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Test high tech Test du PC portable Acer Predator Helios 500 : le souffle de la victoire
4.5
Profil de [OtaXou],  Jeuxvideo.com
[OtaXou] - Rédaction jeuxvideo.com

Se peut-il que vous cherchiez un PC gamer monstrueux ? Acer a sa propre réponse avec le Predator Helios 500.

Sommaire

  • Présentation et caractéristiques de l’Acer Predator Helios 500
  • Design et ergonomie : faites place
  • Écran : grand, lumineux, fluide
  • Logiciel : plus de bloatware qu’on aimerait
  • Performances : la 11e génération dans toute sa splendeur
  • Autonomie : restons sérieux

Présentation et caractéristiques de l’Acer Predator Helios 500

Les hautes performances ne sont pas réservées qu’aux traditionnelles tours dans le milieu du gaming PC. Certains ordinateurs “portables” tentent aussi de tirer le meilleur parti de leurs puces. C’est le cas ici du Acer Predator Helios 500, le dernier PC transportable qui veut être le gros monstre du lot. Avec bien sûr les sacrifices obligatoires dans cette catégorie ; ce n’est pas un ordinateur que vous glisserez tranquillement dans votre sacoche pour partir en vadrouille.

Taille d'écran17,3 pouces
Type d'écranIPS LCD
Définition d'écran3840 x 2160 pixels
Taux de rafraîchissement120 Hz
ProcesseurIntel Core i9-11980HK
Carte graphiqueNvidia GeForce RTX 3080
Mémoire vive32 Go DDR4
Stockage2 To
Connectique2 USB-C, 3 USB A, 1 HDMI, 1 Mini DP, 1RJ-45, 1 jack micro, 1 jack casque
Dimensions40 x 31,9 x 3,5 cm
Poids3,90 kg

Design et ergonomie : faites place

L’Acer Predator Helios 500 porte bien son nom, puisqu’il dévorera la moindre place que vous avez sur votre bureau. On parle naturellement d’un ordinateur de 17 pouces de gros gabarit, épais de trois centimètres, qui réclame d’être la star du show dès lors qu’il est posé quelque part. Malgré tout, il reste assez sobre : fermé, on a le droit à un design noir très sobre, dont la véritable touche gamer se retrouve dans le logo Predator illuminé et deux bandes bleues.

Test Acer Predator Helios 500

Le bleu est d’ailleurs la couleur prédominante, contrairement au rouge plus commun sur les PC gamers. On le retrouve également sur les grilles de la ventilation, sur le côté de l’appareil, qui apparaissent presque comme de larges mâchoires prêtes à dévorer les noobs. A l’arrière, on parlerait aussi presque “d’échappements” tant le design thermique est agressif. Il faut ce qu’il faut pour ce genre de configuration.

Test Acer Predator Helios 500

A gauche, on retrouve deux ports USB C compatibles Thunderbolt 4, un port USB A 3.2 Gen.1, un port HDMI et un mini DisplayPort. A droite, un port Ethernet, deux prots USB A 3.2 Gen 1, un port jack casque et un port jack micro. Et oui : les deux sont séparés, comme à l’ancienne ! Enfin, à l’arrière, on retrouve les deux ports alimentations réclamés par la machine pour fonctionner à pleine puissance.

Test Acer Predator Helios 500

C’est une fois allumée et ouverte que l’on profite vraiment de la machine, dont la base est cerclée de LED. On y découvre un clavier plein format de très bonne qualité, avec de larges touches au rebond excellent. Elle profite d’ailleurs d’un pavé numérique, lui aussi plein format, ainsi que de touches pouvant être facilement retirées pour un set différent fourni avec l’ordinateur.

Test Acer Predator Helios 500

Le seul point faible de la configuration est son pavé tactile. Celui-ci était le format standard il y a quelques années de cela, certes, mais paraît terriblement petit. Surtout, il est très enfoncé par rapport au design général de la machine, faisant qu’il n’est pas tout à fait confortable à utiliser. Il en va de même pour les touches de clic, qui sont elles-aussi bien enfoncées dans le châssis et sont assez molles. De tous les choix faits par Acer sur cette machine, il s’agit du seul qui est discutable. Fonctionnel, mais peu pratique.

Test Acer Predator Helios 500

Écran : grand, lumineux, fluide

L’Acer Predator Helios 500 s’équipe dans notre configuration d’une dalle IPS LCD de 17 pouces en définition Ultra HD 3840 x 2160 pixels certifiée Display HDR 1000 et supportant un taux de rafraîchissement maximal de 120 Hz. L’écran est protégée par un revêtement mat permettant d’éviter les reflets trop dérangeants.

Test Acer Predator Helios 500

La définition Ultra HD n’est pas tout à fait intéressante sur une diagonale de seulement 17 pouces. On recommanderait plutôt d’aller du côté de la configuration Quad HD avec un taux de rafraîchissement supérieur, plus cohérente pour un ordinateur portable. Ceci étant, l’écran est d’excellente qualité. Il offre une luminosité maximale de 631 cd/m² en mode SDR et 858 cd/m² en HDR, ce qui est parfait pour une lisibilité à toute épreuve.

