Je m'étonnes que personne avant moi n'aie posté de test sur ce jeu phare de la saturn. Un de ses plus beaux jeux (si ne n'est le plus beau), une perle rare, a garder dans les annales du jeu video. Et signé qui? Par la Sonic Team de SEGA bien evidemment!!! Niveau gameplay, c'est fluide, c'est doux, on a la sensation de voler avec Nights, a l'image du thème principal: le rêve. Vous voulez du changement? Un jeux hors génération, hors convention, inédit? Ne cherchez plus, il est là! De plus les musiques accompagnent l'aventure fidèlement et participes grandement a l'immersion! Jeux a faire et a refaire...

Il est évident que d'entrée, le jeu en jette ! Passé les 1ères minutes à flaner dans les air, on se rend compte que les niveaux sont minuscules, que le temps est limité, et que le jeu est très linéaire ! La partie technique ne fait pas tout !

Que de bons souvenirs...
Un vrai jeu exploitant le PAD analogique avant gardiste de la Sega Saturn.
Ce que je retiens c'est la magie qui se dégage de l'univers de Night, ses musiques féeriques et l'élégance du personnage.
Objet de collection, monument de la Saturn qui a réussit à l'époque à éclipser pour un temps Sonic en tant que mascotte de SEGA.

J'ai pris le temps pour m'y mettre mais voilà je m'y suis mis et je peux confirmer sa réputation d'excellent jeu déjà ça change niveau gameplay je n'ai pas le souvenir d'avoir connu un jeu y ressemblant de prêt ou de loin, c'est plutôt reposant il est parfait pour des moments de détentes, je comprend aussi pourquoi ils avaient prévus une manette avec un joystick vu comment j'ai eu mal aux doigts au fil des heures passés, j'aime beaucoup le principe de Nights et je dois dire que c'est assez addictif c'est une excellente expérience.

Parmi les exclusivités cultes de la Saturn, Nights intro dreams est un véritable ovni qui invite à faire du scoring dans un temps imparti en traversant le ciel avec un petit personnage au design d'Arlequin non sans rappeler un certain Sonic. Nights entraîne les deux enfants protagonistes Elliot et Claris dans un monde onirique où ils devront traverser chacun trois niveaux et battre autant de boss afin d'accéder au tout dernier niveau en commun afin de défaire le méchant Wizeman.

Le jeu se joue majoritairement en side scrolling horizontal mais avec pas mal d'exploration verticale car il faut trouver de nombreuses gemmes pour les amener dans une sorte de réservoir à détruire et marquer des points pour avoir un bon rang, ce dernier allant de A à F. Le temps étant à chaque fois très limité pour récupérer une gemme de couleur et la ramener au point de départ (le même parcours étant infini de gauche à droite tant qu'on n'a pas obtenu la gemme), la vitesse est de mise sous peine de se retrouver à contrôler l'enfant dans un gameplay en 3D difficile avec une soucoupe volante aux fesses !

L'univers onirique est bercé par de belles musiques envoûtantes et les graphismes, bien qu'attestant d'une 3D bien vieillissante, restent très agréables à l’œil. Les environnements sont variés avec de la forêt, du musée, du cirque, de la neige, de l'eau et un ciel de nuit pour finir. La caméra est assez capricieuse quand on galère pour vite recontrôler Nights si le temps est écoulé, mais c'était souvent le cas à l'époque du début de la 3D, et c'était peut-être même voulu dans le contexte du jeu.

Les combats de boss ne sont pas si difficiles mais le temps est limité et cinq secondes sont déduites quand on se fait toucher. De plus, perdre contre un boss fait recommencer le niveau à zéro, ce qui donne d'autant plus de stress. Il s'agit généralement de leur foncer dessus plusieurs fois tout en évitant leurs attaques (le dragon serpent, le joker lanceur de carte, le double maléfique), mais d'autres sont plus originaux (la boule à tête de lapin à envoyer toujours plus loin en lui faisant défoncer les murs, les souris allumées à défoncer avant de se taper le chat). Le dernier niveau consiste en amasser toutes les gemmes à la suite sans que le temps soit remis à zéro quand on ramène une gemme de couleur : on les garde toutes sur soi et on doit enchaîner jusqu'à la fin sans dépasser les 180 secondes, ce qui rend le niveau assez difficile.

Là où Nights va trop loin, c'est quand il exige un rang C au minimum sur chaque niveau afin de pouvoir accéder au dernier. Si ça peut ne pas trop poser de problème dans les tous premiers, il en est tout autrement pour les suivants, terminer en ayant généralement un rang maximum D n'étant déjà pas une mince affaire : les développeurs ont compensé la faible durée de vie du jeu comme ils ont pu. Nights into dreams reste un jeu unique très agréable à jouer et un sacré classique de la Saturn !