On le dit et le répète : Lenovo est une marque à surveiller sur le segment gaming. S’il n’a pas le budget communication de marques établies depuis plus longtemps sur le secteur, comme le sempiternel Asus ROG ou le premium Razer, il reste l’un de ceux qui ont mis le plus de cœur à la tâche cette année pour convaincre. Avec le Legion Slim 7, il cherche avant tout à toucher des joueurs qui ne veulent pas d’une machine gargantuesque pour jouer, mais d’un vrai PC portable que l’on peut facilement transporter.

Caractéristiques du Lenovo Legion Slim 7i

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Design et ergonomie : la touche Lenovo

Si vous suivez les tests de Jeuxvideo.com, vous n’êtes pas sans savoir que cette machine n’est pas la première Legion que nous avons testé de l’année. Il y a à peine quelques jours déjà, nous testions le Legion 5i Gen 7. Aussi, pour décrire le design de ces machines, il commence à être difficile de trouver de nouveaux mots pour le qualifier, puisque tous les ordinateurs Legion de cette année ont choisi la même direction artistique.

Ceci étant dit, cela ne va pas à l’encontre du fait qu’il s’agit d’un très bon design. Un gris sobre, une orientation plutôt portrait du logo sur le côté de l’appareil, des connectiques surtout calées à l’arrière de l’appareil… Tout est fait sur ce Legion Slim 7i pour être d’une sobriété qui ne choquera personne, quand bien même la configuration musclée se désigne indubitablement comme gamer. Ce qu’on retiendra le plus de ce modèle Slim est son empreinte bien maîtrisée, avec une épaisseur en dessous des 2cm et un poids d’un peu plus de 2 kilogrammes qui fait plaisir à voir sur une machine de la sorte.

Sorti de ces deux aspects, nous sommes sur un terrain familier, dans le bon sens du terme. Le clavier est ergonomiquement toujours aussi bon, avec des touches bien rebondies qui sont d’une grande aisance à l’usage, et même ici un pavé numérique qui trouve véritablement son utilité en n’étant pas aussi recroquevillé sur lui-même que sur bien d’autres 16 pouces. On notera également un lecteur d’empreintes intégré au bouton d’allumage qui fait très bien son office, même s’il reste un peu trop proche de l’écran, rendant le fait d’y mettre l’intégralité de son pouce parfois un peu difficile. On regrette toujours le pavé tactile qui ne profite pas d’une surface en verre, même s’il reste d’une diagonale et d’une glisse très satisfaisantes.

Côté connectiques, il n’y a par contre aucun mauvais point à distribuer. Le Thunderbolt est bien présent, le mix entre USB-C et USB A garantit une bonne compatibilité de nombreux périphériques, et on retrouve même un lecteur de cartes SD plein format. Le HDMI 2.1 sera bien compatible avec les téléviseurs les plus modernes, à l’image des consoles de dernière génération. On retrouve même un interrupteur pour désactiver de manière électrique la webcam, pour ceux craignant un piratage du flux vidéo. Pour chipoter, on aurait pu potentiellement retrouver un port Ethernet, mais celui-ci aurait été à l’encontre du design fin que cherche à avoir le Lenovo Legion 7i Slim. On comprend donc son absence.

Écran : un peu plus de contraste

Notre Lenovo Legion Slim 7i de test s’équipe d’une dalle 16 pouces WQXGA en définition 2560 x 1600 pixels, soit un ratio 16:10, supportant un taux de rafraîchissement natif à 165 Hz pour un temps de réponse de 3ms. Cet écran prend en charge Nvidia G-Sync et le Dolby Vision, et est certifié DisplayHDR 400.

Sous notre sonde, nous avons le plaisir de retrouver une luminosité maximale à 526 cd/m², dans les cordes de ce que le constructeur met en avant. Ceci étant dit, le mode sRGB fait passer cette luminosité maximale à 476 cd/m², un petit sacrifice auquel on consent aisément. On est moins impressionné par le ratio de contraste de seulement 989:1 ou la température moyenne de couleurs un peu froide à 6840K, mais le Delta E00 moyen à 0,59 est tout simplement excellent.

D’autres espaces de couleurs certifiés X-Rite sont d’ailleurs disponibles, comme le Rec. 709, mais notez que ces derniers ne fonctionnent pas si vous activez le HDR dans Windows 11. Ce n’est pas un grand mal, puisque quoi qu’il en soit, il s’agit tout simplement ici d’une très bonne dalle dont seul le contraste nous laisse un peu pantois. On aurait également apprécié retrouver une calibration X-Rite pour le gamut de couleurs DCI-P3, toujours plus important de nos jours.

Logiciel : sans jamais déranger

Lenovo met toujours en avant ses quelques expériences facultatives comme la Legion Arena, ou ne peut s’empêcher comme beaucoup d’autres de faire appel à des logiciels publicitaires comme McAfee que je vous inviterai toujours à immédiatement désinstaller… Mais ne soyons pas trop mauvaise langue non plus, puisque son logiciel de gestion Lenovo Vantage reste toujours parmi les plus intuitifs à utiliser de nos jours.

Si l’on aurait apprécié que celui-ci réunisse tous les services en un seul, comme c’est le cas chez Asus notamment, la gestion des performances de la machine est assez granuleuse pour servir les enthousiastes, mais aussi assez contrôlée pour que les néophytes s’y penchent sans se faire peur. De quoi faire naître quelques envies de creuser le sujet, ce qu’on appréciera toujours.

Performances : le couple phare

Notre configuration de test intègre un Intel Core i7-12700H couplé à 16 Go de RAM, et surtout une Nvidia GeForce RTX 3060 au TGP de 100W. Tout ceci allié à un espace de stockage de 1 To en PCIe Gen 4, pour les bons taux de lecture/écriture qu’il faut.

Cette configuration est évidemment toujours loin de nous décevoir, et la gestion de ce Lenovo Legion Slim 7i ne fait aucun sacrifice sur les performances. Nous retrouvons les 16760 points en multi core et 1722 points en single core attendus pour le duo phare de l’année, pour un score général de 7038 points sur PCMark 10. Naturellement, vous aurez toujours la possibilité de jouer un peu avec l’overclocking GPU intégré à Lenovo Vantage pour tirer toujours plus de frame de cette configuration.

En jeu, pas de surprise non plus. En définition native, très haut et sans DLSS, Shadow of the Tomb Raider nous offre un FPS moyen de 63, ce qui est parfait pour une RTX 3060 en Quad HD. Naturellement, le DLSS permettra de pousser tout cela un peu plus haut pour profiter de l’écran 165 Hz. Enfin, Cyberpunk 2077 en configuration Ray-tracing Ultra (patch 1.6) tourne à 41 FPS en moyenne, là encore dans les carcans de ce qui est attendu. Une très bonne machine pour les joueurs 1080p en somme.

C’est sur la chauffe qu’il faudra naturellement faire un peu plus de sacrifice. Si le thermal throttling n’est pas un problème sur ce Lenovo Legion Slim 7i, ce dont on aurait pu avoir peur, il doit forcément activer son système de refroidissement de manière un peu plus musclée que la moyenne. Les ventilateurs sont audibles, mais n’ont heureusement pas de coil whine ou tout autre bruit parasite qui viendrait vraiment gêner l’immersion. Surtout, l’ordinateur ne dépasse jamais les 42°C, ce qui ne viendra pas offrir de l’inconfort à l’usage.

Autonomie : c’est un PC gamer quoi

Bon… Si les configurations AMD peuvent parfois nous offrir de belles surprises sur ce terrain, ce n’est toujours pas le cas des configs Intel. Ce Lenovo Legion Slim 7i intègre pourtant une grosse batterie de 99,99 Wh, pour un adaptateur secteur propriétaire de 230W tout de même, mais à l’usage… nous pouvons retrouver environ 6/7 heures d’usage bureautique.

Ce n’est pas si mal en considérant toute la puissance que cette machine intègre. Il est même dans la moyenne haute du panier lorsque l’on parle de PC gamers. Mais évidemment, nous ne sommes pas en présence d’un ultrabook capable de tenir deux jours d’affilée non plus.

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Conclusion