Il y a ceux qui trichent bien et il y a les autres. L’histoire d’aujourd’hui nous vient d’un joueur qui a voulu éteindre tout soupçon mais, n’étant pas très doué, a précipité sa perte devant les yeux de son public…
Pris la main dans le hack
Dire que la triche est présente sur Call of Duty est un doux euphémisme : c’est un véritable fléau qui sévit depuis des années maintenant et sur tous les opus. Suffisamment pour que les développeurs eux-mêmes ne développent leur propre technologie anti-cheat, RICOCHET, qui malgré une certaine efficacité au lancement n’a pas non plus stoppé la tendance.
Le dernier exemple en date nous vient d’un joueur du nom de Kenji, qui participait à un tournoi en 2v2 contre le duo iLuhvly et Sasuke. Bien conscient des accusations de tricherie que ses adversaires (et pas que) lui portaient, il a décidé de se filmer en plein jeu pour prouver au public que non, il n’enfreignait pas les règles de Call of Duty.
Le hic, c’est que non seulement le cheat était bien de la partie, mais son logiciel pirate apparaissait directement sur ses propres images, dans un coin de l’écran, sur l’un de ses moniteurs. Une véritable erreur d’inattention (ou de cadrage) qui lui a valu cher puisque la séquence s’est immédiatement retrouvée sur internet : sans surprise, les internautes n’ont pas été tendres avec lui, d’autant plus devant la bêtise de l'action.
Kenji a donc été banni de la plateforme de tournoi Checkmate Gaming et a pris la fuite, supprimant tout simplement son compte Twitch dans la foulée.
GG's Kenji CAUGHT 4K BOXES ON HIS MONITOR CAM! thanks to @iLuhvly the hacker detective and @CallenDisplay! #HACKERDOWN #4K pic.twitter.com/GSfef7SShH
— SK (@NoLmtSK) March 29, 2022
La lutte continue
De con côté, Raven Software et Activision continuent leur combat infatigabe contre la triche. On parlait du système RICOCHET plus haut, mais avant cela, les développeurs avaient déjà banni plus de 500 000 joueurs sur Warzone, Black Ops Cold War, Vanguard et l’on en passe.
Activision a même été encore plus loin récemment en attaquant en justice l’un des acteurs du cheat du nom d’EngineOwning, exigeant l’arrêt total de ses activités et de payer les amendes maximales infligées. Et quand un monstre comme Activision-Blizzard s’en prend à vous - qui deviendra bientôt Microsoft lorsque le rachat sera finalisé - sans doute vaut-il mieux se plier à ses exigences ou faire profil bas.