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Test Bendy and the Ink Machine : Une technique en retard, mais un univers travaillé

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Bendy and the Ink Machine est disponible sur consoles

33 415 vues
Profil de KillerQuent,  Jeuxvideo.com
KillerQuent - Utilisateur jeuxvideo.com

La scène indépendante du survival-horror est aujourd'hui abondante et il est souvent difficile pour les petits studios de faire briller leurs productions. Pour se démarquer du lot, TheMeatly et Joey Drew Studios se sont inspirés des vieux dessins animés des années 30 pour créer leur tout premier jeu, Bendy and the Ink Machine, ce qui a piqué la curiosité de nombreuses personnes. Les développeurs ont beaucoup misé sur cet aspect pour séduire et sur le format épisodique de leur création afin de garder le suspens à son comble lors de chaque fin de chapitre, comme l'a fait plus récemment Song of Horror. Mais est-ce que cela suffit-il ?

Bendy and the Ink Machine : Une technique en retard, mais un univers travaillé

Suite à la réception d'une lettre de son ancien associé, Joey Drew, lui demandant de revenir dans son ancien studio d'animation, Henry Stein se rend sur les lieux en quête de découvrir pourquoi il y fut convié à nouveau après tant d'années. À votre grande surprise, personne à part vous ne semble se trouver dans le bâtiment, un silence de cathédrale règne et seules des silhouettes en carton d'un personnage au grand sourire vous observant au coin des murs seront votre preuve qu'il se passe quelque chose d'étrange.

Il est l'heure de faire couler l'encre

Bendy and the Ink Machine : Une technique en retard, mais un univers travaillé
Le silence règne au studio...

Voici donc l'introduction simple, inquiétante et efficace de Bendy and the Ink Machine, portée par un premier chapitre nous offrant un saut immédiat dans ce monde cartoonesque sinistre à l'atmosphère pesante. Votre objectif de départ est élémentaire, réactiver la machine à encre. Seulement voilà, cette action aura d'horribles conséquences et Henry constatera alors que les personnages de son ancienne série d'animation et d'autres créatures nées de l'encre ont pris vie et arpentent les murs du studio. Cette entrée en matière est construite de manière intelligente, puisque vous ne rencontrez pratiquement personne. L'air paraît chargé de lourds secrets et vous ne vous doutez pas encore de ce qui se déroule au sein de ce lieu qui semble à l'abandon. Ce n'est qu'à la fin du chapitre que vous comprendrez l'ampleur de la menace lorsque Bendy, héros du vieux dessin animé d'Henry et Joey devenu hideux et couvert d'encre, se mettra à vous pourchasser. Mais la malchance continue de s'abattre et dans votre fuite, vous chutez malheureusement à travers le plancher et les péripéties commenceront réellement ici, car dorénavant vous ne pouvez plus sortir, il vous faut progresser dans les tréfonds de cet enfer.

Bendy and the Ink Machine : Une technique en retard, mais un univers travaillé
Le chapitre 3 : le royaume FedEx

Si la lenteur du début est justifiée, celle des autres chapitres l'est bien moins. En effet, Bendy a bien du mal à accélérer ne serait-ce qu'un petit peu son rythme et ce en dépit d'une histoire certes, cousue de fil blanc, mais relativement bien ficelée. Le problème est que l'on passe son temps à accomplir des objectifs pour avancer dénués d'intérêt et qui n'implique en aucun cas le joueur, tout en parcourant des lieux qui, au fil du temps, finissent par se ressembler avec peu de vraie variété offerte. La personnalité du héros ne va rien arranger, étant donné qu'il est presque totalement impassible face aux événements se déroulant face à lui, ce qui entache un peu la crédibilité de l'intrigue et donc notre préoccupation pour celle-ci. Ce n'est pas un souci pour certains jeux, du moment que ces passages offrent du contenu intéressant, comme des énigmes, mais ce n'est pas le cas ici à part en de rares occasions. L'exemple le plus concret est celui du long et fastidieux chapitre trois, qui ne propose que des quêtes FedEx à outrance dont la présence ici est plus que discutable. Toutefois, ce n'est pas le gameplay ou la promesse d'un rythme digne d'une production de Frictional Games qui a convaincu bon nombre de joueurs de sauter le pas. C'est l'univers, le cadre de l'histoire et les personnages qui ont attisé la curiosité de beaucoup et sur ces points, la satisfaction est globalement au rendez-vous.

Un univers singulier et bien pensé

Bendy and the Ink Machine : Une technique en retard, mais un univers travaillé
Dingo a connu des jours meilleurs

Tout d'abord, le choix de l'apparence des personnages fonctionne particulièrement bien. Si Boris est une copie pratiquement conforme de Dingo, une grande partie des autres personnages sont des inspirations plus subtiles de ceux des dessins animés des années 30. Il n'est cependant pas compliqué de deviner, par exemple, que Bendy est l'équivalent de Mickey ou Alice Angel celui de Betty Boop, et c'est justement ça qui marche. Prenons le cas de Boris, quand nous découvrons son corps attaché et éventré pour la première fois, nous sommes d'autant plus mal à l'aise car on ne peut s'empêcher de penser à notre pauvre Dingo, alors qu'en temps normal, l'habitué(e) de l'horreur n'aurait pas vraiment été chamboulé(e). Ce n'est au demeurant pas sans rappeler la transformation tordue du monde d'Alice au pays des Merveilles dans American McGee's Alice ou Alice : Retour au Pays de la Folie qui a pu en secouer plus d'un(e), si tant est que la personne connaisse un minimum l'œuvre d'origine.

Bendy and the Ink Machine : Une technique en retard, mais un univers travailléBendy and the Ink Machine : Une technique en retard, mais un univers travaillé

Un travail minutieux fut également fait sur la direction artistique, qui nous plonge dès le début à travers ses décors délirants tâchés d'encre et ses couleurs dans cette ambiance "cartoon des premiers temps" mélangée au survival horror. Logiquement, les alliés comme les ennemis rencontrés seront en noir et blanc. Ceci donne au jeu un aspect authentique plus que réussie. Il est d'ailleurs important de préciser que c'est une esthétique qui a évolué avec le temps, car Bendy and the Ink Machine se présente avant tout sous un format épisodique. C'est pourquoi lors de sa sortie, et notamment à partir de l'épisode deux, il fallait attendre quelques mois entre chaque chapitre. Ce n'était pas tant un choix volontaire qu'une nécessité, car c'est une création de deux petits studios indépendants, qui ont donc un budget réduit et de ce fait, ils ont dû fractionner l'histoire en cinq chapitres. Cela leur a permis d'avoir du temps supplémentaire pour produire des chapitres plus longs et travailler davantage l'apparence du démon d'encre Bendy, qui a connu aux totales pas moins de quatre évolutions. Si par conséquent la durée de vie des différents chapitres est foncièrement différente, leurs fins ont le mérite de bien exploiter cette méthode. L'attente arrivait à être suscitée sans problème grâce à des conclusions intrigantes, qui laissaient toujours un peu de mystère planer. Juste assez pour donner envie de réembarquer dans le train fantôme quand le chapitre suivant était annoncé. Malheureusement, malgré les qualités citées plus haut, ce jeu souffre de plusieurs problèmes qui pèsent bien plus dans la balance et qui impactent tous le sentiment primordial que ce genre doit transmettre, la peur.

Des combats ennuyants au service d'une IA désastreuse

Bendy and the Ink Machine : Une technique en retard, mais un univers travaillé
Le premier affrontement contre les monstres d'encre

Avoir des combats dans un jeu d'horreur, ce n'est en aucun cas une tare, du moment que l'on sait doser ceux-ci et les rendre dynamiques, tout en évitant de procurer un trop grand sentiment de puissance, qui risque d'enlever l'insécurité que ce type d'expérience doit faire ressentir. Sur ce point, Bendy and the Ink Machine ne respecte rien. Les affrontements rendront la personne la plus énergique amorphe, tant ils sont redondants et assoupissants. Le bilan est simple, si vous avez une arme, elle sera toujours pour le corps-à-corps et vous pourrez soit attendre que la menace vienne à vous, soit foncer dans le tas, frapper et ainsi de suite.

La mort ne sera pas non plus de la partie, pour la simple et bonne raison qu'il est pratiquement impossible de mourir. À moins de ne pas toucher au clavier ou à la manette, vos assaillants sont d'une facilité ridicule à tuer, les rendant tout sauf menaçants. Par ailleurs, ne pensez pas non plus à vous défiler face à vos adversaires, car certains combats sont scriptés et quand c'est le cas, ils se traînent en longueur inutilement. La seule exception se trouve du côté des boss, mis à part un qui est ruiné par la salle où on le combat, qui est truffée d'endroits où il ne peut pas vous atteindre. Finalement, c'est quand on vous retire vos moyens de défense que le gameplay se montre plus agréable, mais ne vous attendez pas pour autant à avoir votre dose d'adrénaline durant ces passages.

Bendy and the Ink Machine : Une technique en retard, mais un univers travaillé
Bendy, le démon d'encre

Il y a pourtant de quoi faire, des objets pour attirer les monstres et ainsi pouvoir passer discrètement, de l'encre qui vous ralentit pour vous obliger à prendre plus de précaution, des endroits pour se cacher, néanmoins ces mécaniques rencontrent deux problèmes : l'IA est au ras des pâquerettes et elle ne peut pas vous rattraper lors d'une course-poursuite et ce, même lorsque vous êtes ralenti par la marée d'encre. Vous pouvez même vous cacher devant leurs yeux, alors qu'ils ne sont qu'à quelques centimètres de vous, ça ne change rien, ils feront demi-tour et reprendront leur chemin habituel. Bien que les apparitions fréquentes de Bendy au détour d'un couloir maintiennent une certaine tension, puisqu'il peut apparaître à n'importe quel moment, il n'échappe malencontreusement pas à cette règle. Il est tout de même plus rapide que les autres et vous tuera en un coup s'il vous attrape, faisant de lui la seule véritable menace du jeu, au détriment du reste du casting. C'est bien dommage quand on voit l'effort qui fut mis en œuvre sur l'apparence horrifiante des autres créatures, comme le projectionniste.

Points forts

  • Un univers original à l'esthétique séduisante
  • L'apparence cauchemardesque des différentes créatures rencontrées
  • L'angoisse suscitée par les apparitions régulières de Bendy
  • Une atmosphère oppressante
  • Le format épisodique bien exploité
  • Quelques puzzles bien construits...

Points faibles

  • ...mais peu nombreux
  • Une intrigue qui peine à impliquer le joueur
  • Des séquences de combats barbantes et répétitives
  • Un rythme qui a du mal à décoller
  • Des monstres à l'intelligence catastrophique
  • Les quêtes FedEx interminables du chapitre trois
  • Quelques passages au design plus que maladroit
  • Les lieux parcourus ne varient que rarement
  • Seul Bendy représente une vraie menace

Si Bendy and the Ink Machine impressionne surtout par son univers effroyable haut en couleur et son antagoniste principal marquant, il n'en est malheureusement rien pour le reste. Le rythme est lent, il y a bien trop de séquences exécutées maladroitement et tout cela est encore plus tiré vers le bas par des combats qui n'ont rien à faire là tant ils sont mous et répétitifs, tout cela saupoudré d'une IA inexistante. Les bonnes idées sont là, mais les défauts prennent en grande partie le devant de la scène. Il ne reste plus qu'à espérer que la suite prévue pour 2021, Bendy and the Dark Revival, sera exempte de ces problèmes, car il y a tout de même un potentiel incontestable.

Note de la rédaction

13
16

L'avis des lecteurs (4)

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