Le retour de Samsung sur le marché PC ne passe pas inaperçu. Après deux générations qui ont su nous séduire, notamment le Galaxy Book 2 Pro qui a marqué les esprits, il est temps de rafraîchir le line-up en proposant des versions 2023 de ses ultraportables. Parmi eux, nous testons aujourd’hui le Galaxy Book 3 Pro 360, qui comme son nom l’indique est capable de se replier sur lui-même.

Caractéristiques du Samsung Galaxy Book 3 Pro 360

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Design et ergonomie : fin et léger

La formule de Samsung est aujourd’hui bien connue : faire des PC portables qui sont le plus sobres possibles. Une nouvelle fois, le Galaxy Book 3 Pro 360 ne nous fera pas nécessairement crier au génie face à une originalité monstre, mais personne ne niera la qualité de fabrication qui met en œuvre le fabricant coréen.

Tout de métal vêtu et arborant un très sobre logo Samsung, le PC portable frappe surtout par sa finesse de seulement 1,28 cm et son poids de 1,66 kg qui se ressent à peine sur cette diagonale de 16 pouces. Ce n’est pas le plus léger de sa catégorie, mais la puissance qu’il embarque vaut bien ces petits grammes de plus.

360 oblige, le Galaxy Book 3 Pro 360 peut se refermer sur lui-même pour être transformé en tablette, ou tout bêtement être utilisé en mode “tente” ou l’écran devant le clavier. La fonctionnalité est d’autant plus intéressante ici que Samsung fournit son très bon stylet S-Pen avec l’appareil, ce qui permettra aux plus créatifs d’entre nous (ou aux annotateurs de PDF) de profiter clef-en-main d’une solution ultra-portative.

Côté connectique, Samsung remplit aussi parfaitement son contrat. Nous retrouvons à gauche un port HDMI plein format ainsi que deux ports USB-C Thunderbolt 4. À droite, on profite d’un combo jack, d’un port USB A 3.2 et d’un port jack. De quoi prouver s’il le fallait encore que ce dernier n’endigue pas l’effort de finesse des constructeurs, n’est-ce pas Apple ?

Le clavier proposé par Samsung est lui aussi d’excellente facture. La distance d’activation est plutôt large pour un appareil aussi fin, et les touches ont une légère résistance très agréable à l’usage aussi bien pour les doigts que pour les oreilles. On notera d’ailleurs la présence d’un pavé numérique d’une taille assez large pour être confortable à l’usage, ce qui n’est pas forcément donné sur ce type d’appareils. Enfin, le pavé tactile a une diagonale si longue qu’il en devient presque comique, garantissant la possibilité d’utiliser toute sorte de gestes avec aisance.

Écran : la marque de fabrique de Samsung

Samsung est connu mondialement pour la qualité de ses écrans, et ses ordinateurs ne peuvent pas se permettre de décevoir sur ce point. Nous avons ici le droit à une dalle tactile de 16 pouces supportant une définition maximale de 2880 x 1800 pixels, soit un ratio 16:10. Elle propose un taux de rafraîchissement pouvant atteindre les 120 Hz. Plusieurs modes d’affichage sont disponibles dans les options : nous nous concentrerons sur le mode DCI-P3, le plus attendu de tous.

Sous notre sonde et avec le logiciel DisplayCal, nous avons pu mesurer un taux de luminosité maximale de 388 cd/m². La dalle couvre 150,04% de l’espace sRGB pour 106,5% de l’espace DCI-P3. La température de couleurs moyenne est mesurée à 6208K, pour un Delta E00 moyen mesuré à 2,03 et un écart maximal à 4,14.

L’un dans l’autre, Samsung ne déçoit pas ici. Sans être la dalle la mieux calibrée d’usine du marché, elle n’en reste pas moins excellente pour les créatifs comme pour les utilisateurs. On aurait apprécié un ratio 3:2 pour couvrir un peu plus de la partie inférieure de l’écran, ou encore une luminosité maximale plus haute pour garantir la lisibilité de l’ordinateur en plein soleil, mais le plaisir est bien là.

Logiciel : comme un air d’Android

Même Samsung ne peut s’échapper des griffes de l’infâme McAfee, mais le reste de sa suite logicielle est très pertinent. Le Galaxy Book Experience permet en effet de retrouver ses réglages dans une interface qui n’est pas sans rappeler celle de One UI sur ses smartphones Android.

Résultat des courses ? C’est très clair, on ne s’y perd pas le moins du monde, et de nombreux réglages fins peuvent être trouvés en un clin d’œil. Ce sans compter sur le lien privilégié entre Samsung et Microsoft, qui garantit une connexion facilitée aux smartphones de la marque. Du tout bon.

Performances : la finesse a un prix

Le Samsung Galaxy Book 3 Pro 360 est propulsé par l’Intel Core i7-1360P, un SoC de 13e génération qui intègre 12 cœurs (4 performances et 8 efficients) pour 16 threads. Il peut atteindre une fréquence turbo max de 5 GHz pour un TDP annoncé de 28W. Il est ici couplé à 16 Go de RAM LPDDR5 et 512 Go de stockage en PCIe 4.0.

Dans notre test synthétique Cinebench R23, on peut voir que ce SoC atteint les scores de 9507 points en multi core et 1734 points en single core. Des scores respectables, mais qui placent le Galaxy Book 3 Pro 360 dans les eaux d’un simple i7-1355U lorsque celui-ci est bien exploité. Le i7-1360P est lui théoriquement capable de monter dans les 12000 en multi core et 1900 en single core.

Mais voilà : il s’agit ici d’un usage soutenu sur 10 minutes, et d’un ordinateur portable très fin. En considérant cela, on peut accepter le sacrifice de performances si la chauffe suit. Et c’est bien le cas. Certes, l’appareil monte tout de même un peu trop haut à notre goût à 44°C environ au cœur du clavier pour 52°C en bas du châssis, mais tout cela reste dans le carcan des ultrabooks de la sorte. Dès lors, on peut considérer que l’équilibre trouvé par le Galaxy Book 3 Pro 360 est le bon.

Autonomie : créer toute la journée

Grâce à son grand format, le Samsung Galaxy Book 3 Pro 360 peut intégrer une batterie plutôt large de 76Wh. Celle-ci se recharge grâce à un bloc alimentation de 65W en USB-C, mais l’ordinateur portable est également compatible avec la norme Power Delivery qui lui permet d’utiliser tout type de chargeurs pour récupérer un peu de jus en dépannage.

Dans notre usage très bureautique comprenant beaucoup de traitement de texte, quelques vidéos YouTube et un peu de musique en fond, le Samsung Galaxy Book 3 Pro 360 a été capable de tenir aux environs de 10 heures d’utilisation. Un score que l’on pourra facilement augmenter d’une heure en utilisant le mode d’économie d’énergie et en réduisant la luminosité de l’écran, mais qui prendra certainement une heure dans les dents lorsque le soleil pointera le bout de son nez. Quoi qu’il en soit, la promesse d’une journée complète de travail sera tenue.

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Conclusion