La PlayStation 5 est arrivée sur le sol européen hier, le 19 novembre 2020. À cette même date, Jim Ryan a accordé un certain nombre d'interviews au vu de l'événement. Dans les colonnes de Tass, l'une des principales agences de presse de Russie, il évoque notamment des "nouvelles", au sujet d'une réponse au Xbox Game Pass de Microsoft.
Déclarant ne pas apprécier le terme "guerre des consoles", Jim Ryan, patron de la division jeux vidéo chez Sony, estime que la concurrence permet à PlayStation de "travailler plus dur". "Cela nous évite de nous reposer sur nos lauriers", ajoute t-il. L'un des atouts de leurs machines ? Offrir à la communauté des jeux qu'elle ne peut trouver ailleurs :
Les grands jeux sont vraiment importants pour la PlayStation 5, et si ces grands jeux sont exclusifs à notre plateforme, nous pensons que c'est un point de différence en notre faveur, et nous sommes très heureux de pouvoir offrir à la communauté PlayStation des jeux qu'elle ne peut trouver que sur une PlayStation. ... La force des jeux que nos studios ont réalisés dans le cycle PS4 a été un facteur important dans la popularité de la PlayStation 4
Egalement interrogé sur le rachat de Zenimax/Besthesda par Microsoft, Ryan admet ne pas connaître l'avenir des productions Elder Scrolls ou Starfield pour les joueurs PlayStation : "C'est une décision qui ne dépend pas de nous, nous allons attendre et voir ce qui se passera. J'ai hâte d'en savoir plus à ce sujet".
Déclaration plus étonnante cette fois, celle d'une éventuelle réponse au Game Pass de Microsoft, teasée par Jim Ryan.
- Comment allez-vous répondre au Game Pass de Microsoft ?
- Il y a en fait des nouvelles à venir à ce sujet. mais pas aujourd'hui. Nous avons PlayStation Now, qui est notre service d'abonnement, et qui est disponible sur un certain nombre de marchés.
Reste à savoir ce que le patron entend précisément par "nouvelles". Plus tôt, il expliquait qu'un service à la façon du Game Pass de Microsoft ne serait pas "viable" pour les grosses productions fraîchement sorties de Sony. Hier encore, dans les colonnes du Figaro, il mettait l'accent sur l’achat à l’unité des exclusivités
Nous avons bâti au fil des années un réseau de 14 studios de développement qui créent des jeux fabuleux. Mais ils coûtent très cher à produire, et ils méritent des campagnes marketing dignes du cinéma
Nous allons continuer à investir dans nos studios, comme nous l’avons fortement fait ces dernières années. Et si l’occasion se présente, nous pourrons faire des acquisitions - Citation issue du Figaro, 19/11/2020.
Via Tass .
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