
Véritable phénomène de mode et icône de la pop culture du début des années 90, RoboCop est de retour, cette fois-ci en jeu vidéo, dans un épisode qui fleure bon la nostalgie et qui ne compte définitivement pas faire dans la dentelle.
Pour ses 35 ans de carrière, Robocop s’offre un retour en fanfare !
RoboCop, Terminator, Judge Dread, Demolition Man, etc… Les années 80-90 ont eu leur lot de justiciers mi-hommes, mi-robots. En 1987, 3 ans après la sortie de l’indémodable Terminator de James Cameron, Paul Verhoeven (Total Recall, Basic Instinct, Showgirls, Starship Troopers, etc.), un autre géant d’Hollywood, s’attaque au monde des robots avec Robocop. Véritable carton au box-office, le film sera même nommé 3 fois aux Oscars et remportera la précieuse statuette dans la catégorie “mixage son”.

Un succès qui lui vaudra 2 suites directes en 1990 et 1993, un reboot en 2014, des séries animées et pas moins d’une dizaine d’adaptations vidéoludiques avant de disparaître petit à petit et de revenir sur le devant de la scène avec l’annonce du jeu RoboCop : Rogue City à l’été 2021. Un beau retour au premier plan qui se poursuivra l’année prochaine sur Amazon Prime dans un film ainsi que dans une série.
Comme un air de Cyberpunk 2077
Annoncé en 2021, attendu pour ce mois de juin 2023 et désormais prévu pour la rentrée de septembre, RoboCop : Rogue City se veut comme un hommage à la trilogie originale sortie entre 1987 et 1993.


Si le scénario devrait nous proposer une nouvelle histoire originale, celui-ci sera tout de même basé sur les films originaux où l’on incarnera à nouveau l’indéboulonnable Alex Murphy équipé de son célèbre exosquelette pour nettoyer les rues de Detroit des malfrats et des criminels. Nous ne vous en dirons pas plus pour le moment pour ne pas vous gâcher la surprise, mais les fans devraient être comblés.
Ce que l’on peut vous dire par contre, c’est que manette en mains, le jeu est assez punchy, les combats sont bien dynamiques, le moteur permet de détruire énormément d’éléments du décors et visuellement, c’est franchement super propre.
Les premiers pas dans le jeu nous ont immédiatement fait penser à Cyberpunk 2077, pour son univers sombre et punk rock, ou encore à Watch Dogs, dans sa manière de scanner les gens et l’environnement en permanence. Comment ne pas évoquer non plus Max Payne et son fameux Bullet Time ? Bref, les références sont partout et on aime ça. Les phases de shoots et de combats au corps à corps sont bien violentes, le sang gicle de partout, les têtes explosent, vous l’aurez compris, on n'est clairement pas sur un jeu pour les enfants.

Édité par Nacon, filiale de Bigben Interactive, à qui l’on doit notamment le récent Seigneur des anneaux : Gollum, on espère que les 4 mois supplémentaires de développement permettront au jeu de sortir dans de bonnes conditions et de nous offrir une expérience digne de ce nom.