C'était le 14 août dernier : Epic Games sortait une mise à jour de la version iOS de Fortnite qui permettait d'outre-passer le moyen de paiement officiel de l'App Store, et de passer directement par le site de l'éditeur, occasionnant au passage une légère réduction du prix des V-Bucks. Quelques heures plus tard, la tendance tombait : Apple retirait le jeu de son store, bannissant au passage Epic Games et lançant une action en justice.

Epic Games a lui aussi répliqué dans le même sens, arguant qu'Apple faisait un abus de position dominante, et que les 30% de comission réclamés par l'App Store n'était pas normal, notamment en raison du fait qu'un utilisateur iOS ne peut pas passer par un autre magasin d'app que celui pré-installé. Depuis, Epic Games a tenté à plusieurs reprises d'obliger Apple à réintégrer son jeu, mais l'éditeur vient de se prendre une nouvelle fin de non-recevoir.

Un juge qui dit non

En justice face à Apple, Epic Games a réitéré ses accusations. Mais la juge ne s'est pas laissé prendre par les arguments des créateurs de Fortnite, et a notamment fustigé une volonté de vouloir créer du drama sur quelque chose qui était aisément évitable. Elle n'a cependant pas jugé l'affaire sur le fond, renvoyant les deux parties à un procès dans quelques mois, tout en refusant la requête d'Epic d'obliger Apple à réintégrer Fortnite dans son catalogue.

Une affaire qui s'annonce aussi passionnante que déterminante pour la suite de l'App Store... et du succès de Fortnite ?

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