Présentation et caractéristiques du Steelseries Apex 3 TKL

Au même titre que Logitech, Corsair ou Roccat, Steelseries propose une large gamme clavier “gaming”, à des prix variés. Le haut du panier est incarné par l’Apex Pro, un modèle à 229€, tandis que l’Apex 5 - testé l’année dernière - se positionne au milieu avec son prix d’entrée à 129€. Mais si vous avez vraiment un budget limité et peu de place sur votre bureau, la marque propose l’Apex 3 TKL, un clavier sans pavé numérique (TKL étant l’acronyme de “Ten Key Less”) très simple en apparence et proposé à 54,99€. C’est actuellement le modèle le plus abordable de Steelseries.

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Design, construction : simplicité et efficacité, avec quelques bonnes idées

Lorsque l’on sort l’Apex 3 TKL de sa boîte, la première chose qui interpelle est sa légèreté. Le clavier ne pèse en effet que 639 grammes et fait l’effet d’une plume dans les mains. Il ne semble pas pour autant construit au rabais et laisse une impression de solidité. Le plastique polymère qui recouvre entièrement le châssis est ainsi de bonne qualité et ne sonne pas creux. Il profite par ailleurs d’un traitement mat efficace contre les traces de doigt, mais la poussière a cependant tendance à rapidement s’accumuler. À noter que ce modèle bénéficie d’une certification IP32, ce qui le rend résistant aux éclaboussures. Vous n’aurez pas de remord à laisser un verre rempli juste à côté.

L'Apex 3 TKL ne pèse que 639g

Le design général du clavier est très sobre, voire simple. L’Apex 3 TKL va à l’essentiel et ne s’embarrasse pas de fioritures. Il se montre cependant efficace et, surtout, offre une bonne ergonomie. On regrette qu’il ne soit pas possible de lui adjoindre un repose-poignet (même en option), mais on apprécie les pieds rétractables qui permettent de relever l’ensemble sur un seul niveau. La frappe est alors très confortable, avec des poignets qui reposent certes sur la table, mais des touches suffisamment élevées pour être accessibles.

Côté connectique, un simple câble droit en plastique se relie au PC en USB. Celui-ci mesure 1,8 m et n’est pas détachable. Sous le clavier, on apprécie beaucoup les trois passages pour le câble, qui permettent de le faire sortir sur la gauche, la droite ou le milieu. Une idée toute bête, mais esthétiquement très maline.

L’Apex 3 TKL a beau être un clavier compact à 55€, il propose tout de même des touches multimédia. Une petite molette dans le coin supérieur droit permet de régler le volume et coupe le son si l’on appuie dessus. Elle ne ressort cependant pas assez du châssis et il arrive fréquemment que l’on appuie dessus par mégarde, alors que l’on souhaite modifier le volume. Juste en dessous, une touche carrée permet, par défaut, de faire pause sur un morceau de musique ou une vidéo. Un double appui permet par ailleurs d’aller à la piste suivante, tandis qu’un triple appui ira à la piste précédente. La touche manque un peu d’accessibilité, car un peu trop proche de la touche M3/PG UP.

En matière de rétroéclairage, l’Apex 3 TKL profite du RGB sur 8 zones, que l’on peut finement régler via l’application Steelseries GG (voir plus bas). Les couleurs sont bien mise en valeur et ne débordent pas unes sur les autres.

Confort d’utilisation : une frappe silencieuse, mais déroutante

Avant tout chose, une précision essentielle : l’Apex 3 TKL de Steelseries n’est pas un clavier mécanique. Il fait en effet appel à une conception à membrane et propose donc des sensations de frappe bien différentes… qui peuvent être très déroutantes lorsque l’on est habitué aux switchs mécaniques. Mais il y a un gros avantage : le silence.

Ce clavier à membrane n'a ainsi pas de “clic” d’activation et la frappe est donc bien moins bruyante. En résulte une discrétion à toute épreuve pour un clavier estampillé “gamer”. Nous ne sommes pas au niveau d’un clavier de type “chiclet” (que l’on trouve sur les PC portables ou les MacBook), mais la différence avec, par exemple, un Corsair K100 ou un Logitech G915 (pourtant déjà un bon élève sur le ce point grâce aux touches low-profile) est édifiante.

La contrepartie, c’est en revanche un certain manque de sensations lors de la frappe. Le retour est moins présent et une impression de mollesse domine, au moins durant les premières heures d’utilisation. C’est le prix à payer sur des claviers à membranes : le silence est là, mais la frappe est moins franche et peut paraître moins précise. Que ce soit pour jouer ou pour travailler, l’expérience risque donc d’être déroutante dans un premier temps.

Mais après quelques heures d’utilisation et l’habitude venant, la frappe devient plutôt agréable et on peut écrire et jouer sans fatigue. Il faut préciser que les keycaps (les touches détachables) sont en plastique ABS et profitent d’un revêtement mat et doux. La sensation sous les doigts est très agréable, favorisant clairement le confort de frappe.

Un logiciel Steelseries complet, mais à l’interface brouillonne

Avant de conclure, quelques mots sur le logiciel Steelseries GG, qui centralise l’ensemble de vos produits de la marque pour une meilleure interaction. Rien de nouveau sur ce point, puisque la plupart des accessoiristes proposent la même chose (Synapse chez Razer, G Hub chez Logitech…). Pour le clavier, GG va permettre de paramétrer assez finement le rétroéclairage (par zones et non par touche, rappelons-le) et de créer des macros. Les options sont classiques et l’ensemble est complet, mais il faut être prêt à passer un bon moment devant une interface quelque peu brouillonne.

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Conclusion