Breath of the Wild

C’est peut-être tout bête mais il est possible que vous ayez récemment découvert la nouvelle formule de The Legend of Zelda avec Tears of the Kingdom, et non avec Breath of the Wild ! Si cette suite peut largement s’apprécier et se montre des plus accessibles dans son scénario et son gameplay, on ne peut que vous recommander de vous lancer dans Breath of the Wild. Vous ne ressentirez peut-être pas les mêmes sensations que les joueurs de l’époque, mais vous vous lancerez dans une immense aventure s’étalant sur des dizaines d’heures de jeu. Se réveillant d’un très long sommeil de cent ans, Link doit se lancer dans une expédition incroyable, ponctuée de sanctuaires, de donjons et de Korogus, au sein des contrées d’Hyrule. L’objectif ? Se débarrasser du Fléau Ganon et venir en aide à la Princesse Zelda en libérant le pouvoir des quatre créatures divines, chacune assimilée à l’un des quatre Prodiges. Bref, si vous aimez l’exploration, les mondes ouverts, les jeux qui vous laissent un grand champ des possibles, et souhaitez tout simplement mieux comprendre ce qui nous a menés à Tears of the Kingdom, il faut faire Breath of the Wild, un chef-d’œuvre noté 20/20.

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Elden Ring

Après la recommandation de Breath of the Wild, on change d’ambiance. Si vous avez aimé l’open-world de The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom, vous devriez chavirer face à l’étendue des contrées d’Elden Ring. Bien moins colorés que ceux du jeu de Nintendo, les paysages et décors du hit de FromSoftware n’en sont pas moins envoûtants et immersifs. Souls-like des plus ambitieux, Elden Ring a rapidement fait l’unanimité lors de sa sortie jusqu’à être couronné « jeu de l’année » lors de l’édition 2022 des Game Awards. Pour en percer tous les secrets et mystères et en recueillir tous les savoirs, il faudra se montrer curieux… mais aussi résilient. À l’image de ses aînés, Elden Ring vous met à l’épreuve avec des monstres coriaces et des boss ardus répartis sur l'entièreté de la carte et des lieux qui constituent l’Entre-Terre. Dans la peau d’un Sans-Éclat, vous devez parcourir ce monde à la recherche des runes majeures servant à restaurer le Cercle d’Elden et en devenir le seigneur. S’il faut un dernier argument, outre sa note de 18/20, on ne peut que vous conseiller d’y jouer puisqu’une extension, baptisée Shadow of the Erd Tree, arrive à grands pas !

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Genshin Impact

À l’image de ses prédécesseurs, il paraît presque évident de citer Genshin Impact tant la création de Hoyoverse n’aurait pas vu le jour sans l’immense impact de Breath of the Wild. De ce postulat, il est donc fort possible que vous aimiez Genshin Impact si vous avez apprécié de vous perdre dans les contrées d’Hyrule de Tears of the Kingdom. L’un des principaux atouts de Genshin Impact, c’est son modèle économique. Basé sur le free-to-play (c’est-à-dire jouable gratuitement), le jeu de MiHoYo repose sur la constitution d’une équipe de personnages au fil de tirages, soit de l’investissement de monnaie virtuelle dans les différentes bannières mises à disposition. Toutefois, l’aspect « gacha » n’est pas un frein à la découverte du scénario. Depuis maintenant plus de trois ans, le titre s’est largement étoffé, aussi bien en matière de régions à explorer (Liyue, Inazuma, Sumeru, Fontaine, …) que d’activités à réaliser (chasse, craft, donjons, quêtes, pêche, …). Orienté jeu de rôle et d’action-aventure, Genshin Impact, avec son système de combo, de changement de héros à la volée et de défis à accomplir à travers le monde de Teyvat, est l’un des incontournables des jeux gratuits en monde ouvert, d’où sa moyenne de 15/20.

Horizon : Forbidden West

Parmi les licences PlayStation qui comptent désormais, on retrouve Horizon. Initiée en 2017 sous l’impulsion du studio Guerrilla Games, la franchise a, comme The Legend of Zelda, poursuivi son petit bonhomme de chemin. Si Horizon : Zero Dawn pavait la voie, deux jours avant le lancement de Breath of the Wild, c’est la suite, Forbidden West, qui lui a permis d’atteindre de nouveaux sommets. Poursuivant le périple d’Aloy à travers un pan inédit de l’Amérique post-apocalyptique imaginée par Guerrilla Games, cette suite a proposé l’un des mondes ouverts les plus sublimes qui soient. Au-delà d’une aventure inédite, Forbidden West poussait le curseur de la nouveauté dans tout un tas de domaines : un bestiaire étoffé, un gameplay peaufiné avec de nouvelles perspectives, une exploration plus fluide que son aîné, de nouvelles tribus à rencontrer et, surtout, une carte encore plus ambitieuse qui a fait la joie des amateurs de périples dépaysants et immersifs. N’hésitez pas à consulter notre test (19/20) si vous êtes passés à côté de l’aventure et que celle-ci vous fait désormais de l'œil !

