle est le plus gros argument du titre. La bande-son n’est pas en reste et s’appuie évidemment beaucoup sur les synthétiseurs et autres sons électroniques pour parfaire sa base de Synth-Wave. On note également quelques accents de musique traditionnelle japonaise et de boite à musique qui viennent appuyer les origines du créateur des séquences de souvenir. Artistiquement il n’y a pas grand-chose à redire sur ce Narita Boy. Si vous n’êtes pas las des ressorts visuels hérités des années 80, foncez, car le trip ne vous décevra pas. On vous conseillera cependant de désactiver le filtre VHS qui a tendance à troubler la lisibilité de l’action.

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Classique, mais efficace

Narita Boy : La nouvelle pépite pixel art ?

Mais Narita Boy n’est pas qu’une coquille vide, car le tout se base sur une gameplay efficace. Les développeurs se revendiquent entre autres de Castlevania et d’Another World. Si cette seconde inspiration transparait très vite dans la narration du titre, la première peine un peu plus à se faire ressentir. En termes de sensations pures, on pourrait rapprocher Narita Boy d’un Dead Cells dont on aurait baissé la nervosité d'un cran. Une fois équipé de la Techno-épée, le héros débloque progressivement de nouvelles compétences pour mettre à mal ses adversaires. Esquives, coup d’épaule, projectile, frappe ascendante, attaque tombée… Des verbes de gameplay classiques, mais qui ont fait leurs preuves. Le tout est boosté par un bestiaire efficace qui force le joueur à adapter sa stratégie. Si l’on remarque quelques patterns moins bien pensés que d’autres, ils ne sont pas frustrants outre mesure. Le bestiaire est fourni, les boss nombreux et l’on doit utiliser tous les systèmes proposés pour venir à bout des adversaires. Les animations sont dynamiques et le sound design percutant. À cela s’ajoute un système de faiblesses. En canalisant une énergie d’une couleur, le Narita Boy augmente drastiquement ses dégâts contre les ennemis correspondants. Ainsi pour tuer un adversaire surmonté d’une flamme bleue, il faudra canaliser l’aura bleue. Bref, sans réinventer la roue, le système de combat de Narita Boy offre des joutes plaisantes et efficaces.

Narita Boy : La nouvelle pépite pixel art ?

On sera peut-être un poil moins clément face aux phases de plateformes. Plutôt plaisantes dans l’ensemble, ces séquences mettent parfois en exergue le manque de précisions des contrôles. Notre héros tout de pixel vêtu glisse un peu trop et se déplace très rapidement dans les airs. Ce n’est pas problématique dans l’absolu et cela participe aux dynamismes des combats, mais lorsque le level design nous demande d’effectuer plusieurs sauts sur de minuscules plateformes, cela devient tout de suite plus crispant. Fort heureusement on dépasse systématiquement ces séquences au bout de quelques essais, mais l’imprécision de ces phases est parfois gênante. Le level design justement parlons-en. Car si les décors parcourus sont tout à fait réussis visuellement on regrette que les enchainements de salles et de portes peine à se renouveler. C’est d’autant plus problématique qu’il est parfois compliqué de retrouver où se rendre, la faute à quelques couloirs qui se ressemblent un peu trop et l’absence totale de carte ou de boussole. De gros doigts nous indiquent aimablement le chemin, mais il n’est pas rare de rentrer et sortir dans toutes les portes, car on n’a aucune idée de la route à emprunter pour retourner à son point de départ. Devoir trouver une ou plusieurs clés afin d’ouvrir une porte condamnée est monnaie courante dans Narita Boy. Les allers-retours étant assez fréquents, cela peut devenir agaçant de parcourir à tâtons des lieux déjà traversés. Il faut régulièrement mémoriser des symboles à entrer sur une stèle, il suffit donc d’en oublier un pour s’infliger un backtracking pas toujours plaisant.

Points forts

  • Un pixel-art sublime, animé d’une main de maitre
  • Le gameplay, carré et efficace
  • La bande originale saisissante
  • Un univers plus dense qu’il n’y parait
  • De nombreux tableaux marquants
  • Une durée de vie adéquate (une bonne dizaine d’heures de jeu)
  • Une réussite artistique incontestable…

Points faibles

  • ...pour qui n’en a pas marre de l’esthétique 80’s
  • Des dialogues abscons qui perdent parfois le joueur avec des termes abracadabrantesques
  • Un level design obscur et un brin redondant
  • Quelques phases de plateformes qui manquent de précision

Sans être parfait, Narita Boy propose une virée néo-rétro plaisante. Visuellement sublime, il parvient à pousser plus loin que peu de jeux avant lui les codes hérités des années 80. De l’OST, jusqu’au bestiaire en passant par les équipements, tout dans ce jeu d’action rappelle cette époque qui semble avoir marqué les développeurs. Pour apprécier la balade, il faut composer avec un level design qui manque de clarté et des lignes de dialogues un peu pompeuses. Mais celui ou celle qui veut bien faire fi de ces petits défauts découvrira alors un trip visuel très réussi et engageant.

Note de la rédaction

16
15.9

L'avis des lecteurs (7)

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