Dans l'histoire de la robotique et de la science-fiction au cinéma, Terminator tient une place de choix. Mais à en croire James Cameron, son acteur n'était pas un enfant de chœur sur le tournage.
Une autre dimension sur Terminator 2
Après un premier film sans grand budget en 1984, James Cameron a relancé la franchise Terminator en 1991 avec une suite qui est restée dans toutes les mémoires. Considéré comme l'un des plus grands films de science-fiction de tous les temps, Terminator 2 a laissé des souvenirs mémorables à toutes celles et ceux qui ont pu découvrir le long-métrage à sa sortie ou plus tard. Mêlant performances visuelles et rythme enlevé, l'œuvre de Cameron a fait oublier l'original en propulsant Arnold Schwarzenegger dans une nouvelle dimension. Alors qu'il était l'antagoniste principal du film de 1984, il a cette fois revêtu l'amure du bon Samaritain prêt à tout pour sauver John Connor, le futur leader de la révolution des humains contre les machines. Mais selon James Cameron, le film aurait pu prendre une tournure différente s'il avait écouté Schwarzenegger.
Cameron effrayé par Schwarzenegger
Pour développer le personnage du T-800 dans Terminator 2, le comédien austro-américain a fait des demandes étonnantes à son metteur en scène. En effet, à l'époque, alors que la suite changeait de ton par rapport à l'original, Schwarzy était en confrontation médiatique avec Sylvester Stallone. Cette lutte alimentée par les journalistes a conduit l'acteur à se lancer dans un processus de réflexion pour le moins déconcertant. Dans le premier film, il éliminait en effet 68 personnes donc il estimait que le second devait être encore plus violent, avec pas moins de 150 personnes exécutées. Alors que Cameron se décomposait, Schwarzy a poursuivi en allant dans la surenchère verbale (massacre, couper la gorge, tirer dessus, écraser avec une voiture… ). Tout ça pour surpasser Stallone au cinéma ! Finalement, James Cameron a calmé son poulain et le film a pu se faire sans qu'il y ait une débauche d'hémoglobine à l'écran.