Immortals Fenyx Rising

En marge de sa sortie, nombreux sont les joueurs qui se sont offusqués ou amusés de la grande ressemblance entre Breath of the Wild et Immortals Fenyx Rising. Néanmoins, cette relecture de la nouvelle formule des aventures de Link offerte par l’éditeur français Ubisoft a su démontrer qu’elle était bien plus originale que ce qu’elle laissait croire. Résultat des courses, Immortals Fenyx Rising s’est positionné comme une belle alternative pour celles et ceux qui ne disposaient pas d’une Nintendo Switch et avaient plus d’appétence pour la mythologie grecque que pour les fables hyliennes. S’éveillant sur l’île d’Or, notre personnage (masculin ou féminin) a la ferme intention de bouter le titan Typhon en dehors des terres sacrées que lui et ses armées viennent de voler aux dieux de l’Olympe. Entre exploration, résolutions de puzzles et de donjons ou encore rencontres avec des créatures fantastiques et bien d’autres protagonistes mythologiques, Immortals Fenyx Rising s’est avéré être une expérience en solo en monde ouvert convaincante, dotée d’une ravissante direction artistique et d’un gameplay aussi solide qu’agréable. Un petit tour sur notre test (15/20) vous en apprendra davantage, n’hésitez pas !

Pokemon Legendes : Arceus

Aussi étonnant que cela puisse paraître, vous pourriez bel et bien apprécier Pokémon Légendes : Arceus, épisode à part dans la ludothèque de l’iconique franchise de Nintendo et Game Freak, puisqu’il est le tout premier épisode à sauter le pas d’un tel monde ouvert. Il est vrai que le jeu vidéo n’avait pas réellement impressionné par son aspect technique, mais il a convaincu bien des joueurs grâce à son cadre, sa proposition de gameplay, son exploration ou encore son système de capture. Dans un lointain passé de la région d’Hisui, vous avez la lourde tâche de devenir l’un des premiers humains à partir à l’aventure pour non pas constituer une équipe Pokémon du tonnerre, empiler les badges et défaire les Champions de la Ligue Pokémon, mais tout simplement pour en apprendre plus sur les créatures qui vivent près de chez vous. Méfiantes, ces dernières réagiront de manière assez farouche, ce qui veut dire qu’il faudra se montrer aussi furtif qu’efficace pour les capturer et collecter des données à leur sujet. Néanmoins, à cette époque, les Pokémon n’ont pas tous l’allure qu’on leur connaît, des siècles plus tard. Outre des formes spécifiques, Pokémon Légendes : Arceus vous fera découvrir les Monarques, des spécimens bénis, et les Montures qui décupleront et faciliteront l’exploration. En définitive, un petit vent de fraîcheur sur la licence Pokémon auquel nous avions attribué la note de 16/20 à sa sortie.

Shadow of the Colossus

Un monde désolé qui s’étend à perte de vue, une exploration à dos de cheval et d’immenses créatures qu’il faut combattre… À bien des égards, il existe de nombreux parallèles entre Shadow of the Colossus et la nouvelle formule des The Legend of Zelda. Lors de sa sortie initiale, le jeu de Fumito Ueda a laissé une empreinte indélébile sur le monde du jeu vidéo, notamment par la poésie et l’ambiance à nulle autre pareille qu’il dégageait. Et ça, forcément, ça a influencé les créateurs de Breath of the Wild (et de Tears of the Kingdom, par extension). Ces derniers l’ont d’ailleurs reconnu et c’est l’une des raisons pour lesquelles vous devriez pouvoir apprécier ce chef-d’œuvre. En février 2018, Shadow of the Colossus a bénéficié d’un somptueux remake, chapeauté par le studio Bluepoint Games. Ainsi remis au goût du jour, il permettait à toute une nouvelle génération de (re)découvrir la quête de Wander. Le jeune garçon, qui peut compter sur sa fidèle jument Agro, doit alors remuer ciel et terre pour sauver une jeune fille du nom de Mono - encore un parallèle avec l’odyssée servant à sauver la princesse Zelda - en terrassant les seize colosses qui arpentent ces décors perdus et oniriques. Bref, on vous le recommande, tout comme la lecture de notre test conclut par un 18/20.

Tunic

Et si, au lieu d’incarner Link, vous preniez le contrôle d’un adorable, courageux et coriace petit renard ? C’est, en quelque sorte, le postulat de base du jeu Tunic, créé par le développeur Andrew Shouldice et édité par les équipes de Finji Games. Tandis que l’on retrouve des inspirations issues de la célèbre licence de Nintendo, Tunic va également piocher dans ce qui fait le sel des titres de FromSoftware pour nous proposer une aventure à la lisière d’un Zelda et d’un Dark Souls (pour l’exigence et la difficulté de certains affrontements). Charmant en diable, Tunic nous fait donc vivre, en vue isométrique, la quête d’un renard anthropomorphe disposant d’une liberté totale d’exploration pour la mener à bien. En l’occurrence, ce petit être n’a que des instructions sommaires pour progresser et est uniquement guidé par son flair… ou plutôt le vôtre. Bref, pour celles et ceux qui ont été conquis par le potentiel exploratoire de Tears of the Kingdom, Tunic et sa vue isométrique, dissimulant de nombreux secrets et chemins cachés, sont préconisés et devraient vous occuper de nombreuses heures. Au sein de la rédaction, nous avions adoré et opté pour la note de 17/20 !