Test Acer Predator Helios 500

Il couvre qui plus est 140% de l’espace sRGB et 99.1% de l’espace DCI P3. Il pourra donc parfaitement convenir à quiconque veut faire du travail graphique ou de la vidéo. Sa colorimétrie par défaut n’est cependant pas la meilleure, avec un Delta E00 moyen mesuré à 3.2 pour une température de couleur moyenne de 7051K. Avec une telle base cependant, calibrer l’écran ne demandera pas grand effort.

Logiciel : plus de bloatware qu’on aimerait

Évidemment, un ordinateur Windows 11 n’a pas grand-chose à offrir en termes de personnalisation. Sorti des logiciels classiques de mise à jour, Acer offre tout de même Predator Sense pour gérer les performances de son PC ainsi que les différentes personnalisations des LED du clavier et du châssis. Ce logiciel est très simple à utiliser et vraiment performant, mais le mode Turbo est quelque peu étrange. Ce dernier est accessible directement sur une touche du clavier, et balance l’intégralité des performances du PC avec les ventilateurs poussés à fond.

Test Acer Predator Helios 500

Cependant, lorsque celui-ci est désactivé, l’ordinateur revient obligatoirement en mode équilibré. Même si vous aviez sélectionné le mode Performance avant cela. Un comportement un peu étrange qu’on espère voir corriger dans une prochaine mise à jour. Surtout, Acer continue d’intégrer ses bloatwares (logiciels préinstallés) habituels sur cette configuration, notamment Norton Ultra ou ces grands panneaux d’offres promotionnelles pour Dropbox. Dans cette tranche de prix, ça ne devrait pas exister.

Performances : la 11e génération dans toute sa splendeur

L’Acer Predator Helios 500 de notre test est équipé d’un Intel Core i9-11980HK. Il s’agit d’un CPU de 8 cœurs pour 16 threads pouvant monter jusqu’à 5 GHz en Turbo. Aujourd’hui, la génération 12 d’Intel l’a tout de même largement dépassé, mais il reste un monstre de puissance. Il est couplé à 32 Go de RAM DDR4, et surtout une Nvidia GeForce RTX 3080 à 16 Go de GDDR6 avec une puissance maximale de 165W. Vous l’avez compris : si l’Helios 500 a besoin de deux alimentations, c’est pour pouvoir propulser son CPU d’un côté et son GPU de l’autre.

Test Acer Predator Helios 500

Evidemment, la puissance est là. Et particulièrement pour le jeu. Même en gardant la définition native en Ultra HD, on peut profiter de Shadow of the Tomb Raider avec 57 FPS moyen tout en poussant le ray-tracing à fond. Il faudra par contre pour cela utiliser le DLSS, sans quoi tout pousser à fond donnera 37 FPS moyen.

Test Acer Predator Helios 500

Du côté de Cyberpunk 2077, le jeu le plus gourmand de notre génération, on retrouve 33 FPS moyen en configuration ray-tracing ultra avec le DLSS activé. Sans lui, on retombe. Mais n’oubliez pas que nous sommes en 4K : baisser un peu la définition vous permettra de profiter de l’écran 120 Hz sans problème.

Test Acer Predator Helios 500

Cette puissance a naturellement un coût. Et celui-ci se retrouve non pas dans les températures, bien maîtrisées sur ce châssis, mais sur le bruit fait par la machine. Les ventilateurs s’activent régulièrement, et sont loin d’être discrets. Le fameux mode Turbo vous donnera l’impression de rentrer dans une soufflerie, et il vous faudra obligatoirement jouer au casque si vous souhaitez rester confortables.

Test Acer Predator Helios 500

Autonomie : restons sérieux

Avez-vous seulement vu la configuration de cette machine ? Faut-il vraiment parler de l’autonomie de la machine dans ce cadre ? Allez, pour la blague : l’Acer Predator Helios 500 tiendra 2h20 en lecture vidéo à la moitié de la luminosité avant de mourir, s’il n’est pas branché. Comme tous les ordinateurs de ce gabarit, il vaut mieux le considérer comme un All-in-One avec une batterie intégrée.

Test Acer Predator Helios 500

Ce qui est véritablement notable est qu’il vous faudra bien brancher deux alimentations sur cet ordinateur pour pouvoir profiter de sa configuration à son plein potentiel. Les deux alims sont de 330W et sont massives : elles doivent être intégrées dans votre calcul d’espace avant de considérer l’achat de cette machine déjà bien large. Au moins, leurs câbles sont bien longs et Acer fournit un genre de rangement pour les coller l’une à l’autre, pour plus de discrétion sous votre bureau.

Conclusion

Points forts

  • La puissance est là
  • Sublime écran très lumineux
  • Clavier très confortable
  • Chauffe maîtrisée

Points faibles

  • Une soufflerie à pleine puissance
  • Pavé tactile peu confortable
  • Terriblement lourd

Note de la rédaction

L’Acer Predator Helios 500 est bien le monstre de puissance qu’il veut être. Si la comparaison avec la 12e génération d’Intel lui nuie, il n’empêche qu’il maîtrise cette 11e génération à la perfection… pour peu que l’on aime les souffleries, comme toujours sur ce format plus tout-en-un que portable. C’est dans les détails que l’on remarque le plus ses faiblesses, à commencer par ce pavé tactile bien loin d’être agréable à l’usage. Ou cette dalle 4K qui n’est pas particulièrement indiquée pour ce format, mais est obligatoire pour profiter de l’i9.

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