Depuis que le patron de Meta a renommé son entreprise Facebook en Meta, celui-ci met les bouchées doubles pour convaincre ses utilisateurs que le futur du travail se fera à distance. Seulement, malgré les ambitions du patron, les employés font face à une toute autre réalité.
Le télétravail dans le métavers : le futur selon Zuckerberg
Alors que le monde a dû s'adapter à travailler à la maison avec la crise sanitaire du Covid-19, le télétravail s’est visiblement instauré sur le long terme dans certaines entreprises. Pour Mark Zuckerberg, le patron de Meta (anciennement Facebook), cette adoption par les entreprises et par les employés est une bonne chose.
Et pour cause, vous n’êtes pas sans savoir que celui-ci compte développer un environnement virtuel immersif en 3D baptisé "métavers" dans lequel chaque individu muni d’un casque virtuel Meta Quest pourrait s’adonner à de multiples activités via son avatar. Le travail à distance fait notamment partie de l’équation et s'avère être un chapitre clé du projet.
En effet, avec son projet "workrooms", Meta a pour objectif de créer des espaces de travail ultra immersifs. L’entreprise compte sur le progrès de la réalité virtuelle et augmentée d’ici les prochaines années pour rendre accessible son interface depuis n’importe où. Avec des casques VR suffisamment confortables prenant même la forme de lunettes, le groupe estime que ses bureaux virtuels privés ou encore ses espaces de coworking devraient, dans les années à venir, remplacer les traditionnelles visioconférences sur écrans.
Ainsi, Zuckerberg continue de défendre cette vision coûte que coûte. Lors d'une récente démonstration, le PDG a expliqué qu’il espérait rendre le télétravail plus chaleureux grâce au métavers.
Cependant, malgré cette vision inébranlable du télétravail, les employés de Meta ne semblent pas être au cœur de la stratégie si l’on en croit un communiqué de l’entreprise publié en août dernier.
Des employés en télétravail menacés de licenciement chez Meta
Le récent enthousiasme de Zuckerberg vis-à-vis du télétravail semble paradoxal aux yeux de certains puisque Meta a récemment durci sa politique de retour au bureau.
Le 17 août 2023, la société a imposé à certains employés de travailler en présentiel au moins trois jours par semaine sous peine d’être sanctionné et de potentiellement faire l’objet d’un licenciement.
« Comme pour les autres politiques de l’entreprise, les violations répétées peuvent entraîner des mesures disciplinaires, allant jusqu’à une baisse de la notation de performance et, en fin de compte, un licenciement si elles ne sont pas corrigées », indiquait Lori Goler, la responsable des ressources humaines de Meta.
Pour le PDG, ce retour au bureau est nécessaire dans la mesure où il estime que les relations en personne « aident à travailler plus efficacement ». L’entreprise n’est d’ailleurs pas la seule à avoir pris une décision de la sorte. En juin dernier, le géant Google a lui aussi imposé à ses employés de revenir travailler au moins trois jours par semaine en présentiel.