Aujourd'hui ce jeu à de quoi faire peur, mais à l'époque, les graphisme n'étaient pas si mal.
La maniabilité est quelques peu difficile surtout avec la manette de la MasterSystem mais l'on s'y fait vite, les ennemis ni trop faciles, ni trop difficiles. Bémol ? Les sons du jeu sont affreux, ils vous en faudra du courage pour affronter ses bruitages.

Robocop 3 revient avec un épisode en 3D forcément très (trop?) ambitieux lorsqu'on connait les lacunes de la 3D sur les machines de l'époque. Cette 3D parait très basique et "vide", peu coloré...(grisâtre)
Pourtant il se dégage une certaine tension et une bonne ambiance rétro malgré un gameplay assez lourd. On salue la tentative et cela pourrait donner un bon remake en open world.
La version Master System est une version 2D assez classique mais plutôt bonne (préférence pour la rétro musique sur NES)

Après un RoboCop fort sympathique sur NES et Game Boy ainsi qu'un Robocop 2 gâché par la mauvaise jouabilité du personnage sur ces mêmes consoles, RoboCop 3 rattrape le tir sur Master System avec un court et simpliste mais pas moins intéressant. Le jeu se compose de six niveau de shoot'en jump, dont deux niveau en shoot'em up à scrolling vertical et un niveau de boss final. Comme le premier épisode sur Game Boy, on est sur le qui-vive en face et au-dessus car de nombreux ennemis nous tirent dessus, tirs qui sont d'ailleurs un peu trop durs à éviter et qui peuvent faire bien mal au bout d'un moment ! Le personnage est assez raide mais se manie très bien : on peut se baisser, tirer en face, au-dessus et en diagonale. Les niveaux sont assez répétitifs mais leur courte durée fait que ça ne devient pas vraiment gênant. On trouve des upgrades comme le triple tir, le tir puissant et le lance-flammes ; quelques conteneur d'énergie sont également éparpillés afin de rééquilibrer la difficulté, qui a tendance à ne pas trop faire de cadeau. Le jeu est assez difficile mais en recommençant une ou deux fois, on met son expérience à profit afin de parvenir au bout avec nos deux continues et nos cinq vies. Le plus relou reste les hommes tirant des roquettes, très difficiles à battre sans s'en prendre une qu'ils tirent en haut et ou bas. Les boss sont assez variés et pas si durs à battre si on esquive correctement. On reconnaît quelques éléments du film comme la petite fille qui fait fonctionner le robot géant, le jet-pack pendant les phases de shoot'em up et bien sûr les cyborgs asiatiques qui font office de boss durant les deux derniers niveaux. Une adaptation honnête d'un film pourtant loin d'être une référence !