Un nouveau concept de gameplay…

Le projet de The Legend of Zelda : Breath of the Wild a mis quelques années avant de voir le jour. La première idée de la conception du titre est arrivée dès 2013. Zelda est constitué de trois moteurs : le moteur graphique, le moteur physique et celui qui est appelé le moteur chimique. Les deux premiers proposent des collisions d’objet et de mouvement, comme dans la quasi-totalité des jeux. Mais le Zelda de 2017 va plus loin ! Ces mêmes objets qui s’entrechoquent vont pouvoir hériter de différents états. Ils seront modifiés par les actions des joueurs et les situations. Ce concept vous permet d’avoir une source innombrable de possibilités de gameplay, et dans The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom, c’est encore plus vaste. Mais avant d’avoir un résultat concret, il a fallu faire un prototype. La vidéo en en-tête vous explique ce qu’il y avait dans cette version 2D de Zelda. Une fois le prototype terminé, Breath of the Wild est passé à une version plus grande échelle pour pouvoir sortir en 2015.

La seule limite des jeux vidéo sont…les murs. Ce n’est plus le cas avec Breath of the Wild ! Les concepteurs ont dû travailler de manière astucieuse, pour que les joueurs puissent aller à tous les endroits qu’ils peuvent observer, dans l’open world. Dans la même période que le développement d’escalade et de paravoile, les 120 sanctuaires qui permettent d’augmenter l’endurance sont répartie sur la map. La vidéo au-dessus de l’article vous parle aussi de la manière différente de récupérer des cœurs depuis le titre de 2017.

… pour une histoire similaire

L’histoire de Zelda est mise derrière le plan du gameplay, elle se déroule sur le fond du même mythe décliné à l’infini. C’est, en fait, le design et les idées de jeu qui impactent la création du monde et son aspect visuel. On comprend mieux pourquoi Breath of the Wild est dans un monde post-apocalyptique qui se déroule 100 ans après un gros cataclysme. Une map vide de population et des ruines sont beaucoup plus simple à animer. Et vous savez que les graphismes sont inspirés de l’ère japonaise ? La vidéo au-dessus de l’article vous dit tout à ce sujet. On le rappelle, le jeu devait normalement sortir en 2015 sur Wii U, mais il y a eu un changement de programme avec la conception de la Switch. Il devait développer tout le jeu pour la nouvelle console. En 2016, c’est la fin du développement, ils terminent les systèmes et prennent le temps de jouer afin de faire un retour et de faire les modifications nécessaires. Autre chose totalement inédite dans la franchise : Breath of the Wild a le droit à une suite directe. Au vu des ventes du jeu de 2017, qui sont de 30 millions d’exemplaires, ils ont bien fait de sortir Tears of the Kingdom, qui a dépassé les 10 millions d’exemplaires vendus en une semaine. Malgré une même map, celle du nouveau Zelda est bien plus vaste grâce à ses trois zones : les îles célestes, la surface et les profondeurs.