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Avec l’arrivée du Covid, un tas de sociétés ont développé et se sont habituées au télétravail, qui est devenu une forme de confort pour exercer son activité. Le milieu du jeu vidéo ne fait pas exception la règle. Pour Activision-Blizzard, cet avantage touche à sa fin ! Les salariés vont revenir sur place.
![En 2023, ce géant du jeu vidéo limite le télétravail et les employés sont furieux !](https://image.jeuxvideo.com/medias-md/167647/1676465376-1455-card.jpg)
Avec l’éditeur Activision-Blizzard-King, au-delà du processus de rachat engagé par Microsoft, on se demande surtout quand les scandales et remous en interne vont s’apaiser. Rappelez-vous fin 2021, une enquête révèle des “cas de harcèlement, d'agressions sexuelles et de protection des dirigeants au sein de l’entreprise” auxquels le PDG, Bobby Kotick, ne serait pas étranger. Puis, la mèche s’est embrasée. Les salariés d’ABK se réunissent pour manifester, une grève éclate au sein des testeurs d’assurance qualité de Raven Software (Call of Duty Warzone) et la syndicalisation prend du corps. Les employés sont animés par une grosse envie de se faire entendre | et d’améliorer leur condition de travail. Désormais, des voix s’élèvent alors qu’Activison-Blizzard s’apprête à limiter le télétravail.
Retour dans les locaux
Comme on peut l’apprendre sur GameDeveloper, les hommes | femmes de l’éditeur américain vont devoir revenir en présentiel : trois jours par semaine pour les salariés d’Activision (à compter du 10 avril) et idem pour ceux de Blizzard (à partir du 10 juillet). Dans le même article, un porte-parole de l’entreprise précise que les employés de King - Candy Crush - sont retournés sur place en semaine complète de cinq jours, en juillet 2022... Les journées au bureau auraient été élaborées en lien avec la direction de chaque division, “en fonction de ce qui est le mieux pour la société et pour l’équipe”.
![En 2023, ce géant du jeu vidéo limite le télétravail et les employés sont furieux !](https://image.jeuxvideo.com/medias-sm/165476/1654761986-5363-capture-d-ecran.jpg)
![En 2023, ce géant du jeu vidéo limite le télétravail et les employés sont furieux !](https://image.jeuxvideo.com/medias-sm/165476/1654761986-2176-capture-d-ecran.jpg)
![En 2023, ce géant du jeu vidéo limite le télétravail et les employés sont furieux !](https://image.jeuxvideo.com/medias-sm/165476/1654761986-1560-capture-d-ecran.jpg)
La grogne monte déjà
Sauf que les salariés n’y sont pas forcément favorables. Dans un thread Twitter publié le 14 février 2023, un développeur de Blizzard sous le pseudo “LeastMyHairIsOk” affirme qu’Activision-Blizzard verra “une importante réduction des effectifs” si la réduction du télétravail prend effet. Il est bon de souligner que le thread ne mentionne pas les trois jours par semaine précisés sur GameDeveloper.
Today, Activision and Blizzard announced a return to office plan to employees. It begins April/June, depending on the studio. The company WILL see a large Reduction In Force if this occurs. In this thread, I'm going to explain why this is a terrible idea. 1/14
— 🇵🇸 Non Biners, Drive Ins, and Dives (@LeastMyHairIsOk) February 14, 2023
“Aujourd'hui, Activision et Blizzard ont annoncé un plan de retour au bureau pour les employés. Il débute en avril/juin selon les studios. La société verra une importante réduction des effectifs si cela se produit. Dans ce thread, je vais vous expliquer pourquoi c'est une très mauvaise idée” - Un employé de Blizzard, sur Twitter
“La majorité des salariés d'ABK n'ont aucun intérêt à retourner au travail, que ce soit à temps plein ou à temps partiel” explique LeastMyHairIsOk. “Nous avons globalement décidé que les risques ne l'emportent pas sur les avantages (de la vie de bureau - ndlr)”. En marge des risques liés au Covid, le développeur évoque les déménagements | le départ des villes après la pandémie. Retourner sur place engagerait des dépenses supplémentaires, comme pour les transports ; qui plus est dans un contexte économique difficile. “Une inflation à laquelle Activision-Blizzard n'a pas réussi à apporter son aide”, affirme LeastMyHairIsOk ! L’employé prévoit ainsi un “exode” des talents de l’entreprise, face à d’autres postes qui proposent meilleur salaire et télétravail. “Nous avons été flexibles assez longtemps” peut-on lire. “C'est au tour (d’ABK) de plier, avant de briser pour de bon cette société”.