Vous avez peut-être entendu parler du phénomène des "évaporés du Japon", ces personnes qui choisissent d'organiser leur disparition pure et simple. Depuis quelques jours, on se demande si le développeur Imageepoch n'aurait pas fait la même chose. A l'origine de nombreux J-RPG, dont Arc Rise Fantasia ou Luminous Arc entre autres, Imageepoch semble s'être évanoui dans les airs, à tel point que son PDG Ryoei Mikage est non seulement injoignable mais personne ne sait vraiment où il se trouve. Une disparition qui se produit peu de temps après que le prochain jeu d'Imageepoch ne soit passé entre les mains de Sega. L'histoire est en partie relayée par Kotaku mais on en trouve trace en remontant un peu les fils de la toile.
Si les difficultés récentes de la compagnie étaient connues, ou du moins en fuite, elle n'a officiellement pas mis fin à ses activités... officieusement en revanche, rien n'est moins sûr puisque le site Otapol a eu la surprise de constater dès le mois de février que ses locaux étaient déserts et disponibles à la location. Depuis, les choses se sont emballées. Le site officiel d'Imageepoch n'existe plus et son PDG est introuvable et pas seulement pour la presse puisque Yoshiteru Sato, président de Idea Factory et membre du conseil de Compile Heart, s'en est remis à Twitter pour espérer entrer en contact avec lui. Voici ses messages, traduits par Siliconera.
Je ne parviens pas à entrer en contact avec le président d'Imageepoch Mikage. Par nécessité, je tente de le joindre depuis Twitter.
Si quelqu'un peut entrer en contact avec le président Mikage, merci de lui faire savoir que Sato essaie de le joindre concernant la campagne de pub de Destroyer Trillion.
Alors que la compagnie fête son 10ème anniversaire cette année, on ne se fait plus vraiment d'illusions sur son avenir, qui était de toute façon bien incertain. Il n'en reste pas moins que s'évaporer ainsi dans les airs est des plus étonnants, Imageepoch n'ayant a priori lancé aucune démarche de dépôt de bilan. On serait curieux de savoir si son PDG a trouvé le moyen le plus discret du monde pour fermer boutique ou s'il a décidé comme d'autres Japonais d'opter pour la disparition et le départ à zéro.