
La période prospère du Covid pour les entreprises Tech est terminée et c’est un retour à la réalité en 2022. Du coup en 2023 pas le choix, il faut faire des économies et Apple a trouvé la solution sans pour autant licencier comme ses concurrents.
Pas de licenciements chez Apple
À la différence de la plupart des GAFAM qui se sont retrouvés à devoir licencier plusieurs milliers de salariés, Apple a fait un choix tout autre. Certes les pertes de chiffre d'affaires sont bien moins affolantes que Meta par exemple, mais il faut tout de même faire des économies.
D’un côté on voit justement Facebook qui licencie 11 000 employés en novembre, puis ajoute 10 000 à présent. Mais Google s’est aussi séparé de 12 000 personnes , Microsoft de 10 000 et Amazon de 18 000… Depuis le début de l’année 2022 nous sommes déjà à 280 000 licenciements dans le monde de la Tech à la suite de la crise actuelle.
Mais Apple tient bon et refuse pour le moment de procéder à un quelconque licenciement. En revanche, l'entreprise se serre la ceinture et cela risque de ne pas faire plaisir à tout le monde.
Économie, économie, économie chez Apple
La firme de Cupertino part à la chasse aux dépenses “superflues”. Il est important de mettre des guillemets, car l’un des premiers budget qui a été coupés est la prime des salariés. Habituellement, Apple distribue deux primes par an en avril et en octobre. Mais d'après les informations de nos confrères de Bloomberg , cette année, il faudra se contenter de celle d’octobre. Ils expliquent tout de même que le montant ne sera pas revu à la hausse, mais permettra d’uniformiser le versement de ses primes.
En revanche, les salariés haut placés ne verront aucune différence. Le montant de leur prime ne bougera pas et ils continueront à la toucher de façon trimestrielle. Mais celui qui montre l’exemple c’est bien Tim Cook qui verra sa prime baisser de 40%, soit à peine 49 millions de dollars. On ne peut pas dire qu’il soit à plaindre avec une telle prime.
Mais le gros des économies se fera dans le gel des embauches dans plusieurs divisions. Des salariés en interne parlent de limitation des recrutements. Ainsi en ayant un employé qui démissionne, Apple va réfléchir à deux fois avant de remplacer son poste. Le but est de pouvoir voir comment l’entreprise fonctionne avec des salariés en moins, sans avoir besoin de licencier.
Enfin, pour les commerciaux, par exemple qui étaient souvent amenés à voyager, ils devront alors la validation du vice-président pour lancer des démarches. Apple passe vraiment en mode serrage de ceinture, même si on remarque que l’impact se fait surtout ressentir sur la masse salariale en bas à la hiérarchie plutôt que sur le haut. Une bonne initiative pour Tim Cook aurait été de renoncer à sa prime cette année.