C'est une victoire pour le tissu économique français : suite au projet de quatorze députés socialistes, un redressement du crédit d'impôt pour la création de jeux vidéo a été accepté et le fait ainsi passer de 20 à 30% ; de quoi donner un coup de pouce aux multiples petites entreprises et attirer davantage de jeunes talents.
C'est un fait, là où nos voisins européens peuvent se spécialiser notamment dans la presse papier ou l'édition, la France rayonne dans l'audiovisuel et le multimédia (source). Pour ne citer que les plus grands, des éditeurs de jeux vidéo tels qu'Ubisoft ou des développeurs tels qu'Arkane Studios font la renommée de l'hexagone, sans doute à travers une longue histoire de l'art et une "french touch" si particulière. Et si nous abritons des formations d'excellente qualité, il semble qu'un certain nombre de nos jeunes talents rejoignent d'autres horizons qui ont peut-être misé davantage et plus tôt dans cette industrie. Ainsi un certain nombre de politiques, tels que Nicolas Dupont-Aignan qui favorisait une hausse du crédit d'impôt il y a quelques semaines seulement lors de la Paris Games Week, encouragent un coup de pouce plus important envers le domaine du jeu vidéo.
Retour à aujourd'hui donc, où une mesure d'importance a été accordée : 14 députés socialistes, avec Jean-Marie Beffara en tête, ont récemment annoncé avoir déposé un amendement qui augmenterait le crédit d'impôt alloué aux entreprises du jeu vidéo.
Nous apprenons aujourd'hui que l'amendement a été accordé, malgré un avis défavorable de la commission des finances et du ministère de la culture. Voilà qui pose donc une nouvelle pierre à l'édifice, afin de rendre la France plus compétitive et d'en faire un véritable terreau pour les productions vidéoludiques. Elle rattrape ainsi le Royaume-Uni et le Québec qui avaient respectivement rehaussé leur crédit d'impôt à 25 et 30%.
Nicolas Dupont-Aignan : "Passer le crédit d'impôt pour la création de jeux vidéo de 20 à 37%"