Comme cela est indiqué dans un communiqué publié sur le site officiel, cette convention est signée en partenariat avec les syndicats Unionen et SACO, dans le but de pouvoir négocier officiellement les salaires, les avantages sociaux, et les promotions. Marina Hedman, directrice des ressources humaines chez Paradox Interactive déclare à ce sujet :

Une organisation de notre taille a des besoins différents, et nous devons nous assurer que nos employés continuent de se sentir valorisés et habilités à façonner notre entreprise, même si notre structure évolue vers des équipes et des projets plus importants. Nous sommes fiers, à la fois en tant qu'entreprise suédoise et en tant que membre de l'industrie des jeux, d'ajouter notre nom à la liste des entreprises qui soutiennent la syndicalisation.

L'accord final devrait être finalisé au cours du trimestre, et s'appliquera ensuite à tous les salariés suédois de Paradox, qui dispose de plusieurs antennes à travers le pays. Cette nouvelle structuration syndicale est commentée par Magne Skjæran, programmeur et représentant syndical pour Unionen :

Tout comme Paradox lui-même, les syndicats ont connu une croissance massive ces dernières années, devenant de plus en plus organisés. C'est un signe clair que nos efforts ont abouti à un changement significatif. Nous sommes très heureux que l'entreprise soit d'accord avec nous sur les avantages d'une convention collective et que nous la signions ensemble. Avec cet accord en place, nous serons davantage habilités à défendre nos membres ici chez Paradox et à contribuer à en faire le meilleur endroit pour travailler dans l'industrie. Nous espérons que cela incitera les gens à s'organiser dans les entreprises liées jeux vidéo dans le monde entier.

A ce jour, Paradox Interactive, qui a notamment développé Stellaris et Europa Universalis IV , compte plus de 400 salariés, en sachant que 70 postes ont récemment été ouverts et que 200 autres devraient l'être d'ici la fin de l'